Laona Cinder Putman

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

(choisissez au moins cinq questions qui sont les plus pertinentes pour la présentation de votre personnage, et supprimez les autres ainsi que le spoiler. répondez en un minimum de cinq lignes.)

Spoiler:

(les résidents du capitole n'ont pas à remplir le paragraphe ci-dessous, merci de le supprimer dans ce cas! - remplissez le paragraphe en choisissant le champ qui correspond à votre personnage. il vous est bien sûr possible de changer le texte pour que cela colle mieux, mais garder la trame de départ tout de même. message à supprimer quand la fiche est postée.)

JE VIENS D'UN MILIEU ni trop riche, ni pas assez, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE est à proximité. DU COUP, MON NOM A 15 CHANCES/RISQUES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE lycéenne ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime la course d'orientation, la nature, la musique et ma belle vie. Je n'aime pas le Capitole, les gens en général, qu'on me dise quoi faire. JE SUIS DANS LE 5ÈME DISTRICT. AYANT 16 ans JE peux PARTICIPE(R) AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende la prochaine moisson avec impatience. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

tell us your story.

PROPOSITION 1: Racontez ici votre histoire en une vingtaine de lignes minimum. Donnez-lui la forme que vous souhaitez, mais pas besoin de faire de longs pavés, présentez l'essentiel. Vous pouvez utiliser la forme de la biographie, du journal intime, ou alors nous vous conseillons une anecdote qui pourra faire transparaître le caractère de votre personnage. Bref, cette partie est libre.

C'était un jour du mois de mai. Il faisait beau, tellement qu'on aurait pu croire qu'il s'agissait là d'un simple jour férié, et pas d'une Moisson. J'avais mit ma plus belle robe, qui m'avait été offerte par ma mère pour mon anniversaire, un mois plus tôt. J'avais la pétoche, parce que c'était ma première moisson, et bien que je n'avais aucun tesserae au compteur, j'étais tout de même inquiète. Ma mère, une femme forte et humble, ne cessait de me répéter que j'étais sa princesse, et que rien de mal ne pouvais m'arriver.

« - C'est ta première moisson, ma toute belle, m'avait-elle déclaré en me brossant les cheveux, de manière à les attacher en une queue de cheval haute ornée d'un ruban. Tu n'as rien à craindre. Plein plutôt le fils des voisins, il aura plus de quarante tesserae dans l'urne.
– Je sais, mère, avais-je balbutié, peu convaincue par ce discours qui se voulait rassurant. »

J'avais alors eu de la peine pour Aymrick, que je connaissais depuis ma naissance . Il travaillait d'arrache-pieds à la ferme afin d'aider ses parents. Mais il était grand, et fort, sa carrure de lutteur lui serait utile dans l'arène si jamais il y était envoyé. J'avais vu à quoi ressemblait les Carrières, et je savais à quel point ils étaient forts, brutaux, sans pitié. J'en éprouvais la chair de poule à chaque fois que j'y pensais. A l'époque, il m'arrivait parfois de me réveiller les draps trempés de sueur, en criant à l'aide parce que l'un d'eux m'avait attrapée.
« – Et Olivia, elle risque quelque chose ?
– LAONA CINDER PUTMAN ! Cesse donc de t'inquiéter. Il est l'heure de partir. »

A peine une heure plus tard, nous étions sur la grande place du district 5. C'était un lieu agréable, bordé de boutiques, plein de vie. Je me sentais trop serrée dans ma robe, j'avais l'impression de me liquéfier sur place. J'étais tétanisée. Je reconnaissais des camarades de classe, des amis, j'aperçu même Diana Sanger me sourire, en compagnie de sa grande soeur et de sa mère. Je ne m'inquiétais pas pour elle.
Nous passâmes le portique de sécurité, et j'arrivais dans la file d'attente destinée aux jeunes filles de douze ans. J'étais terrifiée, horrifiée, et je n'étais pas la seule, mais j'arrivais à me retenir pleurer. J'arrivais encore à avoir un minimum de contenance, contrairement à une fille qui, un rang devant moi, pleurait à chaudes larmes. J'avais de la peine pour elle. Du coin de l'oeil, je cherchais Olivia, et lorsqu'elle me vit, elle me sourit. De façon très discrète, elle se faufila à travers la foule et vient se poster auprès de moi. Elle posa sa main dans la mienne comme pour me donner du courage - de  nous deux, c'était elle la plus courageuse. Une vague de chaleur m'envahit, je n'avais rien à craindre tant que Olivia était avec moi. C'était ma meilleure amie. Qui pourrait nous séparer ? Personne, pas même le Capitole.
Sur l'écran, on passa un film venant droit du Capitole, qui rappelait à tous la défaite des rebelles, la punition, la bonté de nos bourreaux. J'écoutais d'une oreille distraite, parce que c'était le même chaque année, mon regard était obnubilé par l'émissaire que le Capitole nous avait envoyé. Elle portait une tenue extravagante, sa peau était teintée de vert comme si elle était malade, et ses cheveux ressemblaient à des algues. Elle me faisait peur.

« Bienvenue dans cette nouvelle édition des Hunger Games. Les dames d'abord. »

Mon sang ne fit qu'un tour. Pendant que la femme tendait le bras dans le bocal, on n'entendait plus aucun bruit. Même les pleurnichards s'étaient tus, chacun retenait son souffle.

« Olivia Bradburry. »


Mon monde s'écroula. Je me sentis déboussolée, incapable de faire le moindre geste. Olivia. Ma Livia à moi. La fillette la plus douce et la plus gentille de Panem. Livia ! Toutefois, j'étais silencieuse, des larmes coulant sous mes yeux. Mon amie de toujours se tourna vers moi, les yeux agrandis par la frayeur. Je n'entendais plus rien. J'aurais pu intervenir, mais je ne l'ai pas fait. Alors qu'elle me suppliait des yeux, je n'ai rien dis. Je pleurais simplement silencieusement. Je n'ai fais aucun geste pour la retenir. Elle s'avança vers l'estrade, comme résignée du sort qu'il attendait. Comme s'elle savait qu'une semaine plus tard, elle se retrouverait avec une flèche plantée dans l'estomac, avant même d'avoir pu se défendre. Et elle me regardait de la même façon que si je venais de l'envoyer à la mort.