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« Elyas ! Hé, Elyas ! » Ouuuh, guys, cette soirée, c’était de la balle. Y’a pas à dire, ce genre d’ambiance était l’un des principaux trucs qui me manquaient au district un et autant dire que ça avait du se sentir, parce que j’avais pas du tout cherché à me contenir sur les cocktails au rhum depuis tout à l’heure. Je ne veux même pas savoir ce que ma femme penserait de moi si elle me voyait dans un état pareil, mais bon, au moins j’avais dragué personne malgré le fait que mon alliance était restée dans ma chambre d’hôtel par sécurité… et c’était un petit exploit en soi. Ca méritait un toast, pour le coup. Allez, c’est le dernier verre, promis. Je trempais mes lèvres dans la boisson après avoir levé un bras et appelé Elyas qui se trouvait non loin de là, puis me dirigeais vers lui avec un sourire aux lèvres. Une fois à sa hauteur et après avoir déposé mon verre sur le plateau d’un muet qui passait par-là, je me détendis la nuque en l’étirant de gauche à droite. « Ca va ? T’es pas avec Prudence ? » Je lançais un coup d’œil dans la salle pour chercher la vainqueur du regard, puis laissais échapper un pouffement de rire. « Tu devrais mieux la surveiller, ta copine… »
Reed Emerson
△ correspondances : 1464 △ points : 11 △ multicomptes : Charlie la Pacificatrice, Juju le Rebelle & Gold la rêveuse (Ex Elyas) △ à Panem depuis le : 09/01/2013△ humeur : Se sent vide et abandonné, désespéré par la chute de Coin et l'échec de la rébellion. △ âge du personnage : Vingt-six ans △ occupation : Sniper dans l'armée du Treize
C’est d’un air circonspect que je fixe le verre que je tiens à la main, regrettant d’avoir cédé si facilement aux effets euphorisants que procurait l’alcool. Je m’étais pourtant juré de ne jamais en boire une goutte, craignant de me perdre dans ce paradis artificiel comme tant d’autres mentors avant moi, mais je m’étais dit qu’un petit verre, un simple petit verre, m’aiderait à tenir le coup. Depuis mon passage à tabac orchestré par les autorités, et sûrement par Snow lui-même, je supportais de plus en plus difficilement tous ces abrutis de Capitoliens et leurs attitudes extravagantes. J’avais une envie folle de les frapper pour leur faire ravaler leur sourire arrogant (et faire valser leurs perruques ridicules), mais au lieu d’assouvir mes pulsions, j’étais contraint de leur sourire en retour. La frustration m’étouffait peu à peu, comme une boule dans la gorge. Alors pour me détendre, j’avais bu. Et galvanisé par ce premier breuvage alcoolisé, j’avais enchaîné les verres. Grave erreur. Mais pour le moment, je m’en foutais complètement. Je me sentais si bien, presque heureux d’être ici. Il y avait bien longtemps que je n’avais pas autant ri, et tout le monde me semblait si sympathique !
En revanche, j’avais eu beau retirer ma veste de costume, je crevais toujours de chaud, comme si je brûlais de l’intérieur. Mais la chaleur qui se diffusait dans tout mon être était des plus agréables. L’alcool, c’était absolument merveilleux ! Je ne comprenais pas pourquoi je me l’étais interdit si longtemps. Cela aurait tellement égayé les longues et ennuyeuses soirées auxquelles ma présence était exigée. J’avance d'une démarche mal assurée (dis-donc, ça tangue tout autour de moi), et me dirige vers la sortie, désireux de prendre un peu l’air. Quand j’entends une voix scander mon prénom, j’enfile ma veste et le reste de mon verre, avant de me retourner, avec un sourire idiot sur les lèvres. Je fends la foule d’un regard à la recherche de mon admirateur, et mets plusieurs secondes à comprendre que c’est Tywin – ce brave Tywin – qui m’a appelé.
« Ca va ?, me demande-t-il gentiment. Quel amour de se préoccuper ainsi de mon bien-être! T’es pas avec Prudence ? » Prudence, Prudence, Prudence… Quand je pense à la jolie rousse qui a passé la moitié de la soirée à mon bras, une bouffée de chaleur m’envahit à nouveau, mais pas sûr que celle-là soit due à l’alcool. Mais il fallait voir un peu la robe qu’elle portait ! Cette tenue de soirée lui seyait à merveille, et mettait admirablement ses formes en valeur. Mais je m’égare. Où en étais-je, déjà ? Ah oui, Tywin. Mais avant que j’aie eu le temps de répondre à sa question, il poursuit sur sa lancée, non sans m’avoir pouffé au visage avant. « Tu devrais mieux la surveiller, ta copine… »
Il y a quelque chose dans le ton de sa voix, dans le coin de son sourire qui m’interpelle. Je fronce les sourcils et le dévisage, méfiant, en me demandant où il voulait en venir. Et je crois comprendre. C’est que je le connais bien, l’énergumène. Il cherche certainement à profiter de mon absence à ses côtés pour draguer ma Pru, ce salaud. Hors de question ! Il ne lui ferait que du mal. Et puis à l’idée qu’un autre homme convoite ma « fiancée », je sens une pointe de jalousie m’envahir. Je pointe un index offensif vers ce traître. « Ne t’avise pas de l’approcher, ni même de la regarder. Pas question que tu poses tes sales pattes sur elle, je te surveille. » Une menace ? Assurément.
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Sujet: Re: You... SON OF A F*CKING BITCH ! ft. Elyas & you ? Sam 5 Avr - 15:39
Elyas + Tywin
i'm sexy and I know it
ma vie ne se résume plus qu'à ça. Sourire faussement. Etre aux bras d'un homme qui ne m'aimera jamais. Avec une vie toute écrite sans que j'ai le moindre mot à dire. Alors forcément c'est difficile parfois à concevoir. Je ne peux pas dire que je sois la femme la plus heureuse. Mais comme je pense qu'il y a largement pire, je ne plains pas, j'ai survécu. Je suis toujours en vie, je suis toujours chez les vivants et je commence doucement à accepter cette chose.. cette vie en moi que mon frère n'a plus. Je souris encore et tout. Je ne quitte pas le bras d'Elyas pendant un bon moment, on est censé être amoureux, pratiquement fiancés, le grand amour.. parfois on se vole des baisers.. j'aurais surement aimé l'avoir à moi toute seule.. mais je ne suis pas que ce soir se soit possible. Il finit par lâcher mon bras.. je le laisse filer.. on prend à parti dans la seconde où je me retrouve toute seule. Je me sens trop désirable, j'ai l'impression d'être une proie dans cette tenue. Une magnifique robe.. couleur vieux robe.. pailletée.. mes cheveux à demi remontés et ondulés. J'ai l'impression d'avoir pris trois ans en une soirée grâce ou cause je ne sais pas de mon équipe de styliste. Il est vrai que c'était impressionnant de voir ce qu'ils peuvent faire de moi.. je ne suis pas non plus la fille la plus canon qui ait gagné les jeux et pourtant j'ai l'impression d'être celle qui attire trop l'attention. Une part de moi aime, parce que les gens ne se doutent pas que je ne supporte pas ce gouvernement.. que je suis pleine de colère et que je retiens tout. Cela me permet de protéger ma famille.. mais je sais que cela ne sera qu'éphémère.. j'ai peur au fond. Je me méfie. Un type que je ne connais pas se joint à moi lorsque je prend un nouveau verre délicieux au bar. Il doit 25 ans.. apparemment un fils de haut juge ou je ne sais pas trop.. j'écoute à moitié.. je regarde à travers la foule.. Elyas et Tywin parler. Je tente de me concentrer sur la conversation en souriant, lorsqu'il me pose une question que je n'ai pas compris je comprend que je dois faire plus attention avec les inconnus. Je remet le masque.. et je souris malicieusement, comme pour le séduire. Je le regarde dans les yeux alors que je bois doucement mon cocktail, si je peux rendre un peu Elyas jaloux.. peut-être qu'il me reviendra.. je ne suis pas tellement pour qu'ils se parlent les deux.. je me sens mal à l'aise depuis l'erreur que j'ai fait avec Tywin. J'accepte finalement une danse avec le type, une musique langoureuse et il est un peu déplacé, il me colle trop contre lui, je souris..mais cela ne me plait pas, je repense à ce que m'a dit Tywin.. la prostitution.. J'espère qu'on ne me voit pas ainsi.. Je guette les deux comparses.. et je continue à danser en tentant de ne pas me mettre à dos un type influant.
Spoiler:
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Sujet: Re: You... SON OF A F*CKING BITCH ! ft. Elyas & you ? Sam 5 Avr - 17:27
Pourquoi est-ce qu’il me regardait de travers, d’un coup ? Le voir me dévisager m’avait automatiquement fait plisser les paupières avec méfiance et je me redressais alors subitement de toute ma hauteur, sur la défensive. Est-ce qu’il croyait vraiment que je marchais dans son histoire de faux-couple pour qu’une simple mise en garde de ma part l’énerve autant ? Soit il en faisait beaucoup trop, soit il y avait vraiment des sentiments dans l’air, ce qui ne m’aurait pas étonné plus que ça. « Ne t’avises pas de l’approcher, ni même de la regarder. bla bla bla bla bla, je te surveille. » Je glissais mes grands yeux bleus sur son doigt menaçant avant de secouer la tête de droite à gauche en claquant la langue d’un air vexé. « Mais t’es complètement cinglé ! Je vais rien lui faire à ta princesse. » Sérieusement, pour qui me prenait-il ? J’étais un mec correct, moi, monsieur ! Je ne touchais plus aux femmes en couple depuis le mois de janvier, à moins d’y être vraiment obligé de par mon contrat de vainqueur, blah blah blah.
Comme pour rétablir un break dans l’attitude échauffée du blondinet et nous remettre à plat dans la conversation, je fis un bref mouvement de tête en direction de Prudence qui dansait à présent avec un homme, d’une manière, il faut bien le dire, un peu trop proche pour être politiquement correcte. « Je t’ai dis que tu devais mieux la surveiller à cause d’eux, mec, pas que je comptais me la taper de nouveau. »
Attendez. J’ai dis une connerie là, non? J’suis presque sûr que j’ai dis une connerie.
Reed Emerson
△ correspondances : 1464 △ points : 11 △ multicomptes : Charlie la Pacificatrice, Juju le Rebelle & Gold la rêveuse (Ex Elyas) △ à Panem depuis le : 09/01/2013△ humeur : Se sent vide et abandonné, désespéré par la chute de Coin et l'échec de la rébellion. △ âge du personnage : Vingt-six ans △ occupation : Sniper dans l'armée du Treize
Tywin secoue la tête comme si j’avais proféré la pire des imbécilités. Peut-être que sur le coup, je me suis fourvoyé sur tes intentions, mais ta réputation te précède, mon cher ! Et ça ne m’étonnerait absolument pas que Tywin ait des vues sur ma protégée. Depuis que Panem tout entier nous croit en couple, Prudence et moi, ma côte de popularité n’a jamais été si élevée. Je commence à faire sérieusement de l’ombre à Tywin, et c’est pour cette raison qu’il projette de me voler ma fiancée ; pour devenir calife à la place du calife. Oui, mon cerveau alcoolisé en est certain, je viens de démasquer le complot qu’il fomentait contre moi. Je savais bien que je ne pouvais pas lui faire confiance. S’il n’y avait pas eu Noa, qui, pour une raison ou pour une autre, s’était entiché de ce garçon, l’idée de lui adresser la parole ne m’aurait jamais effleuré l’esprit.
« Mais t’es complètement cinglé !, me lance-t-il soudainement. Je vais rien lui faire à ta princesse. »
Je plisse les yeux en ancrant mon regard dans celui de Tywin, comme pour sonder son âme. Je pressens qu’il me ment, pourtant il m’a l’air sincère. Alors, dans un moment de grande bonté, je décide de lui accorder une seconde chance et de croire à sa version des faits. Après tout, Tywin n’est pas un mec si détestable. Il est même plutôt drôle. Cynique, mais drôle. Il m’a d’ailleurs souvent fait rire, mais plutôt crever que de l’avouer publiquement. Pour être tout à fait honnête, une part de moi apprécie vraiment Tywin. Il représente ce qui se rapproche le plus d’un modèle à mes yeux. Oups, je n’aurai probablement dû vous confier ceci, mais je suppose que l’alcool me délie la langue. Tant pis, maintenant c’est dit. Et bien, oui, j’admire Tywin, lui qui a si bien su s’adapter au monde impitoyable du Capitole. Et puis, il ne manque pas de charme, et c’est peut-être ça qui m’agace le plus chez lui. Non, Tywin est un véritable ami, j’en ai eu la preuve quand je l’ai vu risquer sa popularité – à ses yeux, le plus grand de tous les sacrifices – pour aider Noa, et le soutenir publiquement. Et puis, il ne veut pas me voler Prudence, car il sait pertinemment qu’on ne touche pas aux copines des amis. Un chic type, je vous dis.
« Je t’ai dis que tu devais mieux la surveiller à cause d’eux, mec… » Je regarde dans la direction qu’il pointe d’un bref mouvement de la tête pour apercevoir Prudence danser collé-serré avec un homme, au milieu de la foule. A cette vue, une envie irrépressible de vomir s’empare de mon pauvre estomac. Je sais qu’elle doit jouer le jeu de la Gagnante accessible, mais je n’aime pas la savoir dans d’autres bras que les miens. En tout cas, Tywin est bien aimable de me prévenir, et de s’inquiéter pour moi.
« … pas que je comptais me la taper de nouveau. » Minute, quoi ? Que vient-il de dire ? Je détourne les yeux de Prudence pour reporter mon attention sur Tywin. Les pensées se bousculent dans mon pauvre cerveau qui semble fonctionner au ralenti. Tywin vient-il de m’avouer qu’il s’est envoyé en l’air avec Prudence… MA Prudence ? Non, je ne peux pas le croire. Elle ne m’aurait pas fait ça, pas elle. Mais en même temps, comment résister à son charme ? C’est lui. Oui, c’est lui qui l’a séduite, en sachant pertinemment qu’elle était avec moi. Non, attendez… Nous ne sommes pas ensemble, alors pourquoi je m’énerve ainsi ? Oui, mais Tywin n’était pas censé le savoir, alors cela revient au même ! Et puis, qu’est-ce qu’il a ce type là-bas à glisser ses mains sur les hanches de Pru ? Et pourquoi est-ce que je suis aussi furieux de toutes ces révélations ? Je ne suis pas amoureux de Prudence à ce que je sache ; après tout, ce n’est qu’un jeu, pas vrai ? Je ne sais pas, je ne sais plus rien.
Sans crier gare, j’envoie mon poing s’écraser contre la mâchoire parfaitement dessinée de Tywin – en espérant la lui briser, et ainsi défigurer ce bellâtre de pacotille – avec une telle force que le coup l’expédie au sol. « Tu quoi ?! », je rugis comme un lion. Je ne devrais pas plutôt poser les questions et frapper ensuite ? Ça aurait été plus logique, mais mon impulsivité (et mon alcoolémie, sans nul doute) a pris le pas sur ma raison. « J’vais te tuer, enfoiré ! » je lui hurle avant de me jeter sur lui.
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Sujet: Re: You... SON OF A F*CKING BITCH ! ft. Elyas & you ? Sam 5 Avr - 19:40
Je n’avais pas eu tellement le temps de réfléchir à la phrase qui venait de m’échapper et c’était peut-être mieux que ça se passe ainsi, parce qu’avec la dose l’alcool que j’avais actuellement dans le sang, j’aurais sans doute échoué dans une quelconque tentative de rattraper ces quelques paroles maladroites qui avaient mit le feu aux poudres entre Elyas et moi. Non, me connaissant, j’aurais même surement fait empirer la situation. Sans avoir l’occasion d’anticiper quoi que ce soit, donc, je sentis un impact brutal sur le bas de mon visage et perdis aussitôt l’équilibre pour terminer lourdement ma route par terre, non sans avoir fait trébucher l’un des serveurs qui passait par-là et renversa ainsi malencontreusement son plateau plein de verres de champagne qui s’écrasèrent au sol de manière sonore dans ma chute. Nom d’un chien ! J’avais la tête qui tournait et affreusement mal à la mâchoire, maintenant. « Tu quoi ?! J’vais te tuer, enfoiré ! » Le hurlement du jeune homme me ramena rapidement au moment présent et fut la seule alerte qui me permit d’éviter un autre crochet du droit dans un réflexe bienvenu. Allez savoir le nombre de maris enragés qui auraient eu envie de me démonter des pieds à la tête s’ils avaient apprit ce que leurs femmes me demandaient de faire avec elles. Seigneur, si j’avais pu échapper à la guillotine des dizaines de fois jusqu’à maintenant, ce n’était pas Elyas qui y parviendrait ce soir. « Essaye, pour voir ! » En fait, j’avais pas spécialement envie de me battre parce que la violence n’était pas ce que je préférais, mais le fait qu’il m’ait sauté dessus de la sorte avait réveillé ce vieil instinct de mec bourré ancestral qui voulait que quand un gars t’attaque, tu lui renvoies l’ascenseur. C’était complètement stupide, je vous l’accorde, mais ce petit con le méritait. Depuis quand ça le dérangeait qu’on se soit tapé la même nana, hein ?! Il ne m’avait jamais posé le moindre problème en plus de cinq ans et voila que tout à coup, ça semblait être la fin du monde. Attrapant aussitôt que possible le col de mon cadet à deux poings, j’usais donc de son propre élan pour le faire rouler sur le côté et me retrouver au-dessus de lui, rendu à moitié furieux par sa réaction. « Depuis quand ça te pose un problème, hein !? » Et dans l’histoire, j’avais presque réussi à oublier où nous nous trouvions. Si les invités à proximité ne s’étaient pas subitement écartés pour éviter de se prendre un coup perdu et que ceux qui étaient éloignés ne s’étaient pas rapprochés pour voir ce qui se tramait, sans doute que …
Et puis merde, il m’avait ptetre cassé la mâchoire, ce sale gamin ! Rien à battre des civilités, je plongeais la tête contre la sienne pour lui cogner le front. Avec amour, évidemment. On aurait été dans un district, sans doute que quelqu’un serait intervenu pour nous séparer, mais ici, au Capitole… j’imagine que voir deux vainqueurs se taper dessus était considéré comme: 1) trop dangereux pour tenter une intervention 2) trop inédit et intéressant pour essayer d’y mettre fin.
J’avais aucune idée des répercussion que cet incident allait avoir sur nos réputations respectives, mais à l’heure actuelle, c’était le dernier de mes soucis.
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Sujet: Re: You... SON OF A F*CKING BITCH ! ft. Elyas & you ? Sam 5 Avr - 20:22
Elyas + Tywin
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Ce type descend ses mains un peu trop bas.. je m'efforce de sourire. Pourquoi c'est comme ça ? Pourquoi on n'a pas le droit de dire quoique se soit. Il ne me plait même pas ce type. J'aurais préféré qu'Elyas ne me lâche pas. Je ne veux pas griller ma couverture à cause d'un mec un peu trop entreprenant. Je n'ose cependant rien lui dire, je note qu'un couple, peut-être les parents du jeune homme nous regardent.. Et je leur souris poliment. Je déteste la tenue de la femme d'ailleurs en passant, c'est quoi ses fleurs dans les cheveux.. et la couleur.. bref.. je me contente d'être polie. Je n'ai que ça à faire de la soirée.. et parfois tenir des conversations.. à croire que le sujet de conversation préféré des habitants de Panem c'est moi.. ma victoire.. comment je me suis sentie après la perte de mon frère. Je redoute toujours cette question, une fois Elyas était en train de bavarder avec d'autres personnes lorsque deux personnes m'ont posé des questions sur la mort de mon frère et comment j'avais vécu le fait d'être inefficace pour le sauver. Ma gorge s'est nouée.. J'ai cherché mon faux fiancé partout.. Je souriais.. mais c'était seulement pour retenir les larmes qui menacer de faire couler le maquillage trop parfait qu'on m'avait mit sur le visage pour la soirée. Je n'ai pas pu répondre, je me suis excusée et je suis partie dans les toilettes et là j'ai pleuré.. n'est ce pas de la cruauté que de vouloir savoir comment j'ai ressenti la mort de mon frère, le fait que je n'ai rien pu faire pour lui.. j'avais son sang sur les mains.. et il est mort dans mes bras.. Je ne pourrais jamais l'oublier.. J'ai peur qu'on me pose ce genre de questions qui embarrassent. Je sais mentir parfaitement sur notre relation à Elyas et moi.. Ce n'est pas si dur à miner.. je veux dire on.. est vraiment très proche.. mais.. quand il s'agit de l'arène j'ai d'avantage de mal. La danse se termine, le type, je ne sais même pas comment il s'appelle, m'emmène vers ses deux personnes, ce sont bien les parents. Allez je dois être enchantée. Je souris, serrant la main de chacun.. On papote, il est bien juge le père. Son visage m'était familier. Il reste toujours autant impressionné par ma finale, je crois qu'il a la délicatesse de ne pas parler du reste. Je fais mine d'être fière.. un peu embarrassée jusqu'à ce que j'entende une voix familière dire qu'elle allait tuer une autre personne. Je me retourne fouettant de mes cheveux ce partenaire entreprenant de danse. Je remonte ma robe en constatant que je ne vois pas la scène.. Je suis persuadée que c'était Elyas. Je pousse les gens qui regardent.. admirent.. personne n'intervient.. Je me fais un passage jusqu'à eux. Je me stoppe, lâchant ma robe. Je les regarde comme deux abrutis qu'ils sont, c'est quoi leur problème ? Rah ! Bravo ! Ils attirent trop l'attention. " Hé ho ! ça va pas la tête ? " Je me penche pour tenter de les séparer. Mais visiblement ça ne marche pas. Je me pince les lèvres, je me souviens de comment ma belle-mère faisait pour nous séparer mon jumeau et moi quand on se battait comme ça. J'attrape l'oreille d'Elyas.. puis celle de Tywin et je les force à s'écarter en se relevant. " C'est quoi votre problème tout le monde vous regarde ! ça va pas ? " Ne supportant pas les regards je les pousses dans un couloir un peu à part pour avoir un peu de tranquillité. " Bon expliquez moi j'ai peur de pas comprendre.. " ou si.. je crois comprendre mais je prie pour que ce ne soit pas ce que je pense.
Reed Emerson
△ correspondances : 1464 △ points : 11 △ multicomptes : Charlie la Pacificatrice, Juju le Rebelle & Gold la rêveuse (Ex Elyas) △ à Panem depuis le : 09/01/2013△ humeur : Se sent vide et abandonné, désespéré par la chute de Coin et l'échec de la rébellion. △ âge du personnage : Vingt-six ans △ occupation : Sniper dans l'armée du Treize
Alors que Tywin se débat pour prendre le dessus, j’ai la désagréable impression d’être un linge balloté dans une machine à laver ; le sol semble tanguer autour de moi, mon estomac rempli d’alcool à ras bord supporte difficilement ces mouvements aléatoires qui me font tourner la tête et qui me soulèvent le cœur.
« Depuis quand ça te pose un problème, hein !? », me balance-t-il au visage. Je crois rêver ; il nage en plein délire là ou quoi ? Prudence n’est pas comme toutes ces femmes du Capitole qui ouvrent leur porte-monnaie pour une nuit avec moi, avec nous. Non, Prudence, je l’ai choisie, personne ne me l’a imposée ; c’est là que se trouve toute la différence. Tout ceci n’est donc rien d’autre qu’un stupide jeu pour lui ? Savoir lequel d’entre nous baisera le plus de Capitoliennes ? C’était plutôt amusant au début, et puis il valait mieux rire de nos malheurs plutôt que d’en pleurer, mais aujourd’hui, je ne rigole plus du tout. Tywn vit depuis si longtemps au Capitole qu’il semble avoir oublié comment faire preuve de compassion ou de solidarité. C’est à ce moment précis qu’il m’assène un formidable coup de boule, qui m’étourdit un bref instant. Aussitôt, je sens un liquide chaud inonder mon visage et me brouiller la vue ; putain, il m’a pété l’arcade ! Celle que Prudence m’a un jour recousue dans sa salle de bain. « Connard de merde ! C’est qu’un putain de jeu pour toi ? », je lui grogne. Ok, je devrais réviser mon répertoire d’insultes, je ne suis pas vraiment au point sur le sujet, mais je lui ai sorti la première chose qui m’est passée par la tête. A l’aveuglette, je tâtonne le sol à la recherche de quoi que ce soit qui puisse me servir d’arme. Mes doigts se referment autour du goulot d’une bouteille de champagne brisée dans la chute de Tywin, et je lui écrase le tesson sur la tête, ce qui le surprend momentanément, et ça me laisse juste le temps de me dégager de son emprise. Mais avant que j’aie pu me jeter à nouveau dans la bataille avec la rage au ventre devant sa cruelle indifférence, une douleur aigue au niveau de mon oreille me stoppe dans mon élan.
C’est Prudence en personne qui est intervenue pour interrompre cet échange des plus courtois. « C’est quoi votre problème, tout le monde vous regarde ! Ça va pas ? » nous hurle-t-elle, furieuse de notre attitude. Je jette un coup d’œil à la foule pour constater qu’effectivement, tout le monde nous regarde. Ils ne se seraient jamais privés d’un tel spectacle, c’est évident. C’est alors que la jeune rousse nous emmène un peu à l’écart, à l’abri des regards curieux, et après un silence presque religieux, les conversations reprennent toutes dans un brouhaha incompréhensible. Je mettrai ma main à couper qu’ils sont tous en train de commenter la scène à laquelle ils viennent d’assister, à prendre des paris, ou à défendre son favori. « Bon expliquez-moi, j’ai peur de pas comprendre. »
D’un mouvement sec du bras, je me dégage de l’emprise de Prudence et par habitude, je rabats mon col de chemise pour que le pli soit impeccable, avant d'essuyer le sang qui macule mon visage dans la manche de ma veste. « Comment tu as pu me faire ça ?! » mais je ne sais pas si mes reproches s’adressent à Prudence ou à Tywin. Peut-être aux deux. Non, tout ça, c’est la faute de Tywin, c’est lui qui lui a fait les yeux doux. Je refuse de croire que Prudence l’ait séduite la première. « J’vais t’crever, ordure. », je menace à nouveau Tywin, d’une voix plus calme, mais toujours aussi agressive.
Dernière édition par Elyas Aedan Chesterfield le Dim 6 Avr - 15:41, édité 1 fois
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Sujet: Re: You... SON OF A F*CKING BITCH ! ft. Elyas & you ? Dim 6 Avr - 13:32
Comme Prudence nous avait amenés de manière parfaitement brutale à l'écart de la foule, je me vis obligé de la suivre en tirant la tronche et de lui accorder un regard attentif pendant qu'elle demandait des explications. Allez, parlons-en, des explications! 《Ton mec, c'est un sauvage, voila ce qui se passe!》Ouais, complètement hors de contrôle, le gars, franchement. Je lui avais rien fais, moi. En plus, il m'accusait de trucs faux et me donnait envie de le taper juste pour le fait de le taper. Je lâchais doucement la rouquine des yeux pour diriger ces derniers sur Elyas afin de soutenir son air agressif sans ciller une seule fois, tout du moins jusqu'a ce qu'il m'adresse à nouveau la parole et que ma réaction parte du tac-o-tac alors que je m'asseyais sur les marches d'escaliers avec une main plaquée contre ma tête, laquelle s'était mise à saigner suite à l'impact de la bouteille que monsieur le petit génie avait essayé de m'exploser contre le crâne un instant plus tôt. 《Ouais c'est ça, suce ma b...》Merde, je me sentais vraiment pas bien, d'un seul coup. La pièce tournait dans tous les sens et j'avais un gout de fer dans la bouche, si bien que même si le rhum m'empêchait de sentir mes blessures, je recrachais rageusement un peu de sang contre ma manche, gâchant par la même occasion cette superbe veste qui faisait partie de mes vêtements favoris au sein de ma garde-robe. Ma bonne humeur était définitivement envolée, mais je me donnais tout de même la peine de lancer un nouveau regard à Prudence avant de soupirer avec lassitude. 《 Elyas est amoureux de toi. 》 Et je vous jure que s'il niait ça, je lui défonçerais la gueule. Si j'arrivais à me lever pour l'atteindre.
(Je m excuse pour la non mise en page, j'ai ecris depuis le telephone pendant ma pause :3 )
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Sujet: Re: You... SON OF A F*CKING BITCH ! ft. Elyas & you ? Lun 7 Avr - 17:19
Elyas + Tywin
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La soirée part totalement en un gros n'importe quoi. Mais bon sang qu'est ce qui leur prend ? Je ne comprend pas.. et franchement j'ai peur de comprendre. Je ne veux pas être la cause de leur dispute. En plus tout le monde semble nous regarder.. et je déteste ce genre d'attention. J'ai l'impression d'être la maîtresse de l'un d'eux. Honnêtement je ne crois pas que j'aime cette réputation. C'était censé être juste un gala comme on en fait des tonnes depuis que respectivement nous avons gagné les jeux. Je ne comprend vraiment pas ce qui leur passe par la tête. Je tente de les séparer mais je comprend rapidement que je risque de me prendre un coup si je ne m'y prend pas mieux que ça. Et cette idée.. merci belle-maman, semble fonctionner parfaitement. On dirait deux enfants qui se font engueuler par leur mère, c'est légèrement pitoyable et je n'aimerais pas être à leur place. Je les pousse ailleurs, je ne veux pas qu'on nous voit discuter, ou quoique se soit, je crois qu'on a besoin d'un peu d'intimité nous trois. Je demande des explications et rapidement, je suis furax et je crois que le premier qui le lance c'est l'autre qui a commencé je le trucide ! Elyas commence à demander - à qui je ne sais pas d'ailleurs - comment Tywin ou moi avons pu faire quoique se soit. Bordel. Je suis paumée.. " Woh Elyas je te castre si tu bouges ! " Je suis énervée ! C'est vulgaire. " Sérieusement vous tentez encore de vous foutre des coups et j'interviens sévèrement. Je soupire de rage presque. Tywin reprend la parole. " Je pense que tu as dû le chercher non ? " Bah oui, je dois jouer Tywin croit que je suis fiancée pour de vrai à Elyas.. je crois, enfin ils sont potes peut-être que non.. j'en sais rien. " on dirait deux gamins.. vous me faites pitié à voir, je vous pensais plus mature avec ce qu'on endure tous. " Et là Tywin lâche le morceau. Alors c'était bien ce que je pensais. Ou alors Elyas joue la comédie ? Je suis perdue, je ne vois pas Elyas faire ça jusqu'à ce point. " QUOI ? " Je me tourne vers le blond. Donc Tywin sait pour le faux couple ? Je pense que c'est logique remarque vu ce qu'il c'était passé entre nous. Je déglutis.. Elyas m'a toujours dit qu'il en aimait une autre.. ok on a dérapé une fois.. mais je ne pensais pas qu'il avait des sentiments pour moi.. mon coeur se serre. Pourquoi ? Parce que c'est réciproque ? Ou parce qu'en faisant ce que j'ai fait avec Tywin, je lui ai brisé le coeur ? Je crois qu'ils sont aussi un peu trop saoul.. je tente de dérouter vers là. " Vous avez surement trop bu.. " Je me pince les lèvres rouges comme une pivoine. " Je ne vois pas en quoi les sentiments d'Elyas peuvent déclencher de tels affronts. " Je déglutis, si je sais.. mais je ne veux pas l'avouer. Je me redresse pour paraître plus forte que je ne le suis.
Reed Emerson
△ correspondances : 1464 △ points : 11 △ multicomptes : Charlie la Pacificatrice, Juju le Rebelle & Gold la rêveuse (Ex Elyas) △ à Panem depuis le : 09/01/2013△ humeur : Se sent vide et abandonné, désespéré par la chute de Coin et l'échec de la rébellion. △ âge du personnage : Vingt-six ans △ occupation : Sniper dans l'armée du Treize
Prudence semble véritablement exaspérée par nos chamailleries ; elle exige une explication, mais je suis bien trop occupé à tenter de sauver ce qu’il me reste d’amour-propre pour songer à lui répondre. C’est sans compter sur le soutien inconditionnel de ce brave Tywin, qui semble bien décidé à me porter le coup de grâce.
« Elyas est amoureux de toi. » Les mots, sortis de nulle part, me font l’effet d’une grande claque en pleine gueule. Mes yeux s’écarquillent sous le coup de la surprise et je manque de m’étrangler avec ma propre salive, mais pour ne pas perdre la face, je fais mine de me racler la gorge. Alors ça, je ne m’y attendais pas du tout, à celle-là. Vexé, blessé dans mon orgueil de mâle, je ne trouve rien de mieux à lui répondre que « ferme-la si tu veux pas que je t’en recolle une ! » Je ne sais pas ce qui m’enrage le plus : que Tywin m’ait percé à jour, ou qu’il ait osé étaler mes sentiments sur le tapis. Non, ce qui m’énerve le plus, c’est que Tywin se soit tapé Prudence, ok ? Je ne sais pas ce qui me retient de lui sauter dessus pour lui apprendre à fermer sa grande gueule, ce n’est pas l’envie qui m’en manque pourtant, mais je ne bouge même pas le petit doigt dans sa direction. Comme si je me sentais subitement trop las pour me battre ; à quoi bon, de toute façon ? Et puis, j’ai un de ces mal de crâne ! Tywin n’y a pas été de main morte, le salaud. J’pisse le sang, et ça n’a pas l’air de vouloir se calmer. Je crois que j’ai besoin de m’asseoir, le temps que le sol cesse de tanguer sous mes pieds. C’est donc tout naturellement que je viens m’asseoir sur la même marche que Tywin, mais le plus loin possible, évidemment. Et penaud comme un enfant pris en faute, je n’ose même pas relever les yeux vers Prudence de peur de croiser son regard. Je suis gêné mais surtout très en colère ; en colère contre Tywin pour la bombe qu’il vient de m’exploser au visage, en colère contre Prudence d’être tombée si facilement sous son charme, et en colère contre moi-même de ressentir des sentiments que je ne devrais pas. Si j’aime Prudence ? Non ! … Ou peut-être que oui… J’en sais rien, bordel, qu’on me foute la paix ! C’est vrai que je suis très attaché à la jeune rousse, un peu trop d’ailleurs, mais est-ce suffisant pour en conclure que j’en suis tombé amoureux ? Je ne sais pas, je ne sais plus rien, et pour être honnête, je ne veux pas le savoir.
Je dois pourtant reconnaitre que si j’ai pété un câble, c’est parce que l’aveu de Tywin m’a anéanti. Un coup de poignard brutal et sanglant en plein cœur. La vision de ses lèvres trouvant les siennes, de ses mains glissant sur sa peau, de leur corps enchevêtrés, m’obsède encore. J’arrive pas à penser à autre chose, j’arrive pas à me sortir ces images de la tête. Et ça me tord les boyaux à m’en flanquer la nausée. Parce que je me sens trahi par la personne en qui j’avais le plus confiance. De tous les lits de Panem, pourquoi avait-il fallu qu’elle se glisse dans celui de Tywin ? Remarque, est-ce que j’aurai mieux accepté la nouvelle si ça avait été un autre homme que lui ? Pas sûr.
« Vous avez sûrement trop bu. » J’enfouis ma tête dans mes bras qui reposent sur mes genoux. J’me sens si humilié que je n’ai plus envie de voir personne. Un con, c’est tout ce que je suis. On avait pourtant été clair sur cette fausse relation, on jouait au couple pour redorer mon blason auprès de Snow, alors qu’est-ce que je m’étais imaginé ? Crétin. Et à Kath, tu y penses un peu, enfoiré ? Ou tu ne t’intéresses qu’à ta petite personne, comme tu l’as toujours fait ? Je ne sais plus quoi penser, et l’alcool qui me brouille les idées ne m’aide pas vraiment à y voir plus clair.
« Je ne vois pas en quoi les sentiments d’Elyas peuvent déclencher de tels affronts. » « Ton copain ici présent parle beaucoup trop, tu devrais lui apprendre à se taire, parfois. », je réplique en lançant un regard noir à mon voisin de marche.
« Alors comme ça, vous baisez ensemble dans mon dos ? », je leur lance, amer. Ma colère est illégitime. Je ne devrais même pas leur en vouloir, après tout, je ne suis pas marié avec Prudence, et pourtant, à cet instant précis, je les déteste. Je les déteste tellement. « Depuis combien ça dure, votre petit manège ? » Autrement dit, depuis combien de temps ils se foutent de ma gueule.
Dernière édition par Elyas Aedan Chesterfield le Mar 8 Avr - 22:35, édité 3 fois
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Sujet: Re: You... SON OF A F*CKING BITCH ! ft. Elyas & you ? Mar 8 Avr - 20:34
Malgré toute ma bonne volonté, l’adrénaline commençait à retomber et je commençais vraiment à avoir trop mal à la tête pour me concentrer sur ce que disaient ou faisaient les autres. C’était bien vrai. Le dicton du « t’as plus vingt ans » prenait tout son sens avec ce pressentiment que j’étais à deux doigts de bader sérieusement à cause de l’alcool qui ne m’affectait plus comme lorsque j’étais à peine majeur. Urgh… je commençais à devenir vieux, putain. C’était le début de la fin. Les carottes étaient cuites, je voulais pas entrer dans la trentaine. " on dirait deux gamins.. vous me faites pitié à voir, je vous pensais plus mature avec ce qu'on endure tous. " Je ne pus m’empêcher de sourire brièvement à la remarque. Elle croyait quoi ? C’était justement parce qu’on endurait toute cette merde qu’on évitait de se prendre trop au sérieux, sinon ça devenait mortel, dans le coin. Enfin… pour moi, en tout cas. Bref, voila. J’en avais marre du comportement d’Elyas, donc je finis par balancer les conclusions que j’avais tirée de ce que j’avais pu observer ce soir : il avait des sentiments. Parce qu’on défonce pas un gars si on est indifférent.
Maintenant que ma bombe était posée, je n’avais plus qu’à les laisser discuter entre eux pendant que ma tête se posa contre la rambarde de l’escalier en marbre. « Ton copain ici présent parle beaucoup trop, tu devrais lui apprendre à se taire, parfois. » La remarque attira finalement mon attention en direction du blondinet, même si j’étais à présent à moitié déconnecté de l’histoire. Par convention, je lui montrais les dents dans un rictus amusé et cynique qui ne dura pourtant pas, car ce qui sortit ensuite de la bouche de ce petit con raviva mon envie de lui en coller une. « Alors comme ça, vous baisez ensemble dans mon dos ? Depuis combien de temps ça dure, votre petit manège ? » Je grondais, las, puis lâchais un soupir avant de détourner la tête à nouveau, les yeux fermés. Il me fatiguait. « Ferme-la, Chesterfield. J’ai pas de liaison avec ta fiancée. Ca fait longtemps qu'elle t'aurait quitté si c'était le cas. » C’était arrivé une fois, à notre première rencontre au début de l’année et puis c’est tout. Et qu’est-ce que je fichais encore ici, moi… second soupir. Prudence avait raison, on avait un peu trop bu. Putain, pourquoi j’avais pas juste fermé ma gueule au lieu de déclencher la troisième guerre mondiale ? Avec l’intervention d’Elyas, elle allait s’y mettre aussi, la rouquine… et ça me faisait bader deux fois plus. Au secours !
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Sujet: Re: You... SON OF A F*CKING BITCH ! ft. Elyas & you ? Jeu 10 Avr - 18:26
Elyas + Tywin
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Je ne maîtrise plus rien. Je déteste ce genre de chose. Je suis totalement mal. Je n'arrive pas à comprendre ce qui anime autant de haine entre les deux hommes. Du moins, je prie pour que ce ne soit pas moi. Je prie sérieusement. Je ne veux pas être la source d'un conflit, j'ai assez à gérer et je ne veux pas que cela s'aggrave. Je les regarde tour à tour.. les deux semblent avoir trop bu c'est sûr mais je pense qu'il y a un truc qui a déclenché cette haine. Je serre les poings.. je fais légèrement craquer mes doigts, je suis nerveuse parce que je crois que je sais pourquoi ils s'engueulent.. J'ai peur.. mais je crois que je ne veux pas savoir. C'est mieux non ? J'ai du mal à assumer ce que j'ai fait.. mais de toutes façons je ne comprend pas que cela fasse autant d'esclandre.. Elyas n'est pas vraiment amoureux de moi.. et je crois que Tywin se fourvoie.. pourtant en regardant le blondinet, les images de notre première nuit ensemble me reviennent et je suis totalement paumée. Je déglutis. Bon sang. Je ne sais pas quoi faire. Je me sens muette.. je ne sais pas quoi dire, je les regarde se battre verbalement et stupidement. Bordel. Je les regarde incrédule... Elyas nie.. donc Tywin se trompe Elyas ne m'aime pas ? Alors c'est quoi le soucis. J'ai envie de hurler. Seulement je ne comprend pas la jalousie de celui ci.. Tywin reste totalement impartiale.. on dirait qu'il n'y a jamais rien eu entre lui et moi.. mais coucher ne veut pas dire que je vais l'aimer toute ma vie. Je me tourne.. leur montrant mon dos nu à cause de ma robe. Je prend mon visage entre mes mains, c'est un cauchemar.. J'inspire longuement et je me reprend. " Fermez là sérieusement. " Prudence la forte, Prudence sans pitié. " Oui j'ai couché une fois avec Tywin, ça remonte à la soirée au Capitol pour la fin de ma tournée. C'est arrivé une fois.. Je crois qu'on a tous les deux jamais eu envie de recommencer.. J'ai un peu trop bu.. et j'avais besoin d'attention.. tu étais pas là.; c'est arrivé comme ça Elyas. " Je fixe personne en lâchant tout cela. Puis finalement je regarde mon "fiancé". " Mais je ne vois pas pourquoi c'est censé posé un soucis. On a couché aussi ensemble.. et il me semble que tu m'as dit que tu en aimais une autre.. Amors je comprend pas.. rien.. c'est quoi ton problème.. ça te pose un soucis de me voir dans les bras d'un autre ? Parce que tu sais, j'ai pas fini de le faire parce qu'on est pas en couple pour de vrai.. je me tue à me le dire.. pour pas souffrir lorsque tu retrouveras celle que tu aimes et que tu me laisseras comme une merde. " Je suis en colère contre lui. Je me retourne vers Tywin, je n'ai pas fini. " Et toi, je te pensais plus intelligente pour ne pas lancer à tout va que tu étais tapée une gamine, je ne suis pas sûre que ce soit bon pour ta réputation tu vois. Maintenant, je te conseille de le garder pour toi. " Je soupire soulagée d'avoir lancée tout ça.. mon dos s'arrondit un peu, mes mains sur mes mains.. " C'est bon maintenant ? Vous voulez en rassurer ? Allez-y, pendant qu'on y est. "
Reed Emerson
△ correspondances : 1464 △ points : 11 △ multicomptes : Charlie la Pacificatrice, Juju le Rebelle & Gold la rêveuse (Ex Elyas) △ à Panem depuis le : 09/01/2013△ humeur : Se sent vide et abandonné, désespéré par la chute de Coin et l'échec de la rébellion. △ âge du personnage : Vingt-six ans △ occupation : Sniper dans l'armée du Treize
« Ferme-la, Chesterfield, me lance Tywin en soupirant. J’ai pas de liaison avec ta fiancée. Ca fait longtemps qu’elle t’aurait quitté si c’était le cas. » Piqué au vif par sa remarque, je lui rétorque d’un air maussade un « Toi, ferme-la. » des plus matures. On est bien loin des deux adultes qui réglaient leur différend en se tapant dessus de tout à l’heure ; car en cet instant, abrutis par l’alcool, on a tout l’air de deux gamins qui se chamaillent bêtement en se rejetant mutuellement la faute. Si je n’étais pas si en colère, l’image m’aurait sûrement fait bien marrer. Mais voilà, je suis énervé, et mes idées sont toutes plus confuses les unes que les autres, si bien que je ne sais pas vraiment à qui j’en veux le plus. A moi, je crois. Après tout, à eux, je ne peux rien leur reprocher. C’est même normal que Prudence ait désiré Tywin, beau garçon comme il est, et c’est tout aussi normal que Tywin en ait profité. En vérité, je suis amer parce que j’ai été suffisamment con pour croire que Prudence me voyait comme autre chose qu’un simple ami. Suffisamment con pour avoir fait un véritable scandale en public, alors que je dois à tout prix tenter de préserver mon image. Suffisamment con pour oublier qu’il y a une magnifique jeune femme qui m’attend peut-être, là-bas, au Treize. Con, oui c’est ça, c’est bien le mot.
« Fermez-la sérieusement. » Prudence s’y met à son tour. « Oui, j’ai couché une fois avec Tywin, ça remonte à la soirée au Capitole pour la fin de ma tournée. » Autrement dit, le soir où elle m’annonçait qu’elle s’éclipsait de la fête organisée en son honneur, en me demandant de la couvrir en prétextant qu’elle avait une migraine. Elle s’est bien foutue de moi ! Dire que j’ai passé la fin de la soirée à l’excuser de son absence auprès de tous ceux qui s’étonnaient de sa discrétion, dont Snow en personne, alors que pendant ce temps-là, elle s’envoyait en l’air avec le bellâtre de service !
« C’est arrivé une fois. Je crois qu’on a tous les deux jamais eu envie de recommencer. J’avais un peu trop bu, et j’avais besoin d’attention, tu n’étais pas là : c’est arrivé comme ça Elyas. » Je fronce les sourcils, qu’est-ce que c’est que cette excuse ? Evidemment que je n’étais pas là, puisque j’étais resté à cette foutue soirée, à serrer des mains et à sourire à m’en décrocher la mâchoire. En d’autre terme, à faire son boulot à sa place pour qu’elle puisse s’enfuir avec Tywin. Je les imagine s’esclaffer de ma naïveté, et cela ne fait que raviver les flammes.
« Mais je ne vois pas pourquoi c’est censé poser un souci. On a couché aussi ensemble et il me semble que tu m’as dit que tu en aimais une autre. Alors je comprends pas, rien, c’est quoi ton problème, ça te pose un souci de me voir dans les bras d’un autre ? Parce que tu sais, j’ai pas fini le faire parce qu’on est pas en couple pour de vrai. » Elle a raison. Et bientôt, Snow la soumettra elle-aussi à la prostitution, comme nous tous, en enfonçant un peu plus le couteau dans la plaie. Cette idée me répugne. Autant m’y faire dès à présent : Prudence n’est pas à moi, et elle ne le sera jamais. Mais la réciproque est vraie également, n’est-ce pas ? Mon cœur appartient à une autre, et mon corps est la propriété de toutes celles qui peuvent se le payer. Je soupire en enfouissant une nouvelle fois ma tête dans mes bras. Dans quoi Prudence et moi nous sommes-nous embarqués ? « Je me tue à me le dire, pour pas souffrir lorsque tu retrouveras celle que tu aimes et que tu me laisseras comme une merde. » Je relève précipitamment la tête, surpris par ses paroles. Prudence ressentirait donc, elle-aussi, un petit quelque chose pour moi ? Mon cœur se gonfle d’espoir, mais éclate aussitôt quand je songe à Kath, et aux misères qu’elle endure toute seule là-bas. Oui, je l’aime, et oui, elle me manque affreusement. Je pense à elle tous les jours, mais dans les bras de Prudence, j’y pense un peu moins longtemps, et un peu moins souvent. Je ne peux décemment pas abandonner Kathleen à son sort, mais je refuse également de laisser tomber Prudence, ça n’arrivera jamais, quoi qu’il m’en coûte. Est-ce que c’est possible d’aimer deux personnes à la fois ? Est-ce que je me leurre ? Toutes ces questions sans réponse ne font qu’accroître mon mal de crâne. Tout ce que je sais, c’est que je suis le pire des enfoirés, et à ce petit jeu, je détrône même Tywin en personne. Et c’est à lui que j’en veux ? Je m’étouffe avec ma propre connerie.
Prudence nous réprimande comme deux gosses, et cette idée me fait rire. Littéralement. Je rigole sans réussir à me retenir, c’est nerveux. Au fond, cette histoire n’est rien d’autre qu’un gros malentendu. Heureusement que personne n’assiste à cette scène, parce qu’on a vraiment l’air idiot, tous les trois. Ce qui me fait ricaner de plus belle. Putain, c’est la dernière fois que je bois ne serait-ce qu’une goutte d’alcool, ça ne me réussit vraiment pas. Tywin m’a offert l’occasion de faire un point sur notre situation avec Prudence, j’aurai dû lui dire merci, pas lui envoyer mon poing en pleine tête. J'irai m'excuser, mais d’abord, j’attends que mon fou rire passe.
« Putain Tywin, tu n’y as pas été de main morte cette fois. » Est-ce que je parle de ma blessure au visage qui continue à pisser le sang, ou de son aptitude à jeter des bombes dans les conversations ? Peut-être bien des deux.
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Sujet: Re: You... SON OF A F*CKING BITCH ! ft. Elyas & you ? Sam 19 Avr - 19:41
Ah, voila ! Merci Prudence ! Remets-le donc un peu en place, le coco. Qu'il se calme et nous laisse tranquilles, sa voix commençait à me casser les oreilles, de toute façon. J'étais malheureusement dans un état trop second pour remarquer à quel point la pauvre Thornfield était dépitée par la situation dans laquelle une bagarre inutile entre mecs l'avait coincée, mais autant dire tout de suite que si j'avais eu les idées claires au tout départ, on n'en serait pas là. J'aurais fermé ma grande gueule, Elyas ne m'aurait pas sauté à la gorge et finalement, mon visage... oh, mon pauvre visage... j'espérais qu'il n'y avait pas trop de dégâts. " Et toi, je te pensais plus intelligente pour ne pas lancer à tout va que tu étais tapée une gamine, je ne suis pas sûre que ce soit bon pour ta réputation tu vois. Maintenant, je te conseille de le garder pour toi. " Qui ça, moi ? Mon corps se redressa automatiquement lorsque j'eus le sentiment qu'on me parlait, ce qui semblait effectivement être le cas, puis-ce que la jeune femme avait les yeux tournés dans ma direction. Bum. C'est seulement à ce moment-ci que mon cerveau procéda au décryptage de ses mots. Non mais dit donc, comment est-ce qu'elle me parlait ? Vexé au possible par ses propos, je me levais tant bien que mal et plissais les paupières en claquant la langue. « Oh ! Qu'est-ce que t'en sais, de ma réputation, la ptite nouvelle ? » Ouais, petite nouvelle, exactement. Et elle allait pas me faire la leçon sur comment gérer mon image. J'étais outré que la demoiselle puisse sous-entendre que j'avais fais quelque chose d'immoral, alors qu'elle-même était non seulement majeure, mais surtout consentante à l'idée de passer une nuit dans le même lit que moi. De plus, ma fourchette allait de dix-huit à cinquante ans environ, alors bon, j'voyais pas où était le sandale dans le fait qu'on ait couché ensemble au début de l'année. Ca ne dérangeait personne non plus, ici, au Capitole... je pense même que certains (comme Elyas) m'avaient vu venir d'avance et qu'ils ne s'étonneraient pas en apprenant qu'il s'était passé quelque chose. Et pour finir, Prudence n'était pas une gamine, contrairement à ses dires... elle avait clairement un corps de femme et ce n'était sans doute pas son blondinet qui allait me contredire là-dessus. Tiens, en parlant de lui, je m'étais automatiquement tourné dans sa direction comme pour chercher un peu de soutien masculin, quand bien même nous nous étions tapés dessus un instant plus tôt. Cherchez pas la logique. Logique tout à fait masculine, je pense qu'on arrivait plus facilement à passer à autre chose que les filles.
Mais Chesterfield venait d'éclater de rire. Au début, ça m'avait encore plus énervé, parce que j'avais pris ça comme un ralliement aux idées de sa fausse fiancée, ce qui n'allait pas avec la loi du Bro, mais par la force des choses et aussi (surtout) parce que a.l.c.o.o.l., mes traits ont fini par se détendre à leur tour. Tout compte fait, il suffisait effectivement de prendre un tout petit peu de recul sur la situation pour remettre les choses à leur place et admettre que toute cette histoire était en carton... un peu comme la crédibilité du Capitole. « Putain Tywin, tu n’y as pas été de main morte cette fois. » Ouais... bon. Okay. J'étouffais un rire et me passais une main derrière la tête. « Oui, désolé pour ça, alors, hm... je recommencerais pas. » Enfin, j'essayerais. Quoi que je n'avais pas d'autre sujet à scandale à faire éclater malencontreusement pour le moment, donc ça devrait aller. Après un dernier coup d'oeil rapide à Prudence qui, à présent, m'avait mit le doute sur le fait qu'avoir couché avec moi était quelque chose de peut-être honteux selon elle ( pourtant, j'étais pas pourri dans un lit et je le savais ), je descendis ma marche d'escalier en gardant la tête bien droite. Mains sur les hanches, je fis ensuite craquer ma nuque sur la droite et la gauche, puis inspirais profondément pour me donner un peu de courage pour la suite. « Bon, allez... je m'occupe d'eux, vous inquiétez pas. Passez une bonne fin de soirée, tous les deux ! » Je leur lançais un sourire complice ainsi qu'un clin d'oeil, puis retournais finalement dans la grande salle d'un pas cadencé et voila qu'environ dix secondes plus tard, on pouvait déjà entendre une vague d'exclamations féminines par-dessus la musique. C'est que je connaissais mon job, dites voir... teh, j'allais nous monter une histoire en béton armé qui servirait même à nous faire de la pub à tous les trois. Je retournerais voir Elyas d'ici demain, peut-être, histoire de le mettre au courant de ce que j'avais baratiné aux dames... mais en fin de compte, il avait rendu ma soirée meilleure. Et Prudence aussi en un sens, même si... ouais, j'savais plus trop, maintenant. On m'avait piqué dans ma dignité et j'aimais pas ça.
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Sujet: Re: You... SON OF A F*CKING BITCH ! ft. Elyas & you ?