blair octavius koltun

❝ you're a holy fool all colored blue, red feet upon the floor ❞

about games and relative.

➺ QUEL(S) PETIT(S) PLUS T'AIDE(NT) DANS LA VIE (OU LES JEUX) ?

En dépit de l'entrainement intensif qu'il reçoit quotidiennement depuis ses douze ans, Blair est loin d'être une machine à tuer. Sa corpulence l'empêche de gagner tout combat au corps à corps et il ne possède qu'un relatif talent pour le tir à l'arc. Son principal avantage, néanmoins, réside sans doute dans le fait que, contrairement à la plupart de ses confrère carrières, Blair est quelqu'un de discret et réfléchi, capable de manipuler les autres pour arriver à ses fins.

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

C'est peu dire qu'il a des proches ayant participé aux Jeux, son père n'étant autre que Otho Koltun le très célèbre et très médiatisé vainqueur de la seconde édition d'expiation, où non pas vingt-trois mais bel et bien quarante-sept tributs trouvèrent la mort dans une arène des plus spectaculaires. Édition particulièrement populaire, son vainqueur laissa par ailleurs un souvenir indélébile dans les esprits ayant remporté la victoire en faisant preuve d'une sournoiserie et fourberie magistrales. Sortit de l'arène certes avec un oeil en moins mais couvert de gloire, Otho profita longtemps de sa condition de vainqueur avant de se poser quelque peu et d'épouser une jeune demoiselle. Néanmoins, loin d'en avoir fini avec les caméras, il signa de nombreux contrats publicitaires de toutes sortes, la famille modèle qu'il formait avec sa jeune épouse et leurs deux fils figurant même sur de nombreuses affiches de propagandes. Hélas, le temps passant, la star qu'il était devenu sombrait peu à peu dans l'oubli à son grand dam comme à celui du Capitole. C'est pourquoi son fils aîné et frère de Blair, Bill, participa aux 73th Hunger Games, frôlant la victoire mais sans l'emporter. Depuis lors, la famille Koltun, non seulement meurtrie mais aussi ruinée par des dépenses excessives, se voit peu à peu oubliée de tous, ayant tout perdu de sa splendeur passée.

QUE PENSES-TU DE LA RÉVOLTE ÉCHOUÉE ET DES REBELLES ?

Blair fut fou de joie lorsque le Capitole cria enfin crier victoire. Non pas qu'il soit un fervent supporter du gouvernement en place - il ne réfléchis pas plus que tous les enfants du district Deux, broyés par le système - mais l'idée que quoi que ce soit puisse changer à Panem le terrifie au plus haut point. La Révolte fut une période très difficile pour l'enfant privilégié qu'il était. Il ne comprenait pas pourquoi toutes ces pénuries et coupures de courant, tout comme il ne cromprenait pas le comportement des rebelles qui, de son point de vue, portait atteinte à Panem plus qu'ils ne la libérait.

➺ COMMENT QUALIFIERAIS-TU TA VIE DANS TON DISTRICT ? EN ES-TU SATISFAIT ?

Particulièrement satisfait. Blair n'imagine pas sa vie ailleurs qu'au district Deux. Il y est né, espère y mourir et n'envisage son futur nulle part ailleurs. Il a conscience de la chance qu'il a et n'échangerait sa place pour rien au monde. Bien qu'il se laisse parfois aller à rêver de paysages lointains (il désire plus que tout au monde voir l'océan), il reste néanmoins très réservés quand aux habitants des districts périphériques, qu'ils considère comme des sauvages à l'accent étrange et sans aucunes manières.

➺ COMMENT TE SENS-TU QUAND LE TEMPS DE LA MOISSON ARRIVE ?

Assez nerveux. Bien qu'il soutienne le principe, Blair, contrairement à ses nombreux camarades, n'envisage absolument pas de participer aux Jeux. Il tient trop à la vie pour la risquer ainsi. C'est pourquoi chaque moisson le rend assez nerveux, surtout depuis la terrible année où Laine se porta volontaire. Depuis lors, il voit Laine en chaque tribut partit combattre pour l'honneur du Deux. De plus, il sait à quel point son père le voudrait se porter volontaire, ce qu'il est tout simplement incapable de faire. Il se trouve lâche mais préfère vivre avec ce poids que de mourir dans l'arène.

JE VIENS D'UN MILIEU FAVORISÉ, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE EST ABONDANTE. DU COUP, MON NOM A SEPT CHANCES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE CARRIÈRE, ÉTUDIANT ET APPRENTI SCULPTEUR ET POUR TOUT VOUS DIRE, ON S’Y FAIT. JE SUIS DANS LE DEUXIÈME DISTRICT. AYANT DIX-HUIT ANS JE PEUX PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET JE PRÉFÉRERAIS Y ÉCHAPPER. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

reality is here.

hellooo ici dead frost/gemstone/bloom    hélo voulais que je vienne mourir avec elle so here i am   sinon j'ai vu mockingjay part 2 hier et (ÉNORME SPOILER ATTENTION) on en parle de la mort de finnick ou pas ?   #deception

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tell us your story.

PROPOSITION 1:

Le cœur de l’été arrivant, la canicule avait une fois de plus saisi l’ensemble du district Deux. Depuis près de maintenant une semaine, un soleil de plomb dardait ses impitoyables rayons et toujours pas un nuage en vue. La vie tout entière du district s’en trouvait ralentie. On y évitait désormais de s’exposer et la plupart des habitants tentaient, dans les limites que permettait leur condition, de rester à l’intérieur, au frais. Néanmoins, ce n’était pas le cas de Blair, ni de celui des cinq autres jeunes gens qui formaient l’escouade 6B-0266 du programme de formation combative en vue des Hunger Games. En effet, au grand jamais, l’on avait le souvenir que quelques conditions météorologiques aient pu convaincre les éducateurs d’annuler un entrainement. La Révolte elle-même n’avait pas pu dissuader l’obsession qu’avait les jeunes du district Deux pour ce que nombre d’entre eux appelaient communément le programme, formation rigoureuse qui commençait dès leur plus jeune âge et ne se terminait qu’une fois leur dernière moisson passée.

Une heure qu’ils couraient dans les plaines sèches du district et la soif comme la fatigue commençaient sérieusement à se faire sentir. Blair accéléra quelque peu la cadence pour se retrouver en tête de peloton aux côtés de Leif, un garçon blond à la carrure massive et aux traits faussement angéliques, chef autoproclamé - mais respecté - de l’escouade. On arrive bientôt? lança-t-il, le souffle court. Leif ne lui adressa pas un regard. Quoi encore, Blair, déjà fatigué? Tu veux rejoindre Milstone? Blair jeta un coup d’oeil à la queue du peloton où Milstone, le garçon en question, boulet et sous-fifre attitré du groupe, avait de toute évidence du mal à suivre. Il soufflait comme un boeuf et suait comme jamais. Non merci, commenta-t-il avec la moue dégoutée qu’il valait mieux aborder quand on parlait d’un souffre-douleur tel que lui. Il savait à quel point cela était injuste et combien Milstone ne méritait pas le traitement qu’il subissait. Mais c’était la loi des carrières et la loi des carrières était celle du plus fort. Sinon heureux, Blair était d’ailleurs fier d’être ami avec quelqu’un comme Leif. Ce dernier était tout ce qu’il avait toujours rêvé d’être et n’était pas : fier, sûr de lui, courageux et un leader né. Blair s’enorgueillissait de cette amitié, comme toutes celles qu’il nourrissait avec les carrières, puissants de ce milieu très fermé qu’était celui des adolescents du district Deux. Il ne cautionnait bien évidemment par leur comportement et prenait même parfois part à leur sempiternels règlements de compte. Il essayait de se distraire de l’ennui des jours, sans succès néanmoins, et avait même un peu honte de son comportement. Mais après tout, cela valait mieux que d’être quotidiennement brimé comme les pauvres hères du genre de Milstone. Un groupe ne se consolidait-il pas toujours par le rejet d’un tiers? C’était un mal nécessaire, pensait-il.

Eh boule-de-gras, magne-toi le cul! lança soudain Fleur, une jeune fille dont le prénom ne suggérait en rien la personnalité vicieuse, arrachant Blair à ses reflexions. Le visage de Milstone abordait désormais une couleur rouge vif, semblable à celle des montagnes qu’on apercevait, au loin. Il suait comme jamais. Répugnant. Fer.. Ferm-là, salope! articula-t-il, soudain entre deux bruyantes inspirations. Le groupe tout entier stoppa net, surpris. Milstone le sous-fifre se rebellait. Voilà qui était inacceptable. Un long silence plana soudain sur la plaine brûlante, troublé seulement par le crissement des insectes. Tous attendaient en silence que Leif prenne la parole pour décider de son sort. Ils connaissait l’affection que Leif portait pour Fleur et savait qu’il ne laisserait certainement pas un tel outrage impuni. Leif approcha son visage d’ange auprès de celui, rougeoyant et perlé de sueur de Milstone. La tension, tout comme la jouissance de Leif de se sentir si supérieur, était palpables. Cours. murmura-t-il. Milstone le regarda avec incompréhension. Cours! cria alors Leif, avec violence cette fois. Et Milstone détala, aussitôt suivit par Leif, Fleur et le reste de l’escouade qui riait aux éclats de voir un balourd tel que Milstone courir ainsi avec l’énergie du désespoir. Blair se surprit lui-même à glousser comme un idiot. Il allait même se fendre d’un éclat de rire mais ce dernier vint mourir dans sa gorge. Milstone venait de s’écrouler sur le sol rocailleux de la plaine, le corps agité de soubresauts. Comme un seul homme, les adolescent foncèrent vers leur camarade. Néanmoins, ne sachant que faire, désarçonné par une situation qui les dépassait - ou était-ce par pur sadisme? - ils restèrent immobile autour de la carcasse gémissante de leur compagnon. Pendant quelques secondes encore celui-ci convulsa puis, après un ultime sursaut, se recroquevilla et ne bougea plus.

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Je… Je ne savais pas qu’il était as- asthmatique, hoqueta Fleur entre deux sanglot. C’était pourtant pas difficile à deviner, pauvre idiote! s’énerva Neo, un garçon au tempérament explosif. Regardez où on en est maintenant! Putain qu’il est lourd! Leif t’es sur que c’est la meilleure solution? Leif poussa un soupir agacé et lâcha le pied droit de Milstone, dont lui et Neo tiraient le cadavre depuis une bonne heure. Evidemment que c’est la meilleure solution, et surtout c’est la seule. Tu comptais retourner aux instructeurs et tout leurs expliquer ? Il marqua un temps d’arrêt. On est assez loin de la piste maintenant. Je crois qu’on peut le laisser là. Fleur sanglotait de plus belle. Ce… C’était juste un accident, une blague. Leif la fusilla du regard. Juste une blague qui pourrait nous couter tout ce qu’on a. Bon. Les mains sur les hanches il jeta un regard qui hésitait entre le regret et le dégout sur le corps de Milstone. Rappelez vous, il a décidé de s’éloigner de la piste pour  rentrer plus vite, on l’a perdu de vue et aucun de nous ne la vu depuis lors, c’est clair? Imitant le reste de l’escouade, Blair acquiesça. On lui avait apprit à ne jamais contredire l’autorité en place. Et même face à une injustice et horreur aussi criantes que celles-ci, il ne pouvait se résoudre à ouvrir les yeux. En bon disciple qu’il était, il ne dirait rien à personne et se contenterait d’en cauchemarder dans l’ignorance la plus totale de ses fidèles amis.