AVERY ϟ YOU WERE MY NEW DREAM.

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JAMES AVERY HAWTHORNE

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

La première chose qui marque, ce n'est pas ses yeux, qu'il a marrons. Non, la première chose qui marque, c'est son expression. On y devine une certaine complexité, entre la fierté et l'inquiétude; l'envers et l'endroit; le sourire et la moue. Avery est de ces garçons dont on ignore rien. Cadet des Hawthorne, il a eu pour mission de s'occuper de ses sœurs et de sa mère lorsque son géniteur travaillait. Véritable enfant du District Onze, on dit qu'il a les mains un peu calleuses d'avoir tenu toutes ces faux. Pour lui, le mot Moisson a deux significations : stress et travail. Cela résume bien Avery, ou Ave pour certains. Il a peur de tout. Pas pour lui. Pour les autres. Vingt ans qu'il espère pouvoir tout arranger autour de lui sans compter ledit lui. Niveau travail, Avery est un garçon rigoureux, forcené, toujours volontaire pour aider; généreux, parfois. En contrepartie, il ne supporte pas qu'on essaie d'anéantir ce qu'il fait, du simple dessin à la joie qu'il essaie de donner. Même s'il n'est pas spécialement violent, il peut vite monter sur ses grands chevaux et il n'y a pas grand chose pour le calmer, si ce n'est que les personnes qui lui sont chères. Plutôt méfiant, c'est uniquement à ces personnes qu'il se confie ou, tout simplement, avec qui il reste lui-même - quoique. Quoique car Avery peut très bien mentir comme un arracheur de dents, si c'est pour « le plus grand bien », d'après lui. Depuis peu, il a abandonné ce Ave souriant qu'il gardait tout le temps; maintenant, Avery est triste. Il se sent seul, même s'il a toujours apprécié sa solitude. Mais celle des autres. Pas celle de sa famille. Cela le touche profondément, car il est très sensible à ce genre de choses : la famille compte plus que tout, pour lui. Et il s'entête. Se dit que tout est fini. Que la vie ne vaut plus la peine d'être vécue. Simple habitant du District 11, oui, il aimerait bien rejoindre la rébellion. Mais comment faire, quand on en ignore tout ? Avery n'a rien d'un leader charismatique ou encore d'un guerrier impressionnant. Juste ce petit brun, là, dans ses pensées et avec les sourcils qui froncent, qui aime la nature et surtout sa sœur. Rien d'autre. Il abandonne.

about games and relative.

➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?
Je ne me suis jamais vraiment posé la question. Vu que vous me demandez, j'imagine que je serai tué par un Pacificateur, ou bien pendu pour vol, ou encore retrouvé mort, les veines taillées. Ce n'est pas très joyeux mais la mort n'a jamais été quelque chose de joyeux. Elle n'apporte que douleur. Ainsi, ce serait top si je mourrais tranquillement. Un truc rapide, net, sans souffrances. Seul. Oui, seul. Sans personne pour me pleurer. Enfin si. Juste Lexie. Ma Lexie. Je veux bien qu'elle me pleure. Comme ça, ça voudra dire qu'elle est en vie. Et puis, je sais qu'elle saura se débrouiller. Elle est très débrouillarde, vous savez ? Pas toujours adroite, mais très débrouillarde. Elle reviendra.
➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?
Pour ma Lexie ou si elle ne revient pas. C'est la seule personne qu'il me reste. Personne ne compte vraiment à mes yeux, sauf elle. Son regard. Son amour. Sa présence. Et si mon sacrifice permettait sa survie, je me tuerai sans hésiter. Elle a trop fait. A grandi d'un coup. Ce n'est pas un poulet, Lexie. C'est un beau et un grand coq. Sinon, je mourrais bien mourir d'imbécilité. Une mort idiote, vous voyez. Genre sous la bouse d'une vache. On dirait pas, mais je suis sûr que c'est possible. Genre on s'endort dans un champ et on étouffe sous la chose. Bref. Je pourrais mourir pour n'importe quoi, de la naïveté à le gentillesse, en passant par l'impulsivité. Mais pas pour n'importe qui.
➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ?
J'ai grandi dans des vergers, dans des forêts, avec Alexiane. Je sais jeûner, cueillir et vaguement chasser. Un jour, j'ai tué une pintade mais elle appartenait au voisin.. Je suis un bon grimpeur, même si mon sens de l'équilibre n'est pas très élevé et ai un bon sens de l'orientation (dans de très, très petites surfaces. genre des cabanes). Le travail a préparé mes muscles mais je ne peux pas soulever des tonnes et des tonnes. Pour conclure, je suis un peu touche-à-tout et me situe plus avec mon facteur chance qu'autre chose. Donc, en gros, rien ne m'aide vraiment. Je réfléchis trop vite, mais agis aussi parfois trop vite; je n'arrive jamais à trouver un juste milieu, en fait, et c'est un peu embêtant.
➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ?
Je déteste cela. Je crois que c'est la partie la plus horrible de la journée : allumer la télévision pour les nouvelles. Évidemment que je le fais ! Tout les jours. Pile avant le coup de canon. Pour voir qui est mort et pour prier que ma Lexie n'y soit pas, dans ces visages de gamins maigres et déterrés d'on ne sait où. Les Jeux sont la pire chose jamais créée. Évidemment, certains prennent leur pied en regardant. D'autres, comme moi, sont censés. D'autres veulent arrêter. La manière dont nous envoyons ces enfants à l'abattoir est inhumaine. La manière d'agir du gouvernement l'est tout autant. Pourtant, je regarde les Jeux.. sourit quand ma Lexie fait preuve de bon sens ou de courage.. cela fait-il de moi un monstre ou un frère ?
➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ?
J'aimerais y participer. De tout mon cœur, de toute ma rage, de toute mon âme. Mais je ne sais pas qui ils sont. Je ne sais pas où ils sont. Alors je ne dis rien, ne fais rien. J'imagine mille manières de tuer Snow, Flickerman et les autres. Et cette Coin.. je l'attends de pied ferme. Elle a intérêt à faire les choses bien. Le Treize, j'en ignore tout. Jusqu'à son existence. Et puis, peut-être que tout ceci est une manœuvre gouvernementale pour voir qui a un esprit de rébellion.. je ne sais pas trop quoi faire ni comment le faire.

JE VIENS D'UN MILIEU défavorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE tient plus de la légende. DU COUP, MON NOM N'A jamais été tiré. J'EXERCE LE MÉTIER D'maraîcher ET POUR TOUT VOUS DIRE, JE me trouve pas aussi bon que mon père mais on fait avec ce que l'on a et je survis - c'est déjà ça. JE SUIS DANS LE 11ÈME DISTRICT. AYANT vingt ans JEn'ai jamais PARTICIPE AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

reality is here.

wesh alors moi, j'm'appelle lola mais vous pouvez m'appelez electric stars., je kiffe les champignons, le coca, le speculoos et je vis en france. j'ai quatorze ans donc j'espère ne pas être choisie pour les prochains HG j'ai adoré les livres, surtout le second. en revanche, je n'aime pas la fin du troisième, trop fade, on s'y attend et puis j'aime pas katniss *tousse: caractérielle* et je vous prout tous, vous êtes beaux

FEATURING ANDREW GARFIELD © COPYRIGHT TUMBLR.

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tell us your story.

je suis un homme mort coincé entre quatre murs

J'aurais jamais dû la laisser partir. Je le savais bien, mais je n'avais rien fait. Et pas un seul carrière pour se porter volontaire à sa place ! Non. Elle est morte. Faut le dire, hein. Juste crevée. Abandonnée. Partie. Disparue. Morte. Alors moi, je me retrouve là. Sous la pluie. Comme ça. J'ai pas la force de faire autre chose. Chaque goutte qui s'abat sur ma nuque est comme un nouveau poids. Mille poids à la seconde. Ce qui n'est pas normal. Rien n'a jamais été normal. Je crève la dalle. Franchement, c'est dingue comme j'ai faim. J'ai la tentation immonde de piquer une tomate à mon père. Non. Résiste. Tu te feras frapper. On te montera sur la place publique et on te battra. Non. Résiste. Je lève un regard vague vers notre maison, qui me semble vide. J'y vais. Allez, j'y vais. Promis, je tiens le coup. Le ciel pleure. Je sais pas trop quoi il pleure. Il pourrait pleurer Eli', par exemple. Moi, je pleure pas. Moi, je suis l'aîné, le grand. Je pleure pas. Pas le droit. Alors je me compose ce petit sourire et j'entre. Mes narines s'affolent. Toujours cette odeur. La maison. Là, ma mère. Là, mon père. Là, ma sœur. Là, une chaise vide, pour moi. Là, une chaise vide. Abandonnée. Je m'assieds en face de Lexie. Ma Lexie. Je lui souris en coin, comme je sais bien le faire, et je m'efforce de ne pas jeter des coups d'œil nerveux à la chaise abandonnée. Une sorte de mini-tabou. On sert la maigre nourriture. On oublie. On ne pardonne pas.

Je vagabonde dans la forêt avec toute la mélancolie du monde. Demain, la Moisson. J'ai peur. Non. Je n'ai pas peur. Je suis terrifié. On a pas le droit d'aller dans la forêt, je crois. Je m'en fiche, j'en suis sûr. J'ai tellement la pression. Pourtant, ça devrait pas être moi. Juste ma Lexie. Mais ma Lexie, elle se fait assez de mouron comme ça. Trente papiers, au minimum. Et on mange même pas comme des rois. Elle est courageuse, ma Lexie. Très. Je passe deux mains nerveuses à travers mes cheveux, les secoue dans tout les sens. Sont morts. Mes parents. Ma sœur. Il y a que ma Lexie. Ma Lexie qui a essayé de nous faire vivre comme des seigneurs, alors que je pouvais plus rien faire. Ma Lexie à moi, à qui personne pourra jamais faire de mal. Je me laisse choir contre un arbre. Assis, dos au tronc, je regarde devant moi le District 11. J'ai l'impression de tout connaître par cœur, ici. De l'arbre fendillé par la foudre, là; jusqu'à cette mare qui est plus profond qu'elle en a l'air; en passant par le lac, toujours présent lorsqu'il faisait trop chaud. Je me prends la tête dans les mains, essayant de stopper les pensées qui s'y bousculent. Je crois que je réfléchis trop vite. Mes pensées n'ont pas d'espaces. Un gros truc compact, qui me scie la raison à petits feux. Je me relève. Fort. C'est Lexie qui l'est. Moi, je dois l'être. Je m'entraîne à sourire. Inutile. Mes traits se crispent en des grimaces disgracieuses; mes yeux restent ternes, tristes. Je le sais, penché au-dessus d'une mare pour voir mon reflet. C'est inutile, tout ça. Avery, Avery, ressaisis-toi. Je me lève. Direction : la maison. Encourager. Elle sera pas choisie. C'est impossible. Si elle est choisie, je me tue et la tue ensuite. Ou l'inverse. Inutile de s'en soucier, ça n'arrivera pas.

Je crois qu'elle savait. Dans son cœur. Ça fait un petit bout de temps que nous vivions cette période de l'année avec angoisse. Mais cette fois, elle m'a serrée si fort que je crois que j'étais déjà seul. Anesthésié est le seul mot qui me vint à l'esprit. Elle m'a embrassé, serré, mais moi je me déconnectais. Mes jambes flageolent. Son nom. Elle monte, je crois. Sourit, aussi. Silence de plomb. Je sais pas trop ce qui se passe parce que j'ai les larmes au yeux, le diable au corps, le cerveau vide pour une fois. Les rangs autour de moi se resserrent, je sens des regards autoritaires qui me fusillent. Tout ça pour me dire de ne rien tenter. Je regarde ma Lexie. « C'est pas possible » que je murmure pour moi-même quand le gamin se tourne vers moi. Huit, peut-être neuf ans. Il lui manque une canine. « Tu sais, Avery, tout est possible. » J'ai eu envie de le frapper, le gamin. J'ai reposé mon regard sur mon poulet, qui faisait une révérence et j'ai souri, tristement. Je voyais rien, pigeais que dalle. Satanées larmes. Elle allait le faire. Gagner, je veux dire. Obligé. Elle passe à la télévision. Juste devant Flickerman. M'évoque. Je souris un peu, en coin, les larmes roulent. Ce sourire en demi-lune qui lui a toujours été adressé, qu'à elle. Soupir. Elle est si belle. Si forte. Si naturelle. Elle va tous les écraser, ma soeur. Le contraire m'est inconcevable. Personne n'a le droit de la tuer, sauf moi. Juré. Elle peut pas me laisser seul. Je pleurniche. Je suis déjà seul. Là, le nez devant la télé. Les cheveux désastreux, les traits tirés, la bouille indécise. Respire. Sois forte, mon poulet. Sois forte.

Ce matin je me lève. Personne. Comme toujours. Comme hier et comme demain. Le soleil n'a même pas pointé son nez. Je n'entends pas Lexie ronfler à côté, ni Eli' se retourner dans son lit, qui grince. Je n'entends pas maman siffler papa quand il ronfle, lui aussi. Non. Il y a juste moi. Sans attendre, je m'assieds sur le bord de mon lit, qui grince aussi. J'enfile le bout de tissu qui traîne, là. Je passe ma tête dans l'encolure, me dépêtre pour passer mes bras dans les manches. Cela faisait toujours marrer Eli'. Je suis vraiment pas doué, un peu maladroit. Carrément, des fois. Après avoir bataillé, je me redresse et me regarde dans le morceau de glace brisé. Je l'ai brisé y'a deux jours. Je crisais. J'avais pété le miroir du poing. J'avais encore mal. J'ai rallongé ma manche et ai nettoyé la surface, avant de passer à l'armoire et à tout ce qui me passais sous la main. J'avais besoin de faire ça. Comme ça, quand Alexiane reviendra, tout sera propre. J'ai souri à moi-même. Une fois chose faite, je suis allé dans le potager. J'ai cueilli les légumes avec une infinie tendresse. J'avais besoin de travail. Pour oublier. Non. Pas pour oublier. C'était débile. Juste pour penser à autre chose. J'en avais besoin plus qu'autre chose. Penser à autre chose que ma Lexie. Ma Lexie qui imprimait mes nuits de cauchemars... j'ai secoué le chef, en posant deux carottes dans un panier en osier que je trimbalais partout. Le soleil faisait sa lente apparition. J'ai rangé les légumes dans le coin cuisine de notre petite maison. Je me suis étiré, suis allé me rincer le visage dans le lac. J'ai soupiré, laissant les gouttes couler jusque dans l'étendue aqueuse sans remords. Enfin si, un seul. Celui de l'avoir laissée partir.