| Sujet: WESTBURRY ✗ you little bast*rd. Ven 23 Déc - 22:08 | |
| icare abel westburry❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞ Icare, pour l'idiot qui se brûla les ailes en voulant monter trop haut dans le ciel. Abel, pour celui qui attira la convoitise de son frère et le conduisit à sa mort. Voilà qui peut, dans un certain sens, éclairer sur la personnalité du jeune Westburry. Du haut de ses dix-sept ans, il s'agit d'un garçon issu de la bourgeoise du district 8 dont les défauts sont nombreux, et les qualités rares. Sans mentir. Il s'agit d'un garçon d'une vantardise inégalable. Il ne ratera jamais une seule occasion de se mettre en avant, parfois même au détriment des autres. Il veut être le plus doué, le plus riche, le plus beau, le garçon le plus parfait ayant jamais existé, et il est d'ailleurs persuadé qu'il est le meilleur et qu'il est sur la meilleure pente pour obtenir à cette perfection qu'il envie tellement. Mais il en est bien loin. En dépit de ses airs plutôt angéliques, le jeune homme se révèle être une pile électrique caractérielle qui supporte mal la frustration. Enfant gâté, il a développé un complexe de supériorité et est devenu autoritaire et sans-gêne : ce qui est à vous est à lui et ce qui est à lui est à... lui. D'une agressivité incroyable, il a besoin de son propre espace de vie, de sa propre liberté de penser sans quoi il peut rapidement être pris d'une crise de folie passagère. Sa famille respectant parfaitement le schéma "les femmes sont des boniches et les hommes des mâles virils qui mettent les pieds sous la table", Icare est terriblement misogyne, mais cela ne choque personne dans son entourage, et pour cause : il est né dans une famille de riches du district huit qui refuse en bloc de se mêler au bas-peuple, et n'a donc jamais eu de réels contacts avec le monde extérieur. Ainsi, il ne remet pas en doute ses convictions pro-Jeux. Cependant, il est plus que neutre à la rébellion et au Capitole. Il s'en fiche royalement, tant que chaque année apporte son lot de Tributs à voir s'entretuer. about games and relative.
➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ? Je ne mourrais jamais, espèce d'imbécile. Comment pourrais-je mourir si je deviens un Héros et que je continue de vivre dans la mémoire de chacun ? Car je n'en doute pas une seule seconde : je suis né pour accomplir de grandes choses. Ma perfection, mes exploits vont éblouir chaque habitant de Panem et même au-delà des frontières de notre pays. Mais si vous voulez une réponse plus terre-à-terre, plus conformée à votre envie, soit. Ma mort sera celle d'un vieillard magnifique qui aura bien vécu sa vie de débauche après une victoire triomphante aux Jeux de la Faim. Je ne mourrais point de faim, point de maladie, point de fatigue, point d'assassinat pendant les Jeux. Je suis trop parfait, trop unique pour cela. Et si par malheur, mon nom n'était pas tiré au sort pendant la Moisson, alors je mourrais de la seule manière qui pourrait rattraper mon honneur : mon suicide. Je ne vis que pour les Jeux, et pour les gagner. Si je venais à devoir faire ma vie sans cette victoire... Je ne pourrais point vivre pleinement.
➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ? Etant d'un égocentrisme incroyable, je dois me rendre à l'évidence, et dire la vérité : je ne pourrais mourir pour personne. Aucun être vivant ne mérite mon sacrifice, je suis bien trop précieux pour gâcher ma vie d'une manière si inutile... Mais j'avoue, je pourrais mourir pour quelque chose, dans le pire des cas, bien évidemment. Je pourrais me laisser prendre la vie pour garder ma jeunesse et ma beauté éternelles. Cela peut sonner terriblement mégalo mais c'est la seule chose qui justifierait mon décès. Oh, et puis accessoirement, si ma mort me permet d'entrer dans l'Histoire, pourquoi pas... Mais avec la rébellion en marche, je ne veux ni me placer en temps que Héros du Capitole ou Héros des Rebelles, alors il faudrait bien mieux que je ne devienne célèbre qu'après la fin de tout cela. Mon souvenir ne sera ainsi pas effacé.
➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ? Depuis mes dix ans, j'ai suivi un entraînement digne de celui d'un Carrière. Mais mes dons acquis à force de travail, à savoir le maniement de la lance et le pistage, ne sont pas les seuls. Bien avant même de comprendre à quoi cela pouvait me servir, je me suis aperçu que je possédais une capacité très précieuse : la persuasion. Je suis un orateur incroyable, doublé d'une beauté parfaite, et j'arrive toujours à mes fins. Bien que je n'ai jamais voulu me mêler à la masse des gens banals et pauvres du district huit, ma réputation et mon air mystérieux me devancent et j'ai déjà de l'emprise sur les habitants. Je suis doué pour mentir, également. Mes traits ne trahissent jamais un mensonge, et j'ai l'aura d'un leader incontesté et incontestable. Au fil des années, j'ai développé, comme je l'ai déjà précisé, un maniement de la lance parfait. Il faut dire que j'ai été taillé pour cette arme en particulier : bien que je puisse me débrouiller avec une hache, une épée ou un arc, je suis bien plus efficace avec une lance ou un trident - bien que ce dernier ne soit pas une arme que j'ai beaucoup vu et touché. Le pistage a aussi fait partie de mon entraînement, et mes sens au dessus de la moyenne me permettent de détecter n'importe quelle personne. J'utilise d'ailleurs cette capacité autant que la persuasion, puisque souvent je traîne dans les bois et que mes valets tentent de venir me chercher. J'arrive ainsi à les éviter, et ce petit jeu m'amuse au plus au point.
➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ? Malheureusement, non. Ma famille a été épargnée du fait que nous n'avons pas besoin de prendre de vulgaires tesserae pour survivre. Ainsi, depuis quatre générations, notre famille est sauve des Jeux. N'ayant pas d'amis, à part Sofia, je n'ai jamais connu de tributs et encore moins de gagnants. Quoi que, il me semble que l'homme qui vient de temps en temps pour me donner des cours renforcés de pistages les avait gagnés, mais il est tellement vieux que cela ne compte pas. Il vient à l'origine du district deux, mais mes parents l'ont appelé dès que j'ai atteint l'âge de dix ans, sous mes propres ordres, puisque que je leur avais exigé un entraînement adéquat. Il doit être âgé d'une soixantaine d'années, et c'est l'un des seuls adultes envers lequel je suis respectueux. Après tout, de ce que j'ai entendu, il aurait tué son dernier adversaire en mettant le feu à l'Arène, une première depuis la création des Jeux. J'ai beau avoir tout le respect du monde envers cet homme, je ne connais pas son nom et je m'en fiche un peu, tant qu'il m'entraîne toujours plus fort.
➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ? Je suis neutre. Neutre par rapport au Capitole, neutre par rapport à District Treize. Chacun apporte son lot de problèmes, et ils sont tout aussi inutiles à Panem. La seule chose qui ferait pencher la balance pour le Gouvernement, ce sont les Jeux. Je suis incroyablement reconnaissant envers les Gamemakers pour nous offrir chaque année un nouveau spectacle encore plus grandiose et encore plus parfait. Malgré cela, je me fiche un peu de la politique et de cette prétendue "dictature". Tant que les Jeux restent en place, tant que je peux y participer, la situation actuelle me va. Et puis de toute façon, rien ne pourra nous arriver, à moi et à ma famille. Nous sommes tellement neutres que peu importe l'issue de cette rébellion, nous serons en sécurité.
JE VIENS D'UN MILIEU très favorisé, malgré mon appartenance à un district assez pauvre, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE est abondante. DU COUP, MON NOM A 6 chances d'être tiré au sort. JE N'AI pas de métiers, vu que je n'en ai pas besoin, et je suis actuellement un entraînement quotidien ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'adore ça.. JE SUIS DANS LE huitÈME DISTRICT. AYANT 17 JE peux PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET je me suis déjà entraîné et j'attends la prochaine moisson avec impatience. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.
tell us your story.
« Vous n'êtes pas son père ! » lance une voix féminine pleine de colère. Dans le berceau à côté repose un enfant aux traits déjà parfaits, fins et délicats. Ce dernier dort d'un sommeil agité. Sa mère le remarque et tente alors de se maîtriser. Ses petits poings de jeune adulte se serrent autour d'un lange propre d'un blanc immaculé. « Ce n'est pas parce que vous m'avez... engrossée qu'Icare est votre fils. Vous n'êtes rien qu'un misérable valet. Son père, lui, est un ami du maire, et il contrôle une grosse partie de district Huit. Vous ne faites pas le poids, mon cher. » Ledit valet rougit sans pouvoir se contrôler, et prend la parole d'une voix maladroite. « Mais vous m'aimez moi, Rosanna. Pourquoi gâcher votre vie avec un homme dont vous n'êtes pas amoureuse ? » La mère de l'enfant croise les bras, touchée par cet homme tout jeune qui ne doit pas comprendre que même si elle le voulait, elle ne pourrait point s'enfuir avec lui. Elle baisse les yeux vers le petit, qui en entendant la voix de son père, se calme instantanément. Elle sait que son époux Markus ne vit à présent plus que pour le petit Icare, et qu'elle doit assurer le meilleur avenir possible à cet enfant. « Vous êtes viré, Winston. » clame-t-elle d'une voix neutre. Les yeux dudit Winston s'écarquillent avant de s'embuer de larmes. Il fait demi-tour cependant, dignement. Il embrasse le front du bébé dans le berceau doucement, et repart vers l'entrée. Quelques minutes plus tard, on entend un claquement de porte et la silhouette qu'aperçoit Rosanna à travers la vitre du salon se résume rapidement à un point brun dans la neige.
Le petit Icare ne descend pas la longue route qui mène un peu plus profondément dans district Huit, il ne la descend jamais. Il se doute bien que si ses parents ne l'autorisent pas à l'emprunter, c'est parce qu'il y a une raison, et qu'elle est simple : il est trop précieux, trop unique et trop parfait pour se mêler au commun des mortels. Son manoir magnifique qui surplombe le district, il est en sécurité, dans une partie excentrée de la région. Sa famille n'a que trois voisines, dont une seule porte un enfant de son âge. Sir Westburry attrape la main de son fils, ajuste le col de la chemise de ce dernier. Rosanna s'affaire à coiffer Icare, de sorte que ses cheveux soulignent son regard clair et perçant. La petite famille sort du manoir, fait quelques mètres et sonne à la porte de la véritable villa en face. Après des longues embrassades mondaines auxquelles Icare est habitué depuis sa naissance, on lui présente Sofia, qui fait déjà quelques centimètres de plus que le petit. Alors qu'ils se toisent pendant un long moment, les parents se regroupent dans un coin, les yeux émus et brillants. « Je suis tellement content qu'ils soient promis l'un à l'autre. Ils ont tellement de potentiel ! » chuchote Rosanna avec une voix tremblotante. Elle sert bien fort la main de son mari et à cet instant précis, elle oublie Winston, elle oublie les Esteed. Tout ce qu'elle voit, c'est son petit Icare qui est plus parfait que tout, dans son costume bleu qui lui va tellement bien.
Icare a le sourire facile et une capacité impressionnante à obtenir ce qu'il veut. Aucune frustration, à part celle de voir les Tributs de district Huit tomber l'un après l'autre à la télévision. « Ils sont tellement nuls ! » dit-il d'une voix trahissant sa rage. Son père soupire et ouvre son journal, comme d'habitude. Rosanna tresse les cheveux blonds de Charlie, sa fille âgée de six ans. Icare en a douze, et il ne manifeste aucune peur envers la Moisson prochaine. Juste une fascination morbide qui inquiète un peu sa mère. Elle trouve que la petite Esteed à une mauvaise influence sur lui. Ils sont toujours à se courir après, à se donner des défis stupides, et Rosanna ne peut s'empêcher de frissonner lorsque son fils franchit le seuil et court rejoindre Sofia, qu'il pleuve, qu'il vente, qu'il neige. « Quand je serais Tribut, moi je gagnerais. » affirme Icare en dévisageant Charlie. « Et je montrerais à tous ce que c'est un homme, un vrai. » Il termine son verre d'eau en silence. « Au faite, Père, je veux un entraînement de Carrière. » Sir Westburry hoche la tête distraitement en tournant une page. Soudain, Rosanna regrette le doux Winston. Lui n'aurait jamais laissé son enfant vouloir se tuer sans réagir.
Icare s'éloigne. Les années passent et Rosanna ne voit plus son fils que lors des repas, mais il ne parle pas. Pourtant, elle a bien vu qu'en dehors de la maison, il est assez... ouvert sur lui et ses exploits. Elle rage. C'est à cause de cette Sofia ! Et dire qu'elle va devoir faire avec elle le restant de sa vie, puisque Sir Westburry et Sir Esteed les ont liés à jamais... L'idée la fait grincer des dents alors qu'elle voit son fils dans le jardin avec son Maître, une lance à la main. Icare est beau, intelligent, athlétique, parfait, et Rosanna a toujours tout fait pour qu'il se sente bien avec elle, alors pourquoi il s'éloigne ? La question la taraude. Elle se sent mal à l'aise, et elle a l'impression d'avoir raté quelque chose. La veille, elle a entendu Icare et Sofia se parler sur le balcon. Ils se sont lancés un défi ultime. Tuer l'autre pendant les prochaines Hunger Games, et gagner. Ni la richesse de sa famille ni sa bonne éducation ne le sauvera, et sa mère le sait pertinemment. Elle a déjà fait les frais de la détermination d'Icare, et elle sent que si elle vient à le perdre, elle ne s'en remettrait jamais.
reality is here.
C'est votre cher serviteur Graham/Carter
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Dernière édition par Icare A. Westburry le Dim 25 Déc - 22:18, édité 6 fois |
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