Caesar Flickerman △ correspondances : 2122 △ points : 472 △ à Panem depuis le : 20/04/2011 △ humeur : joueuse △ âge du personnage : cinquante-quatre ans △ occupation : interviewer et personnalité préférée des capitoliens
| Sujet: IV,1. Les Adieux Sam 31 Mai - 14:10 | |
| La Moisson vient tout juste de prendre fin dans tous les districts. Après avoir acclamé ou pleuré le tirage au sort des jeunes tributs, ces derniers sont gardés dans l'hôtel de justice pour recevoir les dernières visites de leurs proches. Ceux-ci viendront pour quelques petites minutes, soutenir une soeur, un fils, un cousin, une amie... Prendre dans ses bras l'être aimé que l'on ne reverra peut-être jamais, le revoir une dernière fois avant qu'il parte pour l'arène subir une fatale destinée.
les adieux Le temps des adieux commencent sur le forum. Pour ceux qui ne sauraient pas comment cela se passe, voici une petite description pour vous mettre dans l'ambiance. Chaque tribut est enfermé dans une salle. Il y attend ses proches, qui viennent chacun leur tour (par exemple la famille - parents, frère/soeur -, puis les amis - qui peuvent venir séparément) et qui ne peuvent rester que cinq minutes. Quand tous les proches sont passés, il est temps de partir pour la gare et prendre le train pour le Capitole.
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| Sujet: Re: IV,1. Les Adieux Dim 1 Juin - 14:46 | |
| Tu venais à peine de serrer la main de ta co-tribute que l'hôtesse vous dirige vers l'hôtel de ville. C'est un endroit spacieux, éclairé et tu t'y sens curieusement à l'aise. La matière, l'environnement, on dirait presque ton chez-toi. Enfin, on te conduit seul dans une pièce. C'est le moment de faire tes adieux. Maman pleurera sans doutes, Papa te diras que tu devras prouver à tous que tu mérite de vivre en ne mourant pas... Et Enola ? Bonne question. Elle ne dira sans doute rien, mais tu devineras à son regard qu'elle est contente que tu parte.Tu es incapable de t'asseoir, de rester sans rien faire, là. Tu donne un coup de pied contre le canapé, furieux. Et puis merde ! C'est pas comme si tu allais crever en attendant que ça se passe. Si ces Jeux, tu ne les gagnais pas, tu aurais eu au moins le mérite d'essayer de battre tes adversaires pour survivre. Ce ne sont après tout que des jeux, non ? Tu soupire, en proie à une envie violente de tout massacrer dans la pièce - cette table en acajou, ce tapis persan, cette figurine représentant le président et tu as envie de renverser ce putain de canapé. Tu respire un grand coup. Tu te calmes. Trois coups sonnent à la porte, c'est l'heure du verdict.
Tu passe une main dans tes cheveux en tachant d'avoir l'air détaché. Comme prévu, ta mère entre en premier - c'est d'elle que tu tiens cette gueule d'ange et ces cheveux bouclés. Elle t'enveloppe dans ses bras et pleure. Son parfum sent la violette et la figue. C'est Papa qui lui a offert à son anniversaire dernier. Enfin, ta mère s'écarte de toi et te regarde droit dans les yeux. « Tu vas nous manquer, forte tête. Quand tu étais petit, tu disais que tu voulais faire comme ces gens à la télé et tu jouais avec Lanny aux Jeux, dans le jardin... Je ne peux pas croire que tu t'en vas là-bas. Je t'aime, en dépit de tout. » Tu détourne les yeux, incapable de dire quoique ce soit. Ta mère a raison. Tu t'en souviens. Les autres tributs étaient représentés par des insectes, et tu les faisais cramer avec une loupe en lâchant une pierre pour simuler le gong. Souvent, tu laissais Lanny gagner, juste pour le plaisir. Peut-être n'étais-tu pas si mauvais. Ton père te regarde, le visage dur. Infranchissable. Pourquoi ne pouvait-il pas juste montrer ses sentiments, même un jour pareil ? « Si tu veux mériter de vivre, il va falloir te battre. » Il te serre le bras, approche sa bouche de ton oreille. « Gagne ces jeux et rentre à la maison. » Tu réponds : « Et si je gagne pas, vous pleurerez ? » Ta mère soupire. Ton père te serre encore plus fort jusqu'à te faire mal. « Ne dis pas de bêtises, champion. Je t'ai élevé pour que tu gagne, pas pour que tu devienne une tapette. »
Enfin, c'est au tour d' Enola. Elle te ressemble, tellement. Mais à la fois, vous êtes si différents l'un de l'autre... On dirait des jumeaux. Aussi forts de têtes l'un que l'autre mais avec des motivations et un caractère tellement différent. « Bon, et bien nous y voilà. » Tu croise les bras, Enola ne sait pas quoi dire. Elle te regarde, ses yeux s'embuent de larmes. Sans prévenir, elle se jette dans tes bras. Tu recules d'un air effaré, ne sachant pas comment le prendre. « En dépit de tout, tu es mon frère. Un frère ignoble, mais un frère quand même. Je ne t'en voudrais pas si tu meures, mais rentre quand même à la maison, hein ? » Tu hoches la tête. On toque à la porte, et un Pacificateur entre. « Les trois minutes sont écoulées. C'est l'heure. Sortez. »
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