aphrodyte mary edwards

❝ EVERYONE HAS BEAUTY, BUT NOT EVERYONE SEES IT ❞

about games and relative.

➺ COMMENT VOIS-TU TA MORT ?

tu n'es pas inquiète. la mort n'est qu'une idée préconçue. qui sait ce qui se retrouve de l'autre côté? peut-être que c'est beau, peut-être que c'est doux. c'est peut-être encore plus chaleureux que le capitole, qui sait? peut-être reverras-tu tes ancêtres, ta grand-mère et toutes ces personnes mortes dans panem lors des dernières années. tu les salueras, prendra grand-maman dans tes bras et tout ira bien. non, tu n'as pas peur de la mort. lorsqu'elle te prendra dans ses bras, tu la laisseras faire sans résister.

➺ QUEL(S) PETIT(S) PLUS T'AIDE(NT) DANS LA VIE (OU LES JEUX) ?

tu te fonds dans la foule, rares sont les gens qui te remarquent. tu es discrète et silencieuse, les gens ne portent guère attention à toi. tu es réservée, loin d'être extravertie, ce qui fait que les gens ne te voient pas. tu es une personne qui, une fois dans la masse, ne sort pas du lot. ta discrétion t'aide à éviter les problèmes et les mauvaises fréquentations.

➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ?

tu étais fascinée, passionnée. tu rêvais d'y être, de sentir l'air froid sur ton visage, les pluies torrentielles tomber sur ton petit corps frêle. tu gardais les yeux rivés sur l'écran, sans pouvoir t'en détacher. le ciel aurait pu te tomber sur la tête et tu n'aurais pas remarqué. aujourd'hui, tu apprécies encore les jeux. tu aimes les regarder, c'est si excitant. tu rêves de belles aventures, de liberté et regarder les jeux te permet de voir autre chose, plus que les rues pavées du capitole, plus que l'atelier de couture de maman et papa.

➺ CROIS-TU AU BONHEUR ?

si le bonheur n'est pas ici, il doit bien être quelque part. mais où? tu y crois, mais tu ne sais pas si tu y as déjà goûté. le bonheur n'a pas de définition, il est flou, différent pour tout le monde. et si ton bonheur c'était d'avoir une famille unie? tu ne crois pas. le bonheur est ailleurs, tu le recherches depuis tant d'années.

➺ COMMENT TE SENS-TU QUAND LE TEMPS DE LA MOISSON ARRIVE ?

tu es excitée comme une puce. tu attends les grands discours du président snow, les beaux costumes crées par des stylistes renommés, les notes qu'on attribue aux tributs après leur audition. tu aimes les voir courir dans l'arène, qu'elle soit désert ou forêt, tu adores la moisson. tu aimes voir ceaser flickerman vêtu de ses brillants habits s'entretenir avec les tributs.

➺ A QUOI ASPIRES-TU LE PLUS DANS LA VIE ?

tu veux être libre, enfin libre. tu veux partir à l'aventure, découvrir de nouvelles choses. tu veux voir panem, voir les bois, voir l'arène. tu veux visiter, apprendre. tu veux enrichir tes connaissances et pouvoir faire ce qui te plaît. tu veux les imprévus, les obstacles. tu ne veux pas de cette vie bien rangée au capitole.

tell us your story.

PROPOSITION 1:

tu es née par un jour pluvieux et déjà à cette époque, tu avais l'étoffe d'un enfant du capitole. tu as toujours aimé l'extravagance, les couleurs vives et les grandes fêtes. tu adorais t'amuser avec les autres enfants, passer des moments dans l'atelier de couture de tes parents et, par-dessus tout, tu étais fascinée par les hunger games, les jeux de la faim. certains diraient peut-être que c'est parce que les enfants de panem sont endoctrinés pour aimer ces jeux, mais toi, tu étais d'un tout autre avis. tu étais avide d'aventure, tu t'imaginais fuyant la brume empoisonnée, les affreux singes et les incendies. tu imaginais le vent frapper ton visage alors que tu courais à travers bois et déserts. en secret, tu aurais profondément aimé participer à ces jeux. mais toi, jeune enfant du capitole, tu n'en avais pas le droit.

tu as eu une enfance heureuse ; enfant unique, tu étais terriblement gâtée et tu chérissais les moments passés avec tes géniteurs. parce que, au fond de ton cœur d'enfant, tu savais que ce n'était pas le cas pour tout le monde. au-delà des limites du capitole, le monde était autre. le président snow en parlait à la télé, dans ses longs discours. à chaque année, tu attendais la moisson avec impatience. tu ne connaissais pas vraiment le malheur des gens, tu n'étais qu'un enfant. alors que tes parents dormaient, tu passais la nuit à regarder les rediffusions des hunger games, le nez collé à l'écran, la soif d'aventure te prenant au ventre.

et puis tu as vieillis. l'adolescence est arrivée, la conscience du bien et du mal, de la misère et de la pauvreté, de l'amour et de la fraternité. un flot d'émotions nouvelles coulait dans tes veines, changeant ta perception du monde, ta perception de panem. les hunger games ne te semblaient plus aussi intéressants et ne parlons pas de l'école. tu avais envie de partir, loin, peut-être dans les bois, te cacher, découvrir le monde, loin du confort exagéré du capitole, loin des bouffées d'amour de tes parents, loin de tes amis, de l'école, de l'insomnie. peut-être qu'un jour tu réussirais à quitter cette vie, mais, en attendant, tu aides tes parents, vaque à tes occupations habituelles, en attente de l'aventure, comme toujours.