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| WYOMANCE ▽ Here's my shoulder, there you can cry. Here's my heart, there you can stay. | |
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| Sujet: WYOMANCE ▽ Here's my shoulder, there you can cry. Here's my heart, there you can stay. Mar 12 Aoû - 12:58 | |
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On était tous là, encore, assis sur nos sièges, les yeux rivés sur l'écran qui nous faisait face. Chaque équipe de chaque districts, les même que l'année précédente, et celle d'avant, et celle encore d'avant. Même si chaque année, quelqu'un laissait sa place au nouveau. Au dernier à être sorti vivant d'un endroit où la mort rôdait partout. Celui sur qui tout le Capitole focalisait son attention. Il était neuf ici, on n'attendait seulement de voir comment il se débrouillerai parmi ses nouveaux confrères et consœurs - nous. Les mentors de longue date, ceux à qui on ne fait plus autant attention qu'avant, ceux dont on connaît toute la vie. Alors que le compte à rebours commençait, et que les tribut du District Trois sont apparus simultanément à l'écran, j'ai laissé mon regard dérivé vers le visage de Prudence. C'était elle, la nouvelle. Tout le monde attendait de savoir ce que ses conseils valaient. On allait vite savoir si elle allait réussir. Cette année, c'était cette équipe qui avait changé. La première fois qu'elle m'apparaissait différemment, en huit ans de mentorat. Certains duo avaient été détruits plusieurs, mais certains étaient restés intacts. A commencer par celui que je formais avec Silk. Elle était là aussi, assez loin de moi. On était rarement côtes à côtes. On était trop différentes pour s'entendre assez bien et restées collées l'une à l'autre, comme certains.
Tous les tributs ont sauté de leur piédestals, et tous les mentors se sont crispés encore un peu plus. Certains son partis vers la forêt tropicale qui se dressait derrière eux, d'autres vers la Corne qu'ils entouraient. Yorell et Brooke ont encore une fois montré qu'ils ne s'aideraient pas pour le moins de monde. Brooke a choisi les bois. Yorell la Corne. La sûreté pour la rouquine, la défense pour l'asiatique. J'étais rassurée. Les deux avaient leur chances de survivre au bain de sang. Je me suis détendue, me suis assise au fond de mon fauteuil, ai jeté un regard à Preston pour voir ses réaction. Mais c'est en promenant mes yeux qu'ils ont atteint l'écran de nouveau, et que j'ai vu mon tribut enfoncer un couteau dans le cou de Ralphie.
Le tribut du Trois.
Celui de Constance.
J'ai déglutis, ai essayé de distinguer la réaction de Constance. Elle venait e voir ses deux tributs se faire tuer au bain de sang. Alors qu'ils étaient les deux sur lesquels les regards étaient fixés, les deux desquels on attendait des prouesses. Constance, elle, elle est d'abord restée assise, sans rien faire, sans rien dire, sans bouger. On pouvait à peine dire si elle respirait encore. J'ai attendu qu'elle fasse quelque chose, parce que j'étais certaine qu'elle ferait quelque chose. Il était possible qu'elle ne fasse rien, impossible. Elle s'est finalement levée, a traversé la pièce pour atteindre la porte, qu'elle a ouvert, puis qu'elle a refermée derrière elle. J'ai déglutis une nouvelle fois. Je me suis sentie coupable, tout d'un coup. Ce n'était pas Yorell qui avait tué Ralphie. Mais c'était tout comme. Et lors la seule occasion que j'avais eu de lui donner des conseils, le mot "tuer" avait réussi à se frayer un chemin entre mes lèvres. Je l'avais conseillé. Je l'avais convaincu. Pour gagner, il fallait tuer. Et il avait tué. Ou presque.
Je me suis levée un peu après elle, histoire de voir comment le bain de sang se terminait pour mes deux tributs. Je suis à mon tour sortie de la pièce, arrivant dans le couloir et trouvant une Constance assise, les genoux relevés contre sa poitrine, le menton posé dessus, le regard dans le vide. J'ai posé une main sur son épaule. Ai essayé de lui sourire pour attirer son attention. Et, d'une voix tremblante :
« Je suis désolée. »
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| Sujet: Re: WYOMANCE ▽ Here's my shoulder, there you can cry. Here's my heart, there you can stay. Mar 19 Aoû - 12:47 | |
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Tout était fini, fini. Dans cette pièce remplie de vainqueur qui autrefois ont été à la place des enfants projeter à l'écran, constance a toujours autant de mal à assimiler la mort des tributs de son district. Parfois, elle les comptait, de sa première année en tant que mentor à cette année, elle se souvenait de chaque nom, de chaque visage, de leurs tenues de grand cirque, même s'ils avaient tous à peu près la même par année. La peur dans leurs yeux, l'émerveillement également quand ils arrivaient au sein du capitole. Toutes ces pertes, ces émotions pour en arriver à aujourd'hui. Encore une année où son district ne sera pas vainqueur, encore une année où les personnes de son district la pointeront du doigt en particulier les familles des tributs. Mais surtout, cette année on la pointera du doigt,car on remettra en doute ces talents de mentor, comme la fait son ancienne tribut dans le train. Abdique était le mot qui tournait dans sa tête, lui compresser la poitrine tandis qu'elle était assise dans la salle des mentors, regardant ses tributs se faire tuer. de l'air, j'ai besoin d'air...pensait-elle.
Se levant doucement, elle sorti de la pièce, avec pour seul bruit les claquement de ses talons sur le magnifique parquet. Fermant la porte derrière elle, la jeune femme se sentait toujours compresser, comme si on écrasait sa cage thoracique. Elle déboutonna deux boutons de son chemisier en soie sous les regards interrogateur des pacificateurs présent. Leur présence la déranger, elle avait besoin d'être seule. Reprenant sa marche quelque instants, elle se plaqua contre le mur dans le couloir et se laissa tomber sur les fesses. Prenant sa tête entre ses mains, constance essaya de reprendre ses esprits, de ne pas se laisser submerger par tout ces souvenirs, tout cela. Ce n'était ni le moment, ni l'endroit pour succomber, se répétait-elle. Son souffle devenu court repris sa cadence habituel. Levant alors la tête, elle vit des jambes fines, des chaussures ouvertes et une pédicure impeccable. Ses yeux se perdirent un instant dans le vide quand elle entendait une voix qu'elle connaissait. je suis désolée... avait simplement dit Wyoming. Comme si c'était sa faute, comme si un simple désolé pouvait effacer la mort, les jeux.. Constance soupire et se releva, prenant appui sur le mur. Elle n'osait pas regarder pour le coup, vers Wyoming. Elle haussa les épaules et dit simplement tu n'as pas à l'être, ce n'est pas ta faute il me semble. Même si c'est yorell qui a mis le poignard ou je ne sais quel arme, c'est le blondinet du quatre qui l'a tué.. la jeune femme continua d'hausser les épaules, sortant un paquet mou de cigarette, elle en alluma une et continua sa tirade après tout, tant mieux, ils n´auront plus a vivre dans ce monde là, et puis qui a besoin de prendre sa retraite ? Pas moi, Apparemment. Je vais pouvoir continuer l'abattoir d'enfant avec ma super co-mentor qui je dois le dire m'adore. Puis, cette situation n'est pas sa faute. Ce n'est pas elle la mentor depuis des années hein.. elle inspirait et expirait sa fumée de cigarette un peu trop énergiquement comme le ton qu'elle employait. Ça se bousculer dans sa tête et ça se sentait tant pis, tant pis. J'ai, enfin on, a réussi a sortir prudence de l'arène, on y arrivera peut être d'ici quelque années... elle avait chaud, son crâne lui faisait mal et elle avait déjà fini sa cigarette. Recommencent une autre cigarette, elle passa la main dans ses cheveux, fixa Wyoming, et d'une voix pleine de rancœur elle lâcha simplement un putain d'hunger games, putain ils sont mort ...comme une supplication.
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| Sujet: Re: WYOMANCE ▽ Here's my shoulder, there you can cry. Here's my heart, there you can stay. Dim 26 Oct - 22:58 | |
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Je me suis assise à côté d'elle, contre le mur du couloir, alors qu'elle me parlait. Un Pacificateur, après avoir vu une deuxième mentor sortir de la salle en quelques minutes seulement, m'avait suivie. Ses pas ont commencé à se faire entendre seulement une pincée de secondes avant qu'il apparaisse. On a toutes les deux relevé la tête et, quand nos regards ont croisé le sien, il a simplement hoché du chef et a détourné les talons, nous laissant toutes les deux. Constance a sorti un paquet de cigarette de je ne sais où, en a pris une pour elle, et je lui ai tendu la main pour qu'elle m'en donne une. Ca, c'était le genre de choses que je ne faisais pas souvent. Seulement avec Constance - et dans mon manoir du Huit, es soirs où ça n'allait vraiment, vraiment pas. Elle a continué de parler, s'arrêtant quelque fois pour faire rentrer et sortir la fumée de ses poumons. J'hochai la tête pour lui montrer que je l'écoutais, comme à chaque fois qu'elle se confiait.
« Faut pas t'en vouloir, tu sais. Avec le temps, je me suis convaincue que malgré tout ce qu'on pouvait leur dire tant qu'ils étaient encore là, il pouvait leur arriver n'importe quoi. C'est pas nous qui décidons de ce qu'il devienne. De s'ils vivent ou pas. On n'y est pour rien, tu le sais. »
J'avais baissé un peu le ton, au cas où le Pacificateur traînerait encore pas loin. On était pas censée blâmer qui que ce soit d'autre que les tributs. On était censées approuver chacune des décisions des Juges, et se dire que s'il arrivait quoique ce soit à nos petits protégés, c'était parce qu'ils n'étaient pas assez rapides, ou pas assez intelligents, ou que leur choix n'avait pas été parfait. Point.
Elle a passé la main dans ses cheveux, les retirant de devant son front et dévoilant son front dégoulinant de sueur. Sa cigarette terminée, alors que la mienne n'était encore qu'à moitié consumée, elle en pris une nouvelle et l'a allumée. Et puis, elle a tourné la tête et m'a fixé un peu. Putain de Jeux. Par habitude, j'ai scruté le couloir pour être sûre que personne ne l'avait entendue. Avant de passer ma main autour de ses épaules et de faire basculer sa tête sur mon épaule. Une année, mes deux tributs étaient morts au bain de sang, aussi. Presque au même endroit, et de la même main. Ca avait été horrible. J'avais eu l'impression qu'on s'acharnait sur notre District. Horrible, je vous dit.
« L'année prochaine, peut-être. »
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| Sujet: Re: WYOMANCE ▽ Here's my shoulder, there you can cry. Here's my heart, there you can stay. | |
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| | | | WYOMANCE ▽ Here's my shoulder, there you can cry. Here's my heart, there you can stay. | |
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