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| broken crown lying on the ground (hemera) | |
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Auteur | Message |
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| Sujet: broken crown lying on the ground (hemera) Mar 4 Aoû - 1:04 | |
| Persephone Hemera Ashwood❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞ Les pacificateurs me regardent, leurs yeux ne laissent transparaître aucune émotion. « Votre nom ? » me demande l’un d’entre eux. Je déglutis, réprime un soupir. On me l’a demandé tant de fois que je finis par en douter. Pourtant, ils me connaissent. Ce pacificateur qui se tient sur la gauche par exemple, je l’ai souvent vu chez mes parents, c’est un ami de mon père. Je réponds néanmoins, luttant contre les larmes qui s’invitent dans mes yeux. « Persephone Hemera Rosier » avant de rajouter « Née Ashwood. » Mon nom de jeune-fille était à présent la seule chose qui empêchait ces hommes de me jeter en prison, quand bien même ils en mourraient d’envie. Après tout, les Ashwood étaient bien connus au capitole. Mes pauvres parents …. Le choc qu’ils avaient dû éprouver lorsque les pacificateurs ont débarqué chez eux, les informant que leur plus jeune fille était accusée de rébellion. « Aviez-vous connaissance des actions de votre mari à l’encontre du capitole ? » Je passe une main fébrile dans mes longs cheveux blonds ; tout mon corps tremble. La peur serait un mort bien désuet s’il me fallait décrire ce que je ressens à cet instant. Mais derrière l’angoisse, je sens également un profond sentiment de lassitude m’envahir « J’ai déjà répondu à cette question des milliers de fois … » commencé-je la voix chevrotante. « Répondez-y encore. » M’interromps le pacificateur d’une voix dure et froide comme de l’acier « Non ! » m’emporté-je soudain « Non, je n’en savais rien ! » les larmes abondent à présent sur mes joues. Mon visage est plus creusé qu’à l’ordinaire, et mes traits reflètent la fatigue dont je suis la victime depuis maintenant plusieurs semaines. Qui aurait cru que la vérité pouvait être aussi épuisante ? Trois semaines plus tôt, mon mari, Aubain Rosier, avait été arrêté pour haute trahison envers le gouvernement. Je n’avais réellement été au courant de rien jusqu’à ce que les pacificateurs débarquent dans notre maison et réveille notre fille. La rébellion, les districts, le gouvernement … oh, tout cela me passait au-dessus de la tête, je n’y avais jamais vraiment réfléchi. Pourquoi l’aurais-je fait ? Dernière-née des Ashwood, une famille servant le gouvernement depuis plusieurs générations, je ne m’étais jamais posée de questions. J’avais toujours avancé, sourire aux lèvres, bon petit mouton que j’étais. Jamais je n’aurais pensé à trahir le troupeau. Je n’avais rien à y gagner. À vingt-sept ans, je menais la vie dont j’avais toujours rêvé : j’avais épousé l’homme que j’aimais, j’avais un travail à la CapitolTV où je me chargeais de sujet sans réelle importance, ce qui me laissait tout le loisir de m’occuper d’Athena, mon adorable petite fille qui venait de fêter ses trois ans. Pourquoi aurais-je sacrifié tout cela au nom d’une idéologie dont je ne saisissais pas tous les tenants et aboutissants ? Tout cela n’avait aucun sens, mais je commençais pourtant à me poser de sérieuses questions. Et si ces moutons que je suivais naïvement s’avéraient être des loups assoiffés de sang et de pouvoir ? Étais-je prête à prendre part à leur triste mascarade ?
about games and relative.
➺ COMMENT VOIS-TU TA MORT ? Je ne sais pas trop. Quelque part, j'ai toujours voulu une mort héroïque, comme dans les livres. Oh, oui, j'ai toujours beaucoup trop lu pour mon propre bien. Au fond, c'est une aspiration totalement égoïste, juste un besoin ridicule de vouloir se différencier alors que tout le monde meurt un jour ou l'autre. Une fois mariée bien sûr, j'ai commencé à changer d'opinion, et à me dire que le seul endroit où je voulais mourir était dans les bras de celui que j'aimais. Mais à présent qu'il n'est plus là, j'ai perdu mes rêves et mes aspirations. Alors au final, une mort héroïque ne serait peut-être pas si mal venue.
➺ QUEL(S) PETIT(S) PLUS T'AIDE(NT) DANS LA VIE (OU LES JEUX) ? C'est idiot, mais ce que j'écris m'aide énormément. Le fait de coucher ses émotions, ses craintes, ses angoisses sur le papier, c'est quelque chose qui m'a toujours aidée. C'est pour cela que je suis devenue journaliste d'ailleurs, pour garder un rapport à la plume, même si au final, ce métier est pourri jusqu'à la moelle. Je voudrais pouvoir réaliser de vrais reportages, aller vers les autres, et découvrir leurs histoires plutôt que me contenter de parler du dernier chapeau à la mode chez les dames du capitole. L'envie de voyager, de me dépasser, d'aller vers les autres, ça aussi ça m'aide, je suppose.
➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ? Lorsque j'étais enfant, je détestais les jeux. J'étais du genre terriblement peureuse, et sensible, et voir d'autres enfants mourir me faisaient pleurer. Mes parents trouvaient ça adorable. Puis avec le temps, je me suis endurcie, et j'ai fini par me prendre au jeu. Nous étions riches, et parier était monnaie courante dans notre famille. Je me souviens, lorsque j'avais vingt-ans, avoir sponsorisé le gagnant de cette édition. Mais quand j'y repense à présent, j'ai des nausées. Comment peut-on présenter une tuerie comme un divertissement ? Je ne blâme pas les gens qui regardent, la plupart ne se rende pas compte de la gravité de cette émission, mais il me paraît aujourd'hui évident que je ne regarderai plus jamais une seule édition des Hunger Games.
➺ AS-TU PRIS PART AUX DERNIERS ÉVÉNEMENTS, QUE CE SOIT POUR OU CONTRE LE CAPITOLE ? Pas directement, non. J'ai appris que mon mari était un rebelle à l'instant où les pacificateurs sont rentrés dans notre appartement sans prendre le soin de frapper à la porte. J'ai toujours été bien trop lâche que pour réellement prendre position. Et puis de toute façon, pourquoi me serais-je retournée contre la main qui me nourrissait ? Au capitole, nous n'avons pas réellement l'occasion de nous plaindre pour être honnêtes. Mais c'est aujourd'hui vers l'avenir que je me tourne ; trouverai-je la force d'enfin m'élever contre les miens ?
➺ QUE PENSES-TU DE L'ORGANISATION DE PANEM (DISTRICTS/CAPITOLE) ? J'ai toujours trouvé que l'organisation de Panem était la meilleure qui soit. Après tout, je n'en avais jamais connu d'autre. À mes yeux, le capitole était une terre de providence tandis que notre président faisait preuve d'une grande générosité à l'égard des districts. Je n'ai jamais pensé un seul instant que ces gens pouvaient être malheureux. Avec le recul, je dirais que ce système est la cruauté à l'état pur. Comment peut-on tenir une population entière dans une telle misère, alors que le capitole, si riche, pourrait leur permettre de mener une vie meilleure ? Bien sûr, ce ne sont que mes opinions, mais tout de même.
tell us your story. PROPOSITION 1: Racontez ici votre histoire en une vingtaine de lignes minimum. Donnez-lui la forme que vous souhaitez, mais pas besoin de faire de longs pavés, présentez l'essentiel. Vous pouvez utiliser la forme de la biographie, du journal intime, ou alors nous vous conseillons une anecdote qui pourra faire transparaître le caractère de votre personnage. Bref, cette partie est libre.
PROPOSITION 2: Pour ceux qui ne savent pas quoi raconter sur leur personnage ou qui préfèrent simplement faire évoluer leur personnage dans un contexte auquel ils n'auraient pas penser, cette partie est pour vous. Nous mettons à disposition quelques mises en situation fictives (certaines sont dépendantes du groupe que vous choisissez) qui vous permettront de développer en 'rp' des choses auxquelles vous n'auriez peut-être pas pensé. Il vous suffira juste d'en choisir une et de l'indiquer avant votre rédaction. Si vous souhaitez rendre les choses un peu plus réelles (ce n'est pas parce que vous choisissez de dénoncer un rebelle dans un de ses sujets que votre personnage l'aura vraiment fait), il vous suffit juste de présenter ça comme un rêve semblant aussi réel que possible. Là encore, nous vous demandons vingtaine de lignes minimum.
- Spoiler:
01. Une révolte se profile dans votre district. Vous n'en faites pas partie mais vous démasquez un rebelle dans la rue, un soir après le couvre-feu, alors que vous sortez de chez vous quelques secondes. Une patrouille de pacificateurs est sur le point de passer devant votre habitation et de le découvrir. Que faites- vous ? Vous le dénoncez ? Vous l'aidez ? Vous ne faites rien ?
02. Vous vous retrouvez dans une arène, dans une forêt dense, et vous entendez quelqu'un venir vers vous. C'est le 7ème jour des jeux et vous commencez à être fatigués. Vous fuyez ? Vous combattez courageusement jusqu'à la mort d'un d'entre vous ? Vous vous cachez pour le tuer par surprise ? Vous vous cachez pour survivre ? Vous essayiez de vous en faire un allié ?
03. C'est votre dernière année d'éligibilité à la Moisson. Votre nom n'est pas tiré au sort, mais c'est celui de la personne dont vous êtes plus plus proche. Que faites-vous ? Vous attendez en silence que la Moisson soit terminée ? Vous faites une scène en public pour au final laisser cette personne partir ? Vous vous portez volontaire ?
04. Vous êtes arrêtés par les pacificateurs dans la rue pour un contrôle de routine mais vous avez quelque chose à vous reprochez (rebelle, petit délit...). Il n'y a personne d'autre puisque le couvre-feu est dans quelques minutes. Vous jouez les innocents naïfs en espérant qu'ils ne cherchent pas plus loin ? Vous fuyez ? Vous les combattez quitte à commettre l'irréparable ?
05. C'est votre première mission en tant que pacificateur. Vous sortez tout juste de la formation dans le district Deux et vous avez été affecté à un poste quelque part dans Panem où des rebelles ont été arrêtés récemment. On vous demande de finir l'interrogatoire pour vous tester. Vous le faites avec plaisir ? Vous faites tout pour éviter la tâche ? Vous achevez rapidement les rebelles au lieu de les torturer à mort ?
06. Vous habitez au Capitole et vous êtes invités à plusieurs soirées. Problème: toutes ces fêtes sont organisés le même soir. Vous choisissez votre carrière et vous allez à celle de votre idole/modèle ? Vous choisissez l'amitié et vous allez à celle de vos amis ? Vous choisissez l'amour et vous allez à celle de votre rencard ? Vous restez seuls chez vous ?
reality is here.
Si je vous dis Niichan, ça vous parle ? Non ? Et si je vous dis enora olivia whitson ? promis, je mourrai plus FEATURING scarlett johansson © COPYRIGHT Acid Lemon
Dernière édition par P. Hemera Ashwood le Mer 12 Aoû - 14:31, édité 5 fois |
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| Sujet: Re: broken crown lying on the ground (hemera) Mar 4 Aoû - 1:11 | |
| Chapitre 1❝ panem today, panem tomorrow ❞ Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été heureuse. Oh, bien sûr, il y a eu des hauts et des bas, mais globalement, je n’ai jamais eu à me plaindre. La vie chez les Ashwood était ainsi faite. J’étais la fille d’Aphrodite Ashwood, née Rockudson, et d’Ignitus Ashwood, le fils d’un ministre. Autant vous dire que nous étions loin de la misère des districts. Je n’étais pas leur premier enfant. Avant moi étaient nés Hestia et Hadès Ashwood, deux enfants parfaits à qui il ne manquait qu’une adorable petite sœur. Je ne voudrais pas me vanter mais je remplis ce rôle à merveille. J’étais une petite fille modèle, avec mes grands yeux bleus et mes jolies boucles d’or. À quinze mois, je marchais, à dix-huit mois, je parlais. Oui, j’étais définitivement la pièce manquante à leur charmant tableau familial.
Les Ashwood ont toujours été populaires au capitole. Il était très rare de se rendre à une réception où les Ashwood n’étaient pas cordialement invités. Oh, il fallait dire que nous étions plutôt nombreux, entre les oncles et les tantes, dont ma tante Vera, la vieille fille la plus aigrie du Capitole. Je l’adorais, mais elle ne faisait pas vraiment partie des Ashwood « cordialement invités ». Et puis, ma mère avait l’âme d’une organisatrice, il n’était donc pas rare de voir le gratin du Capitole dans notre salon. Parmi eux, les Rosier. Evanora Rosier était la meilleure amie de ma mère, elles avaient littéralement grandi ensemble. Son mari, Marius Rosier, et mon père s’étaient rencontrés par l’intermédiaire de leurs épouses, et n’appréciaient rien tant qu’un cigare autour d’une partie de poker. Et tandis que ces dames discutaient chiffons, que les hommes parlaient politiques, ma sœur, mon frère et moi jouions avec le fils Rosier, Aubain. Il avait deux ans de plus que moi, et était plutôt grand pour son âge. Il était en tout point merveilleux, à part un écart entre les dents. Nous étions extrêmement proches, autant que des meilleurs amis peuvent l’être. Chapitre 2❝ family never dies ❞ Poings serrés, sourcils froncés, c’était d’un as décidé que je me dirigeais vers la chambre de ma sœur. Hestia et moi avions trois ans de différence, mais nous étions loin d’être proches. Je mentirais si je prétendais n’avoir jamais été jalouse d’elle. Après tout, elle était belle, intelligente, forte, et aimée de tous. À côté, je faisais bien pâle figure, moi, si petite, si fragile. Mais cette fois-ci, je ne voulais plus être faible ; Hestia avait été beaucoup trop loin. Arrivée devant sa porte, je frappai trois grands coups « Hestia, ouvre-moi ! » dis-je en même temps que mon poing s’abattait sur le bois. Il ne fallut qu’un instant pour que ma sœur apparaisse dans le cadran, nonchalante, comme elle l’était à chaque fois que nous nous voyions. « Qu’est-ce que tu veux ? » Devant son regard d’acier, je sentais tout mon prétendu courage me quitter en catimini. Il fallait pourtant que je tienne bon. « Pourquoi tu dis à tout le monde qu’Aubain et toi vous allez vous marier ? » La bombe était lâchée : voilà ce qui avait provoqué en moi un tel déferlement de colère et de haine. « Parce que c’est la vérité. » Ma sœur affichait un sourire méprisant, l’un de ceux dont elle avait le secret. Jamais encore, je n’avais autant eu envie de la frapper de toute mes forces « Tu mens ! » m’écriai-je alors. Hestia était bien au courant des sentiments que j’avais à l’égard du garçon. Bien sûr, du haut de mes douze ans, je ne prétendais pas grand-chose. Mais je l’aimais, ça, je le savais. Après tout, Aubain et moi étions tout le temps fourrés ensemble, il ne se passait pas une journée sans que nous nous voyions, et s’il y avait une chose dont j’étais sûre, c’était que Hestia ne le connaissait pas comme moi je le connaissais. « Ah oui ? demande aux parents … » souffla-t-elle du bout des lèvres, son sourire s’agrandissant un peu plus. Mais ses mensonges m’importaient peu au fond, car même si elle avait réussi à manipuler mes parents, j’avais je ne laisserais une telle chose arriver. Aubain non plus, j’en étais persuadée. « Il ne t’épousera jamais, il ne t’aime pas ! » m’époumonai-je, refusant de pleurer devant mon aînée. Elle s’avança alors vers moi, se pencha. Ses cheveux frôlaient mon visage, mais je ne reculai pas « Ah, et tu penses qu’il t’aime peut-être ? Tu n’es qu’une gamine à ses yeux. » La colère a cette merveilleuse capacité de vous donner une force dont vous ne pensiez même pas disposer. Ma main parti sans que j’eus à la commander, et mes ongles laissèrent dans le sillage une trace ensanglantée. Hestia cria, et une porte claqua à ma droite. « Qu’est-ce qui se passe ?! » C’était la voix de mon frère qui parvint à mes oreilles, et avant même que j’eus le temps de me jeter sur ma sœur aînée, il me ceintura et m’attira contre lui « Mais ça suffit oui ! » Hadès et Hestia étaient jumeaux, mais contrairement à ce que l’on pourrait penser, ils n’étaient pas fusionnels. En revanche, c’était mon grand-frère adoré, celui dont les bras étaient toujours ouverts pour m’accueillir lorsque j’étais triste. « Tu vas me le payer, petite idiote ! » S’écria ma sœur sans prêter attention à notre frère. « Tu ne l’approches pas ! » Lui répondis Hadès tout en me serrant contre son torse, m’empêchant de me débattre. Il me souleva alors, comme si je ne pesais rien, si me porta jusqu’à sa chambre, tout en menaçant Hestia. Il ne me reposa au sol qu’une fois la porte fermée derrière lui. Je me mis alors à hurler, à l’engueuler, à abattre mes poings sur son torse, jusqu’à ce que je sois fatiguée d’être en colère, et que je finisse par m’effondrer dans ses bras.
Une heure s’était écoulée depuis que j’avais giflé ma sœur, et je n’en éprouvais aucun remords. Allongée contre mon frère, je n’avais pas voulu prononcer le moindre mot tandis qu’il avait calmé mes cris et essuyé mes lèvres. Il finit néanmoins par reprendre la parole, d’une voix douce et prévenante « Tu comptes m’expliquer ce qu’il s’est passé ? » Je pris une profonde inspiration, peu décidée à m’expliquer, peut-être un peu honteuse de mon comportement « Hestia est méchante. » J’entendis mon frère soupirer dans mes cheveux tandis qu’il me serrait un peu plus fort contre lui « Tu sais bien qu’il ne faut pas l’écouter. » Je n’ai jamais trop su si Hadès aimait notre sœur ou pas. Je ne me souviens pas un jour les avoir vus se disputer, et en même temps, il n’a jamais eu de mots très tendres la concernant. En vérité, ils se comportaient l’un envers l’autre comme de parfaits étrangers, comme s’ils n’avaient rien en commun. Une situation des plus rares pour des jumeaux. « Elle a dit qu’Aubain et elle allaient se marier … » Soudain, sans crier gare, Hadès éclata de rire si bien qu’il me repoussa légèrement pour se redresser. « Attend, répète-moi ça » commença-t-il une fois qu’il eut repris sa respiration « Aubain la supporte encore moins que nous deux réunis ! » Aubain et Hadès étaient de très bons amis. En vérité, j’aurais très bien pu parler de meilleurs amis si je n’avais pas tenu de meilleur égoïste à ce titre. Mais je savais qu’ils se disaient tout, ce qui était normal à leur âge. « C’est vrai ? » demandai-je timidement, les jours légèrement rosies. Il me couva alors d’un air tendra, tout en remettant une mèche de mes cheveux en place « Ouais. Et je vais même te dire mieux, je sais de qui il est amoureux ! » Il avait ce petit regard espiègle qui le caractérisait tant, et qui sous-entendait toujours de bonnes choses. Je me redressai vivement, mon cœur battant la chamade au sein de ma poitrine « De quiiiii ? » lui demandai-je alors, ma voix atteignant les aigus. Hadès éclata à nouveau d’un rire franc « Je peux pas te le dire » me répondit-il alors dans un clin d’œil. Mais mon frère n’aurait jamais dit quoique ce soit qui aurait pu me blesser. Chapitre 3❝ i do. ❞ Dans la maison, l’excitation était palpable. Ma mère courait dans tous les sens, et mon père ne cessait de passer des appels à d’illustres inconnus. Je leur jette un regard attendri avant de monter dans ma chambre. Celle-ci a rarement été autant en désordre : des vêtements en tout genre sont jetés sur le sol et au travers du lit. Mais malgré tout, une pièce se détache avec élégance du décor : une robe d’un blanc immaculé trop dans un coin de la pièce, comme entourée d’un halo. Je me mords légèrement l’intérieur de la joue tout en prenant une profonde inspiration. « Ma chérie ? » derrière moi, ma mère a fini par me rejoindre. À l’entente de sa voix, je ne pus m’empêcher de sursauter légèrement « Pas trop anxieuse ? » me demanda-t-elle doucement, en posant une main sur mon épaule « Si, horriblement » répondis-je dans un sourire. Doucement, ses lèvres vinrent se poser sur ma joue, avant qu’elle ne murmure « Viens, je vais t’aider à l’enfiler ». Un peu d’aide était, en effet, la bienvenue. Je ne parvenais pas à réaliser que dans quelques heures seulement j’allais devenir Persephone Hemera Rosier. Aubain m’avait demandée en mariage voici un an, mais nous avions attendu mes dix-huit ans pour nous marier réellement. Et ce jour que j’avais attendu avec tant d’excitation mêlé à une certaine appréhension était finalement arrivé bien plus vite que prévu.
La chapelle était noire de monde. Bien sûr, tous les amis de mes parents avaient été invités, et leur carnet d’adresse était plutôt bien rempli. Mon père me rejoignit devant la porte, encore fermée, alors que je triturais nerveusement le bas de mon bouquet. « Prête ? » me lança-t-il, souriant, comme à son habitude. Mais j’étais consciente qu’il s’agissait d’un grand moment pour lui aussi. Après tout, sa petite fille, sa cadette, s’apprêtait à se marier, à quitter sa famille, à vivre sa propre vie. Mon père avait toujours été extrêmement protecteur, même si souvent absent. Il ne manquait jamais de me serrer dans ses bras, ou de me couvrir de cadeau. Le privilège, sans doute, d’être le dernier enfant. Mais il aimait son futur gendre comme un fils, et avait été ravi d’apprendre nos fiançailles, même si ma sœur avait tenté de compliquer les choses. Elle le faisait toujours de toute façon, cela n’était plus une surprise pour personne. « J’ai l’impression que je vais manquer d’air » finis-je par répondre dans un rire nerveux. Mon père s’avança vers moi et me tandis son bras, que j’attrapai fermement « La robe ne doit pas aider » plaisanta-t-il alors, tandis que les portes s’ouvraient et que la musique retentissait dans toute la chapelle. C’était un rêve. Non, c’était mieux encore. Au bout d’un tapis pourpre brodé d’or se trouvait mon futur mari, tout de blanc vêtu. Son regard se pose sur moi, et à cet instant précis, toutes mes angoisses s’envolèrent. Il lui avait plus que lui et moi, le monde autour de nous n’existait plus. Quelques paroles consacrées et un « Je le veux » plus tard, nous étions officiellement mari et femme, et il m’embrassa. J’ignorais ce que l’avenir nous réservait, mais très honnêtement, je m’en moquais. J’étais heureuse, et c’était tout ce qui importait. Je vivais un rêve éveillée, littéralement. Le reste, les rebelles, la politique, nos familles, tout n’était plus que broutilles. J’avais cette douce sensation de pouvoir me dresser contre le monde entier, pour autant que mon mari soit à mes côtés. Un peu comme si je pouvais soulever des montagnes à la seule force de mes bras. Mais j’étais bien consciente que sans lui, tout s’effondrerait. Ce n’était pas une perspective que j’envisageais, loin de là, mais j’étais complètement dépendante de lui. Pas au sens où on l’entend généralement, mais j’avais l’impression que la vie ne valait la peine d’être vécue que si elle l’était à ses côtés. Et il me jurait qu’il en était de même pour lui. Il me couvrait de mots d’amour, de promesses qui semblaient si sincères. Il rêvait d’un futur doux et paisible, d’enfants à élever, d’une maison à remplir de bonheur. C’était simple, presque idiot, dit comme ça, mais qu’aurait-on pu souhaiter de plus ? La vie au capitole nous comblait déjà de ses biens faits.
Chapitre 4❝ innocence ❞
Dernière édition par P. Hemera Ashwood le Jeu 20 Aoû - 20:03, édité 5 fois |
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| Sujet: Re: broken crown lying on the ground (hemera) Mar 4 Aoû - 1:56 | |
| ENORA MA THUG |
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| Sujet: Re: broken crown lying on the ground (hemera) Mar 4 Aoû - 11:32 | |
| YOYOOOOOOOOOOOO (you'll always be yoyo to me) |
| | | Adonis Nightsprings △ correspondances : 2406 △ points : 12 △ multicomptes : Robin D. Bates / F. J. Kennedy △ à Panem depuis le : 01/04/2012 △ humeur : Blasé. △ âge du personnage : 35 ans △ occupation : [i]Chef[/i] Pacificateur du D08
| Sujet: Re: broken crown lying on the ground (hemera) Mar 4 Aoû - 12:10 | |
| Rebienvenue |
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| Sujet: Re: broken crown lying on the ground (hemera) Mar 4 Aoû - 13:07 | |
| Merci |
| | | Egidius Eideard △ correspondances : 163 △ points : 0 △ à Panem depuis le : 30/07/2015 △ humeur : Moqueuse mes enfants, pourquoi changer les habitudes d'un vieux routard ? △ âge du personnage : 45 années à fouler le sol de ce ravissant lieu de villégiature qui porte le doux nom de Panem. △ occupation : Vainqueur à pleins temps depuis quelques décennies déjà, il a donc aussi déjà endossé le rôle de mentor mais s'occupe aussi en écrivant quelques romans.
| Sujet: Re: broken crown lying on the ground (hemera) Mar 4 Aoû - 20:28 | |
| Welcome demoiselle ^^
Bonne chance pour cette fiche ! |
| | | Alexiane R. Hawthorne △ correspondances : 11154 △ points : 75 △ multicomptes : hunter, pepper-swann (leevy, ivory) △ à Panem depuis le : 08/05/2011 △ humeur : indifférente △ âge du personnage : vingt-deux ans △ occupation : mentor
| Sujet: Re: broken crown lying on the ground (hemera) Mer 5 Aoû - 1:20 | |
| Enoraaa, je suis contente de te revoir parmi nous (Re)bienvenue parmi nous et bonne chance pour cette fiche avec ce perso qui s'annonce prometteur Je file te réserver Scarlett pour la semaine |
| | | Thybalt M. Homens △ correspondances : 8988 △ points : 29 △ multicomptes : raven, gwendal, eurydice (denahi) △ à Panem depuis le : 22/12/2011 △ humeur : désabusé △ âge du personnage : trente quatre ans △ occupation : médecin de campagne ~ bras droit du chef des rebelles
| Sujet: Re: broken crown lying on the ground (hemera) Mer 5 Aoû - 5:53 | |
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| | | Reed Emerson △ correspondances : 1464 △ points : 11 △ multicomptes : Charlie la Pacificatrice, Juju le Rebelle & Gold la rêveuse (Ex Elyas) △ à Panem depuis le : 09/01/2013 △ humeur : Se sent vide et abandonné, désespéré par la chute de Coin et l'échec de la rébellion. △ âge du personnage : Vingt-six ans △ occupation : Sniper dans l'armée du Treize
| Sujet: Re: broken crown lying on the ground (hemera) Mer 5 Aoû - 8:37 | |
| Enora |
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| Sujet: Re: broken crown lying on the ground (hemera) Mer 5 Aoû - 12:13 | |
| JE SUIS RENTRÉE A LA MAISOOOOOON Merci à tous olala Je m'atèle à la tâche aujourd'hui hehe |
| | | Avalon R. Sweenage △ correspondances : 13212 △ points : 2 △ multicomptes : dely, ridley, dahlia △ à Panem depuis le : 23/04/2011 △ humeur : mélancolique △ âge du personnage : vingt-deux ans △ occupation : garde d'enfants
| Sujet: Re: broken crown lying on the ground (hemera) Mer 5 Aoû - 16:43 | |
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| | | Bloom Rajaël △ correspondances : 699 △ points : 35 △ multicomptes : Siwan △ à Panem depuis le : 27/07/2015 △ humeur : Perdu △ âge du personnage : 24 insomnies △ occupation : Styliste du district 7
| Sujet: Re: broken crown lying on the ground (hemera) Ven 7 Aoû - 14:33 | |
| Omg Scarlet Johansson Re bienvenue à toiiiiii |
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| Sujet: Re: broken crown lying on the ground (hemera) Dim 9 Aoû - 9:03 | |
| Merci vous deux Y aurait-il moyen d'avoir un petit délai ? Je suis pas du tout satisfaite de ce que j'écris pour le moment et j'ai pas envie de rendre une fiche caca, du coup voilà |
| | | Aiden S. Bregstone △ correspondances : 1696 △ points : 2 △ multicomptes : - j. baÿs-galor △ à Panem depuis le : 09/10/2011 △ humeur : - découragé, désemparé et plein d'autres rimes tarées. △ âge du personnage : - vingt-quatre ans. △ occupation : - (ancien?) chef rebelle du district neuf, pilier d'infirmerie
| Sujet: Re: broken crown lying on the ground (hemera) Dim 9 Aoû - 10:20 | |
| Re-bienvenue sur MJ ! Bon courage pour cette nouvelle fiche ! |
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| Sujet: Re: broken crown lying on the ground (hemera) | |
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| | | | broken crown lying on the ground (hemera) | |
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