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| ❝ Les hommes rêvent du retour plus que du départ. ❞ JULIET&DONOVAN | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: ❝ Les hommes rêvent du retour plus que du départ. ❞ JULIET&DONOVAN Lun 19 Déc - 17:21 | |
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juliet&donovan❝ BACK AT HOME ❞ La marche avait été si longue. Nous nous étions rendus cette fois loin du District 13. Il avait fallu plusieurs jours pour nous rendre à la destination envisagée. Bref, on avait du arpenter pas mal d'autres District avant d'atteindre celui qui nous intéressait. Les Peacekeeper étaient de plus en plus sur leur garde et les hovercraft ne cessaient de survoler Panem. Parfois, on était resté cacher dans les forêts pendant des heures. Mes jambes restaient ankylosées par les kilomètres parcourus, mon visage semblait celui d’un mort. J’avais acquis des cernes incroyablement immenses et ma barbe me donnait un air de vieil homme. Les soldats qui m’accompagnaient furent aussi touchés par la fatigue, mais aussi la crasse. Pourtant, ils avaient l’habitude de telle situation. Même si on m’appelle soldat Donovan, je ne vais pas sur le terrain chaque jour. Moi, ma spécialité, ce sont les armes. Je sais les manier et m’en servir avec une totale précision. Mais, je préfère mon métier de confectionneur et de trafiqueur d’armes.
Lorsque nous avons repéré l’entrée des tous-terrains, notre bonne humeur est réapparue et nous avons tous souris. Une semaine loin de notre repère et, pour certain, loin de notre famille nous a rendus nerveux, car nous n’obtenons pas de nouvelles. Qui sait ce qu’il peut se passer en une semaine… et je sais que je perdrais la raison si ma sœur venait à être disparue. Pourtant, en arrivant au niveau des habitations, je me dirige vers mon dortoir. Je ne voudrai pas la réveiller si tard, ou plutôt si tôt le matin. Je sais que nous ne pourrions pas nous quitter juste après lui avoir signalé mon retour. Des heures. Voilà le temps qu’il faudrait pour discuter.
Le lendemain matin, je regrette ma décision. Juliet n’est pas là. J’essaye de me renseigner sur ses activités d’aujourd’hui. Finalement, c’est au quartier général de l’armée que je découvre qu’elle est à une mission. Je décide donc de la rejoindre. Un officier me reprend dans ma décision, mais je n’ai que faire de ses rappelles. Je veux voir ma sœur, à point c’est tout. Personne ne m’en empêcherait. Je lui rigole au nez et cours me préparer pour me préparer au froid de dehors. Ceci fait, je remplace un homme à la tâche et je me dépêche de sortir des profondeurs. Un vent froid me fouette le visage lorsque je me hisse sur un rocher. Je me réfugie derrière celui-ci et j’entreprends de rechercher Juliet. J’arpente donc la forêt tout en restant à proximité de la base. Elle ne doit pas s’être éloignée bien loin. C’est alors que je l’aperçois. Elle est assise sur un petit rocher, mais est cachée par un gros buisson. Elle observe le paysage, ses sens en alerte. Le plus silencieusement possible, je me glisse derrière elle en attendant le bon moment pour la surprendre. Puis, je saute et je l’attrape et la serre. - Ahaha ! Un sourire malicieux sur le coin de la bouche, je la lâche pour que je puisse voir le visage qui m’a tant manqué.
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| Sujet: Re: ❝ Les hommes rêvent du retour plus que du départ. ❞ JULIET&DONOVAN Jeu 22 Déc - 12:09 | |
| donovan & julietje ferais n'importe quoi pour mon frère Juliet porta ses doigts vers sa bouche, et entreprit, silencieusement, de les réchauffer. Malgré les nombreuses couches de vêtements qu’elle avait réussi à mettre autour d’elle, la situation géographique engendrait un hiver rigoureux. En douze ans, elle avait eu le temps de le découvrir et de faire en sorte de ne pas mourir de froid. Elle était postée depuis l’aube. Une punition que ses supérieurs avaient prise en voyant l’état d’obéissance suprême de la jeune femme. Elle qui normalement discute le moindre ordre de Coin – ou ne n’importe qui d’autre d’ailleurs – et qui fait tout pour éviter le moindre travail ennuyeux, depuis la semaine dernière elle était douce comme un agneau, se pliant à la moindre volonté de quiconque, que ça lui plaisait ou pas. Bien sûr, tout le monde connaissait la raison de cette soumission inhabituelle. Elle était morte d’inquiétude. Son frère était partit en mission dans un district rebelle, et les moyens de communication étaient très limités – pour ne pas dire inexistant. Dès qu’ils avaient atteint l’âge pour remplir des missions, ils étaient mystérieusement séparés l’un de l’autre, arrachant avec brutalité les deux moitiés qui restaient de la famille Costigan. Juliet ne savait pas comment réagissait son frère lorsqu’elle partait, mais elle se doutait qu’il se portait mieux qu’elle. La moindre tâches, même la plus pénible, était acceptée par la brunette du moment où elle lui vidait la tête et lui évitait de penser à des choses désagréables envers son frère. Qu’il soi blessé, ou pire… Autant dire qu’elle avait ravalé sa mauvaise humeur lorsqu’elle avait vu sur son emploi du temps imprimé sur son bras qu’elle allait devoir monter la garde à l’extérieur, dans le froid glacial de décembre. Elle s’était dit que le vent lui gèlerait les idées, et qu’elle ne deviendrait qu’une machine à détecter les ennemis. Cependant, l’éventualité de voir Donovan surgir d’un buisson la fit sourire, et trottait dans sa tête depuis qu’elle avait prit son poste de garde. A l’écart, pour éviter de discuter avec des gens qu’elle n’appréciait que très moyennement. Ils n’arrêteraient pas de lui parler de son frère, ou de faire exprès de changer de sujet lorsque ça tournait trop autour de lui. Elle était suffisamment angoissée, il ne fallait pas ajouter ces conversations inutiles et énervantes pour tout le monde. De plus, elle ne dormait presque plus la nuit à cause de son cauchemar habituel : celui où elle revoyait son départ précipité du district Trois, et son imagination venait s’en mêler pour décrire des morts plus épouvantables les unes que les autres pour son père. Décapitation sur la place du district, une armée de mutation génétique lancée à la poursuite du seul visage parental qui lui restait à l’époque, fusillé dans sa maison. Parfois, toutes ces morts défilaient l’une après l’autre, mais parfois, et c’était ce qui lui glaçait le sang et qui la faisait hurler au beau milieu de la nuit, elle rêvait que les Pacificateurs et Snow l’avaient transformé en mutation génétique mi-homme mi-animal pour leurs jeux barbares, ou pire, pour se lancer à la poursuite des rebelles du district Treize. En temps normal, les bras protecteur de son frère venait la réconforter, comme il l’avait toujours fait, afin qu’elle puisse se rendormir. Mais depuis une semaine, des cernes barraient ses traits, et sa peau blême lui donnait l’air d’un fantôme. Elle n’avait pas dormi plus de cinq heures durant toute une semaine. Heureusement, son corps semblait être devenu un automate, qui obéit aux ordres de son emploi du temps, ce qui lui permettait de ne pas tomber de sommeil dès la première occasion. Ses supérieurs ne s’étaient vraisemblablement rendus compte de rien dans son état, sinon ils ne l’auraient peut-être pas forcé à monter la garde. Mais de toute façon, qu’est-ce qu’elle pouvait espérer ? Un traitement de faveur ? Après les douze ans de désobéissance qu’elle trainait derrière elle ? Certainement pas. Alors, ce qu’elle espérait à l’heure actuelle, c’était que le froid la tiendrait suffisamment réveillée pour ne pas se retrouver à mourir dans la neige. Ce qui marchait plutôt bien pour le moment. Elle n’entendit qu’à peine les bruits de pas dans la neige derrière elle. Elle se disait que ça devait être un autre garde qui faisait sa ronde. Juliet connaissait l’empressement des nouveaux rebelles arrivant dans le district, pour l’avoir elle-même vécut lorsqu’elle avait dix ans. Après de longues journées de marche épuisante, le district Treize était comme une bénédiction, et on se dépêchait de rejoindre les portes pour pouvoir se mettre à l’abri et se sentir à nouveau dans une maison protectrice. Les gardes eux, marchaient lentement pour se jeter sur le moindre intrus. Elle ne fit donc pas attention à ces pas qui s’approchaient. Du moins, jusqu’au moment où ils accélérèrent brutalement. Elle n’eut le temps que de tourner la tête, avant de sentir des bras l’étreindre par surprise. Elle poussa un cri, son cœur battant par la surprise, mais dès qu’elle renifla l’odeur familière qui se dégageait de l’homme, et dès qu’elle entendit sa voix, ce même cœur se gonfla de bonheur et un grand sourire étira ses lèvres. Il la relâcha, le même sourire sur ses traits fatigués. Elle fut frappée par les cernes sous ses yeux, semblables aux siennes, et sa fine barbe qui lui donnait quelques années de plus. Pourtant, ils n’avaient été séparés qu’une semaine auparavant. Elle prit bien vite une moue boudeuse, et lui donna un coup de poing sur le torse. juliet – Ça t'amuse de me faire peur hein ? Moi je ne trouve pas ça drôle ! Bien vite ses lèvres s’étirèrent à nouveau, ne pouvant s’empêcher de sourire. Son frère était de retour, sain et sauf, et en forme. Elle était soulagée d’un poids qui l’oppressait depuis une semaine. Juliet s’approcha une nouvelle fois de son frère et le prit dans ses bras. Peu lui importait maintenant sa mission. Donovan était là. |
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| Sujet: Re: ❝ Les hommes rêvent du retour plus que du départ. ❞ JULIET&DONOVAN Mar 27 Déc - 15:25 | |
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juliet&donovan❝ BACK AT HOME ❞ Frère et soeur. Deux moitiés inséparables. Ils avaient vécu seuls. J’avais fais tout mon possible pour que Juliet ne manque de rien. Je serais allé chasser dans les bois si elle n’avait pas eu assez à manger. Je lui aurais donné tous mes vêtements, inclus ceux que je porte, si jamais elle avait eu froid. Je lui donnerai ma vie si jamais elle en a besoin. Elle me possédait. Elle n’avait qu’à claquer des doigts et je lui obéissais. Juliet pouvait profiter de ma dévotion pour elle. Mais, elle ne faisait pas. Pourquoi ? Parce que nos esprits étaient liés. Parce qu’on se comprenait. L’un ne peut vivre sans l’autre.
Je me souviens encore de ma première mission. J’avais 17 ans. On m’avait enrôlé par manque de personnel, mais aussi parce que je connaissais bien le terrain et que mon entrainement avait duré assez longtemps. Cinq ans à devoir suivre des ordres. Je croyais ne pas pouvoir finir mon instruction tellement je prêtais une inattention exorbitante aux professeurs. J’avais eu du mal à me faire à la hiérarchie de la rébellion. Encore aujourd’hui, j’ai des problèmes d’entente avec mes supérieurs. Bref, je me souviens ne pas avoir dormi de la nuit. Au lieu de prendre des forces pour le lendemain matin, je m’étais faufilé dans le dortoir où se trouvait Juliet. On avait parlé pendant des heures. Un au revoir à la manière des Costigan. Et puis, je me rappelle m’être endormi près d’elle. Tôt le matin, j’ai entendu des voix hurler des ordres. J’ai entrebâillé la porte et j’ai vu deux gars qui semblaient embêter. Mon cerveau s’est mis en marche. On me cherchait puisqu’on ne m’avait pas trouvé dans ma chambre. Aïe. J’allais encore avoir des problèmes. Je soupirai avec une moue sur la bouche. Puis, je me tournais une dernière fois vers Juliet. Elle semblait bien au chaud et bien endormie. Elle devait faire un beau rêve. Je fermais la porte, le cœur pincé par le regret de devoir partir loin d’elle. Sur le chemin de ma première mission, je ressentais comme un vide. A chaque fois que je tournais la tête pour entrevoir Juliet, je me rappelais qu’elle n’était plus là. Les journées avaient dures. Pour moi comme pour elle.
- Oui, je sais. Mais, c’est tellement marrant de te voir bouder. En réponse à son coup de poing dans mon torse, je portais ma main à son visage. Une mèche lui cachait toujours ses yeux. Alors, je la remettais en place quand je le pouvais. Nous avions des yeux identiques. Des jumeaux si je ne paraissais pas plus âgé que je n’en avais l’air. Cette semaine m’avait quelque peu grisé. Les gestes affectueux me manquaient après cette longue séparation. Parfois, je prenais ma sœur dans les bras et on ne parlait que très peu. La plupart du temps, nous étions de vraies pipelettes ! - Ça peut aller. A part le fait que tu m’as terriblement manqué, toi et tes coups de poing. Un sourire ironique fit disparaitre le sérieux de mon geste. - Me revoilà maintenant. Tu peux t’écraser les doigts sur ma poitrine autant que tu veux. Je me mis à rire discrètement, comme si je me moquais d’elle. Juliet savait que je la taquinais. J’étais tellement heureux de la retrouver ! - Et toi ? Comment s’est passée cette semaine ?
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| Sujet: Re: ❝ Les hommes rêvent du retour plus que du départ. ❞ JULIET&DONOVAN Dim 8 Jan - 0:48 | |
| donovan & julietje ferais n'importe quoi pour mon frère Juliet savait parfaitement que Coin et les autres faisaient exprès de les séparer, de les envoyer dans des missions différentes. Certes, ils étaient un très bon duo de combattants, mais ensemble, ils devenaient incontrôlables. Toujours à défier l’autorité et ils n’en faisaient qu’à leur tête. Séparément, ils étaient perdus sans l’autre, donc ils obéissaient gentiment à tout ce que leurs supérieurs leur ordonnaient de faire. Juliet s’en souvenait très bien, de la première mission de Donovan. Ils avaient passé une bonne partie de la nuit à parler, de tout et de rien, à ouvrir la boite aux doux souvenirs du district Trois lorsqu’ils avaient encore un père et une maison bien à eux. N’allez pas croire que Juliet regrettait ce bon vieux temps. Elle savait parfaitement que c’était pour les protéger que leur père les avait envoyés au Treize. Et il avait eu raison. Rien que d’imaginer son frère se faire tirer au sort pour les Hunger Games, la brunette serait devenue folle, et n’aurait pas quitté des yeux la télévision où l’image de son frère lui aurait été retranscrite en direct depuis une arène située dans un lieu secret que le Capitole cachait ardemment. Elle préférait vivre sous terre mais avec son frère à ses côtés plutôt que de vivre au grand air mais sans lui. Ils avaient fini par s’endormir dans les bras l’un de l’autre, et c’était une nuit sans rêve et surtout sans cauchemar qui ouvrait ses bras à Juliet. Mais au petit matin, bien vite, l’absence de son frère se fit ressentir, et ça la réveilla. Elle ne s’était pas souvenue tout de suite qu’il était en mission, car découvrir son lit vide avant même l’heure du levé la fit se lever d’un bond et une peur panique la gagna. Un garde était même venue la calmer avec une seringue de morphine parce qu’elle menaçait de tout casser pour aller rejoindre son frère. Car son esprit n’avait enregistré la situation de son absence que le jour même, comme si elle ne l’avait jamais su avant, ou que son cerveau n’avait pas eu le temps d’analyser correctement ce que Donovan allait accomplir pour la première fois. Elle avait été tout simplement hystérique. Jamais elle n’avait été séparée de Donovan, et qui savait combien de temps ça allait durer. Envoyer un garçon de dix-sept ans en mission était une idée irresponsable pour elle, elle en voulait au monde entier. Heureusement, ça ne dura pas plus d’une semaine. Donovan revint très vite, en forme bien que fatigué, mais il était en vie. Tout ce qui comptait pour l’adolescente qu’elle était à l’époque. Aujourd’hui, elle gérait mieux sa peur de le voir revenir entre quatre planches, ou gravement blessé. Bien sûr, elle s’inquiétait toujours autant. Même quand elle était elle-même en mission, elle se fichait d’être blessée, tant que ce ne fut pas le cas de Donovan. Comme l’une de ses dernières missions au district Onze, où elle était revenue salement amochée, s’étant prit une balle au flanc et ayant perdu beaucoup de sang. Avant de perdre connaissance, elle ne pensait qu’à Donovan, et sa blessure lui prouvait bien qu’une situation pouvait très vite dégénérer s’ils ne faisaient pas attention chaque seconde. Elle avait la cicatrice de sa confrontation avec le Pacificateur à présent. Mais si elle devait compter les cicatrices qu’elle avait créées depuis ses dix ans, elle n’en aurait pas fini. Néanmoins celle-ci tenait une place centrale, étant particulièrement vilaine à regarder, et parfois encore douloureuse. Elle s’en fichait de mourir. Tant qu’elle était certaine que son frère allait bien. donovan – Oui, je sais. Mais, c’est tellement marrant de te voir bouder. Pour toute réponse, elle lui tira la langue. Puis, elle suivit du regard les doigts de Donovan, qui repoussaient doucement une mèche rebelle, qui n’arrêtait pas de venir devant ses yeux. Ces moments de tendresses fraternelles étaient presque des rituelles. Dès que l’un revenait de mission, ils passaient le reste de la journée ensemble, comme pour rattraper les jours perdues sans la présence de l’autre. Elle ricanait intérieurement contre ses supérieurs. Ils devaient savoir que l’équipe de Donovan était rentrée. Ils devaient déjà soupirer en imaginant le comportement à nouveau intenable de la jeune femme. donovan – Ça peut aller. A part le fait que tu m’as terriblement manqué, toi et tes coups de poing. Me revoilà maintenant. Tu peux t’écraser les doigts sur ma poitrine autant que tu veux. Juliet ne put s'empêcher de sourire aux paroles de son frère. juliet – Tu ne peux pas te passer de moi. Pas plus qu'elle ne pouvait se passer de lui, pour tout dire. Il était évident qu'elle lui manquait aussi lorsqu'elle partait. Et puis, puisqu'ils leur étaient difficile de rester contact, ils leur arrivaient parfois de voler les casques de leur supérieur pour parler avec l'autre. Enfin ça, ça n'était arrivé qu'une seule fois. Par la suite, les rebelles faisaient très attention de ne pas laisser leur casque sans surveillance, pour que l'un des Costigan n'y touche pas. donovan – Et toi ? Comment s’est passée cette semaine ? juliet – Oh rien de bien nouveau. Hurtlake a recommencé son cirque, comme toujours, pendant les entrainements. Il y a encore des nouveaux rebelles, donc la restauration risque d'être encore plus compliquée. Et sinon, je pète la forme ! Cependant, il pouvait très bien voir que ce n'était pas le cas, avec les nombreuses nuits à ne pas dormir, réveillée par ses angoisses et ses cauchemars à répétitions. |
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| Sujet: Re: ❝ Les hommes rêvent du retour plus que du départ. ❞ JULIET&DONOVAN Ven 27 Jan - 11:49 | |
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juliet&donovan❝ BACK AT HOME ❞ Protecteur, je l'étais. Peut-être trop d'ailleurs. Mais, bon, Juliet n'avait jamais exprimé la moindre réticence ou énervement. Alors, je continuais à la protéger, à lui donner toute mon attention. Nous avions tellement vécu de choses ensemble que je ne voulais pas la perdre si tôt. Je voulais la voir vieillir chaque année jusqu'à ce que moi-même m'épuise et meurt. Je crois que je serais incapable de la voir mourir de vieillesse avant moi. Parfois, il m'arrive de prier très fort pour que cela n’arrive jamais.
Je fixais ma petite sœur. Des petits cernes lorgnaient les contours de ses yeux. Je me demandais si elle avait bien dormi ses derniers jours. Peut-être que ses rêves agités la reprenaient... Je croyais qu'elle en avait fini avec cela, que c'était de l'histoire ancienne. Je ne savais pas à quoi faisait référence ses cauchemars. Pourtant, je m'étais fait souvent réveillé par les brusques gestes de Juliet. Ses rêves devaient bien effrayant pour que ses yeux reflètent une lueur de peur. La jeune femme si forte que je connaissais m'était apparue bien fragile à ce moment-là. J'essayais de la rassurer par tous les moyens. La plupart du temps, je chantonnais une ballade qui nous rappelait le District 3. Parfois, je la prenais dans mes bras et je lui chuchotais tout et n'importe quoi. Une histoire, là nôtre. Et elle s'endormait aussi rapidement qu'elle s'était réveillée.
- Oh rien de bien nouveau. Hurtlake a recommencé son cirque, comme toujours, pendant les entrainements. Il y a encore des nouveaux rebelles, donc la restauration risque d'être encore plus compliquée. Et sinon, je pète la forme !
J'allais lui répliquer qu'elle n'avait pas l'air en grande forme, mais le nom d'Hurtlake m'écorcha l'oreille. Je connaissais l'homme évidemment. Cet homme, je ne l'appréciais guère. Ce n'est pas une grande révélation mise à la lumière du jour. Dès que je le croisais, mon regard disait tout. Je ne le portais pas dans mon estime. Pas du tout. Un gars qui essaye de draguer une jeune fille en la taquinant me parait complètement ridicule et puéril. Qu'il se comporte ainsi avec une rebelle de n'importe quel District, mais pas avec Juliet! Si jamais il l'énerve trop, j'irai lui régler son compte à ce clown. - Hurtlake ? Encore! Pourquoi tu ne lui fous pas un poing dans sa figure de beau gosse. Tu pourrais en être débarrassé. A moins que tu veuille que je m'occupe de lui... ce sera avec plaisir. Ses paroles étaient des ordres. Je ferais tout pour Juliet, incluant un règlement de compte sanglant.
- Spoiler:
PS : je suis sincèrement désolé du retard. Avec mes résultats et la reprises des cours, je ne pouvais pas répondre avant cette semaine.
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| Sujet: Re: ❝ Les hommes rêvent du retour plus que du départ. ❞ JULIET&DONOVAN | |
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| | | | ❝ Les hommes rêvent du retour plus que du départ. ❞ JULIET&DONOVAN | |
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