| Sujet: Joaqin & Noa - Unhappy days that left us on the floor Lun 27 Oct - 11:02 | |
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❝Unhappy days that left us on the floor ❞ Joaqin & Noa Je la relis encore une fois, de sorte à ne pas manquer un seul mot, une seule phrase. Je retourne une énième fois l'invitation, pour vérifier que rien ne m'échappe. C'est pourtant simple non? Nous sommes invités, membres du capitole et vainqueurs, dans la demeure présidentielle pour la fête d'Halloween. Typiquement capitolien cette fête... Me retrouver dans la même pièce que le président m'angoisse déjà. C'est mon unique chance de lui faire croire que j'ignore la vérité. J'ai déjà eu grâce, si j'échoue, il n'hésiteras pas à m'éliminer. Bien évidement, d'autres vainqueurs seront là, mais je sais qu'il tiendras à vérifier si son pantin tient toujours la laisse du capitole autour du cou. Si Gaëlle ne m'avait pas avoué la vérité, je serais surement ravi de cette invitation. Mais maintenant je sais. Je sais que j'étais membre des rebelles, que j'avais effectué "mon année sabbatique" au district treize et que le capitole en avait après moi. Je n'avais personne vers qui me tourner à présent. Gaëlle n'allait pas m'aider à devenir un pro capitole en quelques jours. Il fallait le convaincre que j'étais des leurs. Il ne devait pas voir l'épave que je suis devenu.
Je repose la carte sur la table de séjour et m'approche de la porte d'entrée. J'ai encore du mal à sortir de chez moi, tout m'effraie dehors et rien que traverser la veine me demande un immense effort. J'ouvre finalement la porte après avoir pris une grande inspiration. Une fois dehors, je continue tout droit et arrive devant une des rares maisons occupés du village des vainqueurs. La première maison du village appartient à un viel homme qui ne m'a jamais adressé la parole en quatre ans. J'hésite à toquer. Joaqin n'allait pas m'aider, elle ne m'a jamais apprécié, que ferait t-elle ? Mais elle reste mon mentor, et un mentor doit aider ses tributs en difficultés. Je toque à sa porte, espérant la voir arriver rapidement. L'air est frais et à chaque inspiration, me brûle la gorge. Un haut le cœur me prend, je ferme les yeux quelques instants. Voila pourquoi je n'aimais pas sortir. J'étais toujours malade et trop faible... Quand la porte s'ouvre enfin, je ne prends pas la peine des formules de politesse. Cela ne marche pas entre nous. "J'ai besoin d'aide."
| © Pando |
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