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Je suis l'alpha l'oméga, dit le seigneur dieu, celui qui est, qui était et qui vient. Je suis le tout puissant ▬ APOCALYPSE DE JEAN + theme song
Ton corps flotte comme une âme endolorie. Une âme pervertie. Une âme qui patiente aux portes des enfers. Mauvaise direction. Mauvaise question. Mauvaise réponse. Mauvaise vie. Une plaie à même le corps. À même le coeur. T'ouvres enfin les yeux, tu te réveilles. Tu comates. T'es là dans les entrailles de la bête, les entrailles de la mort ; la mort qui n'attend plus la mort qui rôde dehors. Une mort qui vaut de l'or. L'arène sera ta tombe. Le cimeterre succombe. Tu te laisses vivre. Tu laisses ta future dépouille flotter, tu chavires ; t'es comme une sirène esseulée au gouffre d'une tempête, le temps est fade le temps s'efface, le temps émiette, la douleur empiète. T'es plus qu'un amas de membres, tu ne réfléchis pas, tu ne réfléchis plus ; tu comptes, tu comptes simplement le nombre d'heures qu'il faut pour achever le monstre. Le crève-cœur, la condamnation, l'exécution. Tu t'échoues contre la bordure de la rivière. Ton crâne émerge de l'eau. Tu dégrafes tes yeux d'un noir insoumis, tu quêtes un repère mais t'es seule dans ces cieux du paradis. L'odeur de l'acmé. L'odeur du sang vermeil. L'odeur écoeure la poitrine faiblarde, trop maigre pour se relever, la poitrine est soularde. T'as laissé là-bas le cadavre du rejeton du Douze. T'as laissé là-bas le coup de canon, l'hovercraft. T'as laissé là-bas ton humanité ton honneur ta loyauté. T'as l'essence empêtrée dans un brouillard de blessures, et la pénitence n'en sera que plus dure. L'enfant nage, inconsciente mais vivante. Vivante aujourd'hui. Vivante demain. Tes lèvres replètes se sèvrent l'une de l'autre et laissent l'eau inonder la bouche. T'es comme chez toi ici. Tu pourrais rester dans cette rivière le temps d'une vie. Le temps d'un cri. Le temps d'une agonie. Ouais tu crèveras ici. Angelot disparu dans un linceul. Bénie par la veuve du Douze qui a perdu son marmot aujourd'hui. Le feu coule dans tes veines. T'as chaud. Tu vas crever. T'as la bête dans les entrailles. Tu t'es ternie avant l'impact. Compte à rebours. Jusqu'au dernier souffle, la tumeur va vient s'engouffre. La tumeur crèvera dans ces eaux dans ce gouffre. L'enfer ne pourra pas t'immoler. Il ne pourra pas t'envenimer, parce qu'il ne le pourra pas plus que maintenant. Ouais Siwan t'es pire encore qu'avant. Satan t'emmène vole écoute tes silences. Satan joue raffole et danse. Il danse avec toi un ballet satanique, il t'embarque aux funérailles macabres noyé dans un rire. Les doigts mordent le sol sous l'océan qui recule, le lac qui s'efface. Le crâne répudié de l'eau, le souffle éteint à fleur de peau. Les dernière vagues te plongent dans un tout nouveau accul. Les dernières larmes de la mer du Quatre rongent la pointe de tes cheveux ruisselants. Ils brillent à peine tant le soleil a disparu sous les nuages asphyxiants de cette cartes aux frontières absurdes. L'eau n'a jamais été autant corrosive, l'eau est trop rude. Éloge sans bouquet. Tu sors enfin en rampant, et tes doigts arrachent le sol, tes ongles souillés au bord du suicide. De l'autre côté, la Corne. De l'autre côté le parfum des assassins. De l'autre côté ton âme s'est détachée de ton corps malsain. T'erres fantôme, simulacre. Essence âpre. Une crevarde sur liste d'attente. Une crevarde entre quatre murs dans une pénombre défiante. Les pupilles dilatées qui filent vers le septième ciel voguent, cavalcadent, fuient leurs ennemis invisibles, indicibles ; l'ennui, la mort, le doute. L'agonie. L'agonie d'un marmot aux cheveux flavescents qui fuit pour de faux. Qui fuit le monde et ses horreurs imaginaires pour s'embourber dans un ballet suicidaire. T'es sourde. T'es seule. Mais un gong retentit ; tu les harponnes. Ces diables débauchés. Ces diables fascinés. Certains te jaugent, d'autres te mirent. Et d'autres encore t'admirent. Lorgnent ta vénusté dégradante, dégradée. Guignent ton squelette désossé. La silhouette qui voile un monstre infâme, une peste indissociable qui mène dans cette foutue danse macabre les âmes les moins sales. Le flot de désastre que tu dardes pervertit l'humanité qui se frôle à toi dans une tentation sensuelle ; une attraction mortelle. T'as l'âme fatale, t'as le don d'anéantir la foule idéale, t'as la larme royale. T'es un poison qui se claustre à sa seule utilité ; empoisonner les essences les plus aguerries, les plus prometteurs tantôt que tu t'enveloppes dans ce corps charnel aux échos dévastateurs. On nait pour mourir. T'es un monstre contre une armée d'enfants ; les mains en sang. Pas le bon. Pas le tien.
— Ivory... le nom frôle tes lèvres. Le murmure ressort des abysses de ta gorge nouée. Il est là. Il rôde. Ton coeur a cessé de battre. L'esprit se consume dans l'âtre. Ton coeur a dévasté ton jardin d'enfant. Le rêve est sanglant. Ta route croise la sienne. Tu passes le doigts sur une veine. T'es vivante, t'es assise au sol entre deux arbres morts, deux arbres cadavres sans feuilles sans fleur à éclore. Il peut te tuer maintenant. Il peut jouer à ton jeu comme avant. Tu restes à le jauger. À l'estimer. À laisser sa crinière décolorée te surplomber. T'as les mains vides. T'es une proie acide. L'image crame la cornée. Le souffle de tes narines érodées te brûle comme une nuée de lave forcenée. Tu persistes à te voiler la face, l'esprit enterré sous la surface. Il doit t'épargner.
△ correspondances : 91 △ points : 0 △ à Panem depuis le : 10/06/2016△ humeur : crevotante △ âge du personnage : dix-huit ans △ occupation : carrière, étudiant
can you save me? statut: célibataire, à autre chose à foutre à l'heure actuelle relationships:
Sujet: Re: Requiem | Ivory Jeu 18 Aoû - 18:20
Ivory s’est toujours rattaché à l’idée qu’être préparé à donner la mort ne ferait pas forcément de lui un psychopathe à en devenir. Il considère que la nécessité prime sur la question éthique de l’acte et cette nécessité n’est pas discutable dans un contexte comme celui-ci, où leur vie dépend de la mise à mort d’autrui. Ainsi, bien que préparé à tuer et à être traité de meurtrier par certains (car il ne se voile pas la face, c’est un terme qui s’appliquera à lui quand il versera le sang d’un concurrent, peu importe les raisons et le contexte qui l’ont poussé à commettre un tel acte), il met un point d’honneur à se différencier de certains tributs qui partagent cette arène avec lui ou qui ont bénéficié du soutien de ses parents quand il n’était encore que simple spectateur de ce spectacle. Il accepte l’idée de tuer, d’être détesté pour ça et de vivre avec la notion d’assassin planant au-dessus de sa tête jusqu’à la fin de ses jours (si sa vie ne se termine pas dans cette arène), mais il ne pourrait supporter l’idée d’être comparé à ces gens qui tuent non pas pour la nécessité, mais pour le plaisir. Et dans cette arène, il a déjà repéré Quinn au bain de sang qui a achevé deux gosses, dans une mise en scène des plus glauques et avec un plaisir non-dissimulé. De quoi affirmer encore un peu plus la position d’Ivory sur la question, quitte à faire de lui un être faible et une honte pour les carrières, ce qui ne le dérange point étant donné qu’il ne s’est jamais considéré comme tel.
Mais, lorsqu’il a donné la mort pour la première fois il y a quelques dizaines de minutes, Ivory ne s’est pas montré aussi insensible qu’il l’aurait voulu. Pourtant, il n’avait aucune affinité avec Blair, sa première victime, les choses auraient donc dû être faciles. Il ne l’a pas fait souffrir inutilement même s’il ne l’a pas achevé en une fraction de secondes. Ce n’était pas non plus un combat inégal, le tribut de deux s’étant défendu. Mais il a tué. Et s’il n’a pris aucun plaisir dans l’acte, il n’est finalement pas si différent de ceux qu’il abhorre, ayant lui aussi décidé de faire le spectacle. Et cette fois-ci, l’excuse qui consiste à justifier ses actes par son envie de vivre et, dans ce cas précis, de s’assurer des sponsors, n’est pas suffisante. Parce qu’il a été entraîné, Ivory. Il ne peut pas dire qu’il ne savait pas ce qu’il faisait ou qu’il est incapable de donner une mort propre et rapide. Il aurait pu faire son effet, en étant violent mais efficace. Au lieu de cela, il s’est battu avec le tribut, l’a mis à terre et s’est enfin décidé à percer sa mâchoire avec sa machette pour mettre un terme à ce spectacle. Et tout cela, ça ne lui ressemble pas. Peu importe son statut de carrière, son entraînement, ses capacités, il n’est pas de ceux qui s’amusent avec leur proie avant de s’en lasser, que ce soit quelques minutes ou quelques heures. Alors, Ivory, il se remet en question. C’est les jeux, oui. Il n’a pas pris plaisir, ça c’est sûr. Mais il a tué. Il était préparé, mais le fait est que cette fois-ci il a mis son apprentissage en pratique et que malgré toute l’indifférence dont il essaie de faire preuve, il ne peut l’être réellement.
Il quitte rapidement la corne d’abondance, ne s’éternisant pas plus longtemps au cœur de ce massacre qui voit les corps tomber et les coups de canon s’enchaîner. Il a suffisamment de ressources pour tenir jusqu’à la fin des jeux, d’ici quelques jours. Il a de la nourriture, des armes, une trousse de secours, il n’a aucune raison de rester ici plus longtemps. La corne d’abondance est souvent le chef-lieu des carrières qui établissent leur quartier sur les ruines de l’innocence, mais il laisse ce privilège à Quinn et Hedda, qui remplissent ce rôle bien mieux que lui. Lui, il s’éloigne. Seul. Comme ce fut toujours prévu. Pas d’allié, pas d’ennemi, pas de problème. Il marche, à la recherche d’un but, d’un objectif, mais le fait est qu’il n’a pas besoin de fuir et qu’il n’a besoin de rien. Aucune mutation à ses trousses, toutes les réserves nécessaires à sa survie dans son sac. Alors il s’éloigne, guidé par des pas qui se veulent plus touristes que fuyards. Cette arène, il doit la connaître. Il a du temps devant lui avant que les choses sérieuses ne commencent, alors il explore. Car là-aussi, c’est une nécessité s’il souhaite survivre. Dans son périple, éloigné de la corne sans pour autant avoir quitté la zone, il aperçoit une silhouette décharnée piégée entre deux arbres. C’est l’impression qu’elle donne. Quand il identifie la silhouette ; il sait que celle-ci est le véritable piège et non pas la faune alentour. — Siwan, il répond solennellement, non sans son sourire satisfait plaqué sur les lèvres. L’état qu’est le sien ne semble pas attendrir le tribut, bien au contraire. Siwan est une comédienne. Une joueuse. Et lui n’est pas dupe. Il a découvert une nouvelle facette de la jeune femme, fait flotter un nouveau point d’interrogation au-dessus de son crâne. La carrière s’est découverte. La carrière a tué. La carrière a joué. Non pas comme le chat avec la souris comme son co-tribut, mais comme l’un des multiples esprits coincés dans ce corps chétif qui s’est réveillé après les autres. Après l’agressive, la séductrice, la rebelle. La tueuse. Tapie dans l’ombre, elle a saisi son moment pour briller dans le sang et la violence. Il a vu ce qu’elle a fait, là-bas, durant le bain de sang. La façon dont elle s’est éloignée avec le petit Ben avant de le donner à la mer. La façon dont elle s’est débarrassée de lui, cruelle et gratuite, qui fait d’elle une ennemie. Un énième mystère. Mais aussi un miroir. Encore. — En proie aux remords, hm ? Il demande, provocateur, entrant dans son jeu. Parce qu’il n’est question que de cela entre eux ; un jeu. Un jeu dans lequel il se glisse à nouveau, avec un certain plaisir cette fois-ci. Plaisir de s’abandonner, durant quelques instants, à ce personnage modulé pour s’associer à celui de Siwan, qui n’est plus Ivory, qui n’a plus de questionnements, de préoccupations, mais simplement envie de jouer. Exactement ce dont il a besoin. Alors lève-toi, Siwan, cesse de te prostrer comme l’enfant que tu n’es plus, comme l’innocente que tu n’as jamais été et remplis ton rôle. Amuse-moi.
Siwan Joráh
△ correspondances : 342 △ points : 3 △ multicomptes : ( dead : Heavin, Isralae) Le fou Rajaël △ à Panem depuis le : 14/06/2016△ humeur : Morte △ âge du personnage : 16 piges △ occupation : Pêcheur & tribut
Je suis l'alpha l'oméga, dit le seigneur dieu, celui qui est, qui était et qui vient. Je suis le tout puissant ▬ APOCALYPSE DE JEAN + theme song
Le rire cynique et juvénile franchit les lèvres. D'une douceur candide, presque trop abusée et de mauvais goût ; un rire d'une folie mièvre. Tu glousses et tu persistes dans ton gloussement. Le monde est affligeant ; corrompu. Les gens sont pourris, vendus. Tu ne les connais que trop bien pour avoir subi leur déraison morbide. Leurs liaisons assassines. Et tu sais que cette nouvelle partie de poker tu la remporteras haut la main comme toutes les autres dans lesquelles tu t'es entêtée, tentée tête haute alors que le corps reste atrophié. Puisqu'il ne te reste plus que ça à toi, l'esprit. L'esprit de compétition, le subconscient pour tenter de fuir, divaguer, voguer entre les flots de poisons. Les larmes qui glissent et effleurent tes lèvres de tes mirettes noyées à foison. La larme qui tombe de l’œil et s'échappe d'une main sans deuil.
— Siwan. En proie aux remords, hm ? qu'il approche ; mais déjà vous jouez plus dans la même catégorie. Tu sais qu'il te craint, qu'il te cerne, qu'il te mesure. Tu sais que tu vas gagner sans démesure. Tu sais qu'il va tout perdre sans splendeur ; à moins qu'il ne s'écroule à tes pieds pour te supplier pour une fois de lui dire la vérité. De les lui jeter à la figure ces vérités que tu voiles du supplice infâme qui le font voyager dans un paradis salvateur mais perdu, un paradis connu que de dépouilles inconnues. Parce que l'Ivory en question n'est ni plus ni moins qu'un banal humain sans singularité comme les sept milliards de clones qui s'égarent et bagarrent bataillent joutent contre le seigneur des abysses où le Christ est impuissant. Ouais la vie est une chienne aguichante ; un poignard à double tranchant. Comme on se serine les sanglots dévastant les prunelles assoiffées d'un sang nouveau, le sang noir qui bousille la chair les entrailles. Car l'homme sait faire le mal et il excelle dans le domaine ; il bousille comme le vent chassé par un éventail. L'être n'est alors plus qu'une une copie conforme ; un triste pantin qui ne pense qu'à son petit confort. Mais toi tu casses les codes et plus rien ne peut t'anéantir ; t'es vaccinée contre le mal conventionnel. Le spleen coule déjà trop prompt dans tes saccadées de veines. Tu restes faufilée au creux des arbres déchus et tes deux yeux translucides bercent les siens dans un charme singulier et acide. Le diable a planté ses crocs dans ton épiderme de carrare, marbré jusque la moelle. T'as jamais été prête à la riposte et Satan t'attend au tournant dans son palais d'ivoire. Mais le corps tonne déjà d'un éclair devenu trop noir pour y voir clair dans ce monde qui s'obscurcit. Quand tu fais du mal tu ressens plus aucun doute ; la poitrine se soulève infaillible ; l'ennemi anéanti. La souffrance accomplie. Le corps avachi. Dans un claquement furibond tu te redresses et tu te fonds au décor blâmable ; sans artifices sans mensonges sans délice. Traduction lisible d'une colère d'un pensum, abattue comme un chien par une enfantine malice. Les dents entament déjà le bout des lèvres noyée par le brouillard ambiant ; il te jauge. Mais tu ne bluffes pas. T'avales une première bouffée amère sans ciller. Les paupières s'inclinent vers sa silhouette en quête d'armes et d'objets hors de portée. Tu sais qu'il aura autant besoin de toi que toi t'as besoin de lui. Pire encore qu'aujourd'hui tu serais prête à faire le saut de l'ange et crever sur le coup pour sentir une dernière fois le goût de la toxine qui ronge tes pores ; les faire décoller dans un lancinant ballet de fièvres algides. Ouais, tu serais prête à plonger dans le gouffre des ténèbres à ses côtés parce qu'au-delà d'un habituelle quête entre vous deux, vous êtes devenus les deux noyaux d'un même fruit pourri. Salvateurs nécessaires bagarreurs. T'y tiens à ce môme aux mèches décolorées qui se la joue insaisissable ; mais tu t'obstines à jouer les sauvages alors que t'es qu'un rejeton altier mais infortuné. Les doigts couverts d'un sang insouciant pour lutter contre cette vie de mal-famé. Alors le regard de chien battu ne faiblit même pas sous les rayons qui persistent toujours à croire qu'il franchiront le mur de brouillard.
— Ivory j'l'ai tué bordel. un soupir secret ; un souffle dans l'ombre qui t'en es certaine fera crever de folie le cœur de tous les capitoliens derrière leur télé. T'as tiré avec un flingue sur ta dignité. T'es la provocatrice de bonne violence. Ton âme d'inconscient a pris les armes et les a levées vers l'obombré ciel ; pour sortir de son désespoir elle pourrait faire mordre la poussière à n'importe qui pour une survie existentielle. Plus rien ne peut t'atteindre ; sur ton corps t'as plus une seule place pour une lame moirée. Ta chair est devenue fer, et t'avales une seconde bouffée d'air oxydée. Les regards curieux s'échangent encore un instant. Mais tu restes imprenable comme une forteresse, un bouclier alléchant provocant. Tu persistes encore un instant dans ton mutisme de prière, tu te prépares à l'assaut à la guerre à la furie qui somnole en toi comme un feu qui s’essouffle et qui s'évade et se noie dans une forêt sèche. Encore quelques mèches ardentes balayées de ton visage d'ange noir baignée de plaies et lésions coagulées avec le temps. Encore un sourire interdit et charmeur qui voile le désespoir et le malheur de toute une vie dévalisée depuis vingt ans. Et le ton s'endurcit comme un soldat revenu après une décennie d'odyssée ; de génocides. Et j'ai aucun remord. que t'achèves rauque et meurtrière. Les pieds s'animent enfin sur le sol mort de la forêt où une poignée de feuilles brunies s'entasse à peine. Tu t'approches enfin. T'approches. Ivory a le même regard étincelant, les mêmes yeux céruléens. Vous êtes comme deux poupées de cire perdues dans un mauvais temps. Dans une tempête de charlatan. Ivory est un orage sans foudre. Ivory te tente à ne pouvoir s'en résoudre. Vous êtes les mystères de la vie ceux de la mort et du déni. Mais déjà tu coquètes avec le carrière infaillible. Et déjà ses cheveux s'impriment dans la rétine.