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 For you, there's nothing in this world I wouldn't do. (Prudence & Elyas)

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Reed Emerson
DISTRICT 11
Reed Emerson
△ correspondances : 1464
△ points : 11
△ multicomptes : Charlie la Pacificatrice, Juju le Rebelle & Gold la rêveuse (Ex Elyas)
△ à Panem depuis le : 09/01/2013
△ humeur : Se sent vide et abandonné, désespéré par la chute de Coin et l'échec de la rébellion.
△ âge du personnage : Vingt-six ans
△ occupation : Sniper dans l'armée du Treize


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MessageSujet: For you, there's nothing in this world I wouldn't do. (Prudence & Elyas)   For you, there's nothing in this world I wouldn't do. (Prudence & Elyas) Icon_minitimeDim 26 Jan - 22:34

Je me sens si faible, si épuisé, que je serais bien incapable de faire un pas de plus, si bien que je me demande où j’ai trouvé la force d’arriver jusqu’ici. Peut-être dans le désespoir qui me consume de l’intérieur, peut-être dans la peur viscérale qui me tord les tripes jusqu’à m’en donner la nausée.  Mais je suis là désormais, devant la porte de sa chambre d’hôtel, et c’est tout ce qui compte pour l’instant. Exténué, je peine à tenir debout et mes jambes menacent de céder sous mon poids à chaque instant. Avant de comprendre qu’il n’y avait que là que je pouvais me rendre, qu’il n’y avait que là que j’étais certain de trouver une aide précieuse, ainsi qu’un peu de réconfort, j’ai erré dans les rues, hébété, abattu, brisé à des endroits que je ne me connaissais pas. J’ai longtemps marché sous la pluie avant d’atteindre mon but, et chaque goutte d’eau qui s’écrasait sur mon visage en sang me faisait l’effet d’une brûlure, chaque pas m’arrachait un gémissement de douleur. Pas besoin de me regarder dans un miroir pour comprendre que je suis salement amoché. Je songe avec cynisme que mes stylistes vont avoir un sacré boulot pour tout remettre en état. Mon corps tout entier ne semble être plus qu’une plaie géante. J’ai mal, si mal que c’est à peine si j’arrive à respirer. Mes poumons sont en feu, ma tête sur le point d’éclater et plusieurs fois, j’ai cru que j’allais m’effondrer au sol, à bout de forces. Mais j’ai tenu bon. Pas pour moi, mais pour Virani. Je ne sais pas où elle se trouve, et j’ignore les sévices qu’ils sont en train de lui infliger. Elle est si jeune, si pure, si innocente… elle ne mérite pas un tel châtiment. Je dois lui venir en aide. Ma chair, mon sang, ma sœur.

Les souvenirs défilent devant mes yeux comme si je repassais le film de ma vie. Je me rappelle qu’ils sont venus nous chercher après l’exécution publique de mon père, condamné à mort pour rébellion. Ca, c’est ce qu’ils m’ont appris plus tard, dans leur cachot froid et sans vie. Mes parents avaient embrassé la cause rebelle et je n’en avais même pas conscience. Ni moi, ni ma sœur. Ils nous ont torturés pour qu’on avoue des choses dont on ignorait tout. Je ne sais pas combien de temps je suis resté là-bas, prostré dans leur cachot entre deux interrogatoires sanglants. Des heures, peut-être même des jours entiers. J’ai perdu la notion du temps quelque part en chemin, entre les coups et le manque de sommeil. Mais mon statut de Vainqueur m’aura finalement protégé. Ils ne pouvaient pas se permettre de m’éliminer, ni de m’abimer de manière irréversible. Ma disparition serait trop louche aux yeux des Capitoliens. Quand ils ont compris que je ne savais rien, ils m’ont libéré, ils m’ont presque jeté à la rue, dans la nuit et sous une pluie battante. Mais nulle trace de ma sœur… Où était-elle ? Que lui faisaient-ils subir ? Quand je songe à ce qu’elle doit endurer, mon cœur cesse de battre.

Je lève péniblement le bras et frappe trois coups succins sur la porte devant laquelle je me tiens en piteux état. Prudence. C’est la seule en qui j’ai confiance, ici, au Capitole. Depuis qu’elle a tragiquement remporté les Jeux de cette année, nous sommes devenus amis. Bon amis. Elle ne me trahira pas, je le sais, elle les déteste tout autant que moi. Les secondes s’écoulent, s’étirent, sans que rien ne se passe. Il est tard, c’est le milieu de la nuit, peut-être ne viendra-t-elle pas m’ouvrir. Submergé par une panique grandissante, je redouble de coups contre cette pauvre porte. Il faut qu’elle se réveille. Il faut qu’il m’ouvre. Il faut que… il faut… Mais déjà mes paupières sont lourdes, trop lourdes pour que je réussisse à les garder ouvertes, et je me sens sombrer dans l’inconscience alors même que la porte s’ouvre enfin sur le doux visage de Prudence, qui affiche à présent un air affolé.
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MessageSujet: Re: For you, there's nothing in this world I wouldn't do. (Prudence & Elyas)   For you, there's nothing in this world I wouldn't do. (Prudence & Elyas) Icon_minitimeLun 27 Jan - 11:19

Je ressens encore cette douleur.. ma jambe me fait affreusement souffrir, plus précisément, ma cheville pas, chaque fois que je la pose au sol tout ma jambe prend un violent coup de décharge électrique, comme pour m'alerter. Pourtant ce n'est pas cette douleur qui me perdra. Ma vision est étrange.. floue. J'avance dans les grottes.. je crois que plus jamais de ma vie je rentreras dans ce genre d'endroit tâché de sang, couvert de souvenirs morbides. J'entend son cris, c'est lui et tout mon corps réagit à cet appel. Pourtant alors je reste figée, comme la plus lâche des personnes.. je suis restée figée en vrai.. mais là.. ce n'est pas la réalité.. Je fonce, mourant de douleur.. partout je souffre et rien en peut arranger la situation. Je meurs doucement.. c'est moi qui me sacrifierait pour lui, pas l'inverse, c'est lui qui vivra pas l'inverse, j'en ai trop marre de vivre sans lui, c'est trop pénible. Attend désespéramment qu'l passe la porte en souriant fièrement.. ses cheveux brun comme les plumes d'un corbeau son sourire amusant et fière qui dit.. et, je t'ai bien eu frangine. Je rêve de pouvoir lui frapper le bras.. impossible. Pourtant je fonce, j'attaque dans la mesure du possible les gens qui lui fond du mal. Je les repousse.. mais la douleur s'accroît.. on va mourir tous les deux.. de vulgaires pantins triomphant ensemble, on avait dit que si l'un mourrait, l'autre suivait, on a tenu parole, je meurs.. plus doucement que lui, j'entend son râle final. J'entend son coeur cesser de battre. Des battements de coeur résonnent dans ma tête.. boum boum boum.. boum boum.. boum.. Je sursaute en inspirant fort.. Ce n'était pas seulement des battements de coeur.. j'ai entendu tapé. Mon coeur bat à tout rompre.. il menace de me lâcher à tout moment. Je n'entend rien.. Je remet mes devant en arrière.. haletante. Tremblante. Je ne fais que rêver, rêver de ma mort, de l'acte que j'aurais dû avoir le courage de faire et que je n'ai pas fait. Je rêve de ça chaque nuit et toutes les nuits de me réveille de la même manière. Je me reprendre, je me recouche.. " boum, boum, boum " ce n'est pas un rêve. On tape à me porte, on s'acharne presque dessus. Je sursaute forcément, vu l'heure.. je ne comprend pas ce que l'on peut me vouloir. Je me lève, enfilant un gilet en laine et j'avance vers la porte d'entrée. Intimidée, nerveuse, j'ouvre la porte pour découvrir un spectacle d'horreur. Ma main se porte à ma bouche.. Bon sang.. Mon sang ne fait qu'un tour dans mon corps.. Un corps.. par terre, sans vie.. Je me penche immédiatement sur lui, Elyas. Je prend son pouls. Faible.. mais vivant. Je ne suis pas douée en médecine.. mais je ne peux pas le laisser ici.. devant ma porte.. on pourrait le voir.. l'adrénaline du moment je fais agir, je le tire d'abord à l'intérieur de ma chambre. Je tremble de partout.. " Elyas, s'il te plait réveille toi.. " Je ne parle pas trop fort, j'ai toujours peur d'être espionnée, partout où que j'aille. Je touche son visage meurtri. Je songe dans ma salle de bain et je tremble une petite serviette d'eau tiède pour la lui passer sur le visage. Je reviens en trombe. Je pose sa tête délicatement sur mes genoux. Je lui passe l'eau sur le visage tendrement.. j'aurais pu faire pareil à mon frère. " Elyas, t'as pas le droit de me laisser toi aussi.. " Je tamponne son front d'eau, je tente de nettoyer ses blessures. " S'il te plait ! " Je le supplie, ma main libre se glisse dans la sienne, je la serre pour qu'il sente mon contact. " Je suis là.. "
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Reed Emerson
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MessageSujet: Re: For you, there's nothing in this world I wouldn't do. (Prudence & Elyas)   For you, there's nothing in this world I wouldn't do. (Prudence & Elyas) Icon_minitimeDim 23 Fév - 21:37

Je me rappelle de ses cris. Ses cris interminables qui ne laissaient aucun doute quant aux sévices qu’on lui infligeait, ses cris qui déchiraient le silence et qui me lacéraient le cœur comme autant de milliers de lames. Et je criais moi aussi, je joignais ma voix à la sienne pour supplier qu’on mette un terme à son supplice, pour qu’on épargne sa vie. Je répétais, encore et encore, que nous ne savions rien. Rien ! Et quand enfin je croyais que tout était fini, les cris se faisaient à nouveau entendre de plus belle. Il n’y a pas pire torture que celle d’entendre la personne la plus chère à votre cœur hurler de douleur sans que vous ne puissiez rien faire pour l’aider. Vous n’avez plus qu’à attendre. Attendre que tout s’arrête. La douleur physique que je ressens en cet instant n’est rien en comparaison.

Et pourtant, j’ai mal, tellement mal. La moindre de mes respirations m’arrache un effort surhumain, et j’ai l’impression que mon corps tout entier est en feu. Je souffre le martyr, mais malgré tout, c’est mon cœur qui en est ressorti le plus meurtri. J’ai cru que j’avais souffert dans l’Arène, quelle naïveté. Tout ce que j’ai subi de pire là-bas n’a absolument rien à voir avec ce qu’on m’a fait enduré pendant ces derniers jours. Ce n’était que les préliminaires.  

Une voix chaude, familière, inquiète aussi, me supplie de me réveiller, et me rappelle de l’endroit où je me trouve. Je rassemble mes idées, plus confuses les unes que les autres, et fait le tri dans mes pensées qui se bousculent dans mon esprit torturé. Prudence. Oui, c’est ça. Je suis chez Prudence, auprès de qui je suis venu chercher de l’aide. Ses doigts effleurent mon visage ensanglanté, et ce simple contact me fait tressaillir tant la douleur est fulgurante. Et pourtant, quelque part, je me sens aussitôt revivre. L’instant d’après, la jeune femme semble avoir disparu, je ne sens plus sa présence rassurante auprès de moi. Non. Non, ne me laisse pas, reviens !

De l’eau ruisselle sur les plaies de mon visage et apaise quelque peu mes tourments. « Elyas, t’as pas le droit de me laisser toi aussi… » Non, elle a raison, je n’ai pas le droit de l’abandonner. Elle a déjà tant perdu… Je crois qu’il ne lui reste plus que moi, un étranger qu’elle ne fréquente que depuis quelques mois. Et pourtant, nous nous sommes tout de suite trouvés, elle et moi. A croire que les blessures que la vie nous a infligées nous ont poussés l’un vers l’autre. Vainqueur tous les deux, nous savons mieux que personne ce que l’autre a vécu, puisque nous partageons le même sort. Elle a perdu son frère, son jumeau, une part d’elle-même ; moi j’ai perdu mes parents, ma sœur, mes plus proches amis, Kathleen… Tout. J’ai tout perdu. Et elle aussi, je crois.

« S’il te plait ! Je suis là… » Je serre la main qu’elle a glissé au creux de ma paume, pour lui signifier que je suis toujours conscient, malgré mon état plus que lamentable. J’essaye de parler mais je ne réussis qu’à cracher une gerbe de sang, qui retombe en fines gouttelettes sur mon menton. J’ai plusieurs côtes cassées, pas de doute là-dessus, mais j’espère qu’aucune d’entre elle n’a eu la mauvaise idée de venir perforer mes poumons, car l’issue serait dramatique. J’arrive encore à penser en médecin ; chasser le naturel, il revient au galop, même dans les pires situations. Surtout dans les pires situations, en fait.

« La… la… sa…salle… de… bain… », je réussis à articuler au terme de beaucoup d’efforts. Prudence comprend le message et m’aide tant bien que mal à me remettre sur pieds ; mes gémissements semblent la dissuader de continuer à me faire avancer, mais je lui fais signe de poursuivre sur sa lancée. La pièce est truffée de micros, et peut-être même de caméras, ce serait trop dangereux pour nous deux de parler ici. Il y a peut-être également des micros dans la salle de bain, mais si nous ouvrons tous les robinets en même temps (celui du lavabo, de la baignoire et de la douche), cela créera un bruit de fond suffisamment gênant pour dissimuler convenablement notre conversation. Alors qu’elle referme la porte de la salle de bain, je m’active à mettre mon plan à exécution en ouvrant tous les robinets et, à bout de forces, je me laisse glisser au sol. La vapeur d’eau qui envahit peu à peu la pièce semble me donner un second souffle.

« Je suis désolé, Pru… Désolé. » Désolé d’être venu toquer à sa porte en pleine nuit, désolé de la placer dans une position aussi délicate. La pauvre doit se demander ce qu’il m’est arrivé, peut-être croit-elle que je me suis battu dans un bar, ou que je me suis fait agressé dans la rue, aussi j’entreprends de lui expliquer la situation. « Mes parents… » J’ai à peine prononcé quelques mots que je m’interromps déjà, le souvenir de mes parents est encore trop cuisant… Ils sont partis sans savoir que je les aimais plus que tout au monde. Je n’ai même pas eu le temps de leur dire, de leur expliquer que j’ai pris mes distances uniquement pour les protéger de cette vie de Vainqueur, qui est plus dangereuse encore que la vie au Neuf. « Pru, ils sont morts. Tués. » Et prononcer ces mots à haute voix me fait prendre conscience de l’insoutenable vérité. Je tente vainement de retenir mes larmes, mais elles parviennent malgré tout à se frayer un passage, et viennent se mêler au sang qui macule mon visage. « Pour rébellion, et… et j’le savais même pas, putain. » Mes parents avaient embrassé la cause rebelle… Que devaient-ils penser de moi, leur unique fils, en me voyant parader comme un roi au Capitole ? J’ai honte, tellement honte. Ils ont eu le courage dont je n’ai jamais fait preuve. Ils m’ont certainement méprisé, et ils auraient eu raison. Parce que c’est tout ce que je suis, méprisable.
« Ma sœur et moi… ils ont voulu nous faire parler, mais on savait rien. Rien du tout. Ma sœur… », mon cœur se gonfle de désespoir. « Je sais même pas où elle est, ni même si… Si elle est encore en vie. »

Je tends les bras et malgré la douleur qui me tenaille, j’enlace Prudence comme si j’étais sur le point de la perdre, elle aussi. J’ai juste besoin de réconfort, besoin de son soutien, de la sentir là, tout contre moi.

« Oh, Pru, j’ai tout merdé. », je lâche entre deux sanglots.
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MessageSujet: Re: For you, there's nothing in this world I wouldn't do. (Prudence & Elyas)   For you, there's nothing in this world I wouldn't do. (Prudence & Elyas) Icon_minitimeMer 26 Fév - 21:37

Je ne comprend pas.. pourquoi il est là.. il sort de la salle de bain.. les cheveux légèrement mouillés.. son sourire parfait.. une serviette autour de sa taille, une autre en train de frotter ses boucles parfaitement brunes. Je déglutis.. Il éclate de rire.. il m'a bien eu..? Mais..Comment il a pu faire ça.. c'est ce que je me demande.. parce que je l'ai vu mourir.. je l'ai vu.. j'avais du sang lui appartenant sur mes mains. Je déglutis.. Je ne comprend pas.. je sens mon coeur battre.. trop battre.. boum boum boum. Je déglutis encore.. je suis paumée.. j'ai l'impression qu'il y a un truc qui cloche.. le rire résonne.. tout semble onirique. Oui c'est ça.. les battements recommencent.. Je me réveille alors en sursaut.. cela ne pouvait pas être autrement.. Je me sens totalement ailleurs.. mais je comprend que c'est à la porte que l'on frappe et que ce n'était pas du tout les bruits de mon coeur. Je me lève.. toujours méfiante.. qu'est ce qui se passe à une heure si tardive ? Je stresse, qu'est ce que le Capitol peut bien me vouloir.. je me méfie puis j'ouvre la porte. Je ne vois rien sur le moment.. Puis je constate une tête blonde allongée par terre.. Merde.. cette fois mon coeur s'affole. Je reconnais presque immédiatement Elyas.. Il est très mal en point.. bon sang.. Je ne réfléchis pas une minute, je le tire à l'intérieur avant qu'on ne le voit. Je claque la porte.. Je manque de marcher plusieurs fois sur ma robe de chambre.. Je le tire dans ma chambre.. Je tremble de partout.. je ne sais pas quoi faire, mon premier réflexe est de prendre son poux. Il est vivant.. Je me lève pour aller chercher de l'eau pour nettoyer le sang sur son visage. Je ne sais pas ce qui s'est passé.. Je parle doucement pour faire tenter de ramener à la vie.. nettoyant un peu la sang sur son visage.. Il revient doucement à lui, je le sens serrer ma main.. je me calme dans ma détresse. Déjà il réagit c'est bon signe. Il arrive à me dire qu'il veut aller à la salle de bain. Je crois comprendre pourquoi..il a peur que nous soyons sous surveillance avec des micros.. et c'est aussi la peur que j'ai.. on m'a imposé cet appartement après tout, alors que j'aurais pu obtenir celui que je désirais.. je suis couverte d'or à vie après tout.. Je le soulève.. on marche avec difficulté. Bon sang je suis inquiète.. tellement que je m'apprête à m'arrêter avant les carrelages blancs nacrés.. mais il veut continuer. Je l'aide du mieux que je peux.. Je n'ai jamais été la fille la plus musclée du pays.. je n'aurais jamais gagné les jeux avec cette certitude. Il allume alors tous les robinets sous mes yeux.. c'est bien ce que je pensais.. il a peur qu'on nous entende.. Je fouille dans mes armoires.. je dois bien avoir une trousse à pharmacie. Je la trouve. il faut désinfecter. Il est mal en point. " Ne t'excuse pas.. " Je me permet de lui s'habiller un peu, retirer son manteau que je pousse plus loin.. Puis je retire son pull et son t-shirt je sais qu'il doit avoir mal.. ses côtes sont bleus.. je grimace, il me faut de la glace.. je m'occupe d'abord des plais au visage. Je n'aime pas ça.. après tout je n'ai jamais aimé le sang.. mais depuis l'arène j'arrive à faire face.. il faut croire qu'on se surpasse tous. Je m'occupe de lui alors qu'il commence à donner des explications. Je l'écoute.. il commence par énoncer ses parents.. je fronce les sourcils.. j'ai envie de dire qu'heureusement que j'avais un frère et qu'il lui est arrivé plusieurs fois de se battre.. je sais recoudre des plais.. bien que le faire me répugner avant. Je regarde comment m'y prendre, je dois nettoyer les coupures et ouvertures tout d'abord. Je m'excuse lorsque je passe l'alcool sur les plaies. Je me doute que cela doit-être douloureux.. je ne veux pas l'empêcher de me dire ce qui s'est passé.. j'ai besoin de le savoir. Je crois qu'il n'est pas venu ici pour rien. Je m'arrête immédiatement.. morts ? Comment cela est-ce possible ? " Quoi ? " Mais c'est dingue.. des rebelles ? J'en ai froid dans le dos.. mais qu'est ce qui se passe.. Elyas est-il aussi rebelle ? Et surtout je risque quoi ? Oh pire je m'en fiche, ils ne peuvent pas grand chose pour moi pour le moment.. " Je pense que c'était pour te protéger qu'ils ne t'ont rien dit.. " Je me pince les lèvres.. Je n'aime pas le voir dans cet état. Je n'ose pas me blottir dans ses bras pour le calmer.. le consoler.. je pourrais lui faire mal. Il continue son explication, je tremble.. et je continue de panser ses blessures. Je me concentre.. mais l'idée qu'ils puissent être aussi violent d'un coup pour avoir des réponses me fout sacrément la trouille.. ils sont capable du pire.. Il ne sait même pas ce qu'ils ont fait de sa soeur.. mon coeur se serre pour lui, je ne veux pas qu'il lui arrive la même chose.. qu'à moi.. c'est tellement horrible de perdre une moitié.. je ne sais pas comment j'arrive encore à me lever et à vivre alors que je sais parfaitement qu'il n'est plus là.. il me hante seulement. Il me reste plus qu'à coudre son arcade sourcilière et peut-être lui donner un médicament pour la douleur.. et de la glace pour ses côte, mais il m'attrape pour me serrer contre lui.. Je n'ose pas lui rendre l'étreinte mais je sens qu'il a besoin de cela. Je le serre aussi.. faisant attention aussi.  " Tout va bien se passer.. calme toi, je suis là.. et je serais toujours là, je te le promet.." Je l'embrasse dans le cou.. caressant ses cheveux.. " calme toi, je suis là.. " Je chuchote.. comme pour le calmer doucement.. " Il faut que je recouse ton arcade " Je me décale et j'attrape le fil à sutures et je grimace lorsque je recoud du mieux que je peux les 5 cm de peau ouverte.. Je désinfecte une derrière fois et je lui met un pansement. " J'arrive.. " Je souris et je vais prendre de la glace dans le congélateur du frigo.. J'attrape une de mes étoffe et je calme la glace dedans pour l'entourer autour de ses côtes. Je me positionne assise derrière lui, et je le fais s'installer contre moi caressant son visage. " détend toi.. je pense que ses côtes sont cassés.. il te faudra des antibiotiques..  ils m'en reste de quand ils m'ont remis à neuf.. après l'arène. J'avais trois côtés de cassées. " Je l'embrasse au niveau du cou et de l'épaule.. " On reste ensemble.. d'accord, quoiqu'il arrive.. je suis tellement désolée pour tes parents.. à deux on peut s'en sortir.. me laisse pas. Je me battrais pour toi. "
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△ correspondances : 1464
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For you, there's nothing in this world I wouldn't do. (Prudence & Elyas) Vide
MessageSujet: Re: For you, there's nothing in this world I wouldn't do. (Prudence & Elyas)   For you, there's nothing in this world I wouldn't do. (Prudence & Elyas) Icon_minitimeDim 23 Mar - 23:59

Prudence me déshabille avec la douceur d’une mère pour son enfant. Je tente de grimacer le moins possible pour ne pas l’inquiéter plus qu’elle ne l’est déjà, mais peine perdue, je ne parviens pas à contrôler les spasmes qui contractent mes muscles faciaux à chacun de mes mouvements. Armée d’une trousse de secours, elle entreprend de s’occuper des plaies qui me zèbrent le visage. Elle les désinfecte avec de l’alcool, ça brûle et elle s’en excuse mais il ne faut pas, car après tout, j’ai déjà connu bien pire. Et elle aussi. Sans jamais m’interrompre, elle écoute avec intérêt ce que j’ai à lui raconter. Et les mots sont plus durs encore à supporter que la souffrance physique que j’ai subie ces derniers jours.

« Je pense que c’était pour te protéger qu’ils ne t’ont rien dit. »

Elle a raison. Elle a forcément raison. Pour ne pas nous mêler à cette histoire, ils ont gardé le silence alors même que le poids de ce secret devait être bien lourd à porter. C’est tout à leur honneur, mais j’aurai préféré qu’ils m’en parlent, qu’ils me fassent suffisamment confiance pour me mettre dans la confidence. J’aurai pu trouver les mots pour les en empêcher, pour leur ôter de la tête cette idée stupide de rébellion ! J’aurai pu… j’aurai pu tenter quelque chose, n’importe quoi. Mais au lieu de cela, je les ai regardé mourir, et je n’ai rien pu faire pour les aider. Je lui parle aussi de ma sœur, de la trouille qui me tord les tripes à l’idée qu’ils l’aient tuée. Je ne peux pas la perdre, pas elle, pas après tout ce qu’ils m’ont déjà pris. J’ancre mes yeux clairs dans ceux de Prudence, qui le sont tout autant, et je m’en veux, je m’en veux vraiment de lui parler de mes craintes, parce qu’elle a perdu son frère, et que je n’ai pas envie de raviver chez elle d’aussi horribles souvenirs. Je la prends alors dans mes bras et la serre fort tout contre moi, comme si j’avais peur qu’elle ne s’envole. Loin d’ici, loin de moi. Elle me rend mon étreinte, et c’est la première fois que nous sommes si proches, tous les deux. Et ce contact réveille en moi quelque chose qui s’était éteint il y a bien longtemps.

« Tout va bien se passer, tente-t-elle de me rassurer. Calme-toi, je suis là… et je serais toujours là, je te le promets. »

Elle m’embrasse dans le cou tout en passant sa main dans mes cheveux. Le contact de ses lèvres contre ma peau me trouble plus que de raison. J’aime sincèrement Prudence, mais pas comme ça, pas de cette manière… et pourtant, ici, à moitié mort dans sa salle de bain, je me surprends à la considérer sous un jour nouveau. Et je n’en ai pas le droit. Parce qu’il y a Kath, tapie quelque part dans les souterrains du Treize. Mais elle n’est plus elle-même, elle n’est que le fantôme de la fille que j’ai un jour connu, et Prudence est bien là, face à moi. Non. Non, je n’ai pas le droit de penser comme ça. Mais maintenant que l’idée s’est insinuée dans mon esprit, je sais que je vais avoir du mal à la déloger.

« Calme-toi, je suis là. », me murmure-t-elle à l’oreille. « Il faut que je recouse ton arcade. » Alors qu’elle s’écarte de mes bras, je brûle de la retenir contre moi, mais je la laisse s’éloigner, à contrecœur. Elle recoud mon arcade ouverte à vif, je serre les dents pour supporter la douleur. Et cela me ramène à un autre temps, à un autre endroit. Je me revois dans l’Arène, obligé de recoudre moi-même la plaie au bras que m’avait fait un Carrière, celui du Un. Plusieurs fois, j’ai cru que j’allais tourner de l’œil tant la douleur était insoutenable, offrant certainement une belle scène d’anthologie aux spectateurs de mon infortune, les yeux rivés sur leur écran. Je ferme un instant les yeux, et ne les rouvre que lorsque je sens de la glace apaiser quelque peu la douleur lancinante que mes côtes m’infligent. Prudence s’installe derrière moi, et me caresse le visage du bout des doigts, puis elle m’embrasse à nouveau le cou avant de descendre vers mon épaule. Mon cœur s’emballe et ma respiration s’accélère légèrement. Je ne sais pas, je ne sais plus ce que je dois penser. Prudence est une amie, une soeur même, mais je ne suis qu'un homme. Un homme qui n'a plus reçu de signes d'affections depuis de longues années.

« On reste ensemble… d’accord, quoi qu’il arrive… je suis tellement désolée pour tes parents… à deux on peut s’en sortir… me laisse pas. Je me battrais pour toi. »

Ses mots me touchent énormément, et j’apprécie sa sollicitude, sa loyauté même. Et j’espère qu’elle sait que moi aussi, je serais toujours là pour elle. Toujours. Mais je ne peux pas permettre de la mettre en danger. Je prends sa main au creux de la mienne et entrelace mes doigts aux siens.

« J’suis dans la merde, Pru. Enfoncé jusqu’au cou. J’peux pas… j’ai pas le droit de t’entrainer avec moi dans cette histoire. Le Capitole m’a dans le collimateur, ils me croient rebelle. Et j’veux pas qu’il t’arrive quelque chose. » Je me redresse et me retourne pour lui faire face, machinalement, dans un geste d’un naturel spontané, je lui replace une mèche folle derrière l’oreille. « Tu ne sais pas la chance que j’ai de t’avoir. Je ne veux pas que tu aies des ennuis, encore moins à cause de moi. Tu es tout ce qu’il me reste. »

Quelles sont les options qu’il me reste ? Fuir Panem pour le Treize ? Trop risqué, si ma sœur est toujours en vie, en m’enfuyant, je signe son arrêt de mort. Retourner au Neuf ? Là-bas aussi, ils ont des yeux partout. Non, mieux vaut que je reste au Capitole et que je les convainque de mon innocence, en redoublant d’efforts et de crédibilité dans mon rôle de Vainqueur heureux, et pro-Capitole. Mais si je reste ici, je dois cesser de voir Prudence. Pour sa propre sécurité.
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MessageSujet: Re: For you, there's nothing in this world I wouldn't do. (Prudence & Elyas)   For you, there's nothing in this world I wouldn't do. (Prudence & Elyas) Icon_minitimeVen 4 Avr - 20:14

Mon coeur bat à toute vitesse. Je tente de le calmer, mais je suis morte de trouille je crois au fond. Je ne voulais pas croire que le Capitol était capable de faire des choses comme ça. Maintenant je suis prise au piège. Je ne sais pas comment je vais m'en sortir. Je suis totalement perdue; mais je sais tout de même qu'il est hors de question que je le laisse. Ce n'est pas possible, égoïstement, il m'apporte beaucoup trop. Et je me suis attachée à cet homme. Il a été là. C'est une relation qui est arrivé toute seule. Je ne veux pas encore perdre une être cher, je suis prête à me battre. Je ne veux pas, je ne supporterais pas. Je tente de dire les mots qu'il faut, je suis maladroite, je ne suis pas une experte, je garde souvent mes sentiments pour moi, la peur de se rendre faible. Je serre les doigts qu'il entrelace dans les miens. Je ne veux pas qu'il pense à me protéger, je crois que si on commence comme ça, ça se terminera mal. Il faut qu'on se soutienne. Jusqu'au bout, on est ensemble là dedans. Pas l'un plus que l'autre, je crois que si lui est dans une telle merde, je le suis aussi et je n'ai pas l'intention de tenter de sortir du bassin de merde dans lequel nous sommes. Pas question. Je suis plus forte que ce qu'il peut imaginer. Il s'écarte de moi.. mon coeur bat toujours plus fort, pas de sentiments. Mais pourtant je suis trop attachée à lui, je ne peux plus me passer de sa présence, la nuit il me devient indispensable. Il se retourne pour me faire face. Je ferme les yeux lorsqu'il remet une mèche de ma tignasse derrière mon oreille et je souris légèrement. Ce qu'il me dit.. je crois personne ne m'avait dit de telle chose. Je me pince les lèvres. Je caresse son visage légèrement meurtri.. " Je reste avec toi.. tu ne me feras pas changer d'avis en me disant cela.. tu me donnes envie de me battre pour toi.. je ne te laisserais pas. Je te le promet. " Je m'approche de lui et je l'embrasse à la commissure des lèvres.. J'inspire son odeur. Elle me rappelle tellement celle de mon frère. C'est à la fois malsain, mais c'est plaisant. " Elyas promet moi qu'on ne se quittera jamais.. " nous ne sommes pas un véritable couple.. nous sommes juste indispensable l'un à l'autre, qui sait, peut-être des âmes soeurs, je ne sais pas. Mais il n'est pas question qu'on arrête de se voir pour qu'il me protège. " On est un couple hein ?! Pour le meilleur et pour le pire " Je souris malicieusement. Il sait parfaitement où je veux en venir. " Je crois que je n'ai absolument pas envie de me passer toi aussi.. ça marche très bien notre couple.. on a juste à se balader main dans la main aux soirées mondaines, tu souris en même temps que moi et ça ira, je te promet. " Je remet ses boucles blondes en arrière en souriant, je lui souris et je lui fais un bisou sur le nez. " ça va ? comment tu te sens ? dis moi à quoi tu penses Elyas.. "
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Reed Emerson
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△ multicomptes : Charlie la Pacificatrice, Juju le Rebelle & Gold la rêveuse (Ex Elyas)
△ à Panem depuis le : 09/01/2013
△ humeur : Se sent vide et abandonné, désespéré par la chute de Coin et l'échec de la rébellion.
△ âge du personnage : Vingt-six ans
△ occupation : Sniper dans l'armée du Treize


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MessageSujet: Re: For you, there's nothing in this world I wouldn't do. (Prudence & Elyas)   For you, there's nothing in this world I wouldn't do. (Prudence & Elyas) Icon_minitimeSam 5 Avr - 16:00

J'ai besoin de toi comme d'une infirmière, que tu m'aides à trouver le sommeil, qu'on se réveille dans des draps blancs, que tu me dises que c'était qu'un mauvais rêve, que tout ça c'est derrière moi maintenant.



Je détruis tout ce que je touche. Comme si j’étais né sous une mauvaise étoile, frappé d’une malédiction. Billie, Jeremiah, Kathleen, mes parents, Virani. Tous ceux que je côtoie finissent inexorablement par mourir, dans la violence et dans le sang. Maudit, je suis maudit, je n’apporte que malheur et désolation à ceux que j’aime, et je suis destiné à les regarder mourir, les uns après les autres, et à leur survivre. Je ne veux pas causer la perte de Prudence, je refuse qu’ils lui fassent du mal, à elle-aussi. Ils m’ont tout pris, absolument tout, elle est tout ce qu’il me reste désormais. Alors, elle doit vivre. Et pour cela, il n’y a qu’une solution, je dois la laisser partir pour ne pas la mêler à cette histoire de rébellion. Je dois la libérer de moi. Et même si c’est dur, même si ça fait mal, je dois m’y résigner ;  il en va de sa sécurité. Je n’ai pas le droit de jouer avec sa vie simplement parce que je refuse qu’elle sorte de la mienne.  

« Je reste avec toi, tu ne me feras pas changer d’avis en me disant cela, tu me donnes envie de me battre pour toi, je ne te laisserais pas. Je te le promets. » J’ai la désagréable impression que mon cœur vient de cesser de battre. Je les ai tellement attendus ces mots, j’ai tellement espéré les entendre de la bouche d’une autre femme, à une autre époque. Quand je me suis éloigné de Kath pour les mêmes raisons, au fond, je crois qu’une part de moi aurait aimé qu’elle me réponde de cette façon. Mais elle ne l’a pas fait. Les mots ont fait place à un insoutenable silence, et puis plus rien. Et voilà qu’aujourd’hui, c’était Prudence qui les prononçait, me troublant au plus haut point. Kath, aveuglée par la haine viscérale qu’elle me vouait, ne s’était pas rendue compte du désespoir qui me consumait intérieurement, pas plus qu’elle n’avait été capable de mettre ses rancœurs de côté pour m’apporter son aide, alors que Prudence, elle, était prête à prendre tous les risques pour ma pomme. Kath disait m’aimer, mais c’est Prudence qui me le prouve. Non, je ne peux pas penser comme ça. La colère de Kath à mon égard est plus que justifiée ; je l’ai laissée tomber du jour au lendemain, je n’ai rien fait pour empêcher l’exécution de son père et je n’ai pas réussi à sauver son frère de l’Arène. Qu’est-ce que j’espérais ? Qu’elle oublie tout et qu’elle vienne toquer à ma porte en me suppliant de lui ouvrir, pour qu’elle m’avoue qu’elle m’aimait à en crever ? Et bien oui, c’est exactement ce que j’espérais. Stupide, pas vrai ? Je ne sais pas, je ne sais plus ce que je dois penser.

Je chasse le passé pour revenir au présent. Je suis touché de la loyauté que Prudence me porte et du soutien qu’elle m’offre. Je n’ai rien fait pour mériter ça, pour la mériter, elle, et pourtant, elle est bien là. « Elyas promets moi qu’on ne se quittera jamais… » Je l’enveloppe de mes bras – en grimaçant quand mes côtes douloureuses se rappellent à mon bon souvenir – et dépose un baiser dans ses cheveux. « C’est promis. » Ce n’était pas des mots en l’air, c’était une véritable promesse, et j’étais bien décidé à ne jamais la briser, quoi qu’il m’en coûte. « On est un couple hein ?! Pour le meilleur et pour le pire. » Je m’écarte d’elle, surpris par ses propos, mais je comprends aussitôt où elle veut en venir quand j’aperçois le sourire malicieux qui se dessine sur ses lèvres. « Je crois que je n’ai absolument pas envie de me passer de toi aussi, ça marche très bien notre couple, on a juste à se balader main dans la main aux soirées mondaines, tu souris en même temps que moi et ça ira, je te le promets. »

En plus d’être terriblement jolie, Prudence est sacrément futée. Cela ne m’étonne absolument pas qu’elle ait remporté les Jeux. Oui, son idée pourrait marcher. Un couple de jeune Vainqueurs ferait fureur au Capitole. Prudence, dernière gagnante en date, est devenue la petite préférée des Capitoliens, et elle a su les convaincre de sa loyauté envers Snow. M’afficher officiellement à son bras prouverait au président que je suis de son côté. Et épargnerait peut-être la vie de ma sœur, si elle n’est pas déjà morte… Ma sœur. A la simple pensée de Virani, j’ai l’impression de recevoir un coup de couteau dans le cœur.

« Ca va ? Comment tu te sens ? Dis-moi à quoi tu penses Elyas… » Mais j’en ai marre de parler. Les mots ne veulent plus rien dire, ils ne peuvent exprimer toute la gratitude que j’éprouve en cet instant pour Prudence. J’ai une dette envers elle, une dette que je ne pourrais jamais lui rembourser. Je caresse sa joue du bout de mes doigts – sa peau douce éveille chez moi des sensations que je croyais éteintes depuis des années – puis je passe ma main derrière sa nuque pour l’attirer à moi et l’embrasser tendrement. Comme pour la remercier de tout ce qu’elle a fait pour moi depuis que je la connais. Ou peut-être simplement parce que j’en avais envie.
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MessageSujet: Re: For you, there's nothing in this world I wouldn't do. (Prudence & Elyas)   For you, there's nothing in this world I wouldn't do. (Prudence & Elyas) Icon_minitimeSam 5 Avr - 18:04

Mes mains passe dans ses boucles blondes. Il est juste parfait, je n'ai pas de type comme lui qui ferait tout pour me protéger. Mais il ne sait pas à qui il a affaire. Je le trouve adorable vraiment. Je veux dire, vraiment quoi.. comment peut-on ne pas tomber petit à petit sous son charme. Je sais seulement qu'il ne m'aimera jamais. Alors je me retiens, je tente de le voir autrement, c'est difficile lorsqu'on doit jouer à un faux couple. Je ne suis pas experte en sentiment, je ne suis jamais tombée amoureuse et j'aurais aimé.. pour ne pas refaire cette erreur. C'est effectivement la pire des connerie à faire de nos jours, l'amour ne nous sauve pas. On finirait comme les amants maudits. Cette histoire perdure depuis tellement longtemps et au final c'est toujours la même chose. Je suis méfiante maintenant. Je n'ai pas l'intention de donner ma vie pour une personne autre que ma famille. Je ne dois penser qu'à eux. On a trop souffert et c'est surement égoïste aussi de me servir ce que peut m'offrir cette fausse relation avec lui.. Seulement.. je suis attachée à lui j'aurais aimé que ce ne soit pas le cas, mais lorsqu'il me sert contre lui parce que la nuit des larmes coulent sur mon visage.. lorsqu'il est là pour me rendre plus forte. Il m'a vu au plus mal.. et pourtant il est toujours là. Je me demande comment il fait. J'ai peur de souffrir, j'ai peur qu'un jour ce soir trop tard, je ne peux pas penser à ça.. je remarque que si je tente de ne plus y penser ça va mieux. Mais je veux prendre soin de lui. J'ai besoin de m'occuper de lui.. c'est plaisant.. et je ne veux pas me retrouver toute seule. Je ne sais pas si je suis amoureuse ou quoique se soit et je tente de ne pas me poser trop de question. Je dois faire ce que bon me semble. Et là ce qui me semble bien.. c'est d'être avec lui.. dans ses bras.. ok, j'ai totalement besoin de lui.. je ne sais pas si lui dire est une bonne idée. Mais on doit se soutenir.. on a vécu la même chose. Il promet.. il promet tellement de chose pour moi.. est-ce qu'il en a conscience ? Je ne sais pas.. mais c'est comme ça.. Je souris légèrement lorsqu'il me regarde.. je veux savoir comment il va..  à quoi il pense.. Je caresse sa joue doucement. J'inspire.. c'est étrange d'être ici dans la salle de bain, l'eau qui coule pour noyer nos paroles.. et lui qui d'un coup m'embrasse.. Il pose ses lèvres sur les miennes.. je ne comprend pas ce qu'il fait.. Je m'éloigne un peu de lui après cet échange que désirait.. là c'est différent de ce que nous faisons d'habitude. Ce n'est pas pour de faux. Je le regarde.. " Elyas.. " Je m'écarte de lui et je l'aide à se lever pour éteindre l'eau.. Je ne sais pas comment réagir, j'ai peur de crois.. moi avoir peur ? Je déglutis et je me retourne debout face à lui. Je souffle.. J'avance vers lui et c'est à mon tour de l'embrasser.. avec un peu plus de passion. " qu'est ce qu'on est en train de faire.. "  je le murmure encore deux baisers.. j'ai cette peur qu'il regrette.. je ne veux pas de ça.. " tu es sûr ? "
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MessageSujet: Re: For you, there's nothing in this world I wouldn't do. (Prudence & Elyas)   For you, there's nothing in this world I wouldn't do. (Prudence & Elyas) Icon_minitimeDim 6 Avr - 0:26

Je ne peux m’empêcher d’éprouver de la déception face au refus de Prudence, qui s’écarte de moi pour se libérer de mon étreinte. Et je me sens soudainement con d’avoir cru que ses caresses et ses baisers laissaient entrevoir plus qu’une simple amitié. Je passe rapidement une main dans mes cheveux, geste qui trahit la gêne qui me ronge en cet instant. Je ne sais pas ce qui m’a pris, j’ai agi sur un coup de tête, mais il est évident que j’aurai dû y réfléchir à deux fois avant de céder à mes foutues pulsions. La situation a beau être critique, je reste malgré tout un homme, incapable de résister à l’appel de la chair, notre seule véritable faiblesse. J’ai tout simplement cru… peu importe ce que j’ai cru, parce que de toute évidence, je me suis trompé sur toute la ligne.

« Elyas… », me souffle-t-elle, et je pressens qu’elle va me sortir le couplet du « je préfère qu’on reste ami. » Je comprends et respecte son choix, même si c’est un coup dur pour mon égo. D’ailleurs, elle a sûrement raison de mettre immédiatement un terme à ce rapprochement, pour éviter que les choses n’aillent plus loin. Ce ne serait pas raisonnable, ça ne ferait que tout compliquer. Non, mieux valait que le couple que nous étions sur le point d’incarner reste factice. S’attacher, c’est prendre le risque de souffrir, et je suis particulièrement bien placé pour savoir de quoi je parle. Mais je suis déjà foutu, puisque je me suis déjà pris d’affection pour le bout de femme qui se tient en face de moi. Finalement, Prudence n’ajoute rien et se contente de m’aider à me relever, m’arrachant un gémissement, avant d’entreprendre de couper les arrivées d’eau. C’est vrai que l’eau s’écoule depuis de longues minutes maintenant, j’avais fini par l’oublier. La vapeur d’eau a entièrement envahi la pièce, en témoignent le miroir couvert de buée et nos joues rougies.

Mais contre toute attente, Prudence se retourne vers moi, et s’approche pour m’embrasser à son tour. Etonné de sa réaction,  je mets plusieurs secondes avant de répondre à son baiser passionné. Moi qui croyais qu’elle ne voulait pas de moi, voilà qu’elle me prouve le contraire. Je ne sais plus vraiment quoi penser, mais cogiter m’empêche de profiter du moment présent, alors je tente d’éteindre momentanément mon cerveau. Je glisse ma main dans son dos jusqu’à ses reins, puis exerce une pression pour l’attirer un peu plus contre moi. « Qu’est-ce qu’on est en train de faire… », Une énorme connerie. Peut-être, la pire d’entre toutes. S’attacher, c’est risquer de souffrir, me répète une petite voix dans ma tête. « Rien de mal. » Après tout, nous sommes deux adultes consentants. « Tu es sûr ? », me demande-t-elle, alors que je l’embrasse dans le cou. Non, je ne suis sûr de rien, et encore moins de ce que je m’apprête à faire. Pourtant, j’en ai envie. Terriblement envie. Mais c’est sans compter sur le souvenir de Kath qui m’obsède. Il hante encore mon cœur et mon esprit, et je sais qu’il ne partira jamais, je sais que je devrais vivre avec pour le reste de mes jours. Kath, cloitrée contre sa volonté dans les souterrains du 13. Kath qui a peut-être tiré un trait sur notre histoire, ou qui pense peut-être toujours à moi. Peut-être qu’elle attend mon retour, pendant que je prends du bon temps avec une autre fille. Bon sang, qu’est-ce que je suis en train de faire ? Mais je suis en train de le faire, et je n’ai pas envie de m’arrêter en si bon chemin. Après tout ce que j’ai enduré, j’ai le droit d’être heureux, au moins pour quelques minutes – et j’ose espérer que cela durera plus que quelques minutes. De son côté, si Kath est heureuse avec un autre, je l’accepte, car je ne souhaite que son bonheur. … Pf, mais à qui j’essaye de faire croire ça ? Je ne veux pas que Kath trouve du réconfort dans les bras d’un autre, comme je suis égoïstement en train de le faire. Mais Kath est si loin, et Prudence est là, nichée au creux de mes bras. Et j’aime sincèrement Prudence, elle compte énormément pour moi depuis qu’elle est entrée dans ma vie. Nous nous sommes soutenus l’un l’autre pour trouver la force de surmonter les épreuves, nous avons mutuellement pansé nos blessures et je sais que chacun a trouvé dans les bras de l’autre le réconfort dont il avait tant besoin. Je sais que ça ne sera pas juste un coup d’une nuit, et c’est peut-être ça qui me fait le plus peur au fond. Je me sens coupable de penser à Kath dans un moment pareil, alors je l’occulte purement et simplement de mon esprit. Je me sentirai juste deux fois plus coupable le lendemain, mais tant pis. Demain me semble si loin, j’ai toute la nuit devant moi.

Mon verdict tombe. « Oui. Oui, j’en suis sûr. Et toi ? », je lui murmure doucement, son visage entre mes mains et un sourire sur mes lèvres. La mort de mes parents, la torture que ma sœur et moi avons subie… je ne pense plus à rien de tout ça, comme si ça n’avait jamais existé. Ce qui fait de moi un sale type, je le sais, mais ça fait longtemps que je n’ai plus la moindre illusion sur ma personne. Mais j’aurai tout le loisir de me détester et de me traiter de tous les noms demain. J’entrelace mes doigts à ceux de Prudence, et l’entraine jusque dans sa chambre, de l’autre côté du couloir. Nous nous asseyons au bord de lit, et je me sens fébrile comme un adolescent. C’est presque timidement que je passe ma main dans ses cheveux, mais rapidement, mes gestes retrouvent leur assurance, mes lèvres trouvent les siennes, et c’est avec tendresse que je l’allonge sur le lit.  
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MessageSujet: Re: For you, there's nothing in this world I wouldn't do. (Prudence & Elyas)   For you, there's nothing in this world I wouldn't do. (Prudence & Elyas) Icon_minitimeLun 7 Avr - 17:58

Une main sur mes lèvres.. l'autre en train d'arrêter le robinet.; Le silence est presque pesant. Je ne sais pas ce que je dois faire, mon coeur bat trop fort et je n'arrive pas à raisonner correctement. C'est mon corps qui agit, l'adrénaline.. Et je ne sais plus ce qui est bien ou mal. Je me pose beaucoup trop de questions. Ce que je ressens. Ce que je veux. Ce qu'il ressent, ce qu'il veut. Non mais je ne peux pas.. je ne peux pas, je sais pertinemment qu'il en aime une autre et je me sens totalement divisée. De quoi j'ai envie ? Je ne sais pas. Mon coeur bat trop fort, je ressens trop d'émotions.. j'ai les larmes aux yeux. Je tremble. Pourquoi je me prend autant la tête.. pourquoi j'ai peur. Si on fait ce que je pense, ce à quoi j'ai eu envie l'espace de ce baiser, je prendrais peut-être ce que j'ai de plus pure chez moi. Je ne sais pas si c'est une bonne chose. Je souffle. En espace de deux secondes après avoir éteint l'eau, j'avance vers lui, mes mains entourant son visage je l'embrasse. Je franchis une limite qu'on était interdit de franchir et pourtant nous en sommes là. Je suis perdue toujours, mes pulsions guident mes envies, j'ai envie de lui, sentir ses lèvres.. sentir qu'il me désire, m'aime peut-être ne serais-ce qu'un peu. Est-ce dramatique ? Je ne sais pas. Je suis totalement perdue. Entre deux baisers, pendant l'étreinte je lui demande ce qu'on fait.. je ne veux pas faire de conneries.. est-ce qu'il se sert de moi à cause des écoutes ? Tout ça trotte dans ma tête. N'est-ce pas mon devoir de le protéger ? N'est ce pas ce que j'ai promis ? On ne se quittera jamais, il l'a juré. On en fait rien de mal d'accord.. je tente de me convaincre de cela.. j'essaie de ne pas penser aux conséquences pour plus tard. Est-ce que cela va nous rapprocher, ou bien nous éloigner ? Je frissonne. Ses baisers dans mon cou, je veux être sûre que lui ne regrettera pas. Je l'embrasse longuement.. je veux savoir sa réponse pourtant je la redoute. Puis elle tombe. Oui. Des papillons s'envolent dans mon coeur. Je souris légèrement sans le quitter des yeux.. j'ai peur.. peur de ne pas être à la hauteur cette fois.. je ne gère pas tellement dans ce domaine. Est-ce que je peux le satisfaire.. Il m'a retourné la question.. savoir si moi aussi j'ai envie.. de quoi j'ai vraiment envie ? Je hoche légèrement la tête.. l'embrassant encore comme pour sceller d'avantage notre promesse. Je serre alors sa main je le laisse me guider. Je m'assois à coté de lui sur le grand lit de la chambre de l'appartement que le Capitole me laisse. Doucement sa main passe dans les longs cheveux pour se nicher dans ma nuques.. je retrouve volontiers ses lèvres.. Il m'installe sur le lit et je l'attire au dessus de moi écartant les jambes pour lui faire une place correcte sur moi. Je l'embrasse doucement, mais je me sens prisonnière sous lui.. Je le fais basculer pour être sur lui.. Je ne porte qu'une chemise de nuit.. à califourchon je la soulève jusqu'à l'enlever.. lui offrant presque mon corps.. il me reste juste une culotte comme vêtement, je tremble légèrement.. je le regarde dans les yeux, une lèvres mordue.. je déglutis et je me penche sur lui à nouveau pour l'embrasser, le laissant faire avancer les choses parce que j'ai peur de ne pas assurer..
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MessageSujet: Re: For you, there's nothing in this world I wouldn't do. (Prudence & Elyas)   For you, there's nothing in this world I wouldn't do. (Prudence & Elyas) Icon_minitimeSam 12 Avr - 18:39

J’allonge Prudence sur son lit, et je dépose sensuellement un collier de baisers au creux de son cou tout en glissant ma main sous la nuisette qu’elle porte. Sous mes doigts, sa peau est chaude et douce, et le contact agréable. Le souffle court, je la sens gémir sous mes baisers et mes caresses, ce qui ne fait qu’accentuer un peu plus mon désir, mais je m’efforce d’y aller en douceur et de prendre mon temps pour ne pas précipiter les choses car il me semble que Prudence est toujours vierge. Et pour être honnête, l’idée d’être son premier amant me plait. La jeune rousse me fait doucement basculer en arrière pour prendre le dessus, puis elle ôte sa chemise de nuit pour m’offrir son corps, qui se dessine admirablement dans les rayons de lune qui traversent ses volets.  Son corps à moitié nu achève de me convaincre ; je décide d’arrêter de me torturer l’esprit avec mes questions et mes principes moraux, seul compte l’instant présent. Et je lui souris, un sourire sincère, un sourire qui, à lui seul, exprime tout ce que je ressens en ce moment. Plus rien, plus aucune pensée néfaste, plus aucune douleur du passé ne viendra s’interposer entre nos deux corps. Prudence frissonne légèrement – de peur ou de froid ? – et je perçois son embarras. Aussi, quand elle se penche pour m’embrasser à nouveau, j’entreprends de la rassurer. « T’inquiète pas, ça va aller, je lui souffle entre deux baisers. Et s’il y a quelque chose qui ne va pas, tu me le dis. » Si elle ne sent pas à l’aise, il sera toujours temps de faire marche arrière, même si je n'ai absolument pas envie de rester sur ma faim. Je la désire, je la désire tellement que c’en est presque douloureux – ou alors ce sont ces foutues côtes qui se rappellent à mon bon souvenir. Mes lèvres ne quittent pas les siennes, et mes mains, avides de découvrir son corps, glissent de son dos à ses épaules, de ses seins à sa taille, de ses hanches à ses fesses. Tout y passe, comme si je voulais parcourir le moindre centimètre carré de sa peau nue encore inexplorée.

Avec d’infimes précautions, comme si j’avais peur de la casser, je la fais basculer à son tour et l’allonge à nouveau sur le lit, afin d’avoir une position adéquate pour pouvoir retirer mon pantalon. D’une main, je défais ma ceinture, et déboutonne mon jean avant de l’envoyer valser au pied du lit sans ménagement. Nous voilà à présent tous les deux sur un pied d’égalité, vêtus uniquement de nos sous-vêtements. « Ca va toujours ? », je lui murmure. Il vaudrait mieux pour elle, parce que les choses sérieuses n’ont pas encore commencé. Et tout d’un coup, je me mets à flipper ; et si je n’assurais pas à cause de cette douleur lancinante qui torture mes côtes ? Je m’efforce de chasser cette pensée ; non, ça va aller, je suis un expert en la matière et pour que tout se passe bien, je souffrirai le martyr s’il le faut, question d’honneur.

Jugeant que les préliminaires avaient duré assez longtemps pour la mettre en confiance – hey, je suis un homme je vous rappelle, ce n’est pas ça qui m’intéresse le plus – d’un doigt,  je fais glisser sa petite culotte le long de ses longues jambes en guettant son approbation dans ses yeux. « On n’aura pas besoin de ça. », je souffle dans un sourire. Et pour le reste, je vous passe les détails avant de me faire arrêter pour atteinte à la pudeur. Putain, mes côtes endolories ne m’ont pas laissé un seul instant de répit, mais croyez-moi, ça valait la peine de souffrir. Ca oui.
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MessageSujet: Re: For you, there's nothing in this world I wouldn't do. (Prudence & Elyas)   For you, there's nothing in this world I wouldn't do. (Prudence & Elyas) Icon_minitimeJeu 17 Avr - 11:06

Laisser ses pulsions. Ses sentiments.. prendre le dessus. Perdre sa raison, ne plus savoir ce qui est bien ou mal. Ne plus vouloir penser, juste agir comment le coeur vous le dit. Il est le dictateur de vos envies de votre plaisir. C'est lui qui vous guide et qui vous fait agir de la sorte. Pourtant on vous a souvent dit que dans ce monde, il ne fallait pas s'attacher. Est-ce que l'erreur est déjà produite ? Oh je connais parfaitement la réponse. Je sais ce que je ressens, mais je ne suis pas prête à l'accepter, ce n'est pas possible, aimer un homme comme lui me conduira en enfer. Je souffrirais et je me brûlerais, on n'aura plus qu'à me damner. Je finirais par ne plus m'en remettre et l'issue pourrait être fatale. Elle aurait peut-être dû l'être avant. Laisser ce type me tuer.. mais l'instinct de survie vous défend et j'ai tapé la première, il ne s'est pas relevé et je vis alors que lui pourri.. et pourri en liberté et surement plus heureux où il est que moi aujourd'hui. Je me sens totalement perdue, où est la porte de sortie ? J'ai envie de courir pour la trouver, de paniquer, crier.. je me sens prisonnière d'un labyrinthe sans fin.. ma vie le représente et je ne sais pas comment attendre le milieu en tout sécurité, sans me faire avoir. Je ne veux pas brûler ici, l'enfer est déjà partout autour de moi alors que suis-je censée faire. Je vais perdre ce que j'ai de plus chère et de plus pure au monde.. Ce qu'une fille ne devrait jamais laisser au premier venu. Est-il un inconnu ? Je ne crois pas. Il reste un homme que j'aime trop pour être raisonnable, la raison ne plus de pouvoir sur moi, mon coeur dicte mes acte. C'est mal. Je me brûle déjà. J'ai peur, mal.. et en même temps c'est plaisant, doux, sensible.. L'entre deux est infernal, sans fin, que choisir, je n'ai pas le temps de me poser des questions, les questions pourrissent la vie. On croit s'en poser de bonne mais finalement elles n'ont rien pour elles, elles nous font perdre un temps monstre, pourquoi ne pas se contentait de suivre le destin, et ainsi soit-il dirait un prête dans une église. Alors laissons nos actes parler pour nous. Je le laisser faire.. Me donnant trop à lui, m'offrant corps et âme. C'est trop pour une seule personne. Je devrais m'offrir à plusieurs personne, la souffrance serait moins grande puisque l'amour que j'offrirais serait moins fort puisque couper en trop de part.. comme un gâteau.. trop petit pour tout le monde. Je contrôle le frisson qui parcourt mon corps lorsque je le sens me caresser.. ses mains partout sur moi.. désireuses d'apprendre à connaître le moindre centimètres de ma peau blafarde. Je le laisse faire, je suis à lui ce soir, comme une épouse devrait se soumettre à son époux.. seulement ne faisons nous pas semblant de base ? Pourquoi tout changer d'un coup ? Pourquoi les choses tournent-elles de cette manière. Cette unions de corps et de chair est-elle la bonne ? Je laisse faire, me guider, dans l'ignorance de mon être. Je ne connais rien à la notion de plaisir corporelle. Mais il semble avide de me faire découvrir de nouvelles sensations. Enrichissante probablement pour mon futur. Je me pose trop de questions.. mais j'ai à cet instant peur de le perdre.. l'hésitation me saisit puis ses lèvres m'embrassent et je ne saurais dire à quoi je pensais deux secondes plus tôt. sa question est touchante, son inquiétude plus encore. Je n'arrive pas à sortir un bruit de ma bouche. Une oui de la tête répond.. je vais bien, tout va bien. C'est bon. Plaisant. Je le sens presque vêtu que de chair contre moi.. je ne demande rien d'autre de plus. Lui, laissant mes idées divaguer. Est-ce que je l'aime ? La réponse semble évidente mais ce n'est pas grave. Je ne me pose pas de question. Je le laisse me dévêtir , esquissant un sourire que je gomme rapidement. La suite est un mélange de plaisir et de souffrance. Je suis tiraillée entre les deux. Aimant et détestant à la fois, le plaisir prenant le dessus. Je soupire d'aise, gémissant parfois. Je m'accroche à lui comme si j'avais peur de me noyer dans mes sentiments. Je respire fort.. et l'union final semble délicieusement parfaite. Finalement la douleur s'efface elle n'est rien comparée à ce que j'ai déjà eu. Notre nuit se finit comme ça.. unis. Un final au summum.. Lorsque nous sommes séparés l'un de l'autre, je reste émue. Bizarrement je reste à fixer le plafond.. des larmes coulant sur mon visage. Je ne sais pas si je dois regretter ou apprécier, je n'arriverais pas à me décider. Pourquoi l'aimer lorsque lui penser à une autre, pourquoi avoir fait ça.. si lui en aime une autre. Je suis perdue.. ailleurs. j'ai peur de moi, mes émotions incontrôlables. Je déglutis et je renifle sans le vouloir laissant comparaître mon chagrin. Je veux qu'il ne me laisse jamais, qu'il soit à moi.. qu'il me serre contre lui et me fasse oublier ce souvenir. Elyas s'il te plait.. comprend et agit.
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Reed Emerson
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△ correspondances : 1464
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△ multicomptes : Charlie la Pacificatrice, Juju le Rebelle & Gold la rêveuse (Ex Elyas)
△ à Panem depuis le : 09/01/2013
△ humeur : Se sent vide et abandonné, désespéré par la chute de Coin et l'échec de la rébellion.
△ âge du personnage : Vingt-six ans
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MessageSujet: Re: For you, there's nothing in this world I wouldn't do. (Prudence & Elyas)   For you, there's nothing in this world I wouldn't do. (Prudence & Elyas) Icon_minitimeSam 19 Avr - 23:55

Cela faisait bien longtemps que je ne m’étais pas senti aussi bien, apaisé. Indifférent aux dangers qui planent encore au-dessus de moi, ceux-là même qui m’ont conduit à me réfugier chez Prudence. La mort de mes parents, mon terrible séjour dans les geôles du Capitole et l’insoutenable torture qu’a subie Virani ; mais dans ses bras, plus rien n’a d’importance, plus rien ne compte, comme si toutes ces horreurs n’étaient rien de plus qu’un simple cauchemar, comme si elles n’avaient jamais existé. Ses bras autour de mon dos et ses jambes entrelacées aux miennes, en cet instant, je ne voudrais me trouver ailleurs pour rien au monde. J’aime la sentir tout contre moi, blottie au creux de mes bras, son corps nu pressé contre le mien. Ainsi enlacés, j’ai l’impression que la vie, après s’être acharnée sur moi, m’offre enfin un répit bien mérité. Une personne de confiance, sur qui je pouvais me reposer, qui partagerait mes nuits et mes peines. Un peu d’amour, c’est ce que tout le monde demandait ici-bas.

Mais alors que je me sépare d’elle, je m’aperçois que Prudence ne partage visiblement pas mon bien-être. Et je dois bien avouer que je ne m’attendais pas à ce genre de réaction. Les larmes qui roulent ses joues rougies me laissent pantois, je ne sais pas quoi faire, quoi dire. Comme tous mes congénères mâles, je n’ai jamais su réagir à la détresse d’une femme. Aussitôt, je m’inquiète, est-ce que je lui ai fais mal ? Appuyé sur un bras, je passe ma main dans ses cheveux décoiffés par l’effort, et comble la distance qui nous sépare pour l’embrasser dans le cou. « Qu’est-ce qui va pas, Pru ? », je murmure, sincère, comme si le lui demander à haute voix risquer d’aggraver son malaise. « Est-ce que tu regrettes ? » Peut-être aurait-elle préféré offrir sa virginité à un garçon qu’elle aimait vraiment. Après tout, c’était ce à quoi aspiraient toutes les filles, pas vrai ? Le prince charmant, tout ça.

« Parce que moi, je ne regrette rien. », je lui souffle. Rien du tout. Peut-être avions-nous outrepassé une limite interdite, mais maintenant que le mal – façon de parler – était fait, nous ne pouvions plus faire marche arrière. Souhaitait-elle en son for intérieur qu’il ne se soit rien passé entre nous ? J’espérais bien que non parce que pour ma part, j’étais heureux de ce rapprochement charnel. Je savais que je pouvais avoir toute confiance en Prudence, que jamais elle ne m’arracherait le cœur à mains nues, me laissant mourant sur le sol, comme Kath avait su le faire à de nombreuses reprises par le passé. Peut-être… Peut-être était-ce le moment de tourner la page après tout, de tirer un trait sur ce passé douloureux qui n’avait de cesse de me tourmenter. Et elle-même, ne m’avait-elle clairement pas dit que tout était terminé ? Oui. Tout oublier, pour aller de l’avant. En étais-je seulement capable ? Je l’ignorais.

Chassant ces pensées de mon esprit, je m’allonge à nouveau à côté de Prudence et la prend dans mes bras avec beaucoup de tendresse. « Je ne te ferai jamais de mal, Prue. », je lui assure en joignant mes doigts aux siens. C'est une promesse que je suis déterminé à ne jamais briser, coûte que coûte. Je suis certain que c’est là ce qui l’inquiète. Elle a peur de souffrir de la perte d’un proche… encore une fois. Peur qui nous effraie tous et avec laquelle nous devons vivre en permanence. Mais moi, je ne la laisserai pas tomber, pas elle, pas cette fois. Je ne reproduirai pas les erreurs du passé.
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MessageSujet: Re: For you, there's nothing in this world I wouldn't do. (Prudence & Elyas)   For you, there's nothing in this world I wouldn't do. (Prudence & Elyas) Icon_minitimeDim 20 Avr - 16:45

Je viens de perdre tout ce que j'avais de plus pure. Ma virginité a été enlevée, doucement et précieusement. Je n'arrive pas à croire que je fasse partie de celles qui l'on fait. Je me souviens encore de mes résolutions.. Je voulais l'offrir à l'homme que j'aimerais et qui déciderait de m'épouser. Peut-être dans la logique de notre jeu, un jour nous serons obligés de nous marier . Je ne voyais pas ma vie changer à ce point, je ne sais plus quoi en penser, je ne sais pas si je dois regretter d'avoir offert cette pureté à un homme comme Elyas. Je ne regrette pas. Je ne crois pas.. Je ne crois pas.. je ne sais pas. Je suis totalement perdue, je me sens loin dans ma tête, je m'enfonce dans mon monde, je ne veux pas en ressortir, je me sens à l'abris. Mais je sais aussi que j'ai vraiment besoin d'Elyas. Je me sens inculte, je ne gère pas du tout la situation, j'ai perdu pied. Mes sentiments sont réels et je souffre, je souffre parce qu'il ne sera jamais à moi. Je tremble légèrement, je fixe ce haut plafond.. ce n'est pas comme ça que je voyais ma vie, est-ce que je vais devoir jouer toute ma vie la comédie ? Je me sens frustrée, frustrée de ne pas pouvoir lui dire que j'ai peur de ce que je ressens pour lui, mais je ne suis pas prête. Non. J'ai perdu la notion du temps, et je sens mes larmes couler sur mes joues pour se perdre ailleurs. Elyas ne tarde pas à se rendre compte qu'il se passe quelque chose. Il veut savoir, comprendre ce qui m'arrive, mais impossible pour moi de le regarder. Je déglutis, je me pince les lèvres, je craque tout bonnement. Je ne répond pas à la première question, je ne sais pas ce qui se passe dans ma tête, ou même dans la sienne. Je renifle et je crois que c'est loin d'être sexy après le moment que nous venons de passer. Il me demande si je regrette, et on ne peut pas dire que ce soit le cas, je suis juste perdue, j'aimerais lui expliquer mais moi même je ne sais pas ce qui se passe dans ma tête. Il ne regrette rien, c'est déjà ça, je crois que j'avais besoin de l'entendre. Je ne veux pas qu'il me fasse l'amour en pensant à une autre, au fond je crois que c'est ce qui me bouleverse, j'ai perdu ma virginité avec un homme qui pense à une autre.. et je vais devoir vivre avec ça toute une vie pour ne jamais le laisser, on se l'est promis. Je ne pense pas être capable de le rejeter, j'ai trop besoin de lui. Qu'il me serre contre lui, ne me lâche jamais.. qu'il .. qu'il.. m'embrasse encore.. allons nous recommencer ? Peut-être. Le destin nous le dira. J'arrive à faire non de la tête, je ne regrette pas, je le sais, je le sens, ce n'est pas le soucis. C'est plus profond que ça. Il m'attrape, je me cale contre lui. " ça va, pardon, je prend conscience de choses qui me bouleversent " j'éclaircis ma voix. " Je réalise ce que l'on vient de faire.. ". Il m'avoue qu'il ne me fera jamais de mal. C'est bien là le problème.. peut-être qu'il m'en fait déjà.. mais qu'il ne s'en rend pas compte. Je me redresse sur un coude, je le surplombe légèrement. " ne dis pas ça.. tu le feras, je le ferais.. et tu sais parfaitement pourquoi.. " Je souris légèrement et je m'avance pour l'embrasser longuement, profitant de ses lèvres. Puis ma tête se pose dans un coin de son torse, une des mes mains, avec le bout de mes doigts, caresse celui-ci. " On avait dit qu'on n'en arriverait jamais là.. pourquoi maintenant Elyas ? " je veux savoir pourquoi il a eu envie de moi, pourquoi il m'a embrassé. " Tu l'as fait pour me remercier de tout ce que j'ai fait ? Où parce que tu me désirais ? je ne veux pas être une fille de passage Elyas. Mais je sais aussi que ce n'est pas moi que tu aimes.. d'où le fait que tu me feras forcément souffrir. " Je fixe ma doigts jouer sur son torse parfait.. c'est peut-être cru mais n'est-ce pas la vérité ?
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MessageSujet: Re: For you, there's nothing in this world I wouldn't do. (Prudence & Elyas)   For you, there's nothing in this world I wouldn't do. (Prudence & Elyas) Icon_minitimeLun 21 Avr - 21:57

Mes paroles qui se voulaient rassurantes ne semblent pourtant pas apaiser son cœur tourmenté. Notre relation a pris un virage pour le moins inattendu, c’est vrai, et j’en suis le premier surpris, mais je ne regrette rien. Pas le moins du monde. Je suis bien avec Prudence, vraiment ; au fil des jours, sa compagnie m’est même devenue indispensable. Coucher avec elle n’était pas une erreur, mais la suite logique, naturelle, de l’affection mutuelle que nous nous portons l’un l’autre. Prudence se redresse sur un coude et me surplombe, et les pointes de sa longue crinière rousse me chatouillent le torse. Avec ses cheveux décoiffés, ses yeux larmoyants et ses joues rougies, je la trouve terriblement belle, et devant cette vision, je sens mon désir se réveiller. Je caresse sensuellement le creux de sa taille, savourant le contact de sa peau sous mes doigts. Je voudrais qu’elle soit à moi, rien qu’à moi, mais je sais que mes espoirs sont vains. Prudence se charge bien de me le rappeler.

« Ne dis pas ça… Tu le feras, je le ferai… et tu sais parfaitement pourquoi. »

Je me demande si elle fait référence à la prostitution à laquelle nous sommes tous assujettis, ou si elle veut parler d’autre chose. Comme le fait que notre histoire d’amour n’est qu’un tissu de mensonge, et que tôt ou tard, l’un de nous va finir par rompre ce pacte pour un(e) autre, avec perte et fracas. Et quand elle se penche pour m’embrasser, je suis sûr d’une chose ; ça ne sera pas moi.

« On avait dit qu’on n’en arriverait jamais là, pourquoi maintenant Elyas ? Tu l’as fait pour me remercier de tout ce que j’ai fait ? » Je ne peux m’empêcher de retenir un rire devant l’hypothèse qu’elle me propose. Je sais que coucher avec moi est un privilège, mais quand même. « Ou parce que tu me désirais ? Je ne veux pas être une fille de passage Elyas. Mais je sais aussi que ce n’est pas moi que tu aimes, d’où le fait que tu me feras forcément souffrir. » Dans un geste tendre, je passe ma main dans ses cheveux.

« Qu’est-ce que tu me racontes là, Prue ? Evidemment que j’en avais envie. Je dois avoir plusieurs côtes cassées, si je n’en avais pas eu vraiment envie, crois-moi, je l’aurai pas fait. », je précise dans un sourire amusé. C’est vrai que j’ai morflé, mais oh bon sang, ça valait le coup de souffrir. Je glisse ensuite mes doigts le long de son visage jusqu’à son menton, et d’une pression délicate, je lui fais relever la tête vers moi. «Prudence, cette fille, Kathleen, c’est une part de mon passé que je ne pourrais jamais oublier. Pendant deux ans, j’ai cru qu’elle était morte, j’étais fou de chagrin, j’errais comme une âme en peine, c’était… c’était une période atroce, j’explique, un sourire las figé sur les lèvres. Avant tes Jeux, j’ai appris qu’elle était vivante… mais la fille que je connaissais est bien morte, elle. Et je ne peux pas vivre éternellement dans son souvenir. Tu crois pas qu’il est temps que je recommence à vivre ? ... Et après, tu as gagné tes Jeux, et malgré tous les malheurs que tu as vécu là-bas, je suis content que ce soit toi qui en soit sortie vivante. C’est une pensée terriblement égoïste, je le reconnais, car Prudence aurait sûrement préféré mourir dans cette Arène, comme je l’ai souhaité tant de fois par le passé. Parce que j’ai besoin de toi à mes côtés, Prue. Je la fais basculer sur le côté pour glisser mes lèvres le long de son cou. Et… je suis sûr… que toi aussi… tu as besoin de moi… », je souffle entre chaque baiser que je dépose sur sa peau, tandis que je caresse sa taille, ses hanches, ses fesses et ses cuisses d’une main experte.
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MessageSujet: Re: For you, there's nothing in this world I wouldn't do. (Prudence & Elyas)   For you, there's nothing in this world I wouldn't do. (Prudence & Elyas) Icon_minitime

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