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 in the flesh + (clyde)

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in the flesh + (clyde) Vide
MessageSujet: in the flesh + (clyde)   in the flesh + (clyde) Icon_minitimeMar 23 Fév - 3:53



clyde 'river blackwell' jenkins
❝ LIKE A ONE-WAY MIRROR ❞

Un fantôme, c'est un fantôme. River, qui a coulé sous le pont Mirabeau, s'est jeté dans la mer peut-être, est passé dans l'estomac d'un requin ou a fini échoué sur une plage, qui sait. Le fait est que River n'est qu'un témoignage du passé qui aurait dû rester au fond du puits où on l'avait oublié. Blackwell. Un nom destiné à être perdu dans les abysses. Il était bien parti, oh si bien parti. Il était mort à vrai dire. Il est mort d'ailleurs, c'est un fantôme rappelez-vous ? Vous pouvez aller vérifier dans un des cimetières du district six, vous y trouverez une croix en bois avec son nom dessus, presque illisible, plantée dans une herbe qui a depuis des années repoussé. C'est sa tombe. Et des fleurs, poussent dessus, comme sur la plupart de celles d'à-côté, soit comme une ironie qui balafre le visage des morts, soit comme une ode au renouveau. En tous cas, les jours passent, il n'est pas demeuré. C'est le lot des enfants de ce monde. C'est le lot des agneaux jetés dans l'arène. Regardez-le avec ses boucles brunes, on l'a jeté aux lions et il n'était pas Daniel. Souillées de boue, de sang et de folie les boucles brunes, la laine de l'innocent. Enfin l'innocent... Ce n'était pas un saint mais il avait dix-huit ans, il était jeune et oui, oui, aux yeux de ce monde étrangement tordu il était innocent. Et vivant. Oh Dieu, qu'il était vivant. Parce que si la police va vous frapper dans tous les cas autant leur donner une raison en leur riant au nez, autant courir dans les champs pour essayer de leur échapper en estimant la réussite et la défaite dans cette entreprise comme deux perspectives quasi réjouissantes. Parce que si on réussit c'est qu'on a du talent et si on se fait prendre aux genoux alors on leur aura donné tout le mal du monde. Faire la grande gueule ça ne rend pas la vie facile, au contraire, mais ça la rend intéressante. Un grain de folie pour faire de soi un oiseau aux pensées éparpillées au milieu des nuages. Impossible de savoir laquelle il pourrait ramasser, si on allait recevoir un petit cirrus ou le cumulonimbus dans la gueule. L'imprévisibilité ça le définissait, il tirait une grande fierté de ses effets de surprise. Une grande fierté de la popularité que ça lui donnait. En même temps avec ses grand yeux bleus où tout le monde se figurait des étoiles, comment les autres adolescents auraient-ils pu ne pas l'aimer ? Ils l'admiraient et des fois ça lui montait un peu à la tête mais jamais trop, parce que c'était un type bien. Pas d'autre moyen de le dire, pas besoin de prouver qu'il sauvait tout le monde façon Bruce Willis ou Mère Teresa, sans être un parfait miracle on peut être quelqu'un de bien. Un gamin qui avait du cran, on peut au moins lui reconnaître ça. Ceux qui le connaissaient le diront. Pas le reste du pays. Parce que pour les milliers, les millions de gens qui l'ont vu sur grand écran, River était un lâche, c'était sa co-tribut la vraie battante. Rôles inversés. Parce qu'ils avaient un duo parfait River et Pepper, il la traînait dans ses folies alors qu'elle essayait de le tempérer un peu, alors que ça la tentait moins d'insulter les Pacificateurs. Ils étaient les deux côtés d'une pièce, ce qu'il fallait pour l'équilibre à pile ou face. Vous savez, ces deux gamins qu'on croise dans tous les films un peu clichés, qui ont grandi ensemble avec le garçon aventureux et la petite fille qui le suit, tombant peu à peu amoureuse de son meilleur ami au fil des années, tout comme lui le lui rend souvent. Oui, dans ces histoires là un des deux meurt toujours. Oh comme les vieux films de l'époque d'Hollywood peuvent avoir raison parfois. Une fois dans cette forêt de la soixante-sixième édition des Hunger Games, le petit River s'est transformé en un ruisseau fluet trop effrayé par la menace du canon pour fonctionner normalement, et Pepper a pris son envol, elle a gagné. Pas avant de tuer l'homme qu'elle avait aimé pendant toutes les années de sa vie jusque là. River, un garçon innocent qui n'avait pas eu de chance, perdit la raison dans cette arène et tenta d'étrangler la jeune femme, sachant qu'elle pourrait le vaincre. Elle lui donna ainsi une mort qui l'effrayait moins que l'idée de se faire abattre par un inconnu. Et ce fut la fin du tribut du district six cette année-là. Un coup de canon, une boîte en bois et quelques larmes. Enfin en apparences. Parce que cette boîte ne parvint pas au district des trains mais à celui des rebelles. Oui, réanimé par les gens du treize. Je vous l'avais bien dit que c'était un fantôme. Mort à dix-huit ans et revenu. Comment peut-on encore l'appeler un être humain ? Ils l'ont entraîné, peut-être même brainwashed, qui sait, puis après des mois de dur labeur ont fait de lui leur pantin. Pardon, leur soldat. Autant dire qu'il ne fuit pas un investissement rentable, après seulement trois missions il disparut dans la nature. A nouveau mort ? Non, trente-deux ans d'une vie étrange n'ont pas réussi à l'achever, le fantôme erre toujours.

Le mensonge se délite, le voile de la réalité est déchiré et le masque gît au sol. Je vous l'avais bien dit qu'il est un fantôme. Et les fantômes ça n'existe pas, dans quel monde vivez-vous ? Cela fait quatorze ans que River Blackwell pourrit sous l'herbe fleurie du district six. Cet homme n'est pas lui, même si des fois il pourrait le croire. Cet homme n'est plus lui, surtout maintenant qu'il a joué son rôle, achevé sa mission. Cet énergumène n'est qu'un acteur, bien qu'un acteur de grand talent. Durant des mois interminables il a été River Blackwell, il a monté une mascarade, fait croire au salut que lui avait offert le district treize. Comme si le celui-ci était un sauveur. Il devait gagner la confiance de Pepper afin de mieux la trahir. Oh ce n'était pas par pur plaisir mais par simple devoir. Quelques personnes ne savent pas encore qu'il n'est pas River. Pepper le sait elle, elle l'a appris bien durement. Il continue de jouer la comédie dans de rares circonstances. Mais alors qui est cet homme ? Pas River. Au final pas réellement un fantôme, puisqu'il est bien fait de chair. Mais lui-même s'y perd parfois entre les identités qu'il a volées. Il n'y en a pas tant que ça mais il les a si bien enfilées qu'il est un peu resté dans leurs peaux. Ce n'est pas simple d'essayer tous ces gens sans finir confus, c'est un peu comme une mariée qui essaye trop de robes et ne sait plus ce qu'elle veut. Il sait toujours qui il est, son histoire, ses convictions, son nom mais parfois les limites de son caractères deviennent un peu floues et il ne sait plus si un détail de sa vie lui appartient ou si il l'a dérobé. C'est comme s'il avait enlevé son costume de base et qu'il en avait mis plein d'autres mais qu'en retournant dans celui d'origine, il avait une drôle d'impression. Est-ce qu'il a un peu grandi ou est-ce que le costume a un peu rétréci au lavage ? Et puis il gratte de temps en temps c'est étrange, et cette tache n'était pas là avant. Parfois sa vie normale lui semble très légèrement décalée, comme si un très léger quelque chose n'allait pas. C'est d'avoir trop joué avec la vie des autres, on s'oublie un peu comme River Blackwell a été oublié. Cet homme est un pillard de vies.

Clyde Thelonius Jenkins. C'est lui derrière tout ça, l'homme derrière le masque ou à peu près du moins, puisqu'il a du mal parfois à tout séparer le brigand. Ces identités qu'il vole c'est aussi un peu des mois qu'on vole à sa vie et rares sont ceux qui voient jamais son vrai visage. Après tout il ne peut être un personnage public, cela rendrait caduque tout son travail acharné. La grande silhouette élancée qui évolue dans l'ombre est née au Capitole dans une famille riche, mais comparé au reste du pays tout le monde est riche au Capitole de toute façon. Ce n'est pas pour rien qu'il est aujourd'hui obsédé par les règles et que le moindre manquement à l'une d'entre elles peut le pousser à la violence alors même que cet acte est lui aussi une désobéissance. C'est qu'ils l'ont détraqué le gosse. Ah cela ce n'était pas la grande gueule adorable de River Blackwell non, sous les coups de ceinturons, les insultes mais surtout les sous-entendus acides, il a appris à baisser la tête et ne parler que quand il a quelque chose d'intelligent à dire. Et ça a intérêt à être très intelligent. Ça tombe bien, il l'est. Sans qu'il s'en rende compte il a grandi dans la terreur, une terreur qui le talonne encore silencieusement, vicieusement, le rend lunatique, et parfois aussi imprévisible que le Blackwell dont il a pris la vie les derniers mois. Les gens lunatiques peuvent être dangereux. Lui l'est, avec son intelligence posée, son sang-froid calculé qui peut en un instant laisser place à un déferlement de violence. Tout cela lui sert dans les différents aspects de son travail. Quel est-il me direz-vous ? Il travaille dans l'ombre, on ne pouvait guère s'attendre à autre chose. Avec talent il a grimpé jusqu'aux côtés de l'idole vénérée toute sa vie : Coriolanus Snow. Bien sûr que Clyde est un soldat, mais pas un soldat du treize, un soldat du gouvernement prêt à mourir. Pour autant il n'est pas la chair à canon. Il est l'infiltré. Le président avait bien vu son charme. Fin manipulateur, le pillard peut pousser les gens à des choses ignobles, retorses, complètement à l'inverse de leurs compas moraux, tout cela sans qu'ils le voient jusqu'au moment final où une vague d'horreur les submerge à la réalisation de leurs actes. Il ressent un plaisir malsain à la vue de ses victimes en ce moment, il en est exalté. Parce que chaque seconde qui aura mené à cette euphorie immonde aura été le fruit d'un travail acharné, bien que parfois sans effort pour lui. Alors oui, le brun vole des identités pour servir le gouvernement, tuant parfois des gens pour cela ou les torturant pendant des mois à la recherche d'informations, écumant toutes les données de sécurité et surveillance auxquelles il a un accès quasi illimité. Le titre officiel de la fonction c'est conseiller du président. De fait, son nom est tout de même relativement connu. Son visage ne l'est pas à la différence des autres conseillers. La vie mondaine est presque inexistante dans son emploi du temps, à son grand bonheur. Âgé d'à peine trente-cinq ans il est miraculeux qu'il soit à un poste aussi haut mais que voulez-vous, il l'a mérité. Sa dévotion au gouvernement est aussi légendaire que sa haine des rebelles, bien que peu sachent pourquoi. Education trop stricte lui ayant monté la tête ou événement traumatisant ? Ah beaucoup de gens aimeraient bien savoir ça. De toute évidence ça ne peut qu'être une conjonction des deux, disons que le dégoût était déjà bien cimenté dans son être quand il a dû tuer un pacificateur qu'il appréciait énormément pour maintenir une couverture. En soi il pouvait tuer mais c'était son premier meurtre dans son propre camp, et le destin a dû bien rire en mettant sous le canon de son arme une amie. Et après on s'étonne qu'il soit névrosé le mec... Il est rare qu'il arrive à former des relations positives avec les gens et encore moins des relations. Il faut dire qu'il trouve peu de conversation dans le gratin du capitole grillé à la télévision. Pour presque tous il est une énigme aux motivations obscures mais plus encore au fonctionnement incompréhensible. Et si ses parents sont fiers du monstre qu'ils ont créé, sa propre sœur ne le comprend plus. Elle a bien compris qu'elle ne pouvait plus croire un seul mot qui sort de sa bouche. Clyde dit ce qu'on veut entendre pour séduire et se mettre les gens dans la poche. Et à force de prononcer des litanies qui ne sont pas les siennes il oublie ce qu'il voulait dire à la base, ce qu'il pense même. Il s'accroche pour ne pas perdre pied alors même que le nouveau président essaie de lui enfoncer la tête sous l'eau. Il ne veut pas finir jeté à la mer comme River Blackwell, il ne veut pas qu'on l'efface. Ulysses Deverell lui déplaît, sans doute parce qu'il n'a pas grandi en le considérant comme Dieu. Bien sûr cela peut aussi venir du fait que le sentiment est réciproque. Les temps changent et il semblerait que Clyde n'ait pas le droit de changer avec - chose qu'il ne veut pas nécessairement de toute façon. Le nouveau président est en train de minimiser son utilité dans le gouvernement et le jeune homme n'est pas dupe, il a bien compris que le but de ces affaires est de supprimer son rôle. Soit disant que ces méthodes ne seraient plus acceptables dans les politiques progressistes qui laissent sur la langue de Jenkins un goût amer. Mais que fera-t'il sans son travail ? Sans lui il n'a plus de but, plus de sorcières à poursuivre et il se retrouve seul à devoir démêler ses souvenirs.

about games and relative.


Je pourrais mourir pour le Capitole. Je veux mourir pour le Capitole, le Capitole de Coriolanus Snow. Je serais mort pour lui, sans la moindre seconde d'hésitation. Et sans doute que je mourrais aussi pour Deverell car en vérité c'est au service du gouvernement que je souhaite donner ma vie. J'hésiterais cependant. Après tout l'homme risque bien de détruire ce que j'ai adulé toute ma vie, avec lui se perdra l'essence même du régime. Alors oui je mourrais pour lui, c'est mon devoir. Je ne ferais sans doute pas tout pour le sauver s'il venait à tomber à mes côtés. Ce serait trahir mes principes ? Pas quand il a été le premier traître. Je pensais que je mourrais sur le terrain, gorge tranchée ou balle dans la tête, aux mains des rebelles le plus probablement. Maintenant je crains qu'on ne m'étrangle avec une toile d'araignée dans un bureau de la taille d'un placard où on m'aura oublié.
Oubliez-vous ? J'ai participé aux jeux aux côtés de ma meilleure amie et peut-être même l'amour de ma vie. J'ai cru que j'y mourrais, j'ai goûté la folie, perdu dans la terreur. A vrai dire j'y suis mort. Crâne fracassé par celle que j'avais connu toute ma vie. Pas vraiment une partie de plaisir. La mort a été un soulagement. Bien sûr c'était River Blackwell mais je suis lui maintenant, tout ce qu'il en reste, même si je m'extirpe de sa peau jour après jour comme un serpent abandonne sa mue. Quant au vrai moi, la question ne se pose même pas. Jamais mon nom n'aurait pu se retrouver dans ces boules de verre, ni ceux de ma famille ou de potentiels amis que je n'ai jamais réellement eus. Ne sommes-nous pas les enfants dorés du Capitole ? Tout ceci ne peut pas nous arriver.
Pas réellement, tout ceci reste un groupe d'adolescents effrayés s'étripant et jouant au darwinisme. Ils n'ont rien demandé, sont pour la plupart innocents et nous observons les pires moments de leur vie. D'ailleurs un débat m'a toujours animé : ce que l'on voit dans l'arène, est-ce une déformation terrorisée d'eux, un véritable étranger par rapport à leur identité ou est-ce au contraire ce qu'ils sont réellement au fond d'eux-mêmes, passées toutes ces facilités de la vie. Dans la peur et l'ignominie, est-ce que l'homme se masque ou est-ce qu'il se dévoile ? Parce que quand les gamins ont fui ou quand ils ont massacré, leur famille diront toujours "ce n'était pas vraiment lui, ce n'était pas lui je le sais je le connaissais moi" alors que le reste du monde dira qu'il s'est révélé dans une situation de stress. Je pense que la vérité ne réside ni dans l'un ni dans l'autre. Chaque cas est différent et oui, peut-être que j'apprécie un peu ces jeux pour l'étude comportementale qu'ils m'offrent sur un plateau. Pour tout le reste, je considère juste cela comme un mal nécessaire, un médicament au goût amer qu'on est obligé d'avaler pour se rétablir.
Je jubile. A vrai dire j'en sauterais de joie si j'avais l'habitude de telles démonstrations. Je suis fier et heureux de chaque pièce que mon travail a pu apporter à leur chute. Ils ont été suffisamment présomptueux pour venir frapper à nos portes et à vrai dire, nous prenant par surprise, ils ont mieux réussi leur coup qu'on ne l'aurait pensé. Comme quoi un animal désespéré ça peut faire des miracles. Ce n'est jamais assez bien sûr. Et nous les avons repoussés. La civilisation a encore une fois gagné face à la barbarie, ils ont été renvoyés dans leurs terriers. Enfin, on ne va pas les laisser y pourrir ce serait trop clément. Les laisser lécher leurs blessures est profondément injuste, une atteinte à l'intégrité du gouvernement. Je veux qu'on aille les chercher. Je veux qu'on les tue tous. Jusqu'au dernier. Ils doivent payer leur arrogance le prix du sang.
On ne les garde que pour la symbolique, comme le président Snow avait dit ils représentent l'espoir du peuple, ce qui les empêche de devenir dangereux. Un homme désespéré n'a rien n'a perdre et attaquera sans crainte de ce qui peut lui arriver. Si une population entière devient désespérée, ce sera la fin même pour nous. Alors on les laisse vivre et pour la plupart ce n'est pas un cadeau. Il y en a quelques uns qui sont heureux de gagner, d'autres juste contents de ne pas être morts et qui aspirent à vivre leur vie tranquille. Ils aimeraient bien qu'on leur foute la paix. Les autres ce sont tous des déchets humains, brisés dans tous les sens, un puzzle qu'il serait bien difficile de reconstruire, il y a même des pièces manquantes. Mais au moins ils sont intéressants, ce genre de gens est un délice à observer. Perdus sous leurs couches de traumatismes et de maladies mentales, le fil est agréable à suivre dans la pelote qui condense toutes leurs émotions et leur passé. Enfin, une balle dans la nuque serait de la merci.
Pendant la dernière année, un peu plus même, j'étais sur le terrain au service du Capitole. J'étais River Alexis Blackwell, ancien tribut décédé, prétendument réanimé par le treizième district et en école buissonnière depuis des années. Pourquoi étais-je ce choix plutôt spécifique et particulier d'identité ? Parce que River était la seule personne à qui Pepper-Swann Heavensbee aurait fait confiance sur tout. L'ancienne gagnante était une rebelle - elle l'est toujours dans son cœur sans doute mais vu ce qu'elle doit subir à présent, elle leur est moins utile - et j'avais été envoyé pour découvrir son rôle précis et tout ce qu'elle avait fait dans ce cadre. De quoi la faire tomber elle et une partie du réseau qui l'entourait. Pendant un an je me suis lié avec elle, je lui ai fait comprendre que j'étais de son côté, qu'une amitié née il y a si longtemps ne s'oublie pas, je l'ai soutenue. Tout ça pour la trahir. Est-ce que je me sens mal ? Non. J'ai fait tout cela pour la nation qu'elle avait elle-même trahie. On récolte ce que l'on sème.
Certains d'entre eux sont des brutes ignobles, inhumaines. Violeurs, meurtriers, menteurs, fous de pouvoir, il y a des raisons pour lesquelles ils sont maintenant en procès. Et on dit qu'ils sont la justice de ce pays, c'est pour cela que tout le monde est outré à la vue de ces ordures. Mais ils ne sont pas la justice, ça ce sont les magistrats. Les Pacificateurs sont le bras armé du pays. La plupart de sont rien de plus que des soldats dans leurs petits uniformes qu'on sort quand on en a besoin et qui restent dans les districts pour rappeler au peuple qu'ils répondent de leurs actions et que ceci n'est pas une démocratie. Police ou armée, qu'importe ils ont au-dessus de leur tête un fusil. Je suis bien d'avis que ce fusil ne devrait pas tirer quand bon lui semble et plutôt quand c'est absolument nécessaire. Ça ne veut pas dire que je suis entièrement partisan des procès qui sont en cours. En tant qu'êtres humains, ces personnes méritent entièrement leur punition. Cependant ils représentent malgré tout l'état et cette médiatisation de l'affaire ne fait pas qu'apaiser les civils, elle diminue l'impact de l'armée sur les esprits, elle affaiblit l'image de force des Pacificateurs et donc les affaiblit directement. C'est dangereux et cela nous reviendra dans le visage. Et après tout quelques uns d'entre eux ne sont pas à jeter.
Non. Pas après ce que j'ai vu. Pas après ce que j'ai fait.
Ce gouvernement est la chose en laquelle je crois le plus. Vous croyez vraiment que je vais vous répondre que c'est une organisation tyrannique et inutile ? Les hommes ont toujours eu besoin de quelqu'un pour les guider dans l'histoire, et ces leaders ont toujours fini par être plus riches et avoir des vies plus simples. Ce qui ne signifie pas qu'ils sont moins aptes à prendre des décisions, au contraire. Tant qu'ils ne sont pas pris dans la misère et le feu de la passion des révolutionnaires, ils peuvent faire les choix qui sont objectivement les meilleurs pour tous. Comment décider justement quand on se bat pour maintenir son niveau de vie ? Il y a toujours une élite et bien souvent il faut la séparer du peuple. Il ne peut pas la comprendre, il peut être dangereux lorsqu'il ne comprend pas le bien fondé des mesures. Bien sûr il y a quelques personnes aux Capitoles qui n'y méritent pas leur place et ne contribuent pas à la société alors que dans les districts il y a des cerveaux qui devraient aider ce monde à s'améliorer. Malheureusement c'est un des aléas de tout système. Alors oui, cette séparation est la meilleure chose à faire, ou du moins la plus viable. Quant à l'ouverture des frontières décidée par le président Deverell, je la trouve stupide. Maintenant le peuple peut se regrouper et ça c'est dangereux. Isolés en districts tout le monde pouvait être géré. Réunis ? Peu de chances de survie.
Déjà fait. Et je recommencerai si il le faut.




reality is here.

cranes for spidey ou not so serious ou emma ou sinon appelez moi Dieu in the flesh + (clyde) 2368156825 j'vous gnutgnut tous bande de malades vous m'avez manqué crac crac  

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Dernière édition par Clyde T. Jenkins le Dim 6 Mar - 10:12, édité 13 fois
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in the flesh + (clyde) Vide
MessageSujet: Re: in the flesh + (clyde)   in the flesh + (clyde) Icon_minitimeMar 23 Fév - 3:54



au carnaval de venise
❝ CADAVRES SOUS LES MASQUES ❞

don't switch off the light.


Le stylo gratte le papier. Deux stylos grattent le papier. C’est le seul bruit dans la pièce éclairée aux lampes de bureau, ça et deux respirations légères. Les vitres sont épaisses mais on entend un peu la ville derrière, comme au loin. En bas de la rue bat la fête, comme toutes les nuits au Capitole. La vie est une fête éternelle pour l’élite oisive. Les cris joyeux, et les aigus de la musique vous parviennent à peine pourtant ils sont bien là. C’est devenu un bruit de fond pour vos vies. Agréable, si on tend l’oreille on peut s’amuser à essayer de discerner les sons. On n’y arrive jamais bien sûr, à des dizaines de mètres trop bas, tout en bas après tous ces étages. Avec un peu de chance la chanson sera reconnaissable mais encore faudrait-il que vous la connaissiez. Puis vous n’avez pas le temps de vous amuser avec ça, cela viendra dans les quelques minutes avant l’endormissement. Deux stylos grattent le papier. Puis le son se fait moins fort et plus distinct. Un seul stylo gratte le papier. « Clyde ? »  Tu ne réponds pas, tu n’en as guère le loisir, tu continues à écrire. Si tu parles ils vont venir. Te concentrer, occulter la voix de ton frère jusqu’à-ce qu’il comprenne qu’il ne faut pas parler, il faut travailler. Tu y arrives très bien d’ailleurs, en quelques secondes c’est comme si aucun mot n’était jamais sorti de sa bouche. Pourtant aucun autre stylo ne rejoint la symphonie de grattements. « Clyde je veux dormir. » Toi aussi tu veux dormir. Tu es plus habitué au rythme que lui bien sûr, tu es plus âgé. Tu as dix ans, il en a cinq, il est aisé de comprendre que tu vis mieux la situation. Pourtant ça ne veut pas dire que tes paupières ne sont pas lourdes et que tu ne peines pas à suivre les mots que tu inscris sur cette feuille. Si tu parles ils vont venir. « La lumière me fait mal aux yeux, je vois flou j’en peux plus d’écrire. » Ces lampes de bureau font figure de monstre il est vrai. Leur blancheur est impersonnelle, clinique. Braquées sur vous comme dans un interrogatoire, elles sont geôlier, juge et bourreau. Si tu fermes les paupières tu les vois encore, tant par la lueur rouge qui traverse ta peau que par les halos blancs qui restent. Elles te poursuivent même les yeux clos. On attendrait d’une lampe de bureau qu’elle soit réglable : de cette teinte-là pour les travaux de précision où chaque ombre et grain de papier compte mais plus douce et ambrée pour les heures sombres de la nuit où la fatigue alourdit tout sens et qu’on veut laisser glisser le crayon sur la feuille sans se blesser. Vous n’avez ici pas le choix. Et oui, elles blessent, donnent des migraines, rendent la vision plus difficile. Le profil droit de vos mains est lisse, brillant, doux. Cette transformation te fascinait quand tu étais petit. Maintenant tu n’as plus le temps de t’émerveiller de la transformation de ta peau qui frotte contre le papier. Tu ne te concentres même plus sur les crampes dans ta main et l’excroissance cornue qui a grandi sur ton annulaire, là où repose ton crayon quand tu écris. Pas le luxe. Et puis ça ferait mal inutilement d’y réfléchir. « Pourquoi on fait pas ça sur un ordinateur ? C’est plus simple. » C’est vrai que la méthode qu’on vous fait employer est archaïque. Mais mère répète toujours qu’elle ne fait pas confiance aux gens qui n’ont pas une belle écriture, ils sont brouillons et n’ont pas un respect suffisant pour leur destinataire. D’un autre côté les écritures trop recherchées ne sont guère mieux, elles dénotent d’une frivolité, de celui qui n’a pas assez de fond et qui se concentre sur la forme pour éblouir, espérant qu’on en oubliera le contenu. Père et mère n’oublient jamais le contenu. Ni la forme d’ailleurs. Père et mère n’oublient jamais rien. Ils disent que vous ferez intégralement votre travail sur l’ordinateur lorsque rien ne pourra plus être reproché à vos talents manuscrits. Un jour qui est bien plus proche pour toi que pour ton cadet, même si tu commences à douter qu’il vienne un jour. Si tu parles ils vont venir et pourtant... « Hadrian tu sais très bien pourquoi. Maintenant tais-toi, tu dois continuer c’est comme ça. » Tu as dit tout cela sans faire s’arrêter la danse de ton stylo, tu aurais trop peur que cela brise quelque chose, comme si le fait qu’elle cesse attirerait immédiatement des ennuis. Ce ne sont que des chuchotis entre vous, l’enfant est assez stupide pour arrêter de travailler mais pas assez pour parler à voix haute. Ce serait signer un arrêt de mort. « Je veux plus travailler, les autres ils travaillent pas comme ça. » Ah ça c’est sûr, les bambins adorés de la capitale ne sont pas tous des esclaves du livre, loin de là même et la plupart des éducations se portent plus sur la mode et l’art de dresser une table ou diriger des domestiques. « Qu’est-ce que tu en sais ? On ne va jamais chez qui que ce soit. » Et ce n’est pas comme si l’un d’entre vous avait énormément d’amis à qui parler. Pas le temps, pas la popularité. Les premiers de la classe qui ne s’intéressent à rien d’autre qu’à leurs notes depuis un âge antérieur aux notes on ne les apprécie guère et on ne peut même pas vraiment jeter la pierre aux autres enfants, ce n’est pas attirant c’est tout. « Je sais que je veux plus travailler. J’éteins la lampe, marre de la lampe. » Sur ces mots pleins d’autorité, Hadrian se lève, éteint la lampe et va se glisser sur son lit. Il n’a fait aucun bruit. Tu restes figé pendant quelques secondes, abasourdi. Tu arrêtes enfin d’écrire à cet événement. Tu chuchotes un ‘‘Non !’’ horrifié et lances ta main pour rallumer la lampe, pas même une seconde après que ton frère l’ait éteint. Et pourtant c’est déjà trop tard, vous entendez des pas lourds et hâtifs dans le couloir. Peut-être avez-vous murmuré trop fort, peut-être ont-ils vu le changement de lumière aussi bref fut-il, peut-être est-ce une espèce de sixième sens démoniaque – pardon, parental, difficile de ne pas confondre les deux. Toujours est-il qu’ils arrivent. Dans les quelques secondes de laps avant qu’ils ne pénètrent la pièce, vos yeux se fixent les uns dans les autres, lui la terreur du gosse qui a fait une connerie, toi le désespoir. Tu as le temps de sentir ton cœur sombrer dans ta poitrine. La porte s’ouvre violemment et ils sont là. Encore une seconde de silence vous est accordée pendant qu’ils regardent dans la pièce et analysent la situation puis les mots viennent. D’un ton qui n’est pas crié, à peine plus fort que la normale, mais rempli d’une rage palpable qui présage déjà des coups à venir. La voix de ton père est toujours violente, que ce soit de façon insidieuse ou brute. Une veine palpite sur son cou alors qu’il se jette vers le lit pour corriger le benjamin, lui apprendre à quitter son poste. Toi c’est ta mère qui te fait t’agrippe le poignet durement et le retourne pour que tu la regardes dans les yeux. Tu gémis de surprise autant que de douleur. Tu n’es pourtant pas en faute ici. « On vous fait travailler tous les deux pour que tu lui montres ce qui est essentiel mais tu ne le surveilles même pas ? Si ça se trouve c’est même toi qui l’a poussé à aller se coucher pour qu’il se prenne une raclée. Tu ne pouvais pas le retenir hein ? Tu n’as aucune autorité sur un enfant de cinq ans. J’espère que tu es fier de toi parce que moi je ne le suis pas. Tu nous fais honte, même pas capable de garder ton frère au travail. » C’est comme une claque. Ah mais oui, ça vient aussi accompagné d’une claque apparemment. Tu te la prends dans la gueule, elle est sèche et sans âme, pleine de poison et de rancœur. Ce n’était même pas ta faute. Toi tu as fait tout ce qu’il fallait. Rien de moins. Et tu protégerais bien Hadrian mais c’est inutile, c’est lui qui a été pris dans le lit tu ne peux rien inventer pour le sauver cette fois-ci. « Va t’occuper de ta sœur pendant qu’on s’occupe de lui. » Tu rebouches ton stylo sans te hâter car si tu te pressais ta mère te reprocherait cette attitude, il faut toujours être posé dans ses mouvements et rester calme, au moins en apparence. Alors tu te diriges tranquillement vers une des chambres voisines et une fois la porte refermée derrière toi tu t’y adosses, tremblant. Tu ne sais pas si tu redoutes plus les mots ou les coups de tes parents mais tu es au moins sûr que tu les redoutes eux. Tu t’approches du lit où dort la petite brune. Elle a deux ans maintenant et n’a besoin de rien la nuit alors tu te doutes que tes parents voulaient juste que tu t’en ailles. Tu t’assieds non loin de son lit. Tu as lu quelque part qu’il est mieux d’enlever du berceau les gosses plus tard que ça mais ça fait déjà un moment qu’ils l’ont fait changer, pour qu’elle soit en avance sans doute. Tu la regardes. La pauvre. Ce n’est pas parce qu’elle est une fille qu’ils vont être plus cléments, tu le sais parfaitement, elle va souffrir autant que vous, voire plus car dans ce monde les femmes doivent être encore plus présentables et encore plus retorses. Oh petite, tu vas en baver. Tu as mal pour toi, tu as mal pour Hadrian, tu as mal pour elle. Tu pleures un peu mais essuies tes larmes. « Tu sais quoi Bailey ? T’aurais jamais dû venir. Bonne chance. » Et il y a presque de la rage dans ta voix. Autant de rage que pour les sons étouffés de ceux qui chantent et dansent en bas.

face bashed in.


C’est la première fois que tu es quelqu’un d’autre. Cela ne te paraît pas même étrange, tu y as travaillé pendant des mois. Tes yeux sont marrons, ton crâne rasé, ton corps couvert de cicatrices. Ce n’est définitivement plus toi pourtant tu dois bien être là, quelque part au fond. Si, tout au fond car la conscience de ta mission demeure. L’homme en face de toi, cette force de la nature aux longs cheveux qui devaient être blonds mais sont trop sales pour l’être encore est ton cousin. Tu as été brutalement ôté à ta famille il y a dix ans par les Pacificateurs. Tu n’avais que treize ans et ils t’ont emprisonné. Personne ne t’a jamais revu. Quand tu t’es retrouvé face à cet homme pour la première fois il y a maintenant trois mois, il a fondu en larmes, il avait toujours su que tu étais vivant a-t-il dit. Le pire dans tout ça ? Il avait raison, Wade est toujours en vie, pour l’instant. A peine ceci dit. Tu l’as vu. Tu as passé tant d’heures avec lui qu’il serait impossible de les compter, tu as étudié sa façon de parler, de bouger, tu as extorqué toute sa vie. Il hurlait les dernières fois qu’il t’a vu, il avait compris ta transformation, il avait compris que tu étais lui. Que tu es lui. Tu lui as volé tout ce qu’il était, il n’y a plus aucun espoir pour ta survie, vous ne le garderez que jusqu’à la fin de ta mission. Ce jeune garçon qui avait passé dix ans de sa vie dans des geôles à se faire régulièrement torturer et violer avait déjà si peu de lueur dans ses yeux quand tu l’as rencontré. Et quand il a compris tu as vu la dernière flamme s’éteindre, comme une ampoule qui saute. Elle s’est éteinte au moment où il a arrêté de crier et a commencé à pleurer silencieusement. Puis tu es parti retrouver sa famille. Enfin, après toutes ces années le seul encore en vie c’est ce cousin plein d’espoir. Pour autant il ne t’a pas fait confiance, un gamin torturé ça peut se retourner comme un gant, qu’on le veuille ou non. Il s’est dit que tu étais son cousin, renvoyé par le Capitole pour lui soutirer des informations. Il ne t’a pas rejeté malgré cela, il a décidé de ne rien te montrer qui pourrait être dangereux pour lui jusqu’à-ce qu’il soit sûr de t’avoir remis dans le droit chemin. Après tout tu es son petit cousin, il ne devrait pas être difficile de te convaincre de rejoindre à nouveau la famille. Surtout après toutes les horreurs que t’ont fait subir les Pacificateurs, ton corps en témoigne. Tu as pleuré en retrouvant Lloyd, ce cousin que tu ne pensais jamais revoir. Crocodile que tu es. Ah cela, tu es bon acteur. Même si je ne sais pas si on peut encore appeler ça jouer, tu es à peine en personnage, tu es surtout ton personnage. Il faut croire que les méthodes de père et mère ont marché au final, ils t’ont fait suffisamment travailler pour que tu arrives où tu en es et t’ont suffisamment traumatisé pour que ton seul désir soit d’être quelqu’un d’autre. Alors quel travail de rêve, toute une vie d’abus se concrétise. En face de toi le rebelle ne dit pas un mot, il te regarde dans les yeux, ces yeux que les chirurgiens du Capitole ont temporairement changés. « Wade, ça fait trois mois que tu es revenu. » Tu n’as rien à répondre à cela, c’est un simple fait. Alors tu hoches la tête, attendant la suite des événements. « Alors dis-moi la vérité maintenant. C’est le Capitole qui t’a envoyé, non ? » Ah, nous en sommes donc à la question épineuse. Bien sûr que tu as été envoyé par le Capitole mais c’est normal, tu y es né. Lloyd ne le sait pas ça, et il ne doit pas le savoir sinon tu es tout simplement mort. Il ne le saura pas. Après tout il a immédiatement accepté l’idée que tu es son cousin disparu. Je pense que c’est surtout parce qu’il avait vraiment besoin de le voir revenir, qu’il fondait trop d’espoirs en la supposition de sa survie. Il voulait pouvoir embrasser tout ce qui lui reste de sa famille. En un sens c’est dommage pour lui puisqu’il ne le fera jamais mais en un autre sens tu lui donnes cette opportunité, ce sentiment. C’est bonté de ta part. Que peux-tu répondre à sa question. Tu parles si doucement, un aveu triste. « Oui. » Inutile de faire l’idiot, il faut être logique. L’histoire de l’évasion est trop bancale et tu le savais depuis le début, il aurait fallu un homme plus stupide que Lloyd pour y croire. Tes prochains mots ne sont pas chuchotés, ils sont presque criés, pressés, pleins de désespoir. « Mais ils m’ont dit qu’ils avaient maman ! Ils m’ont dit que si je réussissais ils la libéreraient, qu’ils me donneraient de l’argent et que je pourrais vivre une vie tranquille dans un autre district ! » Tu tords les mains, te grattes la tête furieusement. Wade fait toujours ça quand il est nerveux. Du moins quand il n’a pas les mains attachées. Pour ton histoire, ça passe ou ça casse. Tu savais que ce jour viendrait, tu avais déjà tout préparé. « Mais ta mère est morte, ils ne l’ont pas. » Oh tu le sais bien ça, non seulement tu le savais bien avant de venir mais Lloyd te l’a dit quand tu es arrivé, t’informant également des morts de ton père, de ton frère et de ta tante. Ton oncle, lui, était déjà mort avant que tu ne sois emprisonné. « Je sais bien mais je ne pouvais pas savoir moi ! » Tu cries encore, avec toute la nervosité d’un jeune homme – d’un adolescent presque encore puisque grandir dans une geôle ne fait pas de quelqu’un un adulte fonctionnel – qui ne veut pas qu’on le prenne pour un traître bien qu’il en ait été un. Tu veux prouver que c’était malgré toi. « Je sais. Mais alors pourquoi tu ne l’as pas dit immédiatement ? » Et c’est une putain de bonne question, presque tout va se jouer sur celle-là, tu le sais très bien. Tu aurais pu, dès qu’il t’a appris la mort de ta mère, tout lui révéler, te libérer de ce poids, lui assurer qu’avec ces nouvelles informations tu étais de son côté. Tu ne l’as pas fait bien sûr. Tu prends ta tête entre tes mains et te remets à parler doucement, la voix tremblante. « J’avais peur. Tellement peur. Je ne veux pas qu’ils me reprennent. Je ne savais même pas combien de temps j’avais passé enfermé jusqu’à-ce qu’on me le dise. J’ai toujours peur. Et si ils comprenaient que je ne suis plus de leur côté ? Ils pourraient venir me chercher. Et puis me tuer. Ou pire, me remettre dans leur cellule de merde. Et puis de l’argent et une nouvelle vie c’est pas mal non ? » Ton cousin te dévisage avec pitié. Il oublie des fois qu’en un sens, tu as encore treize ans. Mais quand cette réalité le frappe à nouveau en pleine face, il est difficile pour lui de rester méfiant. Et peut-on lui en vouloir ? « Alors tu me trahirais pour de l’argent ? » C’est une question qu’il est en droit de poser effectivement. Tu secoues la tête de gauche à droite, perdu. « Non, non… Mais j’ai peur. Tu peux pas comprendre à quel point. » Et c’est un instant où tout se décide. Choisira-t-il d’accepter ta faiblesse ou de la rejeter ? Croira-t-il que tu es de son côté ou seras-tu très bientôt un traître mort ? Ou avec un peu de chance banni puisqu’il aura peut-être de la merci pour son pauvre cousin. Il se lève, stoïque, et se rapproche de toi. Il pose sa large main sur ton épaule. « Tu n’as pas à avoir peur. On te protégera. On te fera disparaître si il le faut. » Le soupir de soulagement qui balaie tes entrailles te fait tourner la tête quelques secondes. Tu as bien l’intention de mourir pour le Capitole mais ça t’embêterait de le faire durant ta première mission sans même l’avoir réussie. La voix de Lloyd était bourrue mais tellement pleine d’amour, comme un père. Enfin tu supposes, ce n’est pas comme si ton propre père avait jamais eu de l’amour plein la voix. « Allez viens. » Tu te lèves, les membres tremblant légèrement encore, et tu le suis dans une pièce dans laquelle tu n’es jamais rentré. Sans fenêtre, sous terre probablement, entièrement bétonnée, vide, quelques taches de sang et une femme attachée sur une chaise. Tu la reconnais immédiatement. Elle n’est que malheur pour Wade, aussi il te faut quelques secondes avant d’être submergé par l’horreur. C’est Reyes. Oh, elle a torturé Wade durant les deux dernières années, de temps en temps, mais elle t’a surtout aidé dans toutes tes recherches. Et je crois que durant tous ces mois tu en es tombé amoureux. Non, j’en suis sûre en fait. Toi, l’être dysfonctionnel, a réussi à tomber amoureux de quelqu’un sans même que ce soit un amour malsain. Il faut dire qu’une Pacificatrice était un bien meilleur choix que la plupart des femmes du Capitole. Une femme qui apprécie la violence, la connaît bien. Une femme pas encore de pouvoir mais destinée à l’être. Que demander de plus ? Alors ton cœur pleure de la voir ici puisque tu sais très bien pourquoi tu es là. Ceci va être le classique test d’allégeance. « Tu la connais n’est-ce pas ? » Parfaitement maître de tes émotions, tu laisses la peur et la rage déformer ton visage tandis que tu acquiesces. Rage face à celle qui t’a fait tant de mal et peur qu’elle a toujours provoquée en toi puisqu’elle a toujours été dans une position de force. Traumatisme. « Elle est à toi. » Tu t’approches. Reyes t’a reconnu, elle a assisté à ta transformation graduelle en Wade. La terreur que tu lis sur son visage est indicible. Elle a très bien compris elle aussi qu’elle va subir l’enfer aux mains d’un homme qu’elle aime. Oh, elle est douée et professionnelle mais sous la douleur elle peut tout de même te trahir, appeler ton nom. Alors ce sont ces dents que tu exploses en premier. Elle crie, tu gémis, les phalanges attaquées. Deux dents ont sauté seulement. Tu recommences. Encore et encore. Jusqu’à-ce que toutes ses incisives, canines et prémolaires gisent sur le sol, teintées de sang. La brune ne sourira plus jamais de la même façon. Elle ne sourira plus jamais, elle mourra dans cette pièce aujourd’hui vous en êtes tous conscients. Tu pousses des cris inarticulés de rage en abattant tes poings sur son visage, cris que Lloyd interprétera comme de la haine envers un geôlier à qui on peut enfin rendre les coups. La haine est pourtant dirigée vers les rebelles et surtout lui, lui qui t’oblige à lui faire subir ça pour ne pas trahir ta couverture. C’est ton être ton entier que tu trahis en faisant pleuvoir les coups. Le visage que tu connais disparaît peu à peu sous l’hémoglobine, les gonflements. Pendant que tu reprends ton souffle on te tapote l’épaule. Le grand blond te tend un pied de biche. Oh misère, toute cette violence ne leur suffira donc pas ? Il faudra que tu fasses subir plus de tourments encore à ton amante ? Tu le prends en main fermement et te mets un peu plus loin de ta victime pour avoir l’allonge parfaite. La barre de métal vient s’écraser sur son ventre, elle a un spasme et vomit un mélange de sang, de bile et de nourriture. Il est probable qu’avec ce coup tu aies causé le début d’une hémorragie interne. Tu frappes encore, frappes dans son dos, entends les vertèbres se briser. Enfin tu viens porter le dernier coup dans sa poitrine, vers le sternum. Tu sens la cage thoracique céder à plusieurs endroits et Reyes commence à tousser étrangement. Nul doute qu’une ou plusieurs des côtes brisées ont perforé ses poumons. Elle est morte maintenant, il ne lui reste que quelques longues minutes à suffoquer dans son propre sang. L’idée te donne envie de vomir, la vision te révulse. Des larmes commencent à couler le long de tes joues. Un acouphène te donne envie de t’arracher la tête après tous les hurlements qu’elle a poussés. Elle ne produit plus que quelques gémissements et sa respiration saccadée accompagnée de quelques gargouillis remplit la pièce. Tu essaies d’essuyer tes larmes mais elles continuent à couler. Le pied de biche émet un bruit métallique infernal quand il heurte le sol. Tu l’as lâché. Enfin alors ce rebelle, ce maudit rebelle te tend un automatique pour que tu en finisses. Tu t’approches de la pacificatrice doucement. Tu voudrais t’agenouiller à ses côtés, lui tenir le visage, lui dire que tu es désolé ou que tu l’aimes, l’embrasser sur la bouche une dernière fois ou lui déposer un baiser sur le front. Tu ne peux que passer derrière elle sans un mot. Elle ne t’entendrait peut-être même pas maintenant vu son état. Tu déposes la pointe glacée de l’arme sur sa nuque. Le tir retentit. Sa tête était déjà basse, elle ne fait que s’affaisser un peu plus dans la chaise lorsque tu la délivres de son calvaire. Alors tu reviens vers ton faux cousin mais n’arrives pas jusqu’au bout. Tu trébuches mais il te rattrape et tu fonds en larmes. Il les interprète bien différemment de ce qu’elles sont réellement. Il te prend dans ces bras et te console, ce monstre qui t’a fait torturer et tuer celle que tu aimais. Et tu jures sa perte. Oh il souffrira. Plus qu’elle encore. Et tu tueras son petit cousin adoré devant ses yeux. Peut-être même que tu l’obligeras à le faire. Qui sait ? Le futur est plein de possibilités.

shedding my skin.


Tu sais ce qui est drôle ? Le prénom Clyde, ça vient d’une rivière. Tu découles de River. Quelle étrange pensée. Peut-être que le hasard fait bien les choses ou peut-être bien que c’est le destin, un signe de la vie. Tu n’y crois guère. Tu t’en fiches. Je doute que tu sois même allé vérifier les origines de ton prénom, tu n’as jamais été la source principale de tes fixations. Tes fixations sont autres. « Je suis désolé. » Et tu l’es, au plus profond de toi-même. Mais chaque fibre de ton corps a été tendue comme une corde d’arc, cruellement étirée, beaucoup trop, au point de rupture. Chaque fibre de ton corps est une corde brisée et tes cordes vocales en font partie. Tu chuchotes presque, quelques larmes ont transpercé la crasse qui macule tes joues. Elle te tourne le dos. Tu l’aimais. Tu l’aimes peut-être toujours d’ailleurs mais si peu de choses fonctionnent encore en toi que ton cœur n’a plus le temps de se poser la question, tout ce qu’il arrive à faire c’est faire pulser le sang dans tes artères. Elle te tourne le dos, elle te fait confiance. Mauvaise idée. Personne ne peut te faire confiance, plus maintenant, pas après tout cela. Comme une marionnette tu te lèves et tes doigts crasseux, écorchés, s’enroulent maladroitement autour de sa gorge. Tu forces. Tu n’as jamais étranglé personne, tu ne sais pas à quel point c’est difficile, l’effort physique que cela demande avec la victime qui s’agite, le temps que ça prend. Tu aurais dû utiliser un ligament. Un lacet, une corde, un fil de fer, ça aurait marché. La brunette, elle, s’y connaît. Le coude est le point le plus fort et le plus dur d’un corps, lors d’un combat chaque chance de l’utiliser doit être saisie. Elle saisit la sienne, tes entrailles semblent hurler elles-mêmes alors que ta bouche ne le peut. Souffle coupé, tous deux. Sa respiration saccadée a tout du noyé qui refait surface. Pourtant déjà elle court. Elle est forte, c’est une survivante, comme Reyes. Toi tu ne l’es pas, pas après tout ce que tu as vécu et pourtant tu t’entêtes à lui courir après comme si tu avais la moindre chance de l’avoir. Tu ne peux plus tuer et surtout tu ne peux pas la tuer, tu le sais parfaitement, tu le vois comme une pièce d’or au fond d’une rivière aux eaux claires. Et alors même que les flots de la rivière sont trop forts pour un homme comme toi, tu essaieras d’attraper cette pièce. Vanité peut-être. Folie sans doute. Qui ne deviendrait pas fou lorsque la vie jette tout cela à la gueule des gens ? Il y a de quoi s’en arracher tous les cheveux et même les cordes vocales, pour ne plus s’escrimer à hurler encore et encore face à l’horreur. Tu l’as perdue, elle a couru aussi vite qu’une biche manquée par la première balle du chasseur. Pourtant sa voix te parvient, tu l’écoutes. Ce sera sans doute la dernière fois que tu l’entendras alors autant en profiter. C’est un peu idiot pourtant de la part de la proie de dire au prédateur où elle est, de l’appeler à elle. Qu’y peut-elle ? Elle t’aime. Elle veut que tu lui dises que tu ne voulais pas faire ce que tu as fait, que tu ne faisais qu’une de tes énièmes pitreries. Ah c’est clair que les gens en ont l’habitude. Tu t’approches lentement, si lentement, tu te tiens le ventre, tu trembles aussi. Tu as peur de t’approcher à nouveau d’elle, tu veux retarder cet instant. Sortir de l’ombre te coûtera bien trop. Tu ne savoures même pas ces secondes, la peur te tordant les boyaux. Tu t’avances enfin et c’est elle qui te rentre dedans, il ait incroyable qu’elle ne t’ait pas vu, tu n’es tout de même pas si petit. Elle plaisante avec toi, te croit toujours de son côté. C’est incroyable ce que les gens feraient pour échapper à la réalité. Il y a un sourire sincère sur son visage. Le tien est faux. Sa main se dirigeait vers toi et tu la brises d’une poigne de fer sans hésiter, oubliant même de laisser tomber l’hypocrisie de ton rictus. Tes muscles sont sans doute bloqués. Le craquement de ses jointures retentit à ses oreilles une seconde avant son cri, tu ne sais pas lequel des deux te retourne l’estomac. Ils ont gagné, tous ces politiciens trop vieux pour décider ce qui est bon pour le peuple, tournant l’amour en violence et te faisant, encore une fois, tuer celle que tu aimes. C’est une manie j’ai l’impression. Putain de rebelles. Cette fois elle a compris que tu ne jouais plus mais elle essaie encore de le nier, elle te demande ce qui te prend, pourquoi tu fais tout cela. Ne comprend-elle pas ? Pour ta survie. Parce que ce monde est cruel et que tu refuses de te laisser dévorer, même si tu dois tout perdre dans ce processus. Parce qu’il le faut. Et tu le lui dis. Tu n’as pas le choix. C’est ainsi que tout doit se dérouler, c’est ton dernier choix. Tu ne veux pas mourir, tu ne veux pas qu’elle meure mais tu ne veux pas mourir et tu ne sais pas lequel des deux t’importe le plus. En cet instant tu as décidé que tu préférais rester en vie, quoique cela doive te coûter. Un choix cornélien. Et Corneille n’était pourtant pas si cruel. Quand tes mains la frappe tu sens le poids de chaque coup comme une enclume. Tes doigts enserrent la garde du poignard et tu essaies de l’égorger. Ah, si tu savais. Cela non plus n’es pas tâche aisée, il faut une force extraordinaire en arrivant par l’avant pour couper l’artère qui se cache derrière la trachée et surtout de l’habitude. La chance suffit rarement. Tu avais entendu parler, adolescent, d’une femme au Capitole qui avait essayé de se suicider en s’ouvrant la gorge avec un de ces couteaux électriques très en vogue. Elle n’avait réussi qu’à se trancher la trachée et ils l’avaient retrouvé dans un parc, errant la gorge ouverte. Alors vraiment, quelle chance avais-tu de tuer ainsi la jeune femme ? Tu ne réussis qu’à dessiner un collier rouge le long de son cou, une belle corde sanguinolente qui ne l’empêche pas de se débattre. Un crachat à la figure et un coup de genou dans les couilles, voilà tout ce que tu récoltes de ces manières maladroites. On dirait presque que tu n’essaies pas réellement de la tuer… Tu te recroquevilles sous la douleur et elle te repousse. C’est alors que ta lame transperce son flanc avant d’aller heurter le sol dans un fracas métallique qui te fait mal tant il ressemble à ton propre glas. C’est une lutte acharnée, tout passe trop vite pour que tu comprennes tout, ses doigts autour de sa gorge, tes ongles labourant sa peau, vos fronts l’un contre l’autre en un choc sourd et sa fuite. Elle abandonne. Elle ne doit pas avoir le cœur de te tuer, elle n’est pas un monstre elle, contrairement à toi. Ses valeurs n’ont pas été balayées par la douleur. Tu l’arrêtes avant même qu’elle ait fait deux mètres, la fauchant comme un fétu de paille. Ton poignard est à nouveau dans ta main, son coude à nouveau en contact avec ton corps. Tu entends ton nez craquer. Et les coups commencent à pleuvoir. Alors tu comprends que tout est perdu et tu te laisses faire. Tu as perdu, c’est la guerre, c’est comme ça. Au moins c’est fini, d’une façon ou d’une autre. Est-ce que c’est ton crâne qui vient de craquer ? Tout est flou. Tu essaies de parler. Rappelle-toi, tes cordes vocales sont toutes des cordes brisées. Ce visage tant aimé obscurcit ton champ de vision et tu essaies de sourire. Peut-être que c’était cela que tu voulais au final, tu ne l’avais pas réellement compris avant maintenant. Soudainement le monde a plus de sens. Elle t’a offert une mort digne, tu es parti en te battant et ce sont les mains d’une amie, d’un amour qui t’ont achevé, pas les doigts froids d’un inconnu. Ta bouche est remplie de sang, tu ne sentiras même pas réellement ce baiser. « Merci, Peps. Et gagne. » Et tu retournes dans un monde aveuglant de néons.

« Merci, Peps. Et gagne. » Tu répètes les mots devant l’écran, observant le visage de River, copiant chaque intonation. Les néons au-dessus de toi te baignent dans une blancheur aseptisée. Tu as vu cette scène tant de fois sur ce grand écran. Tu pourrais reproduire chaque mouvement sans la moindre hésitation. C’est comme si tu l’avais vécu. Après toutes ces semaines d’études, cette scène te soulève même le cœur, tu te sens comme River, dégoûté face à ta propre mort. Mais tout ceci te servira. Tu as vu chaque parcelle de vie que tu pouvais trouver, autant River que Pepper, chaque caméra placée dans le district six il y a des années de ça t’a été utile. Tu n’as plus le même accent, plus la même façon de bouger, ta famille ne te reconnaîtrait presque plus si elle te croisait maintenant. Tu es l’araignée qui a tendu ses filets et tu n’auras plus qu’à inviter la demoiselle Heavensbee à danser sur ta toile. C’est de bonne guerre.



Dernière édition par Clyde T. Jenkins le Sam 30 Avr - 4:25, édité 9 fois
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MessageSujet: Re: in the flesh + (clyde)   in the flesh + (clyde) Icon_minitimeMar 23 Fév - 6:13

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MessageSujet: Re: in the flesh + (clyde)   in the flesh + (clyde) Icon_minitimeMar 23 Fév - 6:19

TOI AUSSI TU NOUS AS MANQUÉ crac crac  crac crac  in the flesh + (clyde) 1366640713
et tu reviens avec ce choix de scénario de fifou, let me love you in the flesh + (clyde) 3158078346  in the flesh + (clyde) 173490454
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MessageSujet: Re: in the flesh + (clyde)   in the flesh + (clyde) Icon_minitimeMar 23 Fév - 10:02

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MessageSujet: Re: in the flesh + (clyde)   in the flesh + (clyde) Icon_minitimeMar 23 Fév - 10:10

in the flesh + (clyde) 2774444739 in the flesh + (clyde) 2774444739 rebienvenue in the flesh + (clyde) 1147778360
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MessageSujet: Re: in the flesh + (clyde)   in the flesh + (clyde) Icon_minitimeMar 23 Fév - 14:44

Ouh damn lord ce perso promet sa race in the flesh + (clyde) 2774444739
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MessageSujet: Re: in the flesh + (clyde)   in the flesh + (clyde) Icon_minitimeMar 23 Fév - 15:02

in the flesh + (clyde) 2608535200 in the flesh + (clyde) 2608535200 chou
reBienvenue sur MJ in the flesh + (clyde) 846282082

bonne chance avec ce super scénario in the flesh + (clyde) 716432964
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MessageSujet: Re: in the flesh + (clyde)   in the flesh + (clyde) Icon_minitimeMer 24 Fév - 20:33

MOI AUSSI JOTEM ET MÊME PLUS QU'ADOBEAT in the flesh + (clyde) 3686848491 in the flesh + (clyde) 3686848491 in the flesh + (clyde) 3686848491 in the flesh + (clyde) 3686848491 in the flesh + (clyde) 3686848491 in the flesh + (clyde) 3686848491 in the flesh + (clyde) 3686848491 in the flesh + (clyde) 3686848491 in the flesh + (clyde) 3686848491 in the flesh + (clyde) 3686848491 in the flesh + (clyde) 2608535200 in the flesh + (clyde) 2608535200 in the flesh + (clyde) 2608535200 in the flesh + (clyde) 2608535200 in the flesh + (clyde) 2608535200 in the flesh + (clyde) 2608535200
(Re)bienvenue parmi nous et merci, merci, merci de prendre mon scénario in the flesh + (clyde) 3686848491
Bonne chance pour cette fiche que j'ai tellement hâte de lire, je sais déjà qu'elle sera parfaite in the flesh + (clyde) 4083136502 in the flesh + (clyde) 4205929361
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http://www.mockingjay-rpg.net/t6442-get-along-with-the-voices-inside-of-my-head-alexiane http://www.mockingjay-rpg.net/t152-11-this-is-survival-of-the-fittest-this-is-do-or-die-alexiane
Erin Leventhorpe
DISTRICT 2
Erin Leventhorpe
△ correspondances : 1251
△ points : 52
△ multicomptes : avery j. hawthorne
△ à Panem depuis le : 30/12/2015
△ humeur : perplexe
△ âge du personnage : vingt-six ans
△ occupation : apprentie charpentier - a abandonné sa formation de Pacificatrice au bout de presque deux ans.


can you save me?
statut: single
relationships:


in the flesh + (clyde) Vide
MessageSujet: Re: in the flesh + (clyde)   in the flesh + (clyde) Icon_minitimeVen 26 Fév - 1:15

Haaaan je t'aime aussi in the flesh + (clyde) 3686848491 in the flesh + (clyde) 3514124053 in the flesh + (clyde) 1797145818 crac crac
J'érigerai un monument en ton honneur espèce de pro capitole/Snow fou à lier !

Courage pour cette fiche et rebienvenue I love you in the flesh + (clyde) 1682311168
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http://www.mockingjay-rpg.net/t9168-every-scar-will-build-my-throne#236103 http://www.mockingjay-rpg.net/t9190-d2-erin-leventhorpe http://www.mockingjay-rpg.net/t9189-d2-erin-i-feel-nothing-at-all
Maxwell MacCormack
DISTRICT 9
Maxwell MacCormack
△ correspondances : 3366
△ points : 51
△ multicomptes : aucun.
△ à Panem depuis le : 19/08/2015
△ humeur : terrifié.
△ âge du personnage : 18 ans.
△ occupation : agriculteur.


can you save me?
statut: romance naissante avec un (riche) styliste.
relationships:


in the flesh + (clyde) Vide
MessageSujet: Re: in the flesh + (clyde)   in the flesh + (clyde) Icon_minitimeVen 26 Fév - 12:16

EMMA? in the flesh + (clyde) 2368156825 (REBIENVENUE ICI in the flesh + (clyde) 716432964)
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http://www.mockingjay-rpg.net/t8896-gospel-for-the-fallen-ones-maxwell http://www.mockingjay-rpg.net/t8901-d9-maxwell-can-t-you-help-me-save-my-life http://www.mockingjay-rpg.net/t8902-d9-maxwell-make-me-robot#231683
Invité



in the flesh + (clyde) Vide
MessageSujet: Re: in the flesh + (clyde)   in the flesh + (clyde) Icon_minitimeVen 26 Fév - 22:24

BIENVENUUUUUUUE in the flesh + (clyde) 1201105100 in the flesh + (clyde) 2800585211 culte
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Amarinda C. Carter
DISTRICT 1
Amarinda C. Carter
△ correspondances : 340
△ points : 1
△ multicomptes : RIP Zoé E. Williams & D. Aileen Carter-Lewis
△ à Panem depuis le : 01/06/2013
△ âge du personnage : 38 ans



in the flesh + (clyde) Vide
MessageSujet: Re: in the flesh + (clyde)   in the flesh + (clyde) Icon_minitimeSam 27 Fév - 20:03

in the flesh + (clyde) 173490454 in the flesh + (clyde) 173490454 in the flesh + (clyde) 173490454

Rebienvenue ! chou

Ce scéna est génial, excellent choix ! in the flesh + (clyde) 4205929361
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Aiden S. Bregstone
DISTRICT 9
Aiden S. Bregstone
△ correspondances : 1696
△ points : 2
△ multicomptes : - j. baÿs-galor
△ à Panem depuis le : 09/10/2011
△ humeur : - découragé, désemparé et plein d'autres rimes tarées.
△ âge du personnage : - vingt-quatre ans.
△ occupation : - (ancien?) chef rebelle du district neuf, pilier d'infirmerie


can you save me?
statut:
relationships:


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MessageSujet: Re: in the flesh + (clyde)   in the flesh + (clyde) Icon_minitimeLun 29 Fév - 11:44

I love you
Rebienvenu à la maison ! Surtout avec ce scénario de fou !
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Invité



in the flesh + (clyde) Vide
MessageSujet: Re: in the flesh + (clyde)   in the flesh + (clyde) Icon_minitimeDim 6 Mar - 10:51

@ Adodo JOTAIM AUSSI HAN in the flesh + (clyde) 2368156825
@ Thythy oh i'll let you love me in the flesh + (clyde) 1147778360 d'ailleurs j'adore cette maison, je peux régulièrement te trouver dans mon lit crac crac
@ Fifille in the flesh + (clyde) 4228994618 in the flesh + (clyde) 524798691
@ Yorell in the flesh + (clyde) 2774444739 in the flesh + (clyde) 2774444739 in the flesh + (clyde) 2774444739
@ Ava merci, ça fait du bien puis je pouvais donc pas sauter l'occasion. en plus je l'aimais déjà avant mon départ ce scénario in the flesh + (clyde) 4083136502
@ Peps OWI BATTEZ-VOUS POUR MON AMOUR in the flesh + (clyde) 173490454 in the flesh + (clyde) 173490454 in the flesh + (clyde) 173490454 in the flesh + (clyde) 173490454 in the flesh + (clyde) 173490454 in the flesh + (clyde) 173490454 in the flesh + (clyde) 173490454 Dorian Dorian Dorian Dorian Dorian Dorian Dorian
moi aussi jotem et je vais tout faire pour pas te décevoir in the flesh + (clyde) 3686848491 in the flesh + (clyde) 3686848491 in the flesh + (clyde) 3686848491
@ Erin je suis pas fou in the flesh + (clyde) 2697330891 mais je suis contente de voir que l'idolâtrie de Snow ça plaît alors je t'aime aussi, va in the flesh + (clyde) 4153354820
@ Max oui in the flesh + (clyde) 2368156825 it is moi in the flesh + (clyde) 2368156825 who are you ? in the flesh + (clyde) 2368156825
@ Amarinda Ouuuuuuh je suis contente de te revoir toi in the flesh + (clyde) 173490454 wahou: wahou: merci bien chou
@ Aiden Je sens que je vais y être très bien à la maison vu comment vous m'accueillez à nouveau innocent merci beaucoup in the flesh + (clyde) 2774444739
@ Tris &Meira Un grand merci à vous deux chou

JE VOUS AIME TOUS crac crac crac crac crac crac
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