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 C'est bien t'es enfin devenu un homme. | Tywin

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C'est bien t'es enfin devenu un homme. | Tywin Vide
MessageSujet: C'est bien t'es enfin devenu un homme. | Tywin   C'est bien t'es enfin devenu un homme. | Tywin Icon_minitimeVen 10 Jan - 21:39

T'es redescendu sur Terre ?


Au début j'avais tourné en rond dans ma maison pensant le voir débarquer a la minute mais plus le temps passait et plus je me disais qu'il ne viendrait. Alors c'est la que je pétais un câble. Me tournant vers neige, j'allumai un feu avant de commencer a brûler tous mes souvenirs. Photos de mes parents et de mes proches. Ce n'est que quand Emmett vint me trouver pour m'amener mes médicaments que je sortis de ma transe pour voir que j'avais détruit mes mains. "Lilas calme toi." Puis je tombai lourdement au sol comme un roc. Ce genre de crise survenait seulement lors de grands cas de stress ou je me rappelle la bataille. Ou après m'avoir... On m'a laissé pour morte. Un hurlement animalier sortit de ma bouche et mon ami se jeta sur moi avant de me faire taire. Je lui mordis les doigts avant de me focaliser sur mon ancre. Sur notre victoire et la liberté. Le calme revint alors. "Viens rangeons, me dit mon ami en douceur."

Une heure après, les mains bandés, je me tenais sur le toit, une bouteille d'alcool dans ma main. Dix ans de ma vie gâchée pour un lâche. Je bus une dernière gorgée avant de la jeter par terre pour retourner a l'intérieur par la fenêtre. Je me décidai a prendre une douche pour faire disparaître sa puanteur. Le Capitole me l'avait corrompu. Je laissai tomber mes vêtements, mon foulard pour me laisser choir sous la douche. La lumière trop vive faisait ressortir mon teint d'albâtre et mes cicatrices. Dans le dos a cause du châtiment que j'avais reçu après le départ de Tywin il y a trois ans, les balafres sur mon visage, sur mon buste. Je retirai mes bandages pour les laisser choir sur le sol. Le sang se mêla a l'eau et bien que je sois trempée, je ne pleurai pas. Des images défilaient sous mes yeux. La fameuse nuit, la purge, les Hunger Games, Tywin... Tout se mélangeait dans ma tête. Je finis par ôter le collier qui ne me quittait pas depuis son départ et le laisser rejoindre les bandages. Mes jambes cédèrent et je me trouvais rapidement sur le sol. J'avais attendu pour rien. Alors je fermai les yeux pour passer mes mains dans mes cheveux trempés et les ouvrir. Trop de gens comptaient sur moi de toute manière.

Ce fut les grognements de Neige qui m’arrachèrent a ma torpeur et me saisissant d'une paire de ciseaux j’éteignis les lumières pour me poster près de l'entrée et sauter sur la personne qui venait d'entrer pointant les ciseaux sur sa carotide. Je faillis les enfoncer dedans quand je reconnus le visage alors je me reculai toujours sur le qui vive, les mains en sang telle une bête sauvage et m'apprêtant a lancer l'arme. "Une minute pour me convaincre que tu t'es trouve du courage ou je vais de donner une raison de chialer."
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C'est bien t'es enfin devenu un homme. | Tywin Vide
MessageSujet: Re: C'est bien t'es enfin devenu un homme. | Tywin   C'est bien t'es enfin devenu un homme. | Tywin Icon_minitimeSam 11 Jan - 1:36

Par réflexe, ma main bloqua le poignet de la jeune femme in extremis pour l’empêcher de me percer le cou et je reculais d’un pas en même temps qu’elle avant de claquer la langue. Ce n’était pas qu’une impression, nos rencontres se soldaient souvent par l’apparition d’armes à un moment donné et j’aurais bien voulu que cela s’arrête, parce que qu’est-ce que cela prouvait d’autre que le fait que nous ne nous reconnaissions même plus comme étant du même camp ? La petite entrevue de tout à l’heure avait soulevé beaucoup de vérités que je me cachais à moi-même, à commencer par le fait que dans le fond, je ne pensais qu’à ma petite personne et que le mec à la recherche du confort et de la sécurité du Capitole avait prit le dessus sur l’enragé que j’avais toujours été jusque là. La manipulation et l’usage de fourberies au détriment des autres étaient des caractéristiques qui me définissaient bien depuis que j’étais en âge de m’entrainer pour les Hunger Games, mais elles ne s’étaient jusqu’alors appliquées que contre ceux que je considérais comme mes adversaires. Jamais contre mes proches, jamais contre… eh bien… moi-même, au final. Une minute pour convaincre, c’est ça ? Je cillais et réfléchis un instant, puis m’approchais ensuite d’un pas franc vers Lilas pour attraper sa main armée et ensanglantée, la tirer un peu dans ma direction, puis ouvrir les ciseaux calmement afin de m’en servir pour entailler directement une belle marque transversale sur le bas de mon, paraît-il, beau visage. C’était douloureux, certes, mais sans doute insignifiant en comparaison de tout ce qu’avait traversé la jeune femme en face de moi. Le sang coula de la blessure qui remontait de la mâchoire aux lèvres, mais mes yeux restèrent fixés sans une once d’hésitation sur ceux de la grande rousse. On allait me poser des questions quand je me déciderais à rentrer dans mes appartements et il faudrait que je donne des réponses adéquates, que je me justifie. Pourquoi diable gâcher mon atout principal de la sorte ? Je ne savais même pas s’il resterait une cicatrice par la suite, mais je m’en fichais. Cette blessure était une prise de risque et l'assurance que j'acceptais de me mettre dans une situation délicate auprès des gens du Capitole... risque que j'avais décidé d'embrasser. Après avoir relâché la main de Lilas, je reculais à nouveau. Humblement cette fois-ci. J’avais de bonnes raisons de la respecter et je commençais seulement à en prendre conscience. C’était pas moi, « le héros » des deux, mais bien elle. Moi, j’avais juste eu de la chance.
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C'est bien t'es enfin devenu un homme. | Tywin Vide
MessageSujet: Re: C'est bien t'es enfin devenu un homme. | Tywin   C'est bien t'es enfin devenu un homme. | Tywin Icon_minitimeSam 11 Jan - 18:46

T'es redescendu sur Terre ?


Son contact était pour moi aussi froid qu’un glaçon tant je ne ressentais plus de chaleur de sa part. Est-ce que cela voulait dire que je ne l’aimais plus ou autre chose ? Je ne savais même plus qui était l’homme en face de moi. L’homme qui se croyait tant supérieur à moi, celui qui se fait passer pour une victime. Jamais, ô grand jamais, je ne me suis posée en victime car je pensais que nous étions courageux. Nous sommes entrainés pour ça. Il avait oublié qui il était, ce qu’il était à mes yeux ainsi qu’aux yeux de ses parents. Pauvre petit être corrompu. Puis, je le regardai me défier du regard. So sexy. RASSEMBLE TES ESPRITS LILAS. Oui, parfois, je peux m’égarer mais je me demande souvent ce que fait un homme aussi sexy avec moi. Enfin, il n’est plus avec moi, bref, je m’égare.

Je n’ai même pas le temps de faire quelque chose qu’il s’entaille la joue avec la paire de ciseaux. Et il a dû y aller franco parce qu’ils sont mal affûtés et me servent juste à refaire ma frange. Petite anecdote. Je lâchai alors la paire avant de lui mettre une gifle. « T’es taré. Je m’attendais à ce que tu m’embrasses pas à ce que tu t’entailles le visage. AH LES MECS TOUS DES ABRUTIS. » Je me tournai pour sortir une compresse de ma commode avant de la mettre dans sa main et de poser sa main sur son entaille. Puis, je quittais la pièce en jurant, oubliant que je portais une serviette… qui s’envola. Oups. Rougissante, je fis des pas chassés pour partir en courant m’habiller. Bien, bien, expose ton dos avec les traces de fouet. J’enfilai un pull large – un de ses vieux pull pour être précise, c’est mon doudou, je le garde depuis dix ans – pour aller au rez-de-chaussée chercher de l’alcool pour désinfecter sa blessure. Neige était couchée sur son tapis et leva le museau pour me regarder prendre le nécessaire et monter à l’étage. Puis, j’entrai dans la salle de bains avant d’attraper Tywin par la main pour l’emmener dans ma chambre, le faire s’asseoir sur le lit et retirer sa blessure. « Hum, pas besoin de suture. Juste désinfecter et après… » Je m’approchai de son cou pour le renifler. « AH NOOOON ON NE PEUT PAS ATTENDRE. » Je lui repris la main pour le pousser à nouveau. Reprendre la paire de ciseaux et couper tous ses vêtements. « douche, douche, douche, MAINTENANT. » Il avait l’habitude de ce genre de crises lorsque nous étions gosses mais plus depuis des années. Je fis couler l’eau. « ET FROTTE BIEN PRINCESSE TYWINA. J’irai vérifier. » Puis, je me tournai en me rendant compte de ma gaffe. « Pas… enfin… Pas… » Je me mis à rougir comme une débile. « Pas cooomme ça… » Puis, je m’esquivai ou…
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C'est bien t'es enfin devenu un homme. | Tywin Vide
MessageSujet: Re: C'est bien t'es enfin devenu un homme. | Tywin   C'est bien t'es enfin devenu un homme. | Tywin Icon_minitimeLun 13 Jan - 11:15

S'il y avait bien un truc à ne pas sous-estimer, c'était l'imprévisibilité et les réactions complètement aléatoires que pouvait avoir cette femme. Heureusement pour moi, j'étais parfaitement au courant de ça, même après tout ce temps et j'eus donc juste le temps d'éviter sa main lorsqu'elle tenta de me coller une gifle à la figure. « Woh ! » Sa phrase concernant le baiser m'arracha un micro-sourire, néanmoins. « La dernière fois que j'ai essayé de t'embrasser furtivement, je te rappelle que t'as réveillé tout le quartier ! » Et c'était pas faux du tout. Bon, okay, je l'avais cherché... elle pensait que j'étais encore amnésique à ce moment-là et c'était un peu beaucoup la manière dont je lui avais fait comprendre qu'en fait, non. C'était pire romantique et chevaleresque comme geste, en plus... d'abord.

Enfin bref. Comme une petite maman, Lilas était partie me chercher une compresse et tout d'un coup, je la vis s'agiter dans tous les sens, ce qui me détendis un peu. Mais elle saignait aussi et ça, j'aimais moins parce que je n'avais pas tellement envie qu'elle me fasse une chute de tension à cause de coupures ouv... attendez, qu'est-ce que c'était que ces marques dans le dos ? À côté de son corps balafré de partout, je ressemblais carrément à une poupée Ken, l'entrejambe et quelques poils en plus, ce qui m'obligea à me faire la réflexion que Lilas était plus virile que moi. Comique... ces stigmates de bataille, étalées partout sur elle, ça me remettais d'autant plus à ma place lorsque je pensais au fait que même comme ça, elle ne se plaignait pas ni ne cherchais à s'en cacher. Pendant que mademoiselle nudiste partit chercher je ne sais quoi au sous-sol, je me mis à glousser en l'imaginant donc avec de la barbe et un chapeau de pirate sur la tête, me faire la morale sur ce que c'était que les vrais bonhommes. Par chance, personne ne remarqua ce petit égarement de ma part et je me fis à nouveau déplacer dans une autre pièce, sur le lit. Soupir de ma part lorsqu'elle se mit à m'examiner. « Lil's... c'est juste une coupure, c'est plus pour toi que je m'inquiète, là. » Parce que oui, elle avait du sang partout sur les mains. Ce qui ne l'empêcha pas de crier et de s'exciter à nouveau. « Attendre quoi ?! HEY ! » Dis tout de suite que je sens le chacal alors que c'est pas vrai ! « Mais quesstufous avec ce chandail ! » qui coûtait une petite fortune, by the way. J'ai essayé de l'arrêter, mais la connaissant, elle aurait été capable de me mettre un coup de ciseau quelque part, en plus de m'étaler un peu plus de son propre sang sur la face. C'était... C'ETAIT N'IMPORTE QUOI COMME SITUATION ! Je croyais qu'on était dans un moment super sérieux, à la base et voila que ça virait à l'une des scènes de chamaillerie dignes de quand on avait 14 ans.

Lilas finit par se retourner pour aller faire couler de l'eau dans la baignoire et j'en profitais donc pour poser la compresse à côté de moi, puis enlever les lambeaux de ce qui me restait de vêtements ( pourquoi elle s'était mit à les découper comme ça, j'en sais rien. Quoi que... heh... ça devait être son subconscient ). « M'APPELLE PAS COMME CA ! » J'avais déjà eu ma dose d'humiliation pour la journée... c'était pas pour qu'on me rappelle un surnom pourri de mon enfance. Dans un énième soupir, je me suis relevé pour retirer le boxer qui me restait, dieu merci elle n'y avait pas touché, puis me dirigeais vers la salle d'eau en refermant la porte derrière moi. La jeune femme s'était enfin un peu calmée et à en juger par son attitude, j'y étais sans doute pour quelque chose à 99,9%. Voila. « Eh ben alors ? T'as l'air distraite, d'un coup. » J'esquissais un petit sourire en coin et m'approchais de la demoiselle pour l'attraper par la taille, la poser debout dans sa propre baignoire et lui retirer son pull. « Tu saignes trois fois plus que moi, grosse maline. » Mais là, malgré ma bonne volonté, je me suis arrêté de bouger après avoir reposé mes mains sur ses hanches. Je ne saurais expliquer pourquoi, mais son corps entaillé de partout lui donnait une allure complètement différente... tellement différente de tout ce que vous pouviez imaginer (quoi que non, n'imaginez rien du tout, bande de gros dégueulasses) que j'aurais été incapable de la confondre avec celle de qui que ce soit. Elle avait la classe. Et c'était très sensuel. Et ça me donnait une bonne raison de plus d'être obsédé par sa personne. Je l'ai fixée dans les yeux un petit instant avant de lui relever la frange d'une main pour venir ensuite l'embrasser doucement. Sur les lèvres. Et y laisser une trace rouge foncé à cause de ma blessure. « Eh, merde...! »
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C'est bien t'es enfin devenu un homme. | Tywin Vide
MessageSujet: Re: C'est bien t'es enfin devenu un homme. | Tywin   C'est bien t'es enfin devenu un homme. | Tywin Icon_minitimeMer 15 Jan - 20:48

T'es redescendu sur Terre ?


Je pense que la situation avait quelque peu dérapée ? Il y a une heure j'étais en train de boire sur le toit tel un vautour et me voilà face a mon amour d'enfance qui s'entaille la joue et je deviens une véritable drama queen. Oui on peut dire que c'est le mot. "Ouais mais tu te faisais pour un amnésique depuis 7 ans" je crois que j'ai eu mon lot de souffrance avec ce mec. "Fais moi souffrir encore une fois et j'envoie des bijoux de famille au Capitole."

Je m'occupais de lui pour le soigner comme lorsque nous étions gosses. Il était le pauvre chéri a sa maman tandis que j'ai toujours été la sauvageonne qui s'en fout d'avoir des feuilles dans les cheveux et de la boue sur le visage. Mais bon les opposés s'attirent comme on dit et nous étions comme deux aimants. Lorsque je pris la bouteille d'alcool je m'attardais un peu sur mes mains dont les plaies ne s'étaient pas refermées et je savais qu'Emmett me tuerait demain. Mais je m'en foutais. Je devais juste soigner Tywin. Lorsqu'il me dit qu'il s'inquiétait, je relevai la tête en haussant un sourcil avant de soupirer. "J'ai connu pire, dis-je en haussant les épaules." Ce qui était vrai et j'en avais rien a cirer. Moi la douleur je ne la sens plus. Pis je ne me souviens pas avoir été une chochotte un jour.

Lorsque je me décidai a l'envoyer a la douche je me tournai vers lui le poing sur les hanches. "Laisse mon doudous tranquille et tu empestes le Capitole. Va te laver." Je frissonnai en le voyant choyer. Tant de facilités alors que je suis dans la merde jusqu'au cou. Bref anyway je l'emmenai de force avant de découper ses vêtements sans être contente du résultat. Je roulai des yeux avant de glousser. "Désolée mon chou mais tu l'as cherché. Je sors pas avec les mauviettes. Et puis je peux voir que t'as encore tes bijoux de famille alors aucune excuse." Mais je m'egare ma parole. Je devrais arrêter de faire ce genre de sous-entendus mais trois ans c'est long. Je finis par le regarder en haussant le sourcil. "Non, mentis-je." Lorsqu'il s'approcha tel un fauve je ne pus m'empêcher de reculer avant de frissonner a son contact. Il me posa dans la baignoire avant de m'enlever mon pull. Direct ? Comme ça ? "M'en fous. J'ai pas mal je te dis." A nouveau il me toucha et je me sentis rougir. Je ne suis qu'une fille devant un garçon. Alors je me collais a lui bien que plus grande tandis qu'il m'embrassa. Je me laissais faire, raide comme un bout de bois avant d'entendre son juron. Je portais aussitôt ma main a ma joue. Mais m'en fichant carrément, je l'attirai contre moi pour lui rendre son baiser mais de manière plus sauvage. Mes mains effleurèrent son torse avant que je ne me retire pour le regarder comme s'il était la chose la plus précieuse au monde. "On est pas obligés, tu sais. Je veux juste que tu saches que tu n'es pas un objet pour moi." Un sourire tendre naquit sur mes lèvres. "Tu es... Spécial mes yeux." Je baissai les yeux en rougissant. "Tu m'as demande tout a l'heure de te rappeler qui tu étais. Juste un truc. Tu es l'homme que j'aime. Que j'ai toujours aimé et que j'aimerai toujours." J'avais dit ça d'une voix timide car les déclarations ne sont pas mon fort même si elles sont 100% vraies.
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C'est bien t'es enfin devenu un homme. | Tywin Vide
MessageSujet: Re: C'est bien t'es enfin devenu un homme. | Tywin   C'est bien t'es enfin devenu un homme. | Tywin Icon_minitimeVen 17 Jan - 20:44

Je ne savais pas tellement sur quel pied danser avec cette fille, tant ses réactions pouvaient varier en fonction que ce qui lui traversait la tête. Elle avait eu raison de me remettre à ma place tout à l’heure, certes, mais ça m’avait fait un peu peur de me dire qu’on n’était peut-être plus sur la même longueur d’onde… une peur que j’avais encore à l'heure où je vous parle. Je me rendais compte à l’instant que la scène dans la forêt n’était pas tout à fait ce que j’imaginais, ce n’était pas juste moi qui faiblissait et Lilas qui s’était impatientée face à mon comportement. Comment dire… je n’étais pas comme ça, d’habitude. Je ne pleurais pas, je ne me plaignais jamais, je ne m’accordais pas le luxe de jouer à celui qui avait besoin qu’on le réconforte, mais ça, la jeune femme ne pouvait pas le savoir car elle n’était ni dans ma tête, ni dans la situation d’isolement total dans lequel le Capitole me plongeait, moi et ces principes que j’essayais de préserver au fond de mon cœur, tant bien que mal. Naturellement, le fait de tout garder en moi et d’encaisser le poids de la solitude en me raccrochant à quelques souvenirs pendant des années avait un coût psychologique. C'était éreintant. Alors bon… lorsqu’enfin j’avais la possibilité d’être moi-même avec quelqu’un, de relâcher la pression, oui, j’appréciais le fait de pouvoir me laisser aller et d’être réconforté, car même si ça ne se voyait pas, chère Lilas, savoir manier des armes et se battre était tout aussi difficile que de garder son sang froid dans un environnement ennemi. Je n’essayais pas de me trouver des excuses pour mon attitude égoïste, mais le fait d’être traité de lâche, tout bien réfléchi, je ne pouvais pas l’accepter car c'était faux. J’agissais entre-autre dans mon propre intérêt et ça m’arrangeait bien de vivre dans un certain confort au lieu de trainer dans les sous-sols du 13e district, mais… ouais… non, laissez tomber. Cette conversation ne mènera nulle part. Reste que j’aurais bien voulu vous y voir, d’être réveillés par quelqu’un qui vous balance comme ça, que pour le bien de tout le monde, il fallait que vous vous la fermiez et que vous acceptiez de vous faire rééduquer par des gens que vous aviez jusqu'alors toujours naturellement eu envie d’étrangler.

Qu’importe. Si la définition de « courageux » allait avec le fait de se taire et d'encaisser la frustration ici aussi, quand bien même j’avais envie de me confier à quelqu’un, alors d’accord. Je faisais ça depuis mes seize ans, je pouvais donc très bien continuer et aller crier dans un coussin à la fin de la nuit lorsque j’en aurais assez.

Les quelques mots que m’accorda Lilas me mirent quand même du baume au cœur. Ca m’avait tué d’apprendre qu’elle était peut-être morte, car avec ça, j'avais perdu l’une des seules personnes qui croyaient encore en moi, l’une des principales gardiennes de mon identité qui était là pour me rappeler la véritable raison de ma présence au Capitole : l’infiltration. Néanmoins, voila que tout reprenait finalement sa place et pour la première fois depuis trois ans, je pus ressortir ce sourire. Je posais une main sur sa joue. « Tant que tu seras là pour le garder en vie, il ne partira pas. » Je pris une grande inspiration. Non, on avait dit que je ne reviendrais plus là-dessus. J’avais déjà mis un poids sur ses épaules en lui confiant mon secret, je n’allais pas en rajouter une couche en insistant sur le fait qu’elle représentait un miroir humain dans lequel j’avais besoin de me regarder de temps en temps, histoire de savoir où j'en étais. Où nous en étions. Un temps. Second sourire. « Je t’aime. » Second temps. Je retirais discrètement une main de la hanche à Lilas, puis ni une, ni deux, la reposais bien fermement sur l’une de ses fesses, ceci avant d’afficher mon éternel rictus malicieux. Voila, comme ça j’étais détendu et complètement au naturel. « Maintenant que j’ai la mémoire un peu mieux en place, tu veux que je te rappelle pourquoi je suis si Spécial ? » À ce moment-là, je ne m'attendais pas du tout à me prendre un vent, et pourtant... il fut monumental
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C'est bien t'es enfin devenu un homme. | Tywin Vide
MessageSujet: Re: C'est bien t'es enfin devenu un homme. | Tywin   C'est bien t'es enfin devenu un homme. | Tywin Icon_minitimeVen 17 Jan - 22:47

T'es redescendu sur Terre ?


Comme c’était bizarre. En sa compagnie, je n’étais plus Lilas la rebelle, la chef, celle qui menait tout le monde mais Lilas, la petite fille amoureuse du petit garçon d’en face. Le petit blond qui riait, qui se plaignait, qui haïssait autant que moi l’idée des Hunger Games et qui était si beau. Au début, notre relation n’était pas simple parce que j’étais une sauvageonne. Je passais mon temps dans les arbres – je le passe toujours – et lui, bah, je ne sais pas trop ce qu’il faisait. Mais je lui ai lancé un trognon de pommes à la figure et nous sommes rapidement devenus amis. Il faut dire que j’étais une petite boule à l’époque. Rousse, habillée comme une mamie à cause de ma mère et je parlais tellement vite. Nous passions notre temps à jouer dans les plaines et je me souviens encore de ce que j’avais dit à l’école alors que tout le monde disait que j’étais son amoureuse. « Beh même que Princess Tywina et moi, on se mariera et on fera plein de bébés. » Bien sûr, à l’époque, je ne savais pas comment tout ceci fonctionnait. Mais je me trouvais devant lui et je me sentais toujours comme cette petite fille qui n’a aimé qu’un garçon toute sa vie.

Je passai alors doucement une main dans ses cheveux avant de me souvenir qu’elles étaient ensanglantées en lui lançant toujours le même regard. « Je suis désolée si j’ai été un peu dur avec toi, mon… » Amour, chéri ? Je fermai alors doucement les yeux. « Mon amour. Mais je voulais juste que tu ouvres les yeux. Je sais que ta vie n’est pas facile mais moi… » Je détournai un instant le regard de ses beaux yeux bleus. « Moi, c’est vivre sans toi qui m’est le plus difficile. » Mode déclaration on. Oui, je sais être niaise aussi. « Tu te souviens de ce que je disais quand j’étais jeune, je t’aimais déjà. J’étais une sauvageonne, je t’ai lancé ce trognon et ça a été le jour le plus… fantastique de ma vie. Certes, je peux être rude mais je veux que tu ouvres les yeux. Réveille-toi ! Juste réveille-toi. » Une larme coula doucement sur ma joue. Sa déclaration me toucha et je pris de nouveau son visage entre mes mains pour l’embrasser avec un peu plus de délicatesse. « Je t’aime aussi, murmurai-je contre ses lèvres. Depuis le premier jour où nos regards se sont croisés et jusqu’à temps que mon cœur cesse de battre. » Je pris l’une de ses mains pour la poser sur mon cœur. « Tu as été la dernière personne à qui j’ai pensé quand j’ai cru mourir. C’est pour ça que tu es si spéciale. Tu es et tu resteras toujours la seule personne qui me raccroche à cette vie. Je me bats pour nous. » Alors je l’amenai doucement dans la baignoire. « Je pourrais mourir pour toi. » Je mis ma main droite dans l’eau pour la laver avant d’effleurer doucement ce visage. « Tu es beau autant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Doucement, je m’assis dans le fond de la baignoire pour l’attirer entre mes jambes avant de poser ma tête sur son épaule, déposant un baiser dans sa nuque. « Et rien que de t’avoir dans mes bras me suffit. » Je fermai un instant les yeux. « Et je t’attendrais. Aussi longtemps qu’il faudra. » Ma main descendit le long de son torse pour s’arrêter avant. « Et aussi, t’es le seul homme qui m’a jamais touché. De… » Mon regard se perdit. « De… manière intentionnelle. » Mes doigts caressèrent ses abdos. « Raison pour laquelle tu es si spécial. »
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C'est bien t'es enfin devenu un homme. | Tywin Vide
MessageSujet: Re: C'est bien t'es enfin devenu un homme. | Tywin   C'est bien t'es enfin devenu un homme. | Tywin Icon_minitimeLun 27 Jan - 21:41

Je sais pas pourquoi j'avais agis ainsi. C'était venu naturellement... et pour le coup, le fait que Lilas ignore mon geste ainsi que mes paroles un peu déplacées me coupa l'herbe sous les pieds, car en général, ça ne laissait personne indifférent. Même pas un regard noir de sa part, rien. En un claquement de doigts, je me retrouvais donc dans une position où je ne savais plus ni ou me mettre, ni quoi dire, ni même comment me tenir. C'était bizarre, le fait qu'elle s'exprime aussi ouvertement, même avec moi, était franchement trop bizarre, si bien que j'ai eu du mal à me concentrer et à rassembler mes idées pour l'écouter attentivement. C'est venu petit à petit, à force que son regard reste fermement fixé sur le mien et le verrouille dans cette position. À force que, morceau par morceau, toutes mes pensées soient happées dans sa direction. Ses mots, le son de sa voix et toute la sincérité que je pouvais y entendre, c'est cet ensemble de petites choses qui me mit bientôt dans un état d'attention tellement particulier que même s'il y avait une explosion dans le jardin, je n'aurais pas bougé d'un cheveu. Je buvais les paroles de la jeune femme comme s'il s'agissait d'un quelconque élixir de vie, m'imprégnant et me soignant intérieurement avec chaque syllabe, car j'étais conscient que ce moment de complicité que j'avais cru perdu à jamais avec la Purge d'il y a trois ans pouvait prendre fin d'un instant à l'autre. En cours de route, j'avais entrelacé les doigts d'une mains avec ceux de Lilas et avait depuis refusé de lâcher prise, même une fois dans l'eau. Mon bras libre s'est enroulé autour de ses épaules pour la rapprocher de mon corps, sans ambiguité, mais l'autre ne bougeait pas. Contact étrange... rien de sexuel. Ça ne m'étais pas arrivé depuis bien longtemps et... comment dire... je me sentais... respecté en tant qu'individu. C'est vrai. Je n'étais pas un objet à ses yeux. Je n'étais pas un jouet...

Ma tête se posa contre la sienne, simplement, tendrement, puis je fermais les yeux.

« Je repartirais demain déjà... mais je te fais la promesse que la prochaine fois que je reviendrais ici, ce sera pour rester. » Je fis légèrement glisser mon visage dans ses cheveux pour m'y frotter, à la manière d'un chat, puis revins en face d'elle pour appuyer mon front contre le sien, tout en contemplant les gouttes pourpres qui se mêlaient à l'eau chaude dans laquelle nous nous trouvions. De l'eau et du sang. C'était un bon résumé de chaque histoire et de chaque relation que l'on pouvait entretenir dans ce pays. « Il n'y a pas un soir où j'ai pu m'endormir sans penser à toi, à la dernière fois que j'ai pu t'avoir dans mes bras toute une nuit... et je sais que ça va être pareil tant que je ne serais pas de retour ici. Alors c'est... c'est la dernière fois que je t'abandonne. Il n'y en n'aura plus après ça. ». Je retirais mon bras de ses épaules pour venir lui caresser la tête et y déposais un nouveau et long baiser empli d'amour. Ma voix diminua alors d'au moins trois ton d'un coup pour nous mettre dans la confidence, comme si même le chien à l'extérieur ne devait pas entendre ce que j'avais à dire. « Mes yeux sont ouverts. Je n'ai jamais été aussi éveillé, Love. On va la gagner, cette guerre... pour nous et tout le monde... pour notre famille et pour celles que nos amis auront décidé de fonder. Et nos enfants auront jamais à entendre parler de Hunger Games ailleurs que dans des livres. » Après un petit silence, Lilas reprit la parole pour faire écho à mes mots en m'assurant qu'elle attendrait, mais aussi pour me faire comprendre quelque chose qui me glaça le sang et me laissa muet pendant quelques secondes. Un son rauque émana de ma gorge. « Est-ce qu'il est mort ? » Je n'attendis pas la réponse pour lâcher enfin la main de la jeune femme et commencer à la nettoyer avec application. Cela faisait un siècle qu'on n'avait pas pu profiter d'un moment aussi simple que celui-là et ça me brisait le coeur, littéralement, que le temps passe aussi vite en ne nous laissant que des instants à vivre ensemble. Dans ces circonstances, chaque souvenir devenait un véritable trésor et l'intensité des rencontres me surprenait à chaque fois. Comment pouvait-on être autant attaché à une personne et une seule ? Comment pouvait-on aimer à ce point, comme je l'aimais moi ? Parfois, souvent, même, ce sentiment était tellement fort que j'en avais mal à la poitrine. La distance, l'incertitude de si oui ou non était toujours parmi nous... la croyance en sa mort, ces dernières années... ce fut une traversée du désert durant laquelle j'en étais venu à penser au pire, derrière mon beau sourire insondable. Rien que de penser au fait que la scène que je vivais actuellement était au-dessus de tout ce que j'avais pu espérer depuis la Purge, je fermais subitement les yeux et m'empressais d'embrasser le revers de la main de Lilas que je gardais maintenant proche de moi comme jamais auparavant. « Là... » Je pris un peu d'eau pour la faire couler sur ses épaules chargées de responsabilités et son dos qui restait droit malgré tout ce qu'on lui avait infligé. « Peu importe le temps que ça prendra... je sais qu'on va guérir. » Et encore, un baiser. Elle avait raison. Le simple fait d'être l'un avec l'autre suffisait. Le reste n'était que secondaire. J'aurais voulu que ce moment dure pour toujours.
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C'est bien t'es enfin devenu un homme. | Tywin Vide
MessageSujet: Re: C'est bien t'es enfin devenu un homme. | Tywin   C'est bien t'es enfin devenu un homme. | Tywin Icon_minitimeMar 4 Fév - 22:22

Le fait que j’avais ignoré son geste fut sans doute parce que c’était nouveau pour moi. La dernière fois que j’avais subi ce genre d’attouchements, on m’a laissé pour morte. Je me souvenais encore de la scène qui me hantait toutes les nuits. Les hurlements dans cette maison vide s’amplifiaient et je continuai à me dire qu’un jour, je finirai par me jeter par la fenêtre. Mais je l’avais lui. J’avais toujours mon amour, le seul et l’unique. Il m’avait captivé dès que j’avais posé mes yeux sur ce petit con. Son petit sourire d’abruti fini avait fait chavirer mon cœur. Je l’avais dans la peau ce mec, jusqu’au bout de mes ongles. J’adorai tout chez lui. Ses beaux yeux bleus, ses cheveux blonds, son petit air de con. Je le regardai souvent comme s’il était la septième merveille du monde, comme s’il n’y avait que lui qui comptait et à jamais. Je lui fis mon petit sourire en coin, celui qui en disait long mais je me sentais encore trop fébrile, trop blessée.

La baignoire était immense et pour cause que nous étions très riches dans le District 1 mais ce n’est pas la richesse qui m’intéressait. C’est la liberté, cette sensation de pouvoir me marier avec lui, de pouvoir avoir des enfants sans avoir la crainte des Hunger Games. Lorsqu’il me prit la main, je la regardai avant de poser la mienne sur sa joue par compassion et de le couver du regard. Je l’aimais tellement. Lorsque j’avais eu la sensation de le perdre plus tôt dans la journée, j’ai cru que j’allais mourir une seconde fois. Que j’allais mourir sans lui. Il a toujours été ma vie. « NON ! » Ce fut une objection vive et je fus prise d’un sanglot. « Non, ne repars pas, s’il te plait. » Nouveauté pour lui, c’était rare mes moments de faiblesse. « J’ai besoin de toi, Tywin. Ça fait dix ans que j’attends, dix ans que je t’attends. JE VEUX QUE TU RESTES. » Je n’avais pas envie d’attendre trois ans de plus avant qu’il ne revienne. « Pas trois ans de plus, pas trois ans de plus. » Il posa son front contre le mien bien que je ne pus m’arrêter de pleurer tant je pensais déjà à demain. « Je t’en prie, chuchotai-je, reste. » Ses paroles n’étaient qu’un maigre baume et je pris sa bouche avec voracité puisque nous n’avions qu’une soirée à nous alors. Je l’embrassai avec chaleur, fougue que j’avais tant je ne voulais pas le perdre, tant il était à moi. « Nos… enfants ? » Je le regardai en penchant la tête. « Tu crois qu’on pourrait avoir des enfants ? » Du moins en voulait-il réellement avec moi ? « Je t’attendrai alors. Mais reviens vite. » Je baissai la tête pour lui faire une confession avant de serrer les poings. « Non. Je ne sais pas. Lorsque je me suis réveillée j’étais… c’est la nuit où… En fait, c’est lui qui m’a tuée. » Confidence pour confidence. Il commença à me nettoyer et je me laissais faire en le regardant. Sa coupure ne saignait quasiment plus contrairement à mes mains et je fermai les yeux un instant. Je nous imaginai avec des enfants, nos enfants qui joueront dans les plaines. L’un de mes enfants sera roux, l’autre blond et nous serons alors ensembles pour les regarder. Un beau tableau mais tellement lointain. Je finis alors par les ouvrir et ce fut comme une évidence. Tout était clair dans mon esprit. J’ai toujours eu du caractère, un peu trop mais avec lui, j’étais moi-même. Lilas la volcanique, Lilas la douce, Lilas la maman. Toutes ces facettes que je ne montrai qu’à une seule personne et il y en avait une dernière qu’il devait voir. Lilas la battante. Je le laissais s’approcher de moi, cette proximité qui lui était réservé. Je le regardai alors et je frissonnai tandis qu’il me lavait. Je me laissais faire comme une poupée. J’étais affreuse et j’en avais conscience. « On se guérira l’un l’autre. » Alors, je me tournai pour me mettre sur lui et entourer mes jambes autour de sa taille, mes mains autour de sa nuque pour le regarder avec une intensité nouvelle. Puis, je pris une profonde inspiration avant d’enlacer nos mains pour me perdre un moment. Mes cheveux trempés tombaient sur le devant de mon visage et je fermai les yeux. « Tywin, je sais que ce que je vais te dire est assez… étrange mais je ne veux pas que des promesses, je veux des actes. Que tu partes et que tu couches avec les pintades ne me gênent plus car je sais que j’ai le plus important. Ton cœur. Alors… pour sceller cet acte. » J’avais le tract c’est fou. « Tu veux bien te… » Je me mordillai la lèvre avant de rougir. « Te marier avec moi ? »
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C'est bien t'es enfin devenu un homme. | Tywin Vide
MessageSujet: Re: C'est bien t'es enfin devenu un homme. | Tywin   C'est bien t'es enfin devenu un homme. | Tywin Icon_minitimeDim 2 Mar - 14:42

C'était un crève coeur, une torture inutile que l'on s'infligeait, à l'un comme à l'autre. Dites moi comment cette relation pouvait encore vraiment exister aujourd'hui ? Était-ce seulement Vrai ? Je me demandais si nous ne nous basions pas sur un simple fantasme pour construire notre lien, tous les deux. Après tout... je ne savais plus grand chose de sa vie, elle ne savait plus grand chose de la mienne, nous étions presque réduis au rang d'étrangers qui s'accrochaient à un souvenir commun et chaque jour, une partie de moi espérait que cette femme rencontrerait quelqu'un d'autre. Quand je l'entendais hurler de douleur ainsi parce que je devais repartir bientôt, j'espérais même plus fort que cela arrive. Qu'elle se trouve un gars, qu'elle fonde une famille avec lui et qu'on arrête ce total non-sens qui nous faisait perdre notre temps plus qu'autre chose. Ca, c'était la partie rationnelle de mon cerveau qui le déduisait et dieu sait que si j'avais été moins égoïste, je l'aurais écoutée depuis longtemps en ne revenant jamais vers Lilas après mon départ.

Et puis il y avait l'autre pole. Tellement grand, complètement incontrôlable. Il me submergeait, m'empêchait de dormir la nuit, me poussait à écrire des mots sur du papier et à bruler chaque lettre après coup pour ne pas laisser de traces. C'était mes hauts, mes bas, mes innombrables sautes d'humeur, mais surtout la raison pour laquelle je restais encore assez différent des autres hommes du Capitole pour que cela continue à intriguer les Dames, même après tout ce temps. Je ne regardais presque jamais par terre lorsque j'étais pensif, jamais. Contrairement à beaucoup de monde, mon réflexe était toujours de lever les yeux en direction d'un point imaginaire, quelque part dans le ciel, puis de prendre le temps de me rappeler mes buts. Lorsqu'il s'agissait de cette fille du premier District, je n'avais pas d'autre choix que d'être assujetti à mes émotions et à mes espoirs les plus fous, car elle représentait tout ce à quoi mon âme libre aspirait. Et je n'aurais pas supporté que quelqu'un d'autre ait droit à ses faveurs. Mon besoin de savoir qu'elle était là, quelque part, à vagabonder en haut des collines « pour nous deux » se faisait de plus en plus viscéral avec le temps. Ca c'était brisé lorsque je l'ai crue morte, certes, mais mes souvenirs concernant les ressentis que j'ai bien pu avoir avant ça étaient encore très présents. Ils se revivifiaient au fil des secondes, même. J'avais besoin de rêves, j'avais besoin de guidance intérieure... j'avais besoin d'une réponse à « pourquoi est-ce que je me donne encore la peine de rester dans cette ville ? » et pour le moment, il n'y avait que mes parents et l'espoir d'un futur avec Lilas pour me garder sur les rails.

Non, je ne vivais pas dans la réalité, mais il n'y avait que ça pour me préserver de la démence... et j'étais presque certain de ne pas être le seul dans ce cas. Je ne sais pas si vous pouviez comprendre mon raisonnement, mais je l'espère du fond du coeur. Je ne suis pas un amoureux transit, un Roméo ou que sais-je, mais juste un homme qui s'accroche à une autre personne qui a un jour fait écho à sa propre solitude et qui aujourd'hui partage ce même besoin de ne pas tomber dans la fatalité.

Tant que les rêves sont-là, nous sommes préservés. Je ne me réveillerais de mon sommeil que lorsque je serais enfin à ma place.

Mes bras se firent plus fermes autour du corps de la jeune femme, jusqu'à ce qu'elle parvienne à se calmer, et je tentais ensuite de lui chuchoter des paroles rassurantes, bien que complètement « irréalistes » lorsque l'on prenait en compte le contexte actuel dans lequel. Séparés à des centaines des kilomètres l'un de l'autre... qui sait si un quelconque avenir était possible. La rébellion pouvait nous emporter dans sa danse funeste à n'importe quel moment, après tout... mais c'était tellement plus rassurant de ne pas y penser. Juste quelques heures, laisser ça de côté. Je m'allongeais dans la baignoire lorsque Lilas se posa sur moi, puis écoutais ce qu'elle avait à me dire.

Comme je vous le disais... nous vivions au-dessus de la réalité.
Dans ces moments-là, elle ne nous atteignait même plus.
Et je lui ai souris le plus naturellement du monde.
Parce que qui sait si l'un ou l'autre allait mourir demain ?

« Oui, bien sûr que oui...! »

Je relevais son menton du bout des doigts, puis vins l'embrasser longuement, avec une tendresse palpable. Le bon sens et la logique n'avaient plus tellement de place à Panem depuis bien des années, alors pourquoi devrions nous en avoir ici?
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C'est bien t'es enfin devenu un homme. | Tywin Vide
MessageSujet: Re: C'est bien t'es enfin devenu un homme. | Tywin   C'est bien t'es enfin devenu un homme. | Tywin Icon_minitimeDim 2 Mar - 15:59

La douleur que je ressentai a l'annonce de son départ me poussa a précipiter les choses. Je voulais qu'il me revienne. Je dus me faire violence pour ne pas sortir du bain comme une pile électrique et me jeter sur les connasses du Capitole qui m'enlevait l'amour de ma vie encore une fois. Je me contentai juste de le fixer intensément comme s'il était la personne la plus importante dans ma vie et la plus belle ce qui est le cas. Je posai délicatement mes lèvres sur les siennes avant de passer une main dans ses cheveux humides. "Pourquoi moi ?" Je n'étais ni belle ni particulièrement intelligente. Je n'étais pas coquette et je me comportai comme une furie. Je sais que je l'ai toujours aimé au fond. Le grand amour. Celui pour qui on donnerait sa vie mais je ne savais pas si tel était son cas. Je mourrai chaque jour un peu plus de son absence et j'avais désespérément besoin de lui. Je ne pus alors m'empêcher de poser la question fatidique. Et lorsqu'il me répondit...

Mon cœur explosa.

Je me jettai sur lui comme une furie, enivrée par l'amour que je lui portai... Et je passerai la suite.

(...)

J'étais allongée sur le sol, tête posée que son torse parfait pour dessiner des petits cercles du bout de mes doigts. Il a été le seul homme a qui je me suis donnée après mon viol. Le seul capable de calmer mes angoisses. Je relevai la tête pour voir qu'il s'était assoupi et je me levai sans bruit car oui, j'avais faim.

J'étais dans la cuisine en train de me faire un sandwich quand on vint tapa a ma porte. Le signal. J'entrouvris discrètement pour voir Emmett me faire un signe de tête. "Je t'apporterai tout chez toi." Il semblait choqué de mes dires. "Je ne viens pas ? Lilas c'est dangereux." Il força alors la porte pour entrer. "Et si tu te fais prendre, hurla-t-il. Qui va nous guider ?" Ça y est j'étais irritée. Sans attendre je l'attrapai par le col pour le plaquer violemment contre le mur a en faire trembler les meubles. "Je. Suis. Ton. Chef. Et tu vas m'obéir." Puis je l'éloignai. "File moi tes fringues. Je dois montrer a mon fiancé qui je suis réellement." Je savais qu'il avait tiqué au mot fiancé. "Tu... Tu vas épouser le lâche ?" Paf la baffe partit toute seule. Il me lança ses vêtements avant de quitter la maison en claquant la porte. Je savais que Tywin écoutait. Je le connaissais. "Prêt a voir la chef des rebelles en action ?" Je lui adressai un sourire machiavélique. Un sourire qu'il ne connaissait pas.
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C'est bien t'es enfin devenu un homme. | Tywin Vide
MessageSujet: Re: C'est bien t'es enfin devenu un homme. | Tywin   C'est bien t'es enfin devenu un homme. | Tywin Icon_minitimeDim 2 Mar - 16:58

Un grognement s'échappa de ma gorge au moment où j'ouvrais les yeux, l'un après l'autre, avec une certaine paresse. Il me fallut quelques instants pour comprendre où je me trouvais, suite à ça, et autant dire que s'il n'y avait pas eu du bruit à l'étage du dessous, sans doute me serais-je déjà rallongé sur les douillette peau de renne qui faisaient office de matelas de fortune pour continuer ma nuit. Maintenant que je m'étais détendu, je n'avais pas tellement envie de redescendre de mon petit nuage, mais les voix étaient trop bruyantes pour que je les ignore, donc je me suis levé pour m'approcher de l'escalier, un drap sur le dos et les cheveux en bataille (dieu qu'il faisait froid). À quelques mètres de là, Lilas discutait avec son ami gay qui me poussa à décrocher un soupir agacé avant même que je l'entende parler. Qu'est-ce qu'il pouvait m'énerver, ce gars... voila, paf, sa gifle était bien méritée. Dans sa gueule ! Ca me faisait plus plaisir de voir ça que je ne l'avouerais jamais, mais un sourire satisfait s'afficha quand même sur mes lèvres. Puis, Emmett sorti et un petit frisson me parcouru le corps face au charisme que dégageait la maîtresse des lieux à cet instant précis. Si l'on n'avait pas eu mieux à faire l'un comme l'autre, sans doute lui aurais-je déjà fait comprendre qu'elle me donnait très envie de sa personne lorsqu'elle rayonnait ainsi de confiance. Magnifique femme qui ignorait sa valeur. Lorsqu'elle m'avait demandé « pourquoi je l'avais choisie elle », tout à l'heure, ma réponse avait ainsi été aussi courte qu'explicite : « Parce que ». Je n'avais rien décidé du tout, elle s'était simplement imposée dans ma vie et dans mes pensées. C'était donc évident. Parce que. Mais j'étais incapable de mettre des mots sur ce que je pensais... car malheureusement, aucun ne correspondait à ce que je ressentais vraiment.

Un petit sourire mi-amusé, mi-intrigué s'afficha sur mon visage lorsque Lilas me demanda si j'étais prêt à voir la cheffe en action, mais avant de lui demander des explications plus approfondies à ce sujet, j'avais une urgence à régler. Tellement urgente que j'en ai laissé les draps sur place au moment de me précipiter à la fenêtre de l'étage pour l'ouvrir ( brrr, trop froid... beaucoup trop froid pour un être humain nu ), ceci après avoir attrapé une pomme de pain qui trainait dans un panier décoratif placé sur un meuble de la pièce. C'est bon... le type ne s'était pas encore trop éloigné, je devais être capable de l'avoir à cette distance, si ma légendaire précision ne décidait pas de me faire défaut. Un, deux, trois, je plissais les yeux, puis lançais l'élément à l'arrière de la tête de l'ami à Lilas, lequel se retourna en se plaquant une main sur l'occiput. Aucune idée de s'il m'avait vu ou non, à vrai dire je m'en fichais... mais m'en avait fallu de peu pour lui faire un doigt d'honneur en toute discrétion. Fuck you, mon gars... fuck you...

Bref... maintenant que ma fierté de mâle était un peu essuyée, je revins sur mes pas et m'arrêtais presque aussitôt pour voir qu'une certaine personne était montée me rejoindre, sans doute pour venir vérifier ce que j'avais de mieux à faire que de discuter de ses plans de rebelle. Mon regard se détourna sur la côté aussitôt et je marmonnais un « quoi » légèrement boudeur tout en haussant les épaules. « Et sinon, t'aurais quelque chose d'assez grand pour... ? » Je désignais rapidement mon corps d'un geste de la main. Pour en revenir à ça, je ne me remettais toujours pas de la façon dont elle avait assassiné mes vêtements de la sorte, hier.
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C'est bien t'es enfin devenu un homme. | Tywin Vide
MessageSujet: Re: C'est bien t'es enfin devenu un homme. | Tywin   C'est bien t'es enfin devenu un homme. | Tywin Icon_minitimeDim 30 Mar - 10:17

Je regardai Tywin qui semblait… vexé de mon échange avec Emmett. Je savais que mon meilleur ami n’appréciait guère mon… fiancé. Comme c’est étrange de dire ça. Fiancé. Je suis fiancée. Bon il me manque encore la bague mais je suis certaine qu’il allait m’en offrir une un jour. Tout comme j’allais lui offrir quelque chose. Je savais déjà quoi. Si bien que quand il s’excusa de son absence sans me douter de quoique ce soit, je partis fouiller dans les affaires de mon défunt père pour en sortir quelque chose. Il avait une forte valeur pour moi, c’était symbolique. Lorsque mes parents se sont rencontrés, ils étaient jeunes. Plus vieux que mon futur mari et moi-même mais quand même. Elle a pris ses économies pour lui offrir ce médaillon avec une photo d’elle jaunie à l’intérieur. Mais la photo n’était plus désormais. Alors, je fouillai dans la fameuse boite pour en sortir une photographie que Tywin avait prise de moi avant de partir. Elle n’était pas fameuse puisque je venais de pleurer mais quand même. Je la glissai dans le petit cadre avant de verrouiller le pendentif qui pouvait ressembler à n’importe quel grigri. Je soupirai alors. J’enroulai alors la cordelette en cuir autour de ma main avant de monter pour aller le rejoindre les vêtements dans l’autre main puis je m’adossai au chambranle de porte avant de voir son geste. « T’es un gamin. » Puis je soupirai avant de voir son entrejambe. « Il t’a fait tant d’effets que ça ? » Je gloussai avant de me mordre la lèvre pour m’approcher de lui et l’embrasser avec tendresse. Sans qu’il s’en rende compte j’avais glissé le collier autour de son cou. Je savais que mon père lui avait raconté cette histoire. Tywin et lui étaient plutôt proches avant sa mort. Et il la racontait à tout le monde. Il devait donc connaitre le mécanisme pour l’ouvrir puis je donnai les vêtements avant de rire à nouveau. « Emmett fais ta taille. Ça fera l’affaire le temps de la mission. Je vais me préparer. On se rejoint en bas. »

Puis j’allais dans ma chambre pour enfiler des sous-vêtements décents ainsi qu’un maillot noir. Puis mon habituel pantalon noir suivit ainsi que mes bottines à talons qui me donnait un air un peu plus badass selon les autres. Je détachai ma longue chevelure rousse avant de me maquiller. Je ressemblai enfin à une chef digne de ce nom. Inspirant un bon coup, j’enfilai la veste en cuir que j’avais usurpé à Tywin – je collectionnai ses affaires comme une groupie – trois ans plus tôt. Nouant une écharpe autour de mon cou, je finis par les gants de la même matière que la veste et j’étais prête. Je finis par glisser mes outils dans la poche intérieure de mes habits puis jetai ma dague dans ma bottine avant de descendre les escaliers. Tywin m’attendait en bas comme un gentil garçon et je lui fis un petit sourire sincère avant d’attraper tout ce qu’il fallait. Nerveuse, je pris cependant la parole avec une assurance qui était toute nouvelle pour moi. « Donc voilà le plan. On va s’en prendre à tes amis. » Je marquai une pause en lui laissant le temps de faire le point. « Pas méchamment je te rassure. Je vais juste leur voler des trucs. Perruques, maquillage, vêtements pour tout remplacer par des guenilles. » Je lui montrai le sac à dos du coin de l’œil. « Ta salope n’aura plus rien à se mettre sur le dos si ce n’est une robe qui a trainé dans un sceau d’eau sale pendant une semaine. C’est une petite action, je te l’accorde mais on fait ça juste pour le fun. Emmett voulait que je te pique des vêtements mais j’ai pris plus. » Je m’approchai pour poser ma main sur son torse. « J’ai ton cœur, c’est mieux. » Puis, je m’écartai pour le regarder dans les vêtements de mon meilleur ami. « Tu sais que t’es sexy. Le nombre de fois où j’ai rêvé d’un plan à trois, je ne les compte plus. » Je lui fis un petit clin d’œil provocateur avant de l’embrasser du bout des lèvres. « Prêt à voir ta fiancée en action, darling ? Tu m’as laissée comme demoiselle en détresse et tu vas voir qui je suis… » Je vais devenir ton plus grand fantasme chéri. Même quand tu sauteras une autre, tes pensées seront dirigées vers ce moment. Je suis catwoman.
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C'est bien t'es enfin devenu un homme. | Tywin Vide
MessageSujet: Re: C'est bien t'es enfin devenu un homme. | Tywin   C'est bien t'es enfin devenu un homme. | Tywin Icon_minitimeJeu 3 Avr - 17:10

J'eus un peu de mal à cacher ma gêne lorsque Lilas arriva dans mon dos et me fit un commentaire sur mon comportement. Oui, eh bien elle n'était pas mieux que moi quand elle s'y mettait. D'ailleurs, son petit commentaire sur mon état physiologique n'était pas nécessaire... mais je n'avais rien à rajouter à ce sujet. Mieux valait éviter. Ce n'est qu'en tendant un bras pour récupérer les vêtements qu'elle me tendait et me retourner aussitôt pour commencer à les enfiler (peu importe à qui ils étaient destinés, j'avais trop froid) que je remarquais le collier discrètement passé autour de mon cou. « Qu'est-ce que... » Après avoir presque sauté dans le pantalon qu'on m'avait prêté et qui me collait littéralement à la peau, ce qui m'arracha un râle de plainte, je fis à nouveau face à la jeune femme, mais gardais les yeux fixés au pendentif que je reconnu aussitôt. Elle n'avait absolument pas à m'offrir quelque chose d'aussi personnel et sans doute précieux... ça me mettait mal à l'aise de l'accepter. Mais un cadeau était un cadeau, il aurait été malpoli de le refuser, surtout vu la photo que je découvrais en l'ouvrant. L'espace d'un instant, ma poitrine se resserra, notamment parce que cette image qui s'offrait à moi allait sans cesse me rappeler que mon histoire avec Lilas n'était faite que d'au revoir, mais aussi parce que j'étais tellement impatient de revenir pour de bon. J'en avais assez... à bientôt trente ans, je n'en pouvais plus de cette situation. Ca me donnait envie de crier, de pleurer, même, mais comme je m'étais juré de ne plus rien laisser transparaître de mes moments de faiblesse il y a quelques heures...

Eh bien, je souris. Je la remerciais. Puis elle s'en alla pour se changer. Et mon visage s'assombrit aussitôt. Je la suivis tout de même sur plusieurs pas, discrètement, parce que je ne voulais pas qu'elle me laisse seul, mais m'arrêtais rapidement en me rendant compte que me comporter comme un chiot abandonné n'arrangeait pas ma situation.

Pensif durant quelques secondes, je me repris tout de même au plus vite et terminais de m'habiller dans ces vêtements trop étroits. Pour faire court, j'étais une personne avec une ossature conséquente de base, ce qui fait que mes épaules larges étiraient le tissus et qu'à chaque fois que j'inspirais, j'avais l'impression que les coutures allaient craquer le long de mes flancs (c'est fou comme cet Emmett pouvait être maigrichon et longiligne ! Encore des défauts à lui rajouter pour souligner ô combien j'étais mieux que lui, tiens. ). Tsch. On n'aurait pas eu besoin de me faire subir ça si mes habits n'avaient pas été détruits de manière si barbare, pensais-je alors.

Au moins, il était clair que j'étais bien plus sex' que ce « meilleur ami ». Je suis sûr qu'il aurait été ou sera jaloux de me voir là-dedans, même si ça me serrait de partout et que je n'étais pas très libre de mes mouvements. Sappho m'avait apprit à avoir l'air à l'aise même dans le truc le plus inconfortable qui soit, c'est donc avec un naturel artificiellement obtenu que je descendis au salon pour attendre que Lilas ait fini de se préparer. Pendant ce temps, je fis le tour de la pièce une dernière fois, puis m'assis et grattais la tête du chien qui s'était installé à mes côtés d'un geste mécanique.

Et lorsqu'enfin la vedette de la nuit se montra, je fus incapable de dissimuler ma surprise. Non pas pour ma veste volée que j'avais littéralement oubliée depuis le temps, mais en raison de son allure générale. Je veux dire... Wow. Dans l'immédiat, j'avais tout sauf envie de la laisser sortir d'ici. Quand elle prit la parole, je l'écoutais donc, mais d'une seule oreille, parce que j'étais bien trop occupé à reposer les pieds au sol ainsi qu'à mémoriser la beauté de la demoiselle. Oh, oui... et elle n'avait pas besoin d'en faire d'avantage pour obtenir mon attention. J'avais néanmoins bien pris en compte toutes ses paroles, à tel point que lorsqu'elle se fut approchée de moi pour m'embrasser et me parler de 'passer à l'action', je me suis tout de suite levé de mon siège en lui attrapant les deux mains. « Je sais qui tu es. » Elle n'avait rien à me prouver, après tout, même si j'appréciais toujours de la voir concentrée et en mouvement, car elle dégageait une grâce particulière. « Et je te trouve aussi unique que magnifique, même sans que tu fasses d'efforts particuliers pour qu'on le voie... » Je pris une inspiration et lâchais l'une de ses mains pour venir replacer quelques mèches de cheveux derrière son oreille, profitant de l'occasion pour l'observer de près, elle et son visage à la peau si fine. Au Capitole, ils auraient pu lui retirer ses cicatrices en quelques injections seulement, mais ça aurait tout enlevé à son identité ainsi qu'à son charme. Chaque marque avait une histoire et nous définissait. Or, je trouvais cette balafre presque jolie, maintenant que je m'y étais habitué. Celle-ci et les autres... ou peut-être pas celles dans son dos qui faisaient monter de la colère dans mes veines. « Plus sérieusement. Une fois qu'on sera là dehors, qu'on sera sur place, je vais pas pouvoir repartir avec vous. » Elle le savait sans doute déjà, mais bon. « Y'a déjà des chances qu'on ait remarqué mon absence depuis tout à l'heure, je peux pas prendre plus de risques. Et je sais pas quand je pourrais me libérer, demain... ni combien de temps. » Et il était clair et net que j'allais faire en sorte de le passer en priorité avec mes parents, à qui je n'avais pas pu parler en début de soirée. J'étais juste passé à côté de la maison pour voir que ce qui se tramait à l'intérieur... et ça n'avait rien de rassurant. Tout ça pour dire que ces minutes, juste maintenant, étaient peut-être les dernières que Lilas et moi allions pouvoir passer en toute intimité avant un long moment, sans que mes pensées soient parasitées par autre chose qu'elle, moi, nous. Mon regard en disait long à ce sujet. Je ne m'étais même pas rendu compte que mes deux paumes lui tenaient à présent la tête en tremblant presque. Pas de larmes, pas de plaintes. Mais je me suis penché sur elle pour déposer un long baiser empli de passion, d'amour, de toute ma tendresse mais aussi d'un certain désespoir sur ses lèvres. Puis un je t'aime, chuchoté à quelques millimètres de sa bouche. Je ne voulais pas reprendre mes distances tout de suite, je ne pouvais pas. Tout ce qui allait suivre à partir de maintenant ne serait que de la fausse joie, tout du moins pour moi. Peut-être que ma fian... cée... euh... que ma fiancée allait s'amuser pour de vrai, mais je savais pertinemment que ce ne serait pas mon cas. J'allais penser à elle du début à la fin et sans doute que je n'allais pas fermer l’œil de la nuit pour que le temps passe moins vite.
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C'est bien t'es enfin devenu un homme. | Tywin Vide
MessageSujet: Re: C'est bien t'es enfin devenu un homme. | Tywin   C'est bien t'es enfin devenu un homme. | Tywin Icon_minitimeJeu 3 Avr - 18:36

La réaction de Tywin me laissa sans voix. On aurait pu croire que mon cadeau ne lui faisait pas plaisir. Je lui fis donc un sourire timide avant d'aller dans ma chambre. Nous avions une histoire compliquée qui je ne sais pas si elle aboutira un jour. J'avais envie de m'enfuir avec lui au loin mais pour aller où ? Je pensais à ça en enfilant mes affaires tandis qu'il débarquait dans la chambre. J'enfilai ma seconde peau. Mon autre vie pour détacher la longue crinière rousse qui me servait à cacher mon visage. Enfin, je glissai un poignard dans ma botte pour descendre rejoindre le blondinet qui était auprès de mon chien. Les deux se tournèrent vers moi et je leur fis un petit sourire. J'aimerai que ça soit comme ça tout le temps. "Non tu ne sais pas, murmurai-je."

Lorsque nous étions enfants je grimpai certes partout mais je restai une fille. Le nombre de fois où j'étais venue pleurer dans ses bras, où nous avions dormi ensembles pour apaiser mes craintes. Puis il y a eu le baiser, les Hunger Games, l'amnésie, la purge, mon viol et depuis tout était différent.

Du bout de mes doigts je caressai mon visage. Son visage si parfait, ses pommettes. Mais il était tellement plus sexy avec sa barbe de trois jours. Il faisait un peu minet. Je me serai plus contre lui, enfouissant ma tête dans son cou. "Avec moi, tu veux dire. Je suis toute seule ce soir." Un nouveau sourire étira mes lèvres. "Fais donc diversion mais ne touche pas cette femme ou je la tuerai." Tandis qu'il continuait a parler je grimpai sur la rampe escalier pour ouvrir la poutre creuse du dessus de mon salon et en sortit une petite arme que je glissai dans la ceinture de mon pantalon ainsi qu'un petit sac noir. Puis j'atterris de nouveau sur mes pieds tel un chat avant de me tourner pour qu'il s'approche de moi et pose ses mains sur les contours de mon visage. Je fermai les yeux a son contact. Ses lèvres, son baiser, mes mains s'enroulèrent autour de sa nuque et je le plaquai contre le mur. "Reviens vite, chuchotai-je." Puis je m'ecartai avant d'avaler mes larmes. "Il faut que j'y aille. Je suis navrée." Puis un éclair, je disparus avant de monter sur le toit. "Que ma mission commence."
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C'est bien t'es enfin devenu un homme. | Tywin Vide
MessageSujet: Re: C'est bien t'es enfin devenu un homme. | Tywin   C'est bien t'es enfin devenu un homme. | Tywin Icon_minitime

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