Brooke Eve Declean

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ COMMENT VOIS-TU TA MORT ?

La mort, Brooke en a conscience depuis longtemps. C'est normal, quand on vit à Panem, dans un district relativement éloigné du Capitole. Lorsque ses douze ans sont arrivés, Brooke s'est rendue compte pour de bon que sa vie ne tenait plus qu'à un fil. Il suffit de deux mots, un tout petit « Brooke Declean » pour que sa vie ne s'effondre. Année après année, elle a échappé à la moisson avec un drôle de sentiment de culpabilité. La mort la terrorise sans que Brooke ne la visualise véritablement pour autant. Après avoir échappé aux Jeux de la Faim quatre années de suite, elle se dit qu'après tout, elle peut peut être passer outre …

➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ?

C'est une question délicate. Brooke a peur des Jeux, comme beaucoup d'habitants de Panem. Le visionnage des Jeux ne lui plaît pas et pourtant, elle ne peut s'empêcher de ressentir un fourmillement, lorsqu'elle regarde fixement l'écran … Une légère excitation ainsi qu'un désir macabre d'en voir plus, d'en savoir plus. Sa curiosité maladive lui joue des tours, sans aucun doute, et en plus de vouloir savoir ce qui entour le District 8, voilà que Brooke aimerait savoir comment fonctionne une arène et, question stupide, comment ça se passe quand on est à l'intérieur. Ces questionnements lui font plus peur encore que le visionnage des Jeux en soit.

QUE PENSES-TU DE LA REVOLTE ECHOUEE ET DES REBELLES ?

Aux yeux de Brooke, les rebelles sont de véritables héros. Ils font preuve d'un courage et d'une ténacité qu'elle ne possède pas – et ne possédera sûrement jamais. Savoir se mettre en une telle position de danger pour combattre l'ordre établie et faire entendre ses idéaux est un combat remarquable et la demoiselle les admire de loin, sans le dire, sans le montrer. Elle aimerai avoir le cran de les rejoindre – mais se laisser vivre et attendre que les choses se fassent est bien plus simple, alors Brooke attend une nouvelle révolution qui cette fois, elle l'espère, bouleversera tout.
Toutefois, Brooke a bien noté que l'espoir se faisait malgré tout plus présent qu'auparavant, depuis cette tentative de révolution tuée dans l’œuf. Elle a su attraper cette étincelle d'espoir et compte bien s'y accrocher férocement.

➺ COMMENT QUALIFIERAIS-TU TA VIE DANS TON DISTRICT ? EN ES-TU SATISFAIT ?

La vie dans le District 8, du moins pour Brooke, est somme toute relativement tranquille. Elle pourrait connaître bien pire, la demoiselle en a conscience et se le répète régulièrement. Entre l'atelier de couture, les vadrouillages dans le District et ses rêveries incessantes, Brooke se sens chez elle, au 8.
Bien sur, les conditions de vie restent médiocres. Brooke ne mange pas à sa faim tous les jours et passe sûrement trop de temps avec pour seule compagnie celle du tissus fade et insignifiant. Elle aime passer ses moments libres à longer les fleuves en imaginant autre chose que le froid qui règne ici et que les bâtisses qui menacent régulièrement de s'effondrer. Elle aimerai pouvoir dormir plus, manger plus et gagner d'avantage d'argent, mais ce n'est apparemment pas au programme. Brooke s'en contente – comme si elle avait véritablement le choix.

➺ CROIS-TU AU BONHEUR ?

Pas vraiment. Brooke a de la vie une image assez restreinte - celle que l'on lui donne, ni plus ni moins. Ne connaissant pas avec certitude ce qu'il y a autour du District 8, elle s'en contente tout en sahant parfaitement qu'elle n'atteindra jamais le bonheur dans ces conditions. Elle ne cherche pas spécialement à l'atteindre non plus, préférant attendre que les choses bougent.
Il y a cependant des petits moments rien qu'à elle durant lesquels elle se sent bien, presque apaisée. Quand elle court le long des fleuve, qu'elle rêvasse dans les prairies, qu'elle se plonge dans des ouvrages scolaire et qu'elle tente d'en apprendre toujours d'avantage ... Ce ne sont pas des moments de bonheur - il s'agit d'une plénitude que Brooke ne pense pas connaitre un jour - mais de simple instants de bien être. Brooke s'en contente largement.

JE VIENS D'UN MILIEU défavorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE tient bien plus de la légende - enfin, pas tout à fait, mais ce n'est pas non plus monnaie courante. DU COUP, MON NOM A pas mal de RISQUES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER D' apprentie couturière ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime beaucoup, même si je voudrai plus. JE SUIS DANS LE 8ÈME DISTRICT. AYANT 16 ans JE peux PARTICIPE(R) AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

tell us your story.

Enfance

Brooke est née dans une famille plus que modeste. Deborah et Alan, ses parents, travaillent tous deux comme couturiers. Leur atelier confectionne en grande priorité les uniformes des pacificateurs et paye les ouvriers une misère. Lorsque Brooke vient au monde, Deborah est encore bien trop jeune. Elle est apprentie couturière et ne gagne rien. Fille unique, Brooke n'en est pas pour autant une fille choyée. Ses parents ne peuvent lui offrir qu'un petit peu d'amour et bien trop de peur. C'est dans une précarité affolante que grandit Brooke, jeune pousse rousse qui voudrait constamment plus que ce qu'elle n'a déjà. Plus d'amis, dans un premier temps. Plus de soupe, le soir. Plus de couverture la nuit. Plus d'amour. Deborah et Alan sont réservés, pudiques même. Ils s'aiment – et aiment plus que tout leur fille – mais ne savent pas le montrer.

La gamine grandit dans la rue. Elle pose des questions, beaucoup trop, parfois à des personnes qu'elle connaît mal, voire pas du tout. « Et c'est qui le monsieur avec un grand vêtement blanc ? Et pourquoi maman me demande de me taire ? Et pourquoi tout à l'heure la dame avec une belle robe est repartie avec deux grands ? » Les questions fusent, à toute allure, toujours. Les réponses ne sont pas si évidentes que ça et Deborah, avec une sincérité alarmante, lui explique. Maladroitement, faisant naître de nouveaux « Mais pourquoi ?! » que l'enfant ne parvient même pas à réprimer. C'est à l'âge de huit ans qu'elle commence à comprendre. Loin d'être bête, Brooke est une enfant pleine de ressource et qui a également le mérite d'être intelligente. Elle rapporte de bons résultats de l'école – de bonne appréciations plus que de notes – et pige vite ce qu'on lui explique. Brooke comprend, donc, et commence à se taire. C'est à ce moment qu'elle se met à attendre, également. Attendre que son tour vienne, attendre sa première moisson, attendre de pouvoir sortir de son District, attendre de voir ce qu'il y a autour.

Adolescence
La fin de l'enfance de Brooke a prit fin le jour de ses douze ans. Elle se revoit encore, tremblante, les yeux plein de larmes, prête à s'effondrer sur le sol au matin de sa première moisson. Son nom n'était inscrit qu'une fois, il y en avait d'autres, des plus grands, dont le prénom, elle le savait bien, étaient notés un grand nombre de fois … ça n'a pas été elle cette fois-ci – ça n'a jamais été elle jusqu'à aujourd'hui, mais ce sentiment de peur n'a jamais quitté Brooke, depuis ce jour où elle a prit conscience que du jour au lendemain, sa vie pouvait s'arrêter.

La curiosité de la jeune fille ne s'est pas volatilisé pour autant et ses deux dernières années de scolarité furent l'occasion d'en apprendre d'avantage sur Panem, sur son histoire, sa géographie. Elle aurait voulu savoir ce qu'il avait bien pu se passer avant, avant le Capitole, avant ce système qui, elle avait finit par le comprendre, n'était pas le premier. Il y avait eu autre chose, avant – mais quoi ? Brooke n'en avait jamais eu la moindre idée.
Le jour des quatorze ans de l'adolescente, Deborah lui fit part d'une décision étrange. A partir de cet instant, Brooke n'irait plus à l'école. Pourquoi ? Pourquoi ?! Brooke eu beau insister, taper du pied, faire la pire des comédies – rien ne changea. A compter de ce jour, Brooke irait travailler à l'atelier comme apprentie couturière. Comme sa mère avant elle, exactement comme si toute sa vie était d'ores et déjà tracée.

La vie de Brooke se modifia, sa façon d'être et de se comporter également. Elle devint plus distante, plus froide, plus solitaire également. Trop solitaire. L'atelier et la fatigue eut raison du peu de calme que possédait la jeune fille. La fatigue et l'obligation de se lever si tôt tous les jours lui firent tourner la tête – Brooke se transforma en une pile électrique, désagréable et malpolie.

Le pire moment pour l'approcher reste la moisson. Terrifiée, désagréable, parfois hautaine, toujours d'une curiosité maladive, presque glauque, Brooke se replie davatange encore, fuyant toute compagnie. Elle préfère de loin se retrouver seule, courir le long des fleuves, s'allonger dans les prairies et essayer d'oublier que peut être, ses jours sont comptés …

Merci à tous !
& oui, Team D08 & Team ginger, pas moyen !!

@Prudence, non non non, ça sera le 8 ou rien o/

Merciii à tous C'est adorable, tous ces messages de bienvenue