IV,1. la moisson du district cinq

La moisson
“ district 5 ”

(c) peacekeepers
« La Moisson approche. La tension dans les districts est à son comble, et chacun fait de son mieux pour paraître détaché. Parmi les plus jeunes, il y a ceux qui sont terrifiés à l'idée d'entendre leur nom appelé, et il y a ceux qui trépignent d'impatience de pouvoir participer à ces Jeux. Les habitants sont invités à rejoindre l'hôtel de ville de leur district. Les préparatifs sont déjà terminés, et l'endroit grouille de Pacificateurs, prêts à intervenir au moindre débordement. D'un côté, les adultes, ceux qui ne sont plus éligibles se rassemblent, anxieux à l'idée de voir leurs enfants partir. De l'autre, il y a les potentiels tributs. Au centre de la grand place, une estrade se tient, prête à accueillir l'hôtesse Lavinia Saito. Sont déjà présents, le maire Luke Cotlson (pnj), ainsi que les mentors Jaime Walker et Sage Payne. »

Vous pouvez déjà poster après ce message, des rp courts de préférence. Tous les habitants des districts sont invités à participer. La suite arrivera dans l'après-midi, avec l'annonce des tributs féminins. Soyez patients, et puisse le sort vous être favorable.

Invité

Je n'aimais pas ce jour maudit, le jour de la moisson, je savais que comme d'habitude j'allais devoir patienter dans la terreur la plus totale en attendant de savoir si oui ou non mon nom allait sortir de cette maudite urne, dans le district cinq la moisson n'était pas quelque chose que l'on fêtait comme dans le un ou le deux, moi je n'aimais pas assister au meurtre d'un personne, meurtre était bien le terme approprié, il était très rare que le district cinq ait un vainqueur, Jaime Walker était le dernier en date et cela remontait déjà à plusieurs années. Je ne savais jamais si je devais avoir peur de voir mon nom sortir ou celui d'un ami... Alors que nous étions sur la grande place, tous, riche, pauvre, enfants ,parents, amis ou encore ennemis, la fatalité allait encore tomber ce soir et nous allions devoir en subir les conséquences...

J'avais donné ma goutte de sang comme chaque année et j'étais aller me ranger avec les filles de mon age, j'en connaissais presque la totalité, nous étions soit en classe ensemble soit des enfants de clients à mes parents.. Je n'aimais pas ça, je n'aimais pas ça du tout, le futur était incertain et sombre, mais j'allais devoir prendre mon mal en patience en attendant de savoir si mon nom allait être cette année tiré et si mon destin allait être de partir pour les jeux de la faim ou de la fin, je ne savais laquelle des deux était la plus vrai...

Je voyais mes amis garçon au loin dont Lévi, comme à son habitude je pouvais voir le stress sur son visage, même si sous certains cotés, il était égocentrique, il ne méritait pas d'aller aux jeux, personnes ne méritait ça, mon pauvre petit levinounet, il était bien trop faible physiquement pour s'en sortir et sa mère n'avait que lui, si son nom était tiré, j'essayerais de mobiliser la classe marchande pour lui envoyer un ou deux petits trucs pour l'aider à survivre... Je serrais les dents et le poing, mon visage était cependant toujours souriant comme à mon habitude, je ne devais rien laisser paraître , je devais cacher ma peur pour ma famille, mes amis et les autres..

Mes parents étaient eux aussi présents, je pouvais voir la terreur sur leurs visages, ma grand mère elle était comme à son habitude classe et impassible, une sorte d'armure de protection mais je savais très bien que dans son fort intérieur, elle tremblait, et si mon nom sortait du lot, elle serait la première à pleurer... Les minutes passaient et j'allais bientôt savoir si oui ou non j'allais être la tribut du district 5 pour les jeux, mon cœur battait fort comme si il voulait sortir de ma poitrine, j'étais à quelques secondes de mon destin...

Invité

A chaque fois depuis ses douze ans c'était la même chose. La même angoisse teintée d'une sorte de fébrilité morbide. La même envie contradictoire : celle d'être choisie, celle de ne pas l'être. L'odeur suave de la peur des autres potentiels tributs avait quelque chose d'âcre et d'angoissant. Un troupeau, voilà à quoi Esther pensait en les voyant tous. Un troupeau de bœufs qui attendent l'abattage, bien rangés, avec même pas un meuglement triste.
Et elle, tout aussi sagement rangée que le reste du troupeau, bouillait pourtant intérieurement. Elle aurait voulu arracher son sourire à l'hôtesse.

Elle aurait voulu créer un mouvement de foule, lyncher les pacificateurs en direct, tient prends ça, saloperie de gouvernement. Mais non, elle restait là, de la rage dans ses yeux bleus, ne voyant personne, se foutant éperdument des autres : à quoi bon, ils s'entre-tueraient tous joyeusement s'ils en avaient l'occasion.
Elle ne portait pas de robe, au contraire de beaucoup de filles. Elle n'avait pas de mère, elle pour veiller à la rendre présentable. Une simple chemise en jean et un jean pas troué, plutôt propres, voilà sa seule parure. Ses cheveux châtains à reflets dorés étaient simplement lâchés. Simple comme tout, pas de jolie franfreluche et pour cause : elle avait horreur de ça. En plus se faire beau pour le Capitole était d'une hypocrisie totale !
Les mentors, anciens vainqueurs, n'étaient pas un Saint Graal convoité : non elle les plaignait plutôt d'avoir survécu, de vivre avec les souvenirs qui allaient avec. Elle-même savait qu'elle était en sursit. Elle voulait juste en finir; que son nom sorte cette année, pour enfin pouvoir mourir comme Max. Son père pourtant, la regardait avec intensité, avec angoisse. Mais elle était résolue, au fond d'elle, et pourtant pleine d'incertitudes : serais-ce la bonne, cette fois ?

Invité

La fatigue piquait les yeux de Levi, alors qu’il tendit son bras, pour donner sa goutte de sang habituelle. Comme chaque année, il n’avait pas fermé l’œil de la nuit, juste avant la moisson. Comme chaque année, il s’était levé aux aurores pour aller courir, longuement, alors que le soleil se levait doucement. Et comme chaque année, il se baladait avec cette énorme boule au fond de la gorge, cette affreuse peur au ventre. Sa mère, voyant son état, avait vaguement tenté de lui remonter le moral, en lui disant qu’il n’avait plus que deux ans à tirer.

Levi se dirigea, le visage pincé par la crainte, vers les autres garçons de son âge. Ils avaient presque tous cette mine inquiète, propre aux potentiels tributs. Cela déprimait Levi, qui n’avait qu’une seule envie : que cette horreur se termine, que le capitole emporte un de ces types et le laisse aller se coucher tranquillement. Ensuite, il serait tranquille jusqu’à l’an prochain, et pourrait apprécier comme chaque année le visionnage des jeux, comme tout bon garçon de son âge. Ou presque. Il soupira, et tourna la tête vers les groupes de filles. Son regard croisa celui d’Ellyn. Elle semblait sereine, presque rayonnante. Levi n’était pas sûr si ce sourire était honnête, ou juste une façade.

Pourtant, il s’autorisa lui-même un sourire en détaillant du regard la tenue de son amie, qui ne lui avait visiblement pas menti à propos des excentricités de sa mère. Une robe violette aux étranges reflets rosés, qui donnait l’air à Ellyn d’une petite poupée. Le cœur plus léger, il adressa un petit signe de la tête à la jeune rouquine, levant le pouce en l’air, comme un encouragement ou signe de moquerie de son accoutrement. Lui n’était pas bien mieux, avec son costume de l’année dernière, mais tant pis. Son amusement retomba rapidement. Levi avait un peu peur pour Ellyn. Il se jura que si la jeune rousse était tiré, il ne regarderait pas les jeux, et si elle perdait, il n’irait plus jamais à l’école, pas sans elle pour l’accompagner.

L’hôte prit la parole, s’apprêtant à tirer le nom du tribut féminin de cette année. Qui est-ce que la mort allait appeler, cette année ?

Premier tirage
tribut féminin

(c) avalon
« La population du District Cinq est enfin rassemblée devant l'hôtel de justice, prête à entendre la Moisson. Et le moment que certains redoutent, et d'autres attendent avec impatience débute. L'hôtesse, Lavinia Saito, apparaît et salue la foule. Après quelques banalités d'usage, il laisse place aux écrans géants présentant avec passion et dévouement le Capitole. Cette ville qui épargne chaque année un tribut pour le couvrir de richesse, cette ville qui a sauvé douze districts d'une révolte. Alors que la projection prend fin, le symbole de Panem apparaît et l'hymne retentit. A peine est-il terminé que l'hôtesse déclame la phrase incontournable du début de la Moisson. “ Joyeux Hunger Games ! Et puisse le sort vous être favorable ! ” Et comme le veut la tradition, c'est le tribut féminin qui est choisi en premier. “ Commençons par les dames! ” L'hôtesse s'approche de la bulle de verre, et sort sa main avec un petit papier où se trouve le nom du tout premier tribut de cette nouvelle édition des jeux.

“ Ellyn Fox! ” »

Aucun volontaire n'est possible puisqu'Ellyn souhaite participer aux jeux. Merci de votre compréhension. Postez à la suite tout comme précédemment.

❝La Moisson

♣ Que le sort vous soit favorable !

Le soleil s'était levé péniblement. Tout aussi péniblement que moi. Depuis quelques jours les préparatifs allaient bon train. Je t'emmerde Snow, tu sais ? Tu vas arracher encore tellement d'âmes à cette nation. Tu vas rendre tellement de gens malheureux. Briser encore quelques vies... Oh non tu n'es plus à ça prêt. 24 de plus ou de moins... Qu'est-ce que ça change ? Je m'étais levé. Quelque part, au fond de moi, cette journée, je l'avais attendu avec une impatience morbide. Oh oui, dieu ce que j'aimais cette ambiance. Enfin non... Jaime aimait cette ambiance.

[...]

J'étais installé à côté de Sage. Sage, cette demoiselle qui avait gagné les hunger games deux années après moi. Cette demoiselle qui adulait le capitole. Je ne la jugeait pas pour ça. Il m'arrivait moi aussi, à mes heures perdues, d'aimer cette ville et ses habitants. Et pour la première fois depuis longtemps, j'envisageai à nouveau cette pensée dégueulasse. Je ne voulais pas que les tribus gagnent. Non. Parce que ma place de mentor m'était chère. Et il fallait que je la garde. Pour Tywin. Pour Amarinda. Pour tous ces gens qui m'étaient chers. Je ne pouvais pas renoncer au fait de rendre visite une fois par an à ce bon vieux président de mes deux. En quelque sortes, ça m'était vital. Oui. La mort m'était vitale.

Je baladais mon regard sur la foule. J'apperçu au loin la jeune Ellyn. Elle n'avait plus ce petit sourire niais. Qui, avouons le, ne lui allait pas si mal. Je ne pouvais pas comprendre ce stress. J'avais oublié. J'avais été le courageux volontaire du 5. Cette pensée me fit contourner la foule pour poser mon regard brulant sur Elisi. Que le diable t'emporte ! Traîtresse.

La présentatrice commença son discours et plongea sa main dans le bocal. Le silence fut pesant Ellyn. Tel fut le nom qui sortit de sa bouche. Un instant je pris en pitié la jeune femme qui, selon moi, n'avait pas la carrure pour remporter les jeux. Mais mon visage, impassible, ne laissa filtrer aucun sentiment. Peut-être qu'au fond, ce fruit du hasard me garderait la porte vers le capitole ouverte. Mon regard se posa sur la jeune demoiselle. Puis sur ses parents. Sans doute que tout leur monde était entrain de s’effondrer.

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Invité

"Ellyn Fox"

Mon nom venait de sortir, j'étais la tribut du district cinq, moi, la jeune fille que la vie avait épargné jusque la... J'étais la tribut, j'étais celle qui allait entrer dans une arène pleine de jeunes personnes prêtent à me tuer, j'étais...déjà morte.. Bon, il me fallait réagir et ma première réaction fut de me tourner vers ma famille, ma mère cachait déjà son visage dans le manteau de mon père, elle devait être effondré, le regard rieur de mon père était devenu un regard vide, pour eux, c'étais la fin, comme si leur nom était sorti, et pourtant il s'agissait du mien, la chair de leur chair, le sang de leur sang.. Puis mon regard se porta sur ma grand mère, son visage fermé n'avait pas bougé d'un iota, elle était comme figée dans une torpeur, voilà donc, ma famille, trois ombres au tableau de la vie... Et bien pensais-je, je n'ai plus qu'à gagner sinon, ils vont pas s'en remettre.. Je savais que l'impression du départ était forte et que tout Panem me voyait maintenant, ainsi, je pris la décision que la meilleure solution était de fondre en sanglot tout en approchant de la scène, on pouvait voir les larmes ruisseler sur mon visage, je n'avais rien de beau à ce moment, mais au moins ces dernières me feraient passé pour faible et ainsi, j'aurais surement un peu plus la paix car pas nécessairement une adversaire dangereuse... Je devenais déjà calculatrice, je me surpris à voir un peu ma mère en moi... Alors que je montais vers l’hôtesse, mon regard se posa sur Lévi, mon gentil Lévi, il devait être touché par mon nouveau statue de tribut, le pauvre, qui l'accompagnerait à l'école, qui lui donnerait d'insupportable surnom, et surtout qui lui ferait ses devoirs lorsqu'il aurait oublié de les faire... Mon pauvre petit Lévi que vas tu faire sans moi...

Mes jambes tremblaient, mes larmes coulaient, je n'étais donc qu'une espèce de fillette engoncé dans une robe bien trop élaboré pour elle, je ressemblais un peu à un poulet rôti qui allait se faire cuire, assez drôle pour participer à des jeux que l'on nomme jeux de la faim... Même si je surjouais un peu le désespoir, il fallait bien reconnaître, que cet événement n'était pas prévu dans mon programme de vie, je devais reprendre l'entreprise familliale, épouser un gentil garçon et avoir des enfants, maintenant en plus de ça je vais devoir survivre dans une arène sanguinaire, tuer des gens et en plus, je vais devoir supporter ces idiots du Capitole... Disons que cela ne m'enchantais que très peu... J'arrivais bientôt sur le haut de la scène, je pouvais voir la foule, entre temps, ma mère et mon père étaient maintenant dans les bras l'un de l'autre les larmes coulant sur leurs joues en regardant dans ma direction, ma grand mère avait laisser place à un regard assassin en direction de l'hôtesse, heureusement que ma grand mère n'avait pas de couteau à la place des yeux sinon on aurait eut le premier hotessicide de l'histoire de Panem.. je me demandais si cela était prévu par les textes... Mon regard croisait celui de Jaime, l'ancien vainqueur et à présent mon mentor, cela me réconfortait de savoir qu'au moins j'aurais une personne que je connais un peu pour ces quelques jours, une épaule même peu à l’écoute serait forcement un plus pour tenir jusqu'au bout. Il fallait bien le dire, j'avais le cœur bien lourd et ses larmes bien que provoqué reflétaient tout de même un peu le fond de mon âme, seule à partir de maintenant j'allais devoir me débrouiller seule.......

Invité

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Ce n'était pas son nom et Esther ne savait pas trop si elle se sentait soulagée ou au contraire, profondément dépitée. Encore une année à attendre, encore une année insupportable à devoir se dire qu'elle allait être prise l'année suivante. Les projets pour l'avenir, elle pouvait oublier : elle serait en sursit pendant encore longtemps, jusqu'à seulement respirer.

Un instant, elle croisa le regard de son père et elle cru lire dans son regard comme une sorte de soulagement. Elle n'était pas soulagée, pas elle. Elle regardait passer la jeune fille appelée, ayant autant envie de partir en courant que de crier qu'elle était volontaire. Mais sa gorge était trop serrée, comme à chaque fois. Les choses étaient tellement compliquées. Tellement douloureuse.
Cette fille, elle ne l'enviait pas. Elle allait mourir - ou avec un peu de chance, survivre, mais à quel prix ? Pourtant, au fond d'elle, elle trouvait cela injuste : elle faisait tout pour y aller et depuis ses douze ans, la morte fauchait les autres, inlassablement.

Elle aurait voulu quitter les lieux, arrêter de regarder cette mascarade où elle n'avait pas sa place. Pourtant, il fallait rester. Et contempler, encore, le nom d'un autre sortir de ces fichues boules.

Invité

"Ellyn Fox." C’était comme un mauvais cauchemar. Sa pensée, cette hypothèse formulée dans son esprit quelques instants auparavant, c’était déroulé sous ses yeux ahuris. Ellyn. Elle venait d’être appelée. La bouche entrouverte par la surprise, il la suivit du regard alors qu’elle se détacha de la foule, la divisant pour se rapprocher d’un pas chancelant de l’estrade. Ses oreilles bourdonnaient, et il osait à peine jeter un regard vers les parents de la rouquine, qui devaient être effondrés, à l’heure actuelle.

Il grimaça, soupira, et croisa ses bras sur son torse, la mine renfrognée. C’était décidé. Il n’irait plus jamais en classe. Sans Ellyn, il n’irait plus, il n’avait plus aucune raison de se lever le matin pour assister à des cours inutiles. Si cela n’impliquait que cela… Les cours importaient peu, c’était le départ d’Ellyn pour ces jeux maudits qui lui faisait mal.

Allons bon, Levi. Tu te rends compte de la gravité d’être nommé, quand c’est ton amie qui est tiré ? Pauvre bougre égoïste, qui a vu des tas d’enfants crever sous ses yeux faussement innocents. Des tas de gamins de ton âge, dont tu n’en avais rien à faire. Jusqu’à ce que ça te touche pour de vrai. Est-ce que cette fois ton cœur s’émouvra face à la mort, si une de tes amis se trouve entre ses pattes ?

Levi soupira, chassant ses saletés de pensées que lui soufflait sa conscience, secouant légèrement la tête. Il releva le regard vers Ellyn, cherchant à croiser le sien, comme un dernier encouragement. A vrai dire, il ne se souciait même plus de son tirage, se disant que même le destin n’était pas assez fourbe pour emporter avec lui les deux amis en même temps.

Invité

J'étais maintenant seule sur l'estrade face à mon district, l’hôtesse à coté de moi était une jeune femme, elle ne devait pas avoir plus de cinq ans de plus que moi ou si peu.. Mes larmes coulaient à flots, je ne devais pas oublier mon rôle pour le moment, passer pour la fille faible et sans intérêt du district cinq, celle à qui personne ne penserait durant les jeux, celle qu'on ne chasserait pas, celle que l'on pensera morte dés le bain de sang.. L’hôtesse avec sa voix assez très significative du Capitole me demandait si j'étais bien Ellyn Fox ce à quoi j’acquiesçais d'un signe de la tête.. Il m'était impossible de parler car je restais soufflé par ce qui m'arrivais.. Puis elle demanda à la foule de m'applaudir, et oui, j'allais entrer dans l'arène, contrairement aux carrières, je n'avais jamais voulu y aller mais le destin était un vrai plaisantin et avait décider autrement pour la jeune fille que j'étais..

La foule n'applaudissait pas, je voyais surtout des visages soulagées chez les filles de mon district, quelqu'une de mes amies semblaient triste de voir mon nom tiré mais en même temps, elles étaient sauvent du coup leur coeur devait être apaisé.. Pour certaine, ma nomination signifiait qu'elles ne participeront jamais aux jeux de la faim et je pouvais facilement les reconnaître par leur léger rictus, pour d'autres s'était une année de gagner, une année de plus à vivre.. Après tout, en ayant mon nom tiré j'avais sauvé la vie de certaines personnes, alors j'étais en quelque sorte heureuse de mon sort, une vie contre 10 autres, est-ce une si mauvais calcule...

Maintenant j'étais là debout, l’hôtesse allait tirer sous peu le nom du garçon qui allait me suivre dans l'arène, la seule chose qui revenait à mon esprit c'était *Pas Levi* alors j'attendais de savoir qui allait venir avec moi, Levi n'avait pas beaucoup de fois son nom écris dans la boite, il n'allait donc pas être tirer au sort.. Mais si le fils du boucher, un gaillard de presque deux mètres costaud comme un rock devait être dans l'arène avec moi, mes chances de gagner allait encore être plus réduite.. De même si il s'agissait d'un des gamins tout juste bon pour les jeux, je ne pourrais me résoudre à en tuer un, si jeune, je ne pourrais même pas penser à les blesser.. Ainsi, j'attendais le moment fatidique où le nouveau duo de tribut allait enfin être formé, pour le meilleur et pour le pire, enfin surtout pour le pire...

Second tirage
tribut masculin

(c) avalon
« Ellyn Fox s'avance vers l'estrade, déterminée. Aucune jeune fille n'a le courage de prendre sa place pour lui sauver la vie. Cependant l'hôtesse accueille avec un grand sourire la nouvelle tribut et se retourne en direction de la foule. “ Notre tribut féminine est donc Ellyn Fox ! ” L'impatience se fait sentir dans les rangs, les personnes présentes souhaitant connaître l’identité du co-tribut de la jeune femme. “ Passons à ces messieurs! ” L'hôtesse se dirige cette fois-ci vers la bulle de verre contenant les papiers des jeunes hommes. Après quelques secondes, il sort un petit papier, qu'il déplie précieusement.

“ Levi Caulfied! ” »

Aucun volontariat n'est possible puisque Levi voulait participer. Postez à la suite tout comme précédemment.

Invité

Levi. Lève-toi. C’est toi qu’on appelle. C’est ton nom, qui vient de s’échapper des lèvres de cette femme colorée qui sert d’hôtesse.

C’était une erreur. Ce n’était pas possible. Il y avait un problème. Levi ouvrit la bouche en grand, comme si l’air lui manquait. Et c’était un peu le cas. L’air semblait avoir quitté ses poumons, le laissant là, las et incapable d’agir. Il avait maintes fois imaginé ce scénario, se demandant ce qu’il ferait si cela arrivait. Mais il y avait une différence entre imaginer et envisager. Maintenant il y était. Ce scénario affreux se jouait sous ses pauvres yeux, et sous ceux de tout le District. Il déglutit. Respira un bon coup.

Son cœur battait violemment, tellement qu’il en faisait trembler tout son corps. Ou alors était-ce la peur, qui parcourait ses membres ? Il ne savait pas. Il ne savait plus. Puis il s’en moquait. Il serra les poings et se leva finalement de sa chaise. Il ne savait même pas comment ses jambes arrivaient à le porter. Si, il savait. C’était ce début de colère qui venait se mêler à la peur, qui mettait ses membres en marche. Il était en colère contre tous ces autres types qui l’entouraient, et qui n’avaient pas été foutus d’être appelés à sa place. Il les fixait d’une manière presque hargneuse. Ce même regard qu’on retrouvait chez un animal effrayé.

Et il traversa cette foule, qui le fixait avec pitié, compassion, et des tas d’autres émotions que Levi ne supportait pas. Ils avaient beau lui adresser ce regard, il savait qu’une fois que son corps tomberait une dernière fois dans l’arène, tout le monde l’oublierait. C’était toujours comme ça. Levi était loin d’avoir la carrure d’un vainqueur. Il le savait très bien. Mais il releva quand même la tête, malgré la situation et ses yeux qui commençaient à le brûler. Il n’allait pas pleurer. Il allait ravaler ses foutues larmes pour une fois dans sa propre vie. Même si chaque pas qu’il faisait à présent, était un pas de plus vers la mort. Il aurait bien le temps de pleurer plus tard, dans l’intimité.

Il s’avança vers l’estrade regardant à tours de rôle avec les autres personnes dessus. Ellyn. Tremblante. Sa co-tribute. Une amie qui se transformerait en adversaire plus tard. Cette idée était affreuse. Sage. Celle qui l'avait admiré, et qui deviendrait sa mentor. C'était la seule chose qui réchauffait son coeur dans ce cauchemar. Il aurait aimé adresser un sourire à cette dernière, mais avait trop peur que ce dernier se mue en une affreuse grimace, alors il se retint. Jaime. Ce type qu’il ne connaissait que par son nom et son statut. Qu’il devrait apprendre à connaître dans les moments qui suivraient – ou non -. L’hôtesse colorée, dont il oubliait toujours le nom, et qu’il détestait à présent profondément, parce que ses fichues doigts manucurés s’étaient saisis de l’un des papiers avec son nom à lui.

Sa mine sombre ne le quitta pas, lorsqu’il rejoint la scène. Fixant la foule d’un air à mi-chemin entre l’agressivité et la peur. Il n’osait pas regarder sa mère, qu’il laissait seul derrière lui. Il n’osait plus regarder Ellyn, à ses côtés. Il se contentait donc de contempler tous les chanceux qui poussait enfin soupirer de soulagement sur leur siège, et rentrer chez eux d’ici quelques minutes, pour fêter tout ça.

❝La Moisson

♣ Que le sort vous soit favorable !

Levi.
Levi Caulfield.
L'ami d'enfance d'Ellyn.

Instinctivement je posai mon regard sur la demoiselle. ce qui se passait dans mon fort intérieur était purement indescriptible. J’éprouvai de la peine pour elle. Non seulement elle partait dans l'arène. Mais en plus elle partait avec un bon ami. J'éprouvai de la haine pour la capitole qui, en jetant ces deux jeunes lions dans l'arène, allait spéculer sur leur histoire. Oh qu'ils sont touchants. Les pauvres. Qu'est-ce que ça vous fait de combattre un ami ? Je les entendais déjà. Je serrai les poings très fortement. Mes ongles écorchèrent ma peau. Et au fond de moi, tout au fond, j'avais envie de rire. De rire. Encore et encore.

J'étais heureux. Là, quelque part. Dans mon cœur. Dieu que ce moment était agréable. La mort allait frapper encore une fois et emporter dans son doux linceuil noir quelques vies. Fauchant l'herbe sous leurs pieds. Cueillant des fruits avant même qu'ils ne soient murs. J'avais envie de regarder ces deux tribus, déchirés, et de leur dire : Mourrez. Mourrez tous simplement. Non pas que je souhaite leur mort. Mais leur victoire était encore pire. Parce que la victoire c'est une torture. Et c'est pire que la mort. J'avais envie de leur hurler en souriant : vous avez la chance de quitter ce monde dégueulasse, profitez en. J'en avais terriblement envie. Mais je m'abstins. Seul un léger sourire se dessina sur mes lèvres.

Par ce geste sans doute que je me ferai détester encore plus. Je m'en foutais. J'avais déjà tout perdu. Ma soeur. Puis ma dignité. Ma raison. Ma vie. J'avais bousillé cette foutue vie en me portant volontaire. J'aurai du mourir ! Oui voilà ce que j'aurai du faire ! Me tuer. Ou bien forcer quelqu'un à le faire. Peut-être que j'aurai fait les grands titres : il menace un tribu de mort si celui ci ne le tue pas. Tellement dingue ! Je suis sûr que le capitole n'a jamais vu rien de tel en 70 ans et plus de jeux.

Mon sourire s'effaça. Je me mis à détester la mort. Parce qu'elle m'avait trahi.

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Invité

L'hôtesse plongeait sa main dans l'urne, elle allait donner le nom de mon futur équipier, alors que la foule se taisait pour laisser entendre le nom du second moissonné, la native du Capitole sortie un papier et s'éclaircie la voix, j'écoutais attentivement le nom qui allait sortir, en priant pour qu'il ne s'agisse pas d'un ami à moi...

"Levi Caufield"

Levi... non pas mon petit Levi, pas celui là, non, impossible, il y avait une erreur, elle avait mal lue le papier, il s'agissait d'un canular, elle allait éclater de rire et annoncer un autre non... Les secondes me semblaient être des minutes, je voyais au loin Levi sortir du rang, mes yeux plein d'eau distinguait mon ami, il allait me rejoindre sur l'estrade, je scrutais l'ensemble des garçons, il allait y avoir un volontaire, quelqu'un allait se proposer, quelqu'un allait lui éviter ça... Mais non, la foule semblait soulagée de ne pas avoir été tiré au sort, je pouvais voir des visages soulagés, des échange de regard entre frères et sœurs montrant un relâchement certain.. Puis rapidement, je regardais la mère de Levi, elle restait très digne, pas comme mes parents.. Je voyais dans ses yeux une grande tristesse mais elle essayait de ne pas le montrer, c'était une femme forte, Levi avait toujours parler de sa mère en ces termes...

Levi montait les marches maintenant, il me regardais mais je sentais que son regard était perdu et qu'il ne savait pas trop comment réagir à cela, je n'avais pas trop le choix, je devais en faire de même pour l'instant, mais je voulais lui hurler et hurler à tous que le district cinq avait un champion, Levi gagnerait je m'en assurerais, pour lui, pour sa mère et surtout, pour le district... Levi serait un bien meilleur mentor que moi si il devait gagner les jeux, et surtout je n'aurais jamais le courage de le tuer.. Mon pauvre petit Levi, j'allais devoir redoubler d'effort car ma vie n'était plus la seule entre mes mains, je ressentais aussi le besoin de l'aider... Et je le ferais sans nul doute..

Nous étions donc tous deux sur l'estrade, les mentors à coté, l'hôtesse postée encore au niveau de l'urne, et nous, cote à cote comme deux inconnus, n'échangeant pas un regard, pas une parole, nous étions trop choqué pour cela, nous étions dans un état second, comme méduser par le sort qui ne nous avait pas été favorable du tout.. Je regardais la foule tout en continuant de pleurer mais cette fois mes larmes avaient un sens, elles étaient pour Levi et sa mère, deux personnes que le monde n'aurait jamais dut mettre dans cette situation, j'attendais donc la suite des événements.....

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