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| 78HG — sujet de la zone 10 | |
| Auteur | Message |
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Caesar Flickerman △ correspondances : 2122 △ points : 472 △ à Panem depuis le : 20/04/2011 △ humeur : joueuse △ âge du personnage : cinquante-quatre ans △ occupation : interviewer et personnalité préférée des capitoliens
| Sujet: 78HG — sujet de la zone 10 Dim 13 Juil - 15:45 | |
| 78ème Hunger Games " zone 10 " Ce sujet est mis à votre disposition pour mettre en scène votre tribut dans la zone si vous n'avez pas besoin d'en faire tout un sujet avec un autre membre. Il restera pendant toute la durée des jeux, c'est pourquoi nous vous demandons d'indiquer avant votre message le jour et l'heure où se déroulent les actions que vous décrivez.
Cela ne remplace pas les sujets obligatoires que nous vous demanderons de faire. |
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| Sujet: Re: 78HG — sujet de la zone 10 Lun 28 Juil - 10:24 | |
| - Jour 1, à la nuit tombée, vers 21h30
Je ne sais plus très bien comment j'ai fait, mais j'ai réussi à descendre jusqu'à la rivière, non sans mal, puisque j'ai manqué de me ramasser un bon paquet de fois. À un moment, j'ai même cru que je m'étais foulé la cheville, ou quelque chose comme ça, mais après un instant d'arrêt, la douleur était parti d'elle-même, heureusement. Et puis, j'avais dû traverser l'eau, pour rejoindre l'autre rive où m'attendait encore une parcelle de forêt, plus dense que celle que je venais de quitter, du moins, c'est l'impression que j'avais eue. Le courant était fort, mais à force de persévérance, j'avais finalement pu traverser cette rivière, agitée par la chute un peu plus haut. Je m'étais permis de me rafraîchir à nouveau une fois de l'autre côté, mais pas en buvant de l'eau de ma bouteille. J'avais hésité un moment, mais finalement, j'avais goutté l'eau de la rivière. Pas mauvaise, mais pas bonne non plus, et j'avais un doute quant au fait qu'elle soit potable, alors après la petite gorgée que j'avais avalé, je décidais plutôt de simplement m'en asperger le visage et le cou. Je restais assis là, au bord de l'eau pendant encore quelques minutes, histoire de reposer un peu mes pieds fatigués, puis j'avais repris la route, mon couteau à la main, ma corde attachée à la taille. J'avais plus l'air d'un aventurier que d'un tribut des Jeux, une proie chassée par les autres, et les juges. Je reprenais donc mon chemin tranquillement, en marchant doucement, tant pour me ménager, que pour ne rien manquer de ce qu'il pouvait se passer autour de moi, au cas où il y est quelque chose d'intéressant, ou d'inquiétant, qui demande dans le premier cas, que je m'en approche, et dans le second, que je m'éloigne à tout prix. J'entrais donc à nouveau dans la forêt, mais celle-ci était différente. Plus dense, et l'air y était plus lourd, surement à cause de toutes ses lianes qui tombaient du ciel comme s'il en pleuvait. En fait, elles étaient attachées aux branches des arbres, et ne devaient avoir pour fonction que de m'empêcher de progresser à l'allure que je voulais. Je devais constamment les couper sur mon passage, j'y perdais parfois du temps et de l'énergie. Lorsque que j'ai tiré sur l'une d'elles, je me suis surpris à reculer en croyant que c'était un serpent, puisque jusque là, aucune ne s'était détachée de son arbre et il fallait que je les tranche pour pouvoir passer. Celle-ci était tombée, comme ça. Elle était épaisse, un peu plus que mon lasso de cheveux, et sans doute plus solide. Je décidais de la ramasser, en prenant garde à ce que ce soit vraiment une liane et pas un reptile. Je l'enroulais, et prenais le temps de la ranger dans mon petit sac. Il était presque plein, mais pas trop lourd. Je n'avais donc qu'à supporter le poids de la chaleur, de l'humidité, et du silence pour l'instant. Je n'avais plus entendu de coup de canon, ni de voix humaine. Seul ce silence, qui n'en était pas vraiment un puisque la forêt était pleine de bruits. J'avais continué à marcher jusqu'à ce que tout devienne sombre, que la nuit tombe, et je m'étais arrêté juste derrière un rideau de lianes. Il me cacherait sans doute bien des ennemis pour la nuit, alors je décidais de m'y installer, et d'y rester pour dormir. Demain, je reprendrais la route vers le nord, en espérant trouver de quoi me nourrir et de l'eau, pour ne pas venir à en manquer. La lune était là, je la voyais à travers le feuillage des arbres qui me laissait un accès visuel au ciel sombre. Je grignotais deux biscuits et quelques fruits secs, en gardant encore bon nombre pour les prochains jours, puis je buvais pour me rincer la bouche, et me dessécher la gorge. Je savais que, bientôt, l'hymne retentirait et nous pourrions voir les visages des morts du jour, les morts des premières minutes, au bain de sang. Les visages commencèrent à apparaître après la dernière note de l'hymne de Panem. La fille du Un, celle du Deux, les deux tributs du Trois, le tribut du Neuf et... Hailee. Je regardais son visage souriant d'un air déçu. J'étais déçu d'elle, et de moi. Elle n'avait pas su se protéger, et je n'avais pas su le faire. Qu'allaient penser les gens de mon district ? Que je n'étais qu'un lâche qui l'avait laissée se débrouiller toute seule au bain de sang. Mais ce n'était pas de la lâcheté, c'était l'instinct de survie, en tout cas, c'est ce que j'aime à croire. Je pince les lèvres et fronce les sourcils de colère. Je ne suis pas un lâche, quand la mort viendra, je serai prêt, je combattrai dans un dernier affrontement pour tenter de sauver ma vie. Je ne suis pas un lâche, je voulais juste vivre, survivre encore un peu. Mais je me doute qu'elle aussi aurait voulu vivre. Je me sens nul, con, pitoyable, mais je ne peux pas me laisser abattre, la mort fait partie de la vie, c'est comme ça, c'est tout. Je m'allonge sur le sol inconfortable, humide et je ferme les yeux, ne remarquant qu'à peine la forêt qui s'est illuminée autour de moi. Je n'y vois pas d'intérêt, c'est presque plus dangereux que beau. On y voit presque aussi bien qu'en plein jour à présent, donc la chasse peut se poursuivre la nuit alors que je m'attendais à pouvoir y trouver un instant de répit. Mais je ne pense pas avoir à m'en faire en ce premier soir. J'ai à boire, à manger, de quoi me défendre et j'ai une vague idée de la façon dont je pourrais me procurer d'autres ressources alimentaires, si je trouve de quoi faire. Et puis, la plupart des autres doivent être aussi exténués que moi, et ne prendront la route qu'après une bonne nuit de sommeil, même si je doute fort réussir à dormir. Le visage de ma co-tribut tourne dans ma tête, défile devant mes yeux clos. J'imagine sa mort, atroce, puis la mienne, pire encore. Je me force à chasser ça de ma tête. Il ne faut pas que j'y pense, ça n'a aucun intérêt, il faut que je me concentre sur le reste, et tout ira pour le mieux. Oui, tout ira pour le mieux.
à suivre... |
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| Sujet: Re: 78HG — sujet de la zone 10 Jeu 31 Juil - 12:25 | |
| Jour 2 | 14h Elle s'était endormie après avoir dépassé la rivière. Le courant avait été vraiment fort et Brooke ne savait pas exactement de quelle façon elle s'en était sortie. Mais elle était là. Exténuée, tremblante, à bout de souffle. Ses bras et ses jambes lui faisaient mal, elle dégoulinait d'une eau pas vraiment propre et la seule gorgée qu'elle avait bu lui avait permit de constater très vite qu'il ne fallait mieux pas réitérer l'expérience : l'eau n'était pas potable. Mais au moins, elle était vivante. Brooke avait utilisé ses dernières forces pour grimper dans un arbre. Après avoir trouvé une branche sur laquelle elle pourrait s'installer sans trop de craintes de tomber, la demoiselle s'était endormie. Pas longtemps, pas même une heure. Mais ce bref sommeil lui avait fait du bien, lui avait permit de retrouver quelques forces. C'était trop peu, Brooke le savait. Mais en se réveillant, après un sommeil agité, ponctué par les bruits alentours, elle se sentait mieux. *** Elle était entourée de lianes. Impossible de se repérer, difficile d'avancer. Le décors était ahurissant – ce n'était rien de plus qu'une foret qui semblait constituée uniquement de lianes. Certaines couraient jusque sur le sol, d'autres étaient plus courtes, d'autres, encore, se perdaient dans les branchages des arbres que l'on apercevait à peine. Brooke ne préférait pas songer au fait que ces lianes pourraient très bien passer pour des serpents – et que l'inverse était envisageable aussi. Si un serpent ce camouflait dans ce décor, la rouquine n'était pas certaine de le voir. Elle avait avancé avec prudence jusque les lianes commencent à s'éclaircir. Après, ce n'était pas les lianes, mais encore les arbres, à perte de vue, encore et toujours, toujours, toujours … Brooke soupira. Elle commençait à en avoir sa claque des arbres et de la foret. Y voir un petit peu plus clair, apercevoir le ciel, juste un instant, respirer pour de bon ! Elle bifurqua, avança encore un peu, se retrouva au milieu des lianes. Encore … Il lui fallu encore de nombreuses heures pour sortir de là, pour échapper aux lianes. Et malgré ses espérances, Brooke devait se rendre à l'évidence : elle peinait à s'orienter. Impossible pour elle de savoir comment retourner à la corne d'abondance, dans quelle direction aller, vers où se tourner. Elle savait qu'il fallait longer la chute d'eau pour descendre ou monter mais comment retourner à la chute d'eau, ça, c'était une autre histoire … à suivre … |
| | | Zeena A. Kenway △ correspondances : 130 △ points : 0 △ multicomptes : Iron J. Flickerman & Elishah Kenway △ à Panem depuis le : 17/05/2014 △ humeur : en paix △ âge du personnage : douze ans
| Sujet: Re: 78HG — sujet de la zone 10 Jeu 31 Juil - 16:41 | |
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78TH HUNGER GAMES – DAY ONE (21H37). L’eau m’a rendue un peu malade. Est-ce à cause de l’eau en elle-même ou à cause de la manière dont je m’en suis gavée après ma descente de la falaise ? Sans doute un mélange des deux… La chaleur de moins en moins supportable et la faim qui a commencé à me tenailler très rapidement ne m’ont pas aidé non plus à faciliter mes déplacements dans la forêt de lianes que je parcourais depuis un temps infini, aussi prudemment que possible. J’étais cependant sur le point de laisser tomber et d’aller trouver refuge au sommet d’un des nombreux arbres alentours lorsque j’ai entendu du bruit. Des bruits de pas, discrets certes, mais pas imperceptibles. Le cœur au bord des lèvres, le regard fiévreux, j’ai tenté de grimper en quatrième vitesse pour me dissimuler dans la végétation haute, en utilisant les nombreuses lianes censées faciliter mes mouvements pour me hisser au sommet. Sauf que l’une d’elle s’est décrochée et mes fesses osseuses n’ont pas tellement amorties ma stupide chute. Quand Draken m’est tombé dessus quelques secondes plus tard, ses poignards tirés et prêts à servir, mes chances de m’en sortir s’il avait été hostile étaient proches du zéro. Mais par miracle, en me reconnaissant, il les a abaissés. La chance me souriait donc une énième fois aujourd’hui…
Comme lors des entrainements, il s’est montré gentil envers moi et m’a presque immédiatement proposé de partager ses vivres avec les miens et que nous nous entraidions. Je me suis évidemment mise à pleurer de fatigue, de reconnaissance et de honte aussi, parce que j’avais bien conscience de ne pas avoir autant que lui à offrir… Mais encore une fois, le garçon du deux s’est montré patient, et m’a rapidement rassuré sur ce point, tout en me faisant promettre d’arrêter de douter de moi afin de nous être plus utile à l’avenir. La condition numéro un pour rester à ses côtés était donc d’arrêter de pleurer sur le champ. Je ne me suis pas vexée pour sa manière directe et un peu froide de me parler et de me bousculer. J’avais besoin de ça. J’avais besoin que quelqu’un me fasse confiance, ou au moins, fasse semblant… J’avais besoin d’un allié.
Nous nous sommes remis en route, en silence, essayant de plus ou moins longer la rivière impropre qui s’écoulait depuis les chutes par lesquelles j’étais descendue un peu plus tôt dans la journée. Beaucoup de tributs devaient nous imiter. J’avais moi-même aperçu Racaël près de la chute et estimais les chances qu’il soit descendu par le même chemin que moi assez élevées. Draken avait approuvé et avait partagé les informations qu’il avait pu emmagasiner de son côté avec moi. Nous n’échangions pas tellement pour économiser nos forces et notre salive, mais chaque fois que nous le faisions, le simple son de sa voix m’apaisait grandement et me donnait la force de continuer à avancer et à espérer. Malgré son jeune âge et la fragilité apparente de sa silhouette, il me rassurait. Il dégageait quelque chose…un genre de force tranquille que je ne pouvais m’empêcher d’admirer. Quand il a décidé que nous nous arrêterions pour la nuit, j’en étais arrivée au stade où je rougissais lamentablement à chacune de ses répliques et où le moindre de ses regards accélérait les battements de mon cœur déjà malmené par la tension permanente. Il a un regard pénétrant… Je me suis enfin révélée utile lorsqu’il a été question de nous créer un abri pour la nuit. J’ai eu l’idée de tresser les lianes nous entourant pour créer un genre de filet protecteur autour de notre espace de repos. L’un veillerait sur l’autre depuis les hauteurs et nous étions censé nous relayer jusqu’à estimer avoir atteint la moitié de la nuit. A ce moment, nous nous remettrions en route. Nous étions encore plongé dans nos préparatifs lorsque l’hymne s’éleva, m’arrachant un sursaut de surprise. Je relevai les yeux en même temps que mon compagnon, tandis que les visages des tributs tombés au cours de la journée commençaient à apparaitre. Jade. Swann. Maya. Ralphie. Nathael. Hailee.
J’ai une pensée pour Virani en voyant le visage de son co-tribut apparaître, et puis je réalise que Swann était celle de Draken. Il n’a pas l’air plus ému que cela par sa mort mais c’est un garçon et les garçons ont tendance à refouler leurs sentiments, non ? Mais quand je tente d’aborder le sujet, il le fuit et je me remets au travail, sans broncher, comme il me l’a demandé. Une fois satisfaits, nous nous partageons les rations de nourriture qu’il a en sa possession et, à la fin du repas, il me tend un de ses poignards. Je n’hésite que quelques secondes. Il me faut une arme, je le sais. Pas seulement pour me protéger mais également pour protéger Draken maintenant que nous sommes alliés. Je ne sais pas si j’en serai capable, mais j’essaierai au moins. Je m’en saisis, le remercie et il m’informe qu’il prend le premier tour de garde avant de m’abandonner dans notre petit coin aménagé. Je m’installe sur son sac de couchage, sans me mettre dedans. Il fait encore trop chaud. Je me mords nerveusement la lèvre en essayant de me vider l’esprit pour dormir un peu, mais je n’y arrive pas. Je pense à Papa, à mes frères. Je repense à la moue boudeuse de Jezrah quand Papa l’a disputé durant nos adieux, quand il parlait de me kidnapper. J’aurai voulu qu’ils me kidnappent… J’aurai voulu que Papa me protège aussi efficacement que Draken semble décidé à le faire… Je finis par relevé la tête et rouvrir les yeux, cherchant mon protecteur. Je finis par le distinguer en hauteur et nos regards se croisent. Nous nous observons un long moment, en silence, jusqu’à ce que je me détourne finalement. Je ne devrai peut-être pas lui faire confiance aussi facilement, pourtant c’est le cas. Je lui fais aveuglément confiance. Je vais vivre encore quelques heures de plus. Il fera tout pour ça en tout cas. Une dizaine de minutes plus tard, je dors d’un sommeil troublé de mauvais rêves.
(c) about today. |
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