V,2. TOPIC COMMUN - une fête pour panem

topic commun
“ une fête pour panem ”

Le président Ulysses Deverell a annoncé quelques jours auparavant la tenue d'une grande soirée d'exception pour fêter une nouvelle fois sa présidence, mais surtout pour fêter les projets et réformes nombreux. Celle-ci se déroule le dimanche soir soir suivant ce discours. Les vainqueurs sont obligés d'aller à cette soirée, comme à chaque fois qu'ils sont « invités ». Mais ce n'est pas pour autant que vous êtes obligés de poster (même si ça serait très apprécié) ! Et bien sûr, tous les habitants du Capitole sont les bienvenus.

les "enchères"
Pour pimenter un peu cette soirée, le président et ses conseillers ont décidé d'y ajouter une petite touche de compétition. Le système n'est pas compliqué, il reprend celui que l'on voit régulièrement dans des galas de charité avec des célébrités. En effet, une célébrité propose d'offrir par exemple un baiser, un dîner, une photo ou autre en échange d'un chèque qui sera reversé à l'association du gala. Ensuite, les convives font des enchères et la plus haute remporte le petit cadeau. Et c'est à ce moment-là que les vainqueurs interviennent dans la soirée de Panem. Dès qu'un vainqueur postera (pour la première fois) dans ce sujet, une "enchère" lui sera attribuée. Ça pourra être n'importe quoi, dans la limite du raisonnable (ou pas). Caesar Flickerman viendra donc l'annoncer et vous pourrez l'intégrer dans vos réponses-rp. Les capitoliens pourront alors se manifester et enchérir pendant quelques temps avant que Caesar refasse son apparition pour terminer l'enchère et annoncer le gagnant. Pas d'inquiétude, si aucun capitolien-membre ne fait d'enchère, un PNJ sera créé pour vous sauver la mise (et l'argent sera reversé bien généreusement aux caisses de l'Etat pour financer les réformes et autres travaux pour contribuer à la présence du Capitole dans les districts) ! Amusez-vous bien!

plus de détails.
Vous pouvez poster autant de fois que vous souhaitez dans ce sujet, dans l'ordre qui vous plaira. Faites juste en sorte de faire court et d'intégrer tout le monde pour que chacun puisse en profiter un maximum!

❝Jaime & le capitol

♣ Une fête pour Panem

Ulysse. La fin des Hunger Games. Provisoirement visiblement. Tout s'était précipité si vite... Et j'avais replongé dans la spirale infernale de l'horreur. Cette fois, je ne luttais pas. Je savais que la mort ne se donnerait plus en spectacle avant l'an prochain, au moins. Alors je me laissais aspirer vers les enfers tourbillonnant, trouvant par là le seul échappatoire me permettant d'aller "bien". Je n'aimais pas ce président et ses faux airs de "j'aime le peuple". Je n'aimais pas ses discours. Et je n'avais aucune envie de me rendre dans cette fête débile pour donner mon corps contre quelques pièces d'argent. Qui, de plus, ne me reviendraient pas. Je n'appréciais déjà pas les mondanités du temps de Snow. Mais là, cette soirée, serait un cauchemar de plus.

On était venu me chercher, pour s'assurer que je vienne. Bonjour Jaime comment allez-vous. Je n'avais pas prononcé un mot, me contentant de fusiller l'équipe de ce regard noir de haine. Et empli de cauchemars et de mort. Le Capitol se montrait enfin. Et on me présenta un costume à enfiler. Que je sois un peu présentable. On me coiffa aussi, et rasa ma barbe de prêt. J'avais l'air d'un homme à présent, et plus d'un détritus attendant simplement que le temps passe. Et quand j'enfilai mon complet gris anthracite, et cette chemise en soie blanche, ainsi qu'un veston rouge sang, je me surpris à me trouver charmant. Mais tout ça n'était qu'une carapace, et le nœud papillon qu'on rajouta me fit me sentir tellement artificiel. Je n'avais rien d'un homme élégant. J'étais devenu le "pôv type" du district 5, avec tout juste assez d'honneur pour se lever encore le matin. Mais un jour, je n'en doute pas, le cauchemar me clouera au lit. Et ce jour, sans doute que je me laisserai partir, à jamais... Quittant ce monde sans aucune grâce. Comme ces mecs qu'on montrait du doigts parfois. Oui. j'étais une bête de foire. Une merde. Et je n'avais rien d'un champion charismatique.

J'avançais sur le tapis déployé devant l'entrée, sans aucun sourire, sans aucune envie. les flashs crépitaient. Sans doute que j'apparaîtrai comme un plouc aux yeux de tous les capitoliens. Ou bien dira-t-on de moi que j'avais un air mystérieux qui me rendait encore plus charmant. Je n'en avais foutrement rien à faire. Cette soirée allait être un enfer. J'arrivais enfin devant l'entrée, et j’aperçus Caesar et son sourire superficiel. Il accueillie avec entrain, comme il le fait toujours. Avec ce ton enjoué. Pathétique. j'avais envie de lui cracher au visage, tant son attitude était ironique. Mais je tenais encore un peu à ma réputation et à mon intégrité, si bien que je ne le fis pas.

made by MISS AMAZING.
image par http://www.deviantart.com/art/Sun-Rise-Sun-Set-44241724

enchères
“ jaime walker ”

La soirée était déjà bien animée lorsque les organisateurs décidèrent de lancer les festivités. Le maître de cérémonie le plus réputé de la nation, Caesar Flickerman, fit son entrée sur la petite estrade. Il accueillit les invités, remercia chaleureusement le président Deverell et ne tarda pas plus longtemps à énoncer les consignes de la soirée!C'était parti pour l'animation du moment!

« Accueillons ce soir notre premier donateur, le grand vainqueur du District Cinq, Jaime Walker! *acclamations*

Qui n'a jamais rêvé d'une journée inoubliable dans le plus beau quartier de notre capitale, d'une après-midi de shopping qui feront de vous une véritable princesse, d'une soirée à goûter les plats exquis et raffinés du restaurant le plus coté de la ville, aux bras d'un vainqueur aussi séduisant qu'attentionné ?

Mesdemoiselles et Mesdames, c'est votre chance! Et Messieurs aussi, bien entendu!
Et n'oubliez pas, c'est pour la bonne cause!

A vos enchères! »

plus de détails.
Cette enchère est attribuée au hasard au vainqueur du Cinq Jaime Walker par Caesar Flickerman. A partir de maintenant, les personnages Capitoliens peuvent enchérir pour remporter la journée avec ce vainqueur. S'il y a des membres qui postent, ce sera l'enchère la plus haute qui l'emportera, mais si personne ne se manifeste, ne vous inquiétez pas, un PNJ sera créé pour l'occasion. La fin de l'enchère arrivera dans peu de temps, alors ne tardez pas!
Et bien sûr, même si vous n'enchérissez pas, tout le monde peut réagir à cette première enchère pour animer le TC!

une fête pour panem × ft Capitoliens power

Quelques mots et le rappel avait été sonné. Les Hunger Games étaient repoussés mais les nouvelles instances de ce monde n'en oubliaient pas pour autant les vieux pions qu'elles mettaient tant de soins à entretenir. Ainsi ils étaient tous là, jeunes et moins jeunes, guidés par le bon vouloir du nouveau chef des lieux qui avait mit les petits plats dans les grands pour, une fois n'est pas coutume, les vendre au plus offrant. Le fait de ne pas savoir à quelle sauce il allait être mangé ce soir ne semblait guère influencer Egidius qui était bien décidé à exploiter l'occasion pour revoir quelques têtes Capitoliennes connues avec un petit peu de chance son temps serait fructueux.

Grimé pour l'occasion d'un costume relativement simple pour la mode qui l'environnait et de couleurs sobres, l'ancien vainqueur évoluait dans la fastueuse réception depuis quelques instants déjà. Il fallait dire que contrairement aux Capitoliens, lui n'était pas obligé de rivaliser d'extravagance pour se faire remarquer, son visage évoluait depuis des décennies dans ce monde et lui assurait déjà bien assez d'attention.

Egidius perdit ainsi de longues minutes avec deux Capitoliens bien décidés à donner leur avis détaillé sur un ancien roman du vainqueur qu'il n'aurait bien évidemment pas écrit ainsi. C'est avec un franc mais fin sourire que l'homme conversa avec ces êtres creux que, bien heureusement, il réussi à détourner pour pouvoir s’éclipser vers des horizons plus intéressantes. Dans sa progression il ne put que noter que le Capitole avait véritablement sorti le faste des très grandes occasions, l'ancien vainqueur avait pourtant de l'expérience mais ce qui défilait devant son regard était bien rare et relativement impressionnant.

Cette constation purement muette fut suivi par le véritable début des festivités, ou du moins de la prise en main de la soirée par Caesar qui semble t-il avait prit sous la main un des "invités" du soir pour lancer les hostilités. Egidius stoppa sa progression pour observer parmi la foule ce début d'enchère qui devait particulièrement ravir Mister Walker que l'on avait tiré du District 5.

code by lizzou × gifs by tumblr

L’air pur, enfin. Le ciel au-dessus de moi, la terre sous mes pieds, et l’horizon qui s’étend si loin devant moi que je ne peux jamais espérer l’atteindre. J’ai passé ces dernières semaines enfermée dans ma maison du Village des Vainqueurs du District 1, sans même faire un tour au jardin. On m’avait conseillé de ne pas me montrer en public. Il n’est pas de bon ton, m’avait-on dit, de continuer à pleurer encore la mort de Snow alors qu’un nouveau Président est déjà au pouvoir. Mieux valait rester discrète le temps de me remettre de mes émotions. Mais je ne m’en suis pas remise. J’ignore pourquoi je regrette Snow. Il était cruel envers moi et envers toute la nation. Peut-être suis-je choquée parce qu’il était mon modèle depuis toujours. Peut-être le croyais-je immortel. Ou peut-être ma tristesse vient-elle du triste constat que son successeur ne vaut pas mieux que lui. Je n’aime pas Ulysses Deverell. C’est Pandora Parks qui aurait dû devenir la nouvelle Présidente de Panem. Elle aurait pu être la mère de tout le monde: gentille, aimante, mais stricte quand il le faut. A travers ses discours, j’entrevoyais un avenir plus calme pour notre pays. Mais Mr. Deverell n’est pas aussi tendre. A quoi d’autre peut-on s’attendre de la part d’un ancien Pacificateur? Ces hommes-là sont durs, sans cœur et calculateurs. Bien que sa réforme des Pacificateurs ne soit pas pour me déplaire, je déteste la façon dont il a forcé la main aux Districts pour les obliger à produire plus afin que le Capitole puisse faire la fête. Dans mon petit sac à main, il y a le carton d’invitation en papier épais qui me donnera accès aux festivités. Le joli message en lettre argentées cache une réalité bien plus sombre et menaçante: je n’ai tout simplement pas le droit de refuser cette invitation. Personne ne le peut. Nous devons tous être présents au Capitole pour les festivités, vêtus comme il faut, souriant comme il faut, hochant la tête comme les pauvres marionnettes que nous sommes tous devenus.

A la gare du District 5, mon équipe de préparation m’attend et me fait rapidement monter dans le train. On me fait macérer dans plusieurs mixtures à l’odeur étouffante, on me pomponne, on m’habille, on me coiffe. Ils sont tellement préoccupés par mon apparence qu’ils oublient de me proposer à manger et que je suis à deux doigts de m’évanouir lorsque quelqu’un a enfin la bonne idée d’apporter un plateau de petits fours. Mon styliste s’extasie au sujet du style vestimentaire du nouveau Président et ses assistants gloussent bêtement en regardant une interview à la télévision, essayant de deviner le genre de sous-vêtements que Caesar Flickerman porte, commentant la façon dont il s’est fait épiler les sourcils, buvant ses paroles comme s’il était un dieu. Quand le Capitole apparaît enfin devant nous, il commence à faire sombre et j’ai mal à la tête de leur bavardage. Nous nous rendons à mon appartement où mon styliste finit de me préparer, puis on me pousse dans une voiture et me voilà en route pour cette fête que je redoute plus que tout parce que je vais y rencontrer le Président pour la première fois. Réussirai-je à cacher mon aversion? Les journalistes m’attendent à l’entrée du palais Présidentiel, me mitraillent alors que je serre la main à Caesar Flickerman. Je souris machinalement et essaye de répondre aux questions qu’on me pose. Suis-je heureuse de pouvoir participer à cette fête? (Bien sûr que oui, c’est l’évènement de l’année, celui que j’attendais avec impatience). Ai-je déjà un cavalier pour la première danse, peut-être un jeune et séduisant Pacificateur venu du Capitole? (Pas encore, mais je ne doute pas que je vais faire beaucoup de rencontres fascinantes ce soir). Quelle est la marque de ce shampoing qui rend mes cheveux aussi brillants? (C’est une recette concoctée spécialement pour moi par mon équipe de préparation, je pense que c’est un secret!). Est-ce que j’espère attirer tous les regards avec ma si jolie tenue ? Je ne réponds pas à cette dernière question. Mes vêtements, je ne les choisis pas moi-même, et je ne me soucie guère de l’effet qu’ils produisent. C’est mon styliste qui m’a donné cette longue robe bleu nuit, ce petit sac, ces escarpins, et même les bijoux que je porte. C’est lui qui m’a martyrisé les cheveux pour les tordre en un chignon élégant au sommet duquel repose un papillon rouge en tissu très fin, comme prêt à s’envoler. Le rouge, m’a-t-il dit, est une couleur qui rend hommage au nouveau Président, car personne n’ignore que c’est la couleur préférée des Pacificateurs. En entrant dans la grande salle de bal, je vois que mon styliste n’est pas le seul à avoir eu cette idée : près d’une table couverte de coupes à champagne se tient Jaime, vêtu d’un costume et d’un veston rouge sang. Il a l’air un peu perdu, mais il est très séduisant et un sourire charmeur est accroché à ses lèvres. Pas que cela m’importe ; je ne suis pas attirée par Jaime. Non, vraiment pas. D’ailleurs, je ne vais pas le saluer tout de suite. Cela attendra. Un Capitolien arborant une moustache énorme m’aborde et je fais ce que je fais le mieux : sourire, bavarder avec des étrangers, serrer des mains aux ongles parfaitement manucurés, me laisser prendre en photo, danser.

Une minute ou une heure plus tard, je ne saurais le dire, Caesar Flickerman monte enfin sur l’estrade pour annoncer le début des vraies festivités. Mon estomac se contracte et je me surprends à regarder autour de moi comme pour chercher une sortie. Ce soir, nous, les Vainqueurs, allons être vendus aux enchères. Nous allons devoir offrir quelque chose qui nous appartient ou une faveur au Capitolien qui voudra payer le prix fort pour l’obtenir. Au temps de Snow, on nous obligeait déjà à passer la soirée ou la nuit avec des hommes ou femmes assez importants pour nous mériter, mais ce genre de transaction restait implicite, cachée aux yeux du public et des Districts. A présent, nous sommes obligés de jouer le jeu devant l’œil des caméras et de prétendre que ce manège dégoûtant nous ravit. Que devrai-je donner ? Et à qui ? J’ai l’impression de me retrouver à la Moisson. Une fois de plus, le Capitole décidera de mon sort. Mais je ne suis pas la première à devoir monter au feu. Caesar appelle d’abord Jaime et lui annonce son enchère: il doit passer un après-midi en compagnie d’une Capitolienne, l’accompagner pour faire du shopping et l’emmener au restaurant le plus chic de la ville. Rien de vraiment grave, mais j’éprouve un sentiment assez étrange de jalousie envers cette Capitolienne que je ne connais pas. Je me décide enfin à traverser la salle pour saluer Jaime, mais un groupe de filles surexcitées me barre la route et je me retrouve à côté d’un homme à l’air très distingué – Egidius Eideard, un Vainqueur que je ne connais pas bien mais dont je me méfie. Il arbore son air habituel, légèrement moqueur, légèrement rusé, légèrement affable. « Bonsoir Egidius. Que pensez-vous de cette fête… inhabituelle ? » Mon ton est courtois mais je ne peux cacher une certaine amertume. Nous ne sommes que des objets, au fond, aux yeux du Président et du Capitole. Les habitants des Districts sont leur source d’électricité, leur corbeille à pain, leur usine à vêtements, et les Vainqueurs sont leurs objets de luxe, tableaux de maître, ornements de prix et animaux de compagnie à exhiber. Ici, j’ai autant de voix au chapitre que si j’étais une Muette. Si ceci est le nouveau Panem, je n’en veux pas.

enchères
“ jaime walker ”

« 9'250 $ ? Je suis sûr et certain que vous pouvez faire mieux! (...) 9'250 $, ce sera votre dernière enchère ? (...)
Bravo à Mme Pope qui remporte une journée avec notre cher vainqueur Jaime Walker! »

Edna Pope, ancienne journaliste de renom de soixante-dix-neuf ans, était extrêmement heureuse de sa victoire aux enchères, la première de la soirée! Celle qui voyait en Jaime le portrait de son défunt mari ne regrettait pas une seule seconde la somme dépensée pour passer une dernière journée avec son mari, ou plutôt avec Jaime, ce qu'elle avait tendance à oublier.

plus de détails.
Aucune enchère gagnante n'a été faite par un membre, c'est donc un PNJ qui l'emporte. A bientôt pour une nouvelle enchère!

enchères
“ egidius eideard ”

« Accueillons notre nouveau généreux donateur, le grand vainqueur du District Quatre, Egidius Eideard! *acclamations*

Qui n'a jamais rêvé de passer une journée palpitante dans une célèbre arène des Hunger Games ? De revivre, grâce à la technique majestueuse de notre capitale, les moments marquants des jeux d'un des vainqueurs préférés ? Et de clôturer cette aventure par un dîner animé par une rediffusion exclusive des 47ème Hunger Games ? Et tout ça, en compagnie du grand vainqueur qui se trouve à mes côtes!

Mesdemoiselles, Mesdames, et Messieurs, c'est votre chance!
Et n'oubliez pas, c'est pour la bonne cause!

A vos enchères! »

plus de détails.
Cette enchère est attribuée au hasard au vainqueur du Quatre Egidius Eideard par Caesar Flickerman. A partir de maintenant, les personnages Capitoliens peuvent enchérir pour remporter la journée avec ce vainqueur. S'il y a des membres qui postent, ce sera l'enchère la plus haute qui l'emportera, mais si personne ne se manifeste, ne vous inquiétez pas, un PNJ sera créé pour l'occasion. NEW. Si vous souhaitez que votre personnage enchérisse juste pour le fun, mais pas pour remporter, n'hésitez pas à l'indiquer à la fin de votre rp pour que nous mettions un PNJ, qui enchérira plus, en place! La fin de l'enchère arrivera dans peu de temps, alors ne tardez pas!
Et bien sûr, même si vous n'enchérissez pas, tout le monde peut réagir à cette première enchère pour animer le TC!

une fête pour panem × ft Capitoliens power

Les mots s’enchaînaient, les chiffres s’égrainaient et cette mise en vente publique s'élevait sous le regard intéressé d'Egidius. Qui pouvait ne pas éprouver de l'intérêt à voir se dérouler en surface ce qui habituellement se produisait en coulisse ? L'ancien vainqueur cherchait plus ou moins à capter les identités des différents enchérisseurs sans pour autant quitter son point de vue qui lui offrait le couvert de la foule. Dans tous les cas cette activité semblait amuser l'homme, comme pouvait le prouver son sourire qui c'était fait un peu plus moqueur à l'apparition de certains visages. Tout à son occupation il ne percevait pas vraiment l'évolution de son voisinage mais ne fut guère étonné d'être perturbé dans son passe-temps par une nouvelle voix.

▬ " Bonsoir Egidius. Que pensez-vous de cette fête… inhabituelle ? "

Sans véritable regret le concerné détourna son attention des enchères pour constater la présence de Miss Carter à ses côtés. Cette dernière ne semblait pas tout à fait ravie de ces nouvelles festivités même si son humeur semblait vouloir tenir les apparences.

▬ " Bonsoir Amarinda, vous êtes toute en beauté ce soir. " L'amusement de sa voix ne faisait aucun doute alors que son regard observait la tenue rouge écarlate de la demoiselle avant de se recentrer sur son visage. " Je trouve cela très enrichissant. Ces festivités m'ont l'air d'être une plaisante touche de nouveauté. " Son enthousiasme tranchait quelque peu avec la courtoisie policée de son interlocutrice mais cela ne semblait guère déranger Egidius qui tourna son attention vers la fin des enchères qui ne manquèrent pas d'ajouter un soupçon d'amusement sur ses lèvres tandis qu'il applaudissait légèrement cette chère Mme Pope...

Il était à présent à nouveau prêt à s'intéresser à son interlocutrice mais apparemment le fil de cette soirée n'était pas prévu ainsi, un excès de lumière se posa sur eux, ou plutôt sur lui et il comprit assez vite que quelques pas vers le maître de cérémonie seraient bien venus. C'est ce qu'il fit donc en souriant sereinement aux visages connus mais aussi inconnus qu'il n'avait pas encore croisé ce soir et qui s'intéressaient à lui alors que Caesar reprenait la parole.

Son visage ne faiblit pas mais à l'annonce de sa généreuse donation il songea brièvement qu'il aurait échangé avec plaisir avec le précédent donateur... Remettre les pieds dans une arène, qui plus est la sienne... Dahlia allait être d'une jalousie à faire tomber des rocs, enfin cela pouvait dépendre du degré de réalisme de cette reconstitution. A cette réflexion, contrairement à sa première inspiration, il retrouva une pointe d'amusement qu'il entretenu devant le début des enchères qui l'intéressèrent aussi bien que les précédentes.

code by lizzou × gifs by tumblr

Invité

Je regarde à travers la fenêtre du train qui m'emmène à nouveau au capitole. J'ai l'air pensif, rêveur. Mes poumons ne s'arrange pas mais mon mental oui. Je m'accepte. Je suis moi. Je ne suis ni rebel ni pro capitole. Je suis Noa Wayne, vainqueur ds 74th Hunger Games, fiancé de Gaëlle Edreen et habitant respectable du district douze. Je suis chasseur, je dessine, je joue du piano en pensant à Annia. Je distribue du pain à la veine, je respecte les pacificateurs, je respecte le capitole et je respecte notre nouveau président. Les jeux sont les jeux, punition de nos actes. J'accepte. J'acquiesce. J'encaisse. Le monde n'est plus un terrain de jeux sur quoi crier dès que les règles ne nous plaise pas. J'ai surement grandit. Ou mûrit. Ou simplement abandonné l'idée de me battre pour rien. Pour réduire mes forces à néant.
Je regarde par la fenêtre du train et je vois mon reflet. Je suis malade mais net. Pour la première fois je me reconnais. Je ne suis pas perdu. Je suis simplement le vainqueur du douze qui participe à la vente aux enchère du capitole.
Je me lève et rejoins mon équipe de préparation. Je m'accorde même de leur sourire. Plusieurs fois. Je sais que ça leur fait tout drôle de me voir sourire. J'étais pas très commode on dirait.
Il me coiffe les cheveux en avant, laissant pendre les mèches brunes sur mon front. Ils me mettent de la poudre qui me fait éternuer. Mon chérri, ça ne te fera pas briller au camera. J'enfile un costume, noeuf papillon et tout le tralala qui va avec.
Mes yeux vagabondent, je me laisse faire, sans un mot, sans un soupir, sans un sourcil relevé. J'encaisse.

Un flash m'aveugle. Je perds un peu l’équilibre. Je me raccroche à ma canne comme si ma vie en dépendait. Je reprend conscience, affiche un sourire éblouissant. 1.2.3 sourire. 1.2.3 je prend la pose. Autre flash. De quoi ravir les cameras qui finissent par me laisser sortir du train et avancer vers la grande salle. La réception a déjà commencé, et je m'assois discrètement, aux bruits des ma canne qui claque le sol, sur un fauteuil des derniers rangs. Que je ne me fasse pas trop remarquer non plus...Les enchères fusent et Caesar propose une journée spéciale 47th editon Hunger Games avec le vainqueur que je ne connais que de vu. Le pauvre. Si cela m'arrivait, je mimerais ma mort, quoi que j'ai un peu trop jouer au feu avec ce sujet.
Je me renfrogne un peu plus sur ma chaise, essayant toujours de garder un minuscule sourire accrocheur.

Ulysses Deverell.
Tu ne comprends pas cet homme.

Pourtant, dès les prémices de l’élection présidentielle, tu n’as pas mis longtemps à te faire un avis sur chacun des candidats à la succession de Snow. Tu leur trouvais une multitude de défauts, mais il y a un point sur lequel tous étaient semblables : leur incapacité à diriger Panem. Peut-être que, malgré ton jeune âge, tu appartiens à cette catégorie d’aigris réfractaires au moindre changement. Tu as toujours connu Snow au pouvoir, tu ne pouvais pas te faire à l’idée qu’il soit remplacé. Il le fallait, pourtant, pour assurer la prospérité du Capitole au détriment des districts, pour garder cette organisation souvent critiquée, mais jamais renversée malgré quelques tentatives. Et surtout, pour en éviter une nouvelle, tant le système actuel te plait. Tu ne peux concevoir Panem autrement. Tu l’as connu ainsi avant de devenir cette belle et dangereuse gagnante, et tu voudrais le connaître ainsi même quand tu ne seras plus qu’un vague souvenir pour les habitants du pays. Tu t’attendais – ou plutôt, tu espérais – un successeur digne de ce nom, qui saurait calmer les ardeurs des rebelles tout en rassurant les privilégiés comme toi. Sauf que ce successeur idéal n’est jamais arrivé. À la place, vous avez hérité de ce Ulysses Deverell, un incapable parmi tant d’autres, dont la bipolarité semble être le maître mot de sa présidence. Quand il a annulé les Jeux, tu lui en as voulu. Comment peut-on oser annuler l’événement qui rassemble la population toute entière ? L’événement qui te permet de dénigrer chacun de tes concitoyens, en leur montrant que toi, t’es quelqu’un maintenant, qu’ils l’acceptent ou non. L’événement qui te permet chaque année d’enlever deux enfants à leurs familles, avec un sourire que t’essaie même plus de dissimuler. L’événement qui te maintient en vie par sa violence. Les Hunger Games, c’est tout ce qu’il te reste, et Ulysses te les a enlevés. Pour une année, peut-être, mais cela démontre sa faiblesse. Les Hunger Games peuvent se dérouler en automne, en hiver, au printemps, peu importe, il y en aura toujours pour rester derrière leurs écrans et supporter leurs favoris, tout comme il y en aura toujours qui se tiendront loin des écrans si on ne les met pas intentionnellement devant le fait accompli. Les Jeux existent, ils doivent être regardés, peu importe la saison.

Après cette annonce, tu n’as plus jugé utile de croire au bon fonctionnement du pays, tant il était évident que celui-ci courant à sa perte. Et tu y crois toujours, ce n’est plus qu’une question de temps avant qu’Ulysses ne mette Panem à feu et à sang, de la plus pacifiste des façons, en se proclamant proche du peuple. Mais il ne l’est pas. Il ne sait pas ce qu’il veut, et tout ce qu’il te reste à faire, c’est d’essayer de sauver ta peau tant qu’il est encore temps. De jouer la parfaite petite poupée docile, comme tu sais pourtant si bien le faire, mais de manière encore plus convaincante. Tu n’as pas survécu à l’arène pour être un dommage collatéral d’un Président qui n’a pas été en mesure d’assumer ses responsabilités. Car quand ce pays se sera effondré, les premiers à en payer le prix, ce sera vous, les privilégiés, ceux qui ont mérité d’être traités comme des rois, ce que le commun des mortels n’est pas encore en mesure de comprendre. Une vie luxueuse n’est-elle pas une compensation minime à l’enfer que vous avez dû affronter ? Il faut croire que non. Et toi, tu veux simplement passer entre les mailles du filet, faire profil bas, disparaître sans qu’on te demande ton reste. Cela nécessite beaucoup de contrôle, Alexiane, beaucoup de sang froid que tu as perdu dans cette arène. Mais si c’est le prix à payer, tu le paieras. Tu enfonceras tes ongles dans ta paume à défaut de laisser ta colère à découvert. Tu frapperas les murs au détriment des visages qui t’exaspèrent. Une parfaite petite poupée.

Alors tu t’es laissée manipuler par une équipe de préparation sans même opposer la moindre résistance, ce qui ne te ressemble pas. Owain doit être très fier de toi, peu importe où il est. Tu n’as pas bronché quand on t’a présenté ta tenue, une robe qui laisse entrevoir plus de peau qu’elle n’en cache et qui fait passer le besoin vital de respirer au second plan, après un besoin nécessaire d’être magnifique pour que de vieux pervers s’arrachent le lot qui te concernera, faisant grimper le prix pour qu’Ulysses puisse continuer à couler le pays avec des moyens toujours plus faramineux, ce qui aura au moins le mérite de lui faire croire qu’il est important. Et quand on te jette dans la fosse, sous un projecteur tandis que les regards des hyènes t’observent, les babines retroussées à l’idée de goûter au repas que tu représentes, tu affiches ton plus beau sourire, comme si tout cela était parfaitement naturel. Comme si votre condition de vainqueur vous obligeait à accepter celle d’objet. Et tu souris, à t’en décrocher la mâchoire, serrant des mains, mettant tes atouts en avant, te laissant manipuler pour une danse, tandis que les enchères défilent et que les gagnants perdent, les uns après les autres, leur statut d’être humain. Et tu viens à penser comme ces organisateurs de soirée, en espérant que ton prix sera astronomique, comme si tu préférais te vendre toi-même plutôt que de passer par une tierce personne. Et t’écoutes, d’une oreille distraite, retenant des soupirs d’exaspération. Jaime sera le jouet d’une cougar, Egidius un guide touristique. Et ça te surprend. Ulysses n’est peut-être pas totalement stupide, en fin de compte, parvenant à vous libérer de la prostitution instaurée par Snow, tout en vous faisant comprendre que vous lui appartenez malgré tout. Et à cette pensée, tu aurais presque du respect envers le vieil homme.

Du déguisement, voila ce que c'était. Pire encore, c'était de la réparation, du rafistolage. Rien n'allait, rien n'était vrai. De la robe aux cheveux en passant par le maquillage. La robe laisse entrevoir une cicatrice, doux souvenir des Hunger Games, au niveau de ton épaule. Ta stupide équipe de préparation a refusé de la cacher, ils trouvent que c'est une bonne chose, que les gens apprécieront l'authenticité. L'authenticité ? Ils vivent dans un monde des plus artificiels et ils osent te parler d'authenticité, qui plus est sur un sujet aussi douloureux et sensible que les Hunger Games ? Il t'a fallut de nombreux efforts pour ne pas leur sauter à la gorge. T'as au moins exigé d'avoir les cheveux détachés, ce qu'ils t'ont accordé après plusieurs minutes d'intenses négociations.
Au moins les mondanités ne sont plus aussi pénibles qu'elles l'ont été, maintenant tu arrives à faussement sourire, à déployer tes talents d'actrice au monde. Avancant au hasard dans la foule, saluant monsieur, souriant à madame. Tous ces inconnus que tu dois charmer pour ne pas replonger. Au fond, tu t'es condamnée toi-même. Plusieurs arrivent, un à un, d'un pas hésitant, ne sachant plus très bien à quelle Khloé ils font face, alors tu leurs souris jusqu'aux oreilles comme pour leur faire croire que non, tu n'as pas l'intention de les tuer et que oui, tu prendras cette photo avec plaisir. Tu évites de peu l'accident diplomatique lorsqu'une vieille Capitolienne, dissimulée sous une épaisse couche de fond de teint ivoire, s'approche pour t'embrasser la joue, en déguerpissant vers la première personne que ton regard croise. « Oui, j'arrive ! » tu feins alors en pressant le pas vers une table occupée par quelqu'un qui a l'air aussi ravi d'être ici que tu ne l'es. Ce qui ne peut vouloir dire qu'une chose; c'est un autre vainqueur. « Ils peuvent vomir autant qu'ils veulent, ça n'évacue pas l'alcool. » tu continues pour expliquer ton arrivée si abrupte, en t'autorisant même un rire qui laisse deviner ton amertume, ta réelle pensée, envers toute cette mascarade. La pensée fugace que ce vainqueur puisse être un pur pro-capitole te traverse l'esprit, alors ta tête se relève, précipitamment, pour tenter de l'identifier. Son visage te dit vaguement quelque chose mais tu n'as aucune idée de qui il s'agit, et tu te détestes à ce moment précis d'avoir passé tant d'années lovée dans ton propre monde infâme, à ne connaître personne. « Khloé Miller. District 7. » tu te présentes alors en partant du principe que si tu le connaissais pas, lui ne te connaissait pas non plus. Une logique idiote pour une Vainqueur. T'as très bien conscience que ta présence l'exècre sûrement au plus haut point, mais maintenant que t'essaies de faire bonne figure pour remonter la pente, tu t'en moques ostensiblement. Demain les gens se souviendront t'avoir observée parler des plus normalement avec un de tes pairs, sans folie, sans haine dans ton regard. Pas de poches ni de yeux rouges dénonçant une énième nuit passée à pleurer sur ton sort, pas de gestes ramollis par la morphine ou de regard vide et d'esprit creux.
T'as même l'air d'être ravie quand Caesar appelle ton nom et que tu t'apprêtes à avoir tous les yeux de la salle rivés sur toi, prête à vendre ta viande et ton âme au plus offrant. Des offres, tu doutes néanmoins qu'il y en aura.

enchères
“ amarinda carter ”

« Accueillons notre nouvelle invitée, la magnifique vainqueur du District Un, Amarinda Carter! *acclamations*

Vous connaissez la vie de nos chers amis vainqueurs, leurs amours et leurs talents. Mais connaissez-vous véritablement leurs passions, ce qui les rend heureux à chaque seconde ? Amarinda Carter vous offre la chance de partager avec elle plusieurs journées dans son atelier personnel au Capitole pour confectionner des jouets originaux et uniques dont vous serez les seuls propriétaires. Sans oublier quelques repas partagés pour le plus grand plaisir de chaque participant. Etes-vous prêts à retomber en enfance ?

Mesdemoiselles, Mesdames, et Messieurs, c'est votre chance!
Et n'oubliez pas, c'est pour la bonne cause!

A vos enchères! »

plus de détails.
Cette enchère est attribuée au hasard au vainqueur du Un Amarinda Carter par Caesar Flickerman. A partir de maintenant, les personnages Capitoliens peuvent enchérir pour remporter la journée avec ce vainqueur. S'il y a des membres qui postent, ce sera l'enchère la plus haute qui l'emportera, mais si personne ne se manifeste, ne vous inquiétez pas, un PNJ sera créé pour l'occasion. Si vous souhaitez que votre personnage enchérisse juste pour le fun, mais pas pour remporter, n'hésitez pas à l'indiquer à la fin de votre rp pour que nous mettions un PNJ, qui enchérira plus, en place! La fin de l'enchère arrivera dans peu de temps, alors ne tardez pas! Attention, l'enchère d'Egidius prendra fin très bientôt!
Et bien sûr, même si vous n'enchérissez pas, tout le monde peut réagir à cette première enchère pour animer le TC!

Mes longs cheveux d’or délicatement nattés en une tresse faussement négligée, enveloppée dans une robe fourreau asymétrique qui ne dissimulait rien de mes courbes, laissant mon dos à nu, j’étais superbe, ce soir. Je me devais de l’être, ma mère tenait particulièrement à ce que je fasse bonne impression au nouveau président de Panem, Ulysses Deverell. Notre famille, si elle avait toujours été dans les bonnes grâces de Snow – paix à son âme, devait à présent faire ses preuves aux côtes de son successeur. Mon père, récemment nommé conseillé, devait trouver sa place parmi cette nuée d’opportunistes qui gravitaient autour de Deverell comme des mouches autour d’une merde – pardon pour l’image, j’ai sans doute un peu trop bu. Je cherche des yeux Iron, en priant pour qu’il ne fasse aucune esclandre, cette fois. Mais il est assez malin pour comprendre qu’il ne doit pas se donner en spectacle pour la soirée d’investiture de notre nouveau président, même si je devine qu’il est extrêmement contrarié de son élection, aux dépends de la sienne.

Même si toutes les conditions sont réunies pour que la soirée soit une réussite, je n’ai pas le cœur à m’amuser. Depuis son arrestation, mes pensées ne quittent plus Dorian, qui doit souffrir milles maux – la faim, le froid, la peur et qui sait ? la torture – dans sa minuscule cellule dans les geôles du Capitole. Snow nous a fait la grâce de mourir au bon moment, détournant ainsi l’intention des hauts dignitaires, qui ont désormais des préoccupations autrement plus importantes que le sort d’un rebelle. Aussi est-il hors de danger pour le moment, mais combien de temps s’écoulera-t-il avant qu’on se rappelle de sa présence, et de son importance ? Après tout, il est accusé d’avoir kidnappé la cadette de la famille la plus influente du Capitole, crime qui ne peut rester impuni. Tout est ma faute, je songe une fois encore, le cœur serré. Peut-être que si j’en parle à Père, réussira-t-il à le faire libérer ? Non, tu n’es qu’une idiote, Goldy. Si mon père usait de son poste récemment acquis pour faire libérer le bourreau de sa fille, nul doute qu’il ne ferait pas long feu dans ce nouveau gouvernement. Et puis, pour cela, il faudrait que je lui explique que je n’avais pas été enlevée, mais que je l’avais suivi délibérément, ce que mon père ne me pardonnerait jamais.

Mais peut-être que Deverell est la réponse à toutes mes prières. Ses précédents discours n’ont-ils pas déjà prouvé qu’il était meilleur que son prédécesseur ? Il a annulé les Jeux, pour une année, certes, mais la chose aurait été impensable au temps de Snow. Il a retiré du pouvoir aux Pacificateurs, qui avaient tendance à en abuser. Il se voulait proche du peuple et témoin de ses souffrances. Peut-être que son élection allait mettre un terme à la rébellion et que Panem connaîtrait enfin la Paix ? Je l’espérais, de tout mon cœur. Il y avait eu déjà tant de morts. Assez. Et dans ce monde, Dorian et moi pourrions vivre notre histoire au grand jour. Enfin, s’il voulait encore de moi, ce dont je doutais après les sévices que je lui avais infligés sans le vouloir. Il devait me haïr à vie, après ça, et il aurait bien raison.

Les enchères battent leur plein ; Jaime hérite de la vieille Edna, et Egidius, duquel je serai bientôt la nouvelle styliste, jouera les guides touristiques de sa propre Arène, ce que je trouve particulièrement glauque, mais les Capitoliens raffolent de ce genre de choses. Sur mon passage, des dizaines de personnes me félicitent de ma promotion, et je les en remercie dans un sourire. S’ils savaient que je n’ai jamais demandé à quitter le Sept pour le Quatre, mais ma mère en a décidé ainsi. Il me fallait un District de Carrière, pour briller. Parmi la foule, j’aperçois d’ailleurs Gargaria un peu plus loin, ainsi qu’Alexiane, vers laquelle je m’approche, parce que je suis trop saoûle, et trop seule. J’en ai marre de monologuer avec moi-même, j’ai besoin de me changer les idées, même en bavardages inutiles. « Vous êtes absolument magnifique ce soir, mademoiselle Hawthorne. », je la complimente d’un air enjoué qui sonne faux même à mes propres oreilles. « Comme toujours, Owain a fait de l’excellent travail. Vous avez beaucoup de chance d’être confiée à ses soins. Il m’a tellement appris. » Elle a la chance de rien du tout. Vainqueur n’est pas un titre, ni une gloire, mais une malédiction. Peut-être ne me connaissait-elle pas, si bien que dans le doute, je préfère me présenter. Alors que les enchères débutent pour Amarinda Carter, je me tourne vers Alexiane et lui souffle discrètement : « Je suis désolée pour tout ça. Ces enchères… Vous n’êtes pas des objets, après tout. » Pourquoi est-ce que je ressentais le besoin de me confier à elle, presque une inconnue pour moi ? Peut-être avais-je juste besoin de soulager ma conscience bafouée. C'est l'alcool qui parlait, et non la raison. Je devrais me taire. Me taire, et sourire.

enchères
“ egidius eideard ”

« 28'500$ ? Serait-ce là votre dernière offre chers invités ? (...) 28'500$ ?
Bravo à M. Barnette qui remporte cette visite passionnante en compagnie d'Egidius Eideard! »

Vitaly Barnette, un étudiant de vingt-trois ans, avait toujours eu une grande admiration pour les vainqueurs des Hunger Games et encore plus pour Egidius Eideard dont la personnalité l'avait toujours fasciné. Fils de bonne famille, il n'a pas hésité à vider les comptes de son paternel pour s'offrir cette journée en compagnie de son vainqueur favori, accompagné d'une dizaine d'amis tout autant fascinés par les Hunger Games. Nul doute que la visite des lieux ainsi que la retransmission qui s'en suivra aura de quoi ravir les jeunes gens, peut-être un peu moins notre vainqueur qui risque de ne pas supporter le temps d'une longue journée ces grands enfants capricieux se prenant eux-mêmes pour des vainqueurs.

plus de détails.
Aucune enchère gagnante n'a été faite par un membre, c'est donc un PNJ qui l'emporte. A bientôt pour une nouvelle enchère!

enchères
“ noa wayne ”

« Accueillons notre prochain invité, le jeune vainqueur du District Douze, Noa Wayne! *acclamations*

Qui n'a jamais rêvé de partager le talent de son vainqueur favori ? De profiter d'instants de quiétude en belle compagnie ? Aujourd'hui, nous vous offrons la possibilité de passer une journée de rêve dans le piano-bar le plus réputé de la capitale avec notre cher vainqueur du Douze. Vous profiterez alors d'un cours particulier de piano de plusieurs heures puis d'un dîner des plus glamours!

Mesdemoiselles, Mesdames, et Messieurs, c'est votre chance!
Et n'oubliez pas, c'est pour la bonne cause!

A vos enchères! »

plus de détails.
Cette enchère est attribuée au hasard au vainqueur du Douze Noa Wayne par Caesar Flickerman. A partir de maintenant, les personnages Capitoliens peuvent enchérir pour remporter la journée avec ce vainqueur. S'il y a des membres qui postent, ce sera l'enchère la plus haute qui l'emportera, mais si personne ne se manifeste, ne vous inquiétez pas, un PNJ sera créé pour l'occasion. Si vous souhaitez que votre personnage enchérisse juste pour le fun, mais pas pour remporter, n'hésitez pas à l'indiquer à la fin de votre rp pour que nous mettions un PNJ, qui enchérira plus, en place! La fin de l'enchère arrivera dans peu de temps, alors ne tardez pas! Attention, l'enchère d'Amarinda prendra fin très bientôt!
Et bien sûr, même si vous n'enchérissez pas, tout le monde peut réagir à cette première enchère pour animer le TC!

Contenu sponsorisé

» ▲ COMMUN - ( une fête au manoir )
» sujet commun (rebelles) ~ where are we now ?
» J6 (12h) — finale (commun)
» J5 (17h) — festin (commun)
» J8 (10h) — festin (commun)

V,2. TOPIC COMMUN - une fête pour panem

V,2. TOPIC COMMUN - une fête pour panem

Sujets similaires

Sujets similaires