|
fermeture du forum le forum ferme ses portes après six ans d'existence. merci pour tout, on vous aime. |
|
| I'm so sorry - Ivory ( J2, forêt, F5, vers 20h/21h ) | |
| Auteur | Message |
---|
Andro P. Graham △ correspondances : 381 △ points : 74 △ multicomptes : Adonis/Robin/Félix △ à Panem depuis le : 05/06/2016 △ humeur : bouh △ âge du personnage : 18 ans
| Sujet: I'm so sorry - Ivory ( J2, forêt, F5, vers 20h/21h ) Jeu 25 Aoû - 17:53 | |
| LA FORÊT, F5 - JOUR 2 (~20h/21h) 79TH HUNGER GAMES
Je viens de tuer quelqu'un. Avec ma hache. J'ai tué quelqu'un avec un outil que je manipule depuis que je suis gosse. Je viens de tuer quelqu'un de plus jeune que moi qui n'avait rien demandé de tout ça. Je viens de tuer quelqu'un et j'ai du sang partout.
Tout s'était passé très vite. Trop vite. Il n'avait rien vu venir. Ivory était à terre, Emerald se débattait avec les rats, il fallait faire quelque chose. Il avait serré sa hache et... Le sang de Luther avait giclé sur son visage et s'écoulait de sa hache, descendant jusque sur ses mains. Les nerfs du garçon l'avait fait tressaillir et il s'était écroulé. Il y avait eu un moment de flottement où le bûcheron n'avait pas réalisé ce qui venait de se produire. Son esprit se promenait dans les forêts du D7, il courait avec ses amis et la seule chose à laquelle il devait penser c'était de s'amuser. Et puis tout s'enchaîna. Il reprit conscience, les lèvres entrouvertes et retira sa hache. Il n'était pas dans le D7. Il était dans une arène mortelle. Il récupéra aussi la machette, le marteau et le sac d'Ivory. Le blond était allongé au sol, inconscient. Andro n'avait pas d'autre solution que de l'emmener avec lui. C'était risqué : en plus de mettre sa propre vie en danger, cela voulait dire qu'il aidait un " ennemi ". Mais qu'est-ce que ça pouvait bien lui faire, d'aider un ennemi ? Ils étaient tous plus ou moins morts. Andro inspira profondément et souleva le garçon, le portant dans ses bras, le tenant au mieux avec les armes. Il ne s'était pas plus intéressait que ça à Emerald qui, elle-même ne s'était pas vraiment intéressée à tout cela. Ils s'étaient juste adressés un regard et Andro était sorti du manoir. La pluie avait cessé. Un coup de canon avait retentit.
Sans se retourner, Andro avait marché. Il avait tenté de marcher tout droit, comme il l'avait fait plus tôt. Il s'était débrouillé pour qu'Ivory ne soit pas trop secoua durant le voyage. Et puis, une fois revenu sur ses pas - du moins il l'espérait - il s'arrêta. Il regarda tout autour de lui et posa un genou à terre avant de déposer au sol le garçon du D1. Il avait l'impression que c'était l'endroit où ils avaient établi leur campement la veille, avec Eurydice. Mais putain, Eurydice, où est-ce que tu es ? En étant revenu ici, avec un peu de chance, elle reviendrait aussi. Si elle ne revenait pas, de sûr, il partirait plus vers le nord. Il fouillerait toute l'arène s'il le fallait pour la retrouver. Mais pour l'instant... Ses yeux se baissèrent sur le garçon allongé. Ses blessures étaient sérieuses. Il était chanceux de respirer encore. Andro avait la gorge sèche. Avec tout ça, il n'avait pas pensé à trouver de l'eau et à remplir sa gourde. Il n'avait rien à manger et il était fatigué. Il prit place aux côtés d'Ivory, ses jambes repliées contre lui. Il venait de tuer quelqu'un, il avait perdu Eurydice et il était dans l'incapacité d'aider Ivory. Les larmes commençaient à monter et il soupira, posant son front contre ses genoux. Il était perdu et ne savait plus quoi faire. Il n'avait rien pour aider le garçon. C'était Eurydice qui connaissait les plantes. C'était elle qui avait les galettes. C'était elle qui avait les allumettes. C'était elle qui... Il tira un peu sur son haut et chercha la petite pochette avec la couverture de survie qu'elle lui avait laissé. Il la déplia et la posa sur Ivory. C'était tout ce qu'il pouvait faire pour le garçon. Andro eut un léger hoquet et reposa son front contre ses genoux :
" - Pardon... Pardon... ".
Dernière édition par Andro P. Graham le Ven 26 Aoû - 11:16, édité 1 fois |
| | | Ivory Edenthaw △ correspondances : 91 △ points : 0 △ à Panem depuis le : 10/06/2016 △ humeur : crevotante △ âge du personnage : dix-huit ans △ occupation : carrière, étudiant
| Sujet: Re: I'm so sorry - Ivory ( J2, forêt, F5, vers 20h/21h ) Ven 26 Aoû - 1:25 | |
| Tout s’est passé si vite. Et pourtant, il a l’impression que le temps s’est arrêté. Les premiers rats ont grimpé sur ses jambes suite à l’impulsion de Luther, et la petite dizaine de rongeurs s’est bientôt transformée en une centaine fonçant en sa direction. D’une morsure qui lui provoque un simple picotement à travers la combinaison, à sa chaire exposée en guise de festin pour mutations. D’une simple gêne au niveau du visage et du crâne, à l’impression de voir sa peau brûlée vive. De la position d’un tribut victorieux à la prochaine victime de ces jeux. Il a lutté, Ivory. Il a réellement lutté. Ce n’est peut-être pas l’impression qu’il a donné à des parents qui l’ont probablement déjà renié ainsi qu’à des potentiels sponsors lui filant entre les doigts suite à cette attaque aussi ridicule que dévastatrice. Mais il a essayé, Ivory. Il a tenu bon, faisant face à Luther avec ce sourire d’enfoiré plaqué sur les lèvres pour lui montrer qu’il ne gagnerait pas. Fier, debout, alors que ses jambes n’étaient désormais plus qu’un amas de sang et de plaies béantes dans lesquelles les rats grattaient avec leur griffe à la recherche d’un dernier bout de muscle à dévorer. Silencieux malgré la douleur qui lui coulait dans les veines à mesure que sa peau était rongée par les prédateurs. Conscient malgré la douleur qui fit finalement place à une sensation d’enveloppement, de tranquillité, d’apaisement. De bien. Et puis, sans s’en rendre compte, sans que son corps ne s’y attende et ne le sente, il était tombé au sol. Dans un fracas qui aurait dû être lourd, mais qui fut estompé par le tapis de rats formé sur le sol. Il a lutté, Ivory. Il a lutté pour ne pas fermer les yeux, pour ne pas céder à la solution de facilité, mais il n’a pas pu. Il a échoué là où il aurait dû réussir. Et ça lui semblait être le pire. Ce n’était rien en réalité.
✤✤✤ Ce ne sont plus de picotements. Ce ne sont plus des tressaillements, des frissons. C’est une brûlure, vive, plus vive encore qu’il n’aurait jamais pu l’imaginer. Une brûlure qui commence à la base de ses pieds pour remonter le long de son corps, jusqu’au haut de son torse, comme un serpent le long de sa victime. Lent, vicieux, mortel. C’est les pieds, c’est les jambes ; c’est bientôt tout son corps qui se réveille enveloppé de cette sensation d’avoir été dépecé vivant. Ce ne sont plus les brûlures. C’est sa chair, purulente et ouverte, qui s’expose, lui donne l’impression de fondre et de tomber aux lambeaux sur le sol. Il bouge la main dans un réflexe de s’assurer que ce n’est pas le cas, la brûlure parcourt sa moelle épinière et l’entier de son corps. Il a l’impression qu’il est en pierre, en même temps qu’il se désintègre sur le sol ; l’impression d’être compressé alors qu’on s’amuse à l’étirer ; l’impression que son corps est prisonnier du feu dans une grotte glaciale ; l’impression que ses cris percent l’horizon quand ils restent désespérément emprisonné dans sa gorge. Inconsciemment, c’est bientôt sa lèvre qui se retrouve teintée de pourpre dans une ultime lutte de dévier la douleur, ne serait-ce que l’espace d’une seconde, une seule seconde où son corps n’aurait plus l’impression de couler, mais de flotter. Et la réalité le rattrape, encore plus violemment qu’auparavant. Cette cage thoracique douloureuse à soulever, ces poumons récalcitrants, ce corps relégué au statut d’inconnu. Tout comme ce paysage, sur lequel ses prunelles tentent désespérément de s’accrocher, pour s’apaiser une dernière fois ou pour se raccrocher à la réalité, il ne sait pas encore quelle option aura sa préférence. Où suis-je ? Concentre-toi. Il n’y a plus de toit. Brûlure. C’est en extérieur. Picotement. Les arbres. Irritation. La silhouette. Douleur. Andro. Vie. — Eury, vivante. Ce matin, il souffle d’une voix rauque, à semi-inconscient, tantôt bercé par la douceur de l’oubli de son âme, tantôt meurtri par la douleur de son corps. Il n’avait pas eu le temps de lui répondre, dans le manoir. Il a jugé qu’il devait le faire, que c’était important. Pourquoi ? Au cas où, probablement. Merci, nouveau râle d’une voix méconnaissable, mais reconnaissante.
|
| | | Andro P. Graham △ correspondances : 381 △ points : 74 △ multicomptes : Adonis/Robin/Félix △ à Panem depuis le : 05/06/2016 △ humeur : bouh △ âge du personnage : 18 ans
| Sujet: Re: I'm so sorry - Ivory ( J2, forêt, F5, vers 20h/21h ) Ven 26 Aoû - 11:02 | |
| Ni Eurydice, ni Ivory, ni Pearl, ni Luther, ni Andro ne rentrerait à la maison. C'était indéniable. Trop faibles, impuissants face à une telle arène. Pourtant, la première fois qu'il avait vu Ivory, il avait pensé qu'il avait une chance. Qu'il avait une chance face à quelqu'un comme Quinn. Mais face à l'arène ? Son optimisme s'était envolé. Pa', Boyle, j'suis désolé... J'y arriverai pas, c'est trop dur... Et je peux pas rentrer sans Eurydice. Je l'ai perdue, c'est ma faute, j'étais responsable d'elle et je l'ai perdue. J'ai merdé... Tout ce qu'il voulait, c'était courir dans sa forêt à en perdre haleine. Courir sans se retourner. Mais il n'était pas dans sa forêt, il était assis dans une arène qui menaçait de le tuer à tout moment, à côté d'un garçon à moitié mort. Il releva la tête et ajusta la couverture de survie sur Ivory qui semblait halluciner. Andro hésita un instant puis posa doucement une main sur le front du blond. Il était brûlant. S'il ne succombait pas à ses blessures, ce serait la fièvre qui l'emporterait. Il n'avait rien pour le soigner. C'était foutu.
Andro commençait à fatiguer. Il avait très peu dormi la veille et les évènements de la journée n'avaient rien arrangé. Assis, ses jambes repliées contre lui, il luttait contre le sommeil. Ses yeux se fermaient et s'ouvraient. Il devait veiller. Après ce qu'il s'était passé dans le manoir, il ne pouvait pas se permettre de s'endormir et de se retrouver sans défense. Il se frotta les yeux et sursauta à un bruit. C'était juste le bruit du vent. Le garçon secoua la tête et reporta son attention sur Ivory. Est-ce qu'il dormait ? Est-ce qu'il était toujours inconscient ? Mec, faut que t'arrives à passer la nuit... Il se gratta la tempe et, lentement, les yeux du blond s'ouvrirent. Andro n'en revenait pas. Il se pencha sur lui en voyant ses lèvres bouger et l'écouta attentivement, le regard perdu dans le vague. Son regard s'illumina. Eurydice était vivante... Eurydice était vivante ! Un sourire se dessina progressivement sur ses lèvres et il se redressa :
" - Eurydice est quelque part, dans l'arène... Elle doit pas être loin. On était ici, hier. Elle doit pas être loin. ".
Eurydice était perdue mais vivante. Il devait la retrouver. Décidé à se lever pour se mettre à sa recherche, il se ravisa en observant Ivory au sol. Il ne pouvait pas le transporter, c'était risqué. Il lui fallait du repos et surtout : il fallait voir s'il tiendrait la nuit. Andro se tapota les tempes comme pour réfléchir :
" - Tu me remercieras quand tu seras sorti d'affaire, hein... ".
A nouveau, il se pencha sur Ivory :
" - Hey, tu m'entends ? Il faut... Que je trouve de quoi bouffer et boire. J'ai rien du tout. Et tu pourras pas guérir si tu manges pas... Eurydice, elle connait les plantes mieux que quiconque. Elle saurait ce qui est bon pour toi, pour te faire aller mieux. Ivory, je peux pas te sauver mais... Je peux essayer de te faire tenir cette nuit, tu comprends ? Si tu tiens, tu t'en sortiras. Tu dois tenir. Et après, on ira chercher Eurydice. Et elle te soignera. ".
Il n'était pas sûr que le garçon ait tout entendu ou même tout compris mais pour le moment, Andro se promettait de le protéger. Peut-être que plus tard, il s'en mordrait les doigts, mais pour le moment c'était la chose la plus humaine qu'il pouvait faire. La chose qui le représentait le plus. |
| | | Ivory Edenthaw △ correspondances : 91 △ points : 0 △ à Panem depuis le : 10/06/2016 △ humeur : crevotante △ âge du personnage : dix-huit ans △ occupation : carrière, étudiant
| Sujet: Re: I'm so sorry - Ivory ( J2, forêt, F5, vers 20h/21h ) Sam 27 Aoû - 16:06 | |
| Faites que cela cesse, supplie-t-il silencieusement. Faites que cela cesse, que mon corps ne soit plus enveloppé de cette impression d’être dépecé vivant, que le feu qui essaie de m’éteindre tout en me maintenant en vie se transforme en glace, que cette douleur vive qui transforme mon visage fasse place à la sérénité. Mais ça ne cesse pas. Et ça ne cessera pas.
Au district un, on leur apprend à semer la mort, à se montrer le plus stratégique, à être le plus fort, à savoir manier des dizaines d’armes, à connaître les points faibles du corps humain, à mettre de côté ses valeurs morales et son humanité. On leur apprend à se battre, mais pas à survivre. Ivory le savait ; il peut être considéré comme douillet. Certes, son seuil de tolérance à la douleur est assez élevé, il ne fond pas en larme pour une coupure (la preuve en est lors de son passage devant les juges lorsqu’il s’est volontairement écorché le flanc sans broncher), mais ça… ça, c’est différent de tout ce qu’il a toujours connu. De tout ce qu’il a toujours imaginé. Il l’a vite compris, en arrivant ici, que ce qu’il s’était imaginé n’avait rien à avoir avec la réalité. Mais il ne s’attendait pas à ce que celle-ci le percute avec autant de violence. Ils doivent bien se foutre de lui, au district un, il songe dans un de ses rares moments de lucidité. Eux qui le voyaient probablement mourir en héros durant un combat, le voilà mis au tapis par des rats. Il ne peut pas leur en vouloir ceci dit, il ne pensait pas non plus mourir ainsi et si son état le lui permettait, il rirait face au ridicule de la situation. Il espérait probablement quelque chose de plus fastidieux, de plus éclatant, de plus honorable. Il ne pensait pas mourir ainsi. Il réalise que lui qui s’est toujours attaché à l’idée de vivre, vient de songer à celle de mourir. Et si cette idée commence à se frayer un chemin dans son esprit, elle finira par se réaliser. Or, ce n’est pas ce qu’il veut. Même affalé à terre, les plaies béantes, la douleur vive, il ne veut pas mourir. Il doit vivre, il doit remporter la victoire et retourner au district un pour anéantir ses parents.
Il reprend un semblant de connaissance après plusieurs dizaines de minutes à divaguer, entre rêve et réalité, entre confort et inconfort, entre sérieux et insouciance. Il met plusieurs minutes à reprendre ses esprits, à deviner ce qui l’entoure et à comprendre la situation. Il n’est plus dans le manoir. Comment en est-il sorti ? La voix d’Andro à ses côtés lui fait songer qu’il lui doit la vie. Il aurait pu le laisser aux rats, il ne l’a pas fait. Au prix d’un effort qui lui semble surhumain sur l’instant, il finit par évoquer Eurydice, dont Andro s’inquiétait quelques secondes avant qu’ils ne soient interrompus par Luther. Il n’avait pas eu le temps de lui dire qu’il avait croisé la jeune femme le matin même et qu’elle était en vie et semblait même en pleine forme, si tant est qu’on peut l’être dans un tel contexte. Face à la mine réjouie d’Andro, il n’ose pas lui dire que de nombreuses heures sont passées depuis ce matin. C’est bien pour cela qu’il a précisé qu’elle était en vie le matin, car il est la preuve vivante qu’une situation peut mal tourner en une fraction de minutes. Ça le peine d’y songer (bien que ça l’aide à oublier la douleur quelques instants de réfléchir au sort des uns et des autres), mais Eurydice est faible, sans défense, naïve. Elle était en vie ce matin, mais peut-être que ce soir son visage s’affichera dans le ciel.
Il aimerait afficher un sourire à la réflexion d’Andro. Il n’a pas tort. Il le remerciera quand il sera sorti d’affaire, si cela arrive. Mais il peut déjà le remercier de l’avoir sorti de ce manoir et de ne pas l’avoir laissé à la merci des rats. Finir dévoré ; en voilà une idée peu charmante. À choisir, il préfère quémander qu’on l’achève que de subir une mort lente et douloureuse sous les dents de rongeurs. Et ce choix, Andro le lui a laissé en lui permettant de fuir ce manoir. À nouveau, le blond finit par divaguer et fermer les yeux, emporté par la douleur et la fatigue, alors que la voix d’Andro raisonne. Il essaie de se concentrer pour rester éveillé, mais aussi pour capter les propos du tribut du sept. Il doit tenir. Il a raison. Il divague encore quelques instants, se réveille à nouveau. — Le sac, qu’il finit par dire d’une voix un peu plus audible qu’auparavant. Dans son sac, Ivory a tout ce qu’il faut. Une trousse de secours avec des lingettes désinfectantes, des compresses et des pansements, de l’eau et surtout beaucoup de nourriture par rapport au reste des tributs. Sers-toi, qu’il l’invite. Pour Ivory, mais aussi pour lui. Il le mérite.
|
| | | Caesar Flickerman △ correspondances : 2122 △ points : 472 △ à Panem depuis le : 20/04/2011 △ humeur : joueuse △ âge du personnage : cinquante-quatre ans △ occupation : interviewer et personnalité préférée des capitoliens
| Sujet: Re: I'm so sorry - Ivory ( J2, forêt, F5, vers 20h/21h ) Sam 27 Aoû - 19:43 | |
|
sponsor pour ivory Médicament élaboré (100pts) : anti-infectieux Reste en vie, C.
|
| | | Andro P. Graham △ correspondances : 381 △ points : 74 △ multicomptes : Adonis/Robin/Félix △ à Panem depuis le : 05/06/2016 △ humeur : bouh △ âge du personnage : 18 ans
| Sujet: Re: I'm so sorry - Ivory ( J2, forêt, F5, vers 20h/21h ) Sam 27 Aoû - 21:00 | |
| Tiens bon. Encore un peu. Les yeux d'Andro se posèrent sur le sac. Il avait récupéré les affaires d'Ivory mais n'y avait pas plus prêté attention. Ce n'était pas ses affaires, il n'aimait pas fouiller ou même profiter de la situation. Il tira le sac jusqu'à lui, l'ouvrit et découvrit quelques trésors. Il y avait de la nourriture mais aussi une trousse de secours. Il souffla, surpris :
" - Eh ben merde alors... ".
Avant de penser à manger, il fallait d'abord s'assurer que les plaies d'Ivory ne s'infectent pas. Il sortit de la trousse de secours une compresse et une lingette désinfectante. Il ne savait pas trop comment s'y prendre ni par où commencer. Le bas de son corps était bien abîmé... Andro souleva la couverture de survie et soupira fortement. Il avait peur de mal faire et d'empirer les choses. Quoi que, franchement, les choses sont déjà pires, là... Il prit son courage à deux mains et commença à nettoyer les plaies du mieux qu'il put :
" - Ça va pas être agréable. Désolé. ".
Le garçon du D7 s'essuya le front d'un revers de main une fois la besogne terminée. Le tribut du District 1 n'avait pas émis le moindre son. C'était donc ça, un carrière ? C'était quelqu'un qui pouvait endurer ce genre de souffrances sans broncher ? Malgré tout, Andro n'était pas vraiment sûr que ce qu'il avait fait allait marcher. Il avait surtout enlevé le sang et il ne voyait pas vraiment la différence. Il n'avait pas d'eau sur lui, il ne pouvait pas faire plus. Et puis, il y eut le tintement d'une cloche.
Andro leva les yeux avant de se mettre debout. Ce n'était pas le bruit d'un canon ni les annonces des morts de la journée. Il plissa les sourcils et s'aperçut qu'un parachute était en train d'arriver vers eux. Il marche quelques pas et récupéra le petit objet. Un sponsor ? C'était sûrement pour aider Ivory. Il revint rapidement vers lui et s'accroupit :
" - J'crois que le sort est avec toi, mec. ".
Il eut un léger sourire et ouvrit le paquet. Reste en vie. Quelqu'un avait vraiment envie qu'il s'en sorte. Il plia le mot et le rangea dans le sac d'Ivory avant d'ouvrir le pot. Cela ressemblait à un onguent, il en avait déjà vu chez les guérisseurs, au D7. Celui-ci devait être bien efficace, s'il venait du Capitole. Sans plus attendre, il en appliqua sur les jambes de son nouvel allié. Le temps ferait le reste. Il referma le pot et le rangea, lui aussi, dans le sac du carrière. Avec un peu de chance, les choses iraient beaucoup mieux pour Ivory. Andro se rassit à côté du blond et lui remit la couverture de survie dessus :
" - 'Y a plus qu'à espérer que ça marche. ".
Ses yeux fixaient le sac. Il avait faim, vraiment faim. Il déglutit et s'autorisa à piquer quelque chose à manger qu'il savoura. Avec un peu de chance, les choses iraient beaucoup mieux pour Ivory et ils retrouveraient Eurydice rapidement. Ils avaient bien mérité un peu de repos. - Spoiler:
HRP : Coucou j'en ai conclu que c'était une pommade mais comme tu le sais, si tu veux que je change quelque chose je changerai . On peut clôturer le sujet après ce post sauf si tu veux ajouter quelque chose . Des bisous Ivovo et good luck .
|
| | |
| Sujet: Re: I'm so sorry - Ivory ( J2, forêt, F5, vers 20h/21h ) | |
| |
| | | | I'm so sorry - Ivory ( J2, forêt, F5, vers 20h/21h ) | |
|
Sujets similaires | |
|
Page 1 sur 1 | |
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|