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Sujet: ❝ They say fear is the antidote to fear ❞ Lun 28 Avr - 18:23
Draken Kayne Wislow
❝ A mother is god in a child's eyes ❞
La vérité fait mal. La vérité c’est mordre avec envie dans un fruit avant de vous apercevoir qu’il est pourrit. Le mensonge fait mal. Le mensonge c’est ce morceau de pomme qui vous reste en travers de la gorge et qui vous étouffe mais qu’importe si vous vous tordez sur le sol, personne ne viendra vous l’enlever car c’est pour votre bien. Pour votre bien. Après tout c’est sain une pomme. Aussi sain que des coups de poings dans les côtes. Ils disent que le mensonge est un jeu enfant quand c’est leur arme d’adultes. Ils disent une chose pour vous éviter d’en savoir une autre, ils se cachent derrière leur rôle en prétendant vous protéger, parce que ce sont eux les forts et vous les faibles. Ils décident à votre place de votre vie parce qu’il ne reste plus rien de la leur. Oui, le mensonge plus que la vérité, la cause plus que la conséquence, sont des poisons.
« Draken ? Que voulez-vous que je vous dise. Faut dire qu’il est pas très loquace comme gamin. Plus souvent à la traine que dans le peloton si vous voulez mon avis. Pourtant c’est pas faute qu’il en ait dans la tête. C’est comme s’il se foutait ouvertement du monde sans que vous puissiez pour autant le blâmer de quoi que ce soit parce que croyez-moi, il prend bien soin de ne pas dépasser du rang quand il pose ses yeux sur vous. Y’a un truc dans son regard, le même truc que dans le regard du petit roquet de la portée de chiots, celui que vous pouvez identifier d’un seul coup d’œil et que vous fourrez dans le sac pour la rivière sans plus de cérémonies. Ouais, j’aime pas trop ce regard là, y’a un truc qui cloche chez ce mioche. C’est pas étonnant que les plus grands aiment bien le bousculer avec un air pareil, c’est comme s’il défiait quiconque constamment. Un jour il finira par s’en prendre une de trop, c’est toujours comme ça que ça finit pour ceux qu’on l’air de rien mais qui n’en pensent pas moins. »
« Quoi ce nimbus là ? Personne parie un copec sur lui. Y’en a même qui ont été le secouer un peu pour essayer de lui faire abandonner ses idées d’entrainement pour les jeux. Un carrière ? Ce gamin ? Non mais laissez-moi rire. Le district deux a un honneur à garder tout de même. J’admet qu’il est petit et qu’il passerait facilement entre deux coups de trident. C’est vrai qu’il est furtif aussi, plutôt flippant d’ailleurs, mais franchement, vous l’avez bien regardé ? Ah, c’est sûr il crève pas la faim et l’froid et qu’il attendrira plus d’un pisseux des district neuf à douze, mais ses qualités s’arrêtent là. L’accident à la carrière condamnée ? J’vois pas d’quoi vous parlez. Non mais c’était un accident oui, un jour de malchance pour ce gros balourd de Wade. C’est vrai que cette fois là ils avaient un peu abusé, d’habitude ils se contentaient de jouer au plus fort en lui faisant des croc-en-jambe. Le mioche pleurait sa mère dans le noir, ils l’avaient enfermé dans la grotte. Sauf que ces cons avaient pas prévu qu’il était assez minus pour escalader la rocaille et s’extirper par un trou. Draken s’est jeté sur Wade et l’a frappé à coup de pierre. Il a pas fallut longtemps pour que les autres l’attrape et l’envoie valser. Oui il est enragé ce gamin et alors ? Tout ça ça veut rien dire, les autres tribus en feront quand même qu’une bouchée. »
« Pauvre gosse, faut dire qu’il n’est pas aidé. Dans le fond c’est plutôt ironique de voir que c’est ceux qui sont le moins dans le besoin qui ont le plus de soucis à se faire. Oh je ne blâme pas son père, il serait odieux et violent avec son fils encore… mais parfois la plus grande négligence et le désintérêt sont bien pires. C’est n’est déjà pas facile pour un enfant de perdre le repère de sa mère, alors de vivre dans l’indifférence de son parent restant, encore moins. Le pauvre homme doit cruellement sentir l’absence de sa femme, ça fait bien six ans maintenant. La mère ? Parait qu’elle est partie pour le Capitole du jour au lendemain. Une opportunité en or y parait, le genre de choses qui ne se refuse pas et pour laquelle on quitte mari et enfants. Si vous voulez mon avis, tout ça c’était qu’un mensonge pour fuir ses responsabilités et le divorce, je crois pas en cette histoire rocambolesque. Enfin, en tous cas c’est la version qu’ils ont fait avaler au gamin… Faut croire que le mensonge était plus doux que la réalité. »
too old to die young.
➺ COMMENT VOIS-TU TA MORT ?
Je ne l’imagine pas. Quand je ferme les yeux et que je laisse les ténèbres m’envahir, ce n’est que sa mort à lui que je vois. Lui qui la mérite amplement. Mais quelque part, peut-être que c’est aussi ma propre mort que je vois dans la sienne. Car je veux être celui qui lui règlera son compte, même si cela signifie tuer ma propre innocence. Je suis trop vieux pour mourir jeune, je suis un gamin à peine sortit de sa coquille comme il aime me le rappeler. Mais je me sens déjà bien trop grand pour supporter encore ces jeux d’enfants. J’ai troqué mes jouets pour des fils barbelés et mes crayons de couleur pour des couteaux. Ma mort je ne la vois pas, je la vis tous les jours.
➺ QUEL(S) PETIT(S) PLUS T'AIDE(NT) DANS LA VIE (OU LES JEUX) ?
Je suis discret, je suppose que c’est là ma caractéristique principale. Je gagne toujours à la course avec les autres enfants et je les laisse loin derrière lorsqu’ils me provoquent. Ils pensent qu’ils peuvent m’écraser parce qu’ils sont plus grands et plus forts ; que si je ne proteste pas c’est parce que je me soumets entièrement à la domination. Ils se trompent; ils me font peur. S’ils savaient seulement qu’il me suffirait de pouvoir les atteindre pour crever ces yeux qui me regardent de haut. S’ils savaient seulement toutes les choses dont je suis déjà capable dans mon esprit alors je serais celui devant lequel ils fuiraient. La peur est l’antidote de la peur.
➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ?
Je ne peux pas dire que j’apprécie la violence gratuite, elle me rappelle trop ces imbéciles qui passent leur temps à me bousculer. Lorsque je regarde les tribus se battre, lorsque l’un d’entre eux tue, je ne peux cependant pas m’empêcher d’éprouver de l’admiration. Surtout si le vainqueur est le plus chétif des deux. Je n’aime pas les pronostics qui ne jurent que par la force. Je sais que mon district produit beaucoup de carrières tous plus brutaux les uns que les autres, je sais aussi que le Capitole aime les volontaires puissants qui honorent son image. Mais pour moi la vraie force, ce n’est pas ça. Pour moi le vrai spectacle se situe à l’instant où un faible devient fort, au moment précis où il est capable de tuer pour rester en vie. Oui, je les admire et je les jalouse profondément.
➺ COMMENT QUALIFIERAIS-TU TA VIE DANS TON DISTRICT ? EN ES-TU SATISFAIT ?
Je n’ai pas à me plaindre, hormis quelques détails dont je me passerais bien, j’aime ma vie et mon district. Surtout la couleur que prend la plaine au bord du chemin lorsque je rentre de l’école le soir, le vent qui soulève la poussière des carrières de pierres. Je ne manque de rien, le Capitole est clément avec les plus méritants. Par-delà le toit de ma maison je peux voir le hangar où les pacificateurs s’entrainent au tir. Je ne peux pas approcher alors j’observe leurs allées et venues de loin, j’écoute la symphonie des armes à feu. Plus tard j’aimerai être à leur place, quand j’aurais enfin réglé mon « problème ». C’est la seule chose à laquelle j’aspire, ce qui me motive au quotidien. Un jour, je serais fort.
➺ CROIS-TU AU BONHEUR ?
Je ne crois pas au bonheur en lui-même mais à la libération. La libération d’un poids qui me pèse depuis trop longtemps sur la poitrine et qui m’empêche de respirer. Je sais qu’une fois que j’aurais supprimé ce poids je pourrais enfin être libre de vivre ma vie, qu’elle me semblera enfin plus juste. Tant que je n’aurais pas rendu justice, le bonheur me paraitra semblable à un cadre de travers. Travers entravant ma gorge. Je n’ai pas digéré ce qui est arrivé, j’en ai besoin… j’ai besoin de le tuer pour évacuer ma colère. Mais j'ai peur, je ne me sens pas capable d'être heureux. Je veux devenir, je dois devenir.
➺ COMMENT TE SENS-TU QUAND LE TEMPS DE LA MOISSON ARRIVE ?
J’ai toujours été impatient, et ce depuis mon plus jeune âge. Le temps de la moisson signifiait que le train arriverait en provenance du Capitole, que les rues grouilleraient de pacificateurs dans leurs beaux uniformes. Mais surtout, cela signifiait que j’allais peut-être la voir revenir. Je fonçais jusqu’à la gare pour espérer l’apercevoir dans la foule, en vain. Elle ne reviendrait jamais. Ce n’est que l’année dernière que ma fébrilité à prit un tout autre sens. Ma première année d’éligibilité je n’ai pas été tiré au sort, j’ai voulut me porter volontaire mais c’est Uriah un gamin plus costaud que moi qui est allé aux jeux. A vrai dire je n’ai pas trouvé la force de lever le bras ce jour-là ô combien le voulais-je. J’avais peur, j’étais terrifié. Ma haine était encore trop fraiche pour que je puisse débuter ma métamorphose. Par la suite, je me suis proclamé carrière et j’ai intensifié l’entrainement que je me faisais déjà subir depuis l’enfance. Ils se sont moqués, ils ont continué à me bousculer mais j’ai tenu bon. Parce que ce n’est pas pour elle que j’irais aux jeux. C’est pour moi, moi seul. Pour me prouver que j’en suis capable, que je ne suis pas faible.
JE VIENS D'UN MILIEU favorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE se mérite. DU COUP, MON NOM A 4 CHANCE/RISQUES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER D'écolier ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'm'en fiche. JE SUIS DANS LE 2ÈME DISTRICT. AYANT 13 ans JE peux PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'attends la prochaine moisson avec impatience. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.
Fury oh fury don't you misguide me.
Maman est partie. Sans bruit, au couvert de la nuit. Elle n’a même pas prit ses affaires avec elle. Son châle préféré est resté froissé sur l’accoudoir du fauteuil, il porte encore son parfum. Les fils irisés du tissage transparent luisent comme la carapace d’un gros scarabée à la lumière du jour, un gros scarabée mort. Elle n’a pas laissé de mot, pas laissé de fleurs séchées coincées entre les pages jaunies d’un livre. La porte est restée entrouverte sur le perron, le soleil achève de décolorer le bois. Il n’y a aucune lessive étendue sur les fils, aucun message codé, pas de gilet bleu pour signaler un dessert surprise pour le diner. Plus de petits secrets, plus d’espièglerie. Elle n’a pas laissé d’indices derrière elle, pas de chasse aux trésors. Ce n’est pas un jeu, maman est partie. Elle m’a abandonné.
La douleur m’a scié en deux. Ainsi recroquevillé sur moi-même j’ai l’impression de pouvoir vraiment disparaître. J’ai finis par cesser de protester et de renvoyer œil pour œil, peut être que dans le fond j’ai compris que je l’avais cherché. Il l’avait cherché lui aussi, ce connard de Wade. Dans ma main je serre encore la pierre, les doigts collés d’un liquide épais. Et j’attends. J’attends que ça passe comme toujours, comme pour tout. Je veux que le temps passe plus vite, je veux grandir, je veux être fort et capable de devenir. Non, je ne veux pas être faible.
« Où elle est maman ? » Une question simple, innocente. Les yeux levés vers le haut, comme toujours. Vers le haut parce qu’un enfant n’a d’autre choix que de s’en remettre aux plus forts. Une question répétée encore et encore. Le châle a disparu de l’accoudoir, le linge propre sent le tissu mal lavé et le repas n’est plus préparé avec amour. Mais toujours des petits secrets, des mensonges qui lentement m’ont bercé d’illusions. « Dis papa, elle est-où maman ? » Un bref mouvement vers le bas, un regard de haut, ainsi sont ceux qui n’aiment pas les faibles. « Elle est partie. Elle est partie pour le Capitole et elle ne reviendra jamais. » Des mots douloureux, le constat implacable. Elle m’a abandonné.
Je me retourne sur le dos dans une grimace. Ils sont partit depuis longtemps maintenant et la nuit commence à tomber. Je tâtonne avec précautions mes frêles côtes. Ils n’ont pas frappés si fort que cela, après tout ils sont à peine plus âgés que moi. Je me redresse lentement avec l’impression que tous mes os sont prêts à craquer, titubant sur mes deux jambes. Le bracelet qui encerclait encore mon poignet quelques minutes auparavant gît maintenant sur le sol, l’un de ses maillons s’est brisé. Je tente de ravaler mes larmes. C’est le seul souvenir qu’il me reste. Tremblant comme une feuille je me baisse pour le ramasser. Des larmes ont peut-être abreuvé le sol dans mon mouvement. Non, je ne peux pas être faible.
Encore raté. La cible dessinée maladroitement sur l'arbre restait intacte. Ma concentration ne suffisait pas, le geste restait trop confus. De rage j’ai jeté la pleine boîte de couverts sur le sol. Les couteaux trouvés dans la cuisine n’étaient pas assez aiguisés. Ils étaient comme moi, pas assez tranchants, pas assez mortels. Je m’étais mis dans la tête d’aller aux jeux. L’idée m’était venue la moisson suivant le départ de maman, quand j’avais cru la voir dans la foule. Peut-être qu’elle reviendrait finalement ? Peut-être que si j’allais aux jeux je pourrais la revoir ? Les autres avaient rit. Rit à raison d’un gamin de huit ans qui se prenait pour un carrière. Moi-même j’en riais, j’en riais parce qu’ils verraient, oh oui, un jour ils verraient. « Qu’est-ce que tu fais Draken ?! » La voix de mon père m’avait fait sursauter. « Je m’entraine pour devenir un carrière. » Un bref silence, puis un rire. Mon propre père riait aussi. Ce rire nerveux m’avait figé sur place. « N’importe quoi. » Il avait fait quelques pas. Il semblait menaçant et pourtant, je n’avais jamais vu mon père avoir le moindre geste déplacé. Toujours cette force sourde, ce mépris silencieux. Sa main s’était posée sur ma tête, presque conciliante. « Tu es faible Draken. » J’avais baissé les yeux de soumission. « Tu es faible…juste comme ta mère. » Mon cœur avait raté un battement. Je voulais tellement revoir maman.
« Je vous montrerais à tous ! Vous verrez ! Un jour vous vous en mordrez les doigts ! » Ma voix se brise, ma menace s’est répercutée contre la roche, il n’y a de toute manière plus personne pour l’entendre. La silhouette dentelée des falaises se découpant sur le ciel sombre commençait à me faire frissonner. Il ne remarquera même pas mon absence, il y a bien longtemps qu’il ne fait plus attention à moi. Il dort même sûrement déjà à cette heure-ci. Ce monstre. J’échappe un souffle, mon poing se serrant à m’en faire mal aux phalanges. Je sais ce que disent les gens du voisinage, je sais ce que je suis à leurs yeux. Un petit garçon mal élevé en colère contre le monde entier. Une petite chose fragile qui cause bien du tort à son père en se prenant pour un caïd. Mais ils ne savent pas, non ils ne savent pas, qu’apprendre la vérité m’a rendu bien pire.
Je sais que je n’aurais pas dû le suivre, mais je voulais lui prouver que je savais être furtif, que je méritais cette fierté qu’il n’avait jamais voulut m’accorder. Avec le temps l’arbre au fond du jardin avait perdu de son écorce. Du haut de mes douze ans, je voulais faire mes preuves, atteindre ce but que je poursuivais depuis si longtemps. Revoir maman, la revoir et la rendre fière, lui montrer que son petit Draken n’était plus le fragile oisillon qu’elle berçait dans ses bras. Je voulais prouver ma valeur au monde. Il avait bifurqué au bout d’un champ, tournant sur un sentier isolé. Par chance les herbes hautres masquaient ma présence dans cet espace dégagé. J’ai continué à le suivre jusqu’à un petit bosquet. Il s’est arrêté au pied d’un grand chêne. Je voulais sortir de ma cachette pour lui faire peur et célébrer la réussite de ma filature mais il commença à parler, figeant tous mes muscles. « Helena… pourquoi est-ce que tu es partie ? » Mon cœur s’était accéléré. « Pourquoi est-ce que tu as fait ça… » Je voulais l’appeler, appeler mon père mais mes lèvres restèrent scellées. Mes doigts s’étaient crispés sur le tronc rugueux de l’arbre derrière lequel je m’étais caché. Un rire dément avait finit par s’élever dans la clairière. « Idiote…petite idiote ! Faible et stupide ! C’est ce que tu étais ! » Mon cœur s’était arrêté définitivement. « Faible, incapable de faire quoi que ce soit ! » La voix était glaciale et pourtant désespérée. « Tout ce dont tu as été capable c’est d’en finir ! En finir comme la faible et inutile que tu étais ! » Quoi ? Les larmes se mirent à couler toutes seules. « Te tuer c’était ta fuite encore hein ? Ta fuite pour échapper au poids que tu étais ! » Non. Non non non ! Ce n’étais pas vrai ! C’était un mensonge ! Pourtant, comme s’il détenait maintenant la clé, mon cerveau éjecta le poison de cette réalité que l’on avait voulut me faire avaler. Un souvenir, bref et lointain. Mon père n’avait jamais été violent non. Les mots lui suffisaient plus que les gestes, les réflexions plus empreinte de force. Il la rabaissait, constamment. Comme il me rabaissait insidieusement maintenant. « Tu sais ce que les gens disent Helena ?! Hein ? Tu sais ce qu’ils disent ?! Que c’est de ma faute si tu t’es suicidée ! Que si tu as fait ça c’est parce que je ne prenais pas soin de toi ! Mais c’est ta faute, c’est toi qui étais trop faible ! Faible comme ton fils ! Le gêne de la faiblesse ! » Il avait disparu depuis longtemps lorsque mon corps s’était décidé à enfin s’animer de nouveau. La tombe était simple, juste un cercle de pierres au pied d’un arbre. On n’avait même pas prit la peine de mettre de nom, de peur que je comprenne, que toute mon enfance n’avait été qu’un mensonge. Ce soit là j’ai pleuré, j’ai vidé ma réserve de larmes. Je me suis promis que je ne serais plus jamais faible, que je montrerais à tous que je ne suis plus un enfant. Et que je le tuerais, lui qui avait tué maman
Oui maman est morte. Elle ne m’a pas abandonné. C’est ce monstre qui l’a tuée. Ce monstre que j’ai appris à haïr un peu plus au fil des mois. Je me demande ce qu’il croyait, ce qu’il espérait. Peut-être avait-il prévu que je reste à jamais dans l’ignorance. Peut-être pensait-il que son crime resterait impuni. Je ne le laisserait pas s’en tirer. C’est pour ça que je dois devenir. Il n’y a aucun bruit dans la maison. Elle est aussi silencieuse que ce jour où maman a décidé que la vie n’en valait plus la peine. Je me faufile dans le couloir. Je peux entendre les ronflements de mon père, il dort d’un sommeil qui n’est pas rongé par la culpabilité. Mes poings se serrent de nouveau. Il va payer, il doit payer. Avec précautions j’étouffe le bruit de mes pas sur le plancher. Il me tourne le dos, allongé sur le côté. Je retiens mon souffle le plus possible, m’en donnant mal à la tête. Je grimpe sur le côté vide du lit, mon poids est léger sur le matelas. Sans même y réfléchir, mes mains se saisissent du gros oreiller en plumes, celui de maman. Je le pose sur son visage, quelque chose au fond de moi me dit de le faire, de le faire et d’appuyer de toutes mes forces. Mais je n’ai pas de force. Je suis faible, je ne suis qu’un faible gamin incapable de tuer l’objet de son ressentiment. L’homme se réveille d’un sursaut, m’envoyant sur le plancher d’un geste. La stupéfaction se lit dans son regard, il semble livide comme s’il avait peur de comprendre. Mon cœur me fait mal dans ma poitrine. J’ai peur, je suis terrifié. Je parviens à me calmer. Il faut que je trouve une échappatoire, une explication. Soudain, la réponse m’apparaît évidente. « J’avais peur tout seul, je voulais dormir avec toi papa. » Dis-je d’une voix innocente. Un mensonge. Un mensonge comme celui qu’ils avaient osés implanter dans mon esprit. Je deviendrais fort. J’irais aux jeux et je deviendrais fort. Je tuerais ceux qui me regarderont de haut. Je gagnerais. Et je deviendrais un meurtrier. Fort, juste assez fort pour tuer celui qui me l’a prise.
Parce qu’une mère est dieu dans les yeux de son enfant.
reality is here.
Me llamo Swanito del poncho y me gusta matar a los pequenos ninos.
Dernière édition par Draken Wislow le Jeu 8 Mai - 17:38, édité 21 fois
Yorell T. Moon
△ correspondances : 757 △ points : 0 △ multicomptes : / △ à Panem depuis le : 10/01/2014△ humeur : un mort n'a pas d'humeur △ âge du personnage : dix-sept ans pour l'éternité △ occupation : héritier de l'empire stylistique de ma mère
can you save me? statut: mort, éternel célibataire relationships:
Sujet: Re: ❝ They say fear is the antidote to fear ❞ Lun 28 Avr - 18:27
Mah qué gé souis fier Ton Draken va roxxer sa mémé
Invité
Sujet: Re: ❝ They say fear is the antidote to fear ❞ Lun 28 Avr - 19:18
Rebienvenue à toi Swanito
Invité
Sujet: Re: ❝ They say fear is the antidote to fear ❞ Lun 28 Avr - 20:11
BRANDONNN qui a trop la classe dans le dernier ep de GOT :3 bienvenuuuuue !
Invité
Sujet: Re: ❝ They say fear is the antidote to fear ❞ Lun 28 Avr - 20:26
Rebienvenue ! SILENT HILL QUOTE SPOTTED !
(c'est là qu'on se rend compte qu'il devient sacrément moche ce môme XD )
Reed Emerson
△ correspondances : 1464 △ points : 11 △ multicomptes : Charlie la Pacificatrice, Juju le Rebelle & Gold la rêveuse (Ex Elyas) △ à Panem depuis le : 09/01/2013△ humeur : Se sent vide et abandonné, désespéré par la chute de Coin et l'échec de la rébellion. △ âge du personnage : Vingt-six ans △ occupation : Sniper dans l'armée du Treize
Sujet: Re: ❝ They say fear is the antidote to fear ❞ Lun 28 Avr - 20:36
Swaniiiiiito
Invité
Sujet: Re: ❝ They say fear is the antidote to fear ❞ Lun 28 Avr - 20:50
Oui c'est moi *voix de méchant disney*
Merci les pôtits chats
Invité
Sujet: Re: ❝ They say fear is the antidote to fear ❞ Lun 28 Avr - 20:57
Brandon ! Je viens te le quitter ^^
Re Bienvenue !
Invité
Sujet: Re: ❝ They say fear is the antidote to fear ❞ Lun 28 Avr - 21:01
BRO.
(nothing else to add, i love too much )
Invité
Sujet: Re: ❝ They say fear is the antidote to fear ❞ Lun 28 Avr - 21:47
mékilémignion !
Adonis Nightsprings
△ correspondances : 2406 △ points : 12 △ multicomptes : Robin D. Bates / F. J. Kennedy △ à Panem depuis le : 01/04/2012△ humeur : Blasé. △ âge du personnage : 35 ans △ occupation : [i]Chef[/i] Pacificateur du D08