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 Comment peut-on être si jeune et vivre autant d'épreuves ? C'est ça Panem.

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Comment peut-on être si jeune et vivre autant d'épreuves ? C'est ça Panem. Vide
MessageSujet: Comment peut-on être si jeune et vivre autant d'épreuves ? C'est ça Panem.   Comment peut-on être si jeune et vivre autant d'épreuves ? C'est ça Panem. Icon_minitimeDim 9 Mar - 20:21


Gaëlle Sansa Edreen
❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞
Je suis Gaëlle Sansa Edreen, je suis âgée de dix-neuf ans et je suis née au district douze. Il m’est déjà arrivé d’aimer mon district. Oui … quand j’avais cinq ans et que j’avais une belle famille unie. Par la suite … disons que ça s’est compliqué, mais bon, on verra tout ça plus tard. Je suis sans emploi, si ce n’est de m’occuper de ma famille du mieux que je peux, et sans salaire, tout ce que je peux faire afin de leur amener de la nourriture sur la table, c’est de chasser (même si c'est surtout Noa qui s'en occupe, car je n'arrive pas à me résoudre de tuer des animaux) et de récolter des baies. On me dit une personne extrêmement protectrice et aimante avec un instinct maternel que j’ai dû avoir malheureusement trop tôt. Je suis forte et même si j'ai vécu des moments difficiles, ça m'a permis de m'endurcir. Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort non ? C'est bien ça le dicton. J’aime être à l’extérieur et sentir l’air frais sur mon visage lorsque je vais dans la forêt avec mon meilleur ami Noa. Ça me permet de relaxer un peu, loin de la misère et de la poussière du district. Puisque j’ai eu l’habitude de me débrouiller seule et par mes propres moyens, je suis indépendante et déteste me faire dicter ma conduite. Je suis une battante et je ferai toujours ce qui est en mon pouvoir afin d'être juste et loyale envers ce que je crois et les gens qui me sont proches.

Côté apparence, je me considère comme une jeune fille avec un physique assez banale et comme les autres. J’ai de longs cheveux bruns et à mes yeux ternis par le soleil et la poussière que je prends souvent l’habitude d’attacher, car je trouve cela beaucoup plus pratique. Lorsqu’ils encadrent mon visage, ils ont toujours tendance à me déranger et à me nuire. Je suis plutôt de petite taille, mais ce n’est pas quelque chose qui me dérange en soit, je vois plutôt cela comme un avantage, car les gens ont souvent tendance à me sous-estimer. Je n’accorde pas tellement d’importante à mon apparence. Je suis souvent du genre à me salir et à parfois avoir l'air folle, car je me retrouve sale de la tête au pied, mais je n'en ai rien à faire. Pour tout vous dire, je prends souvent les premiers vêtements qui me tombent sous les yeux et je les enfile vite fait bien fait. À mes yeux, il y a bien d’autres choses qui sont plus importantes et je me sentirais mal de passer des heures à seulement me préparer le matin et qui regarde vraiment ça ?

Depuis longtemps, je déteste le Capitole et malgré ma personnalité calme et gentille, je lui voue une haine féroce qui ne peut pas se mesurer. Après chaque chose qu’ils font, je me dis qu’ils ne peuvent pas faire pire, mais ils continuent encore et encore à m’impressionner par leur stupidité, leur cruauté et leur médiocrité. C’est donc pour cette raison que je suis contente d’être partie au district 13 afin d’être une rebelle et de participer à leur décente qui je l’espère, sera grandiose.

about games and relative.
Je pourrais mourir pour ce qui me semble juste et qui je crois, devrais déjà être acquis. Pour rendre Panem un endroit où il serait bon de vivre et où il n’existerait pas de Hunger games ou de district pauvre. Un endroit où tous seraient égaux et où nous pourrions voir des sourires illuminer le visage de tous et chacun. Oui, ce serait une cause pour laquelle je pourrais facilement donner ma vie et être heureuse pour avoir fait quelque chose au lieu de baisser les yeux sur la situation. De plus, je pourrais mourir pour Noa, mon meilleur ami (et peut-être un petit quelque chose de plus) et pour sa petite sœur aussi. Désormais, ils sont la seule famille qu’il me reste et ils comptent tous deux beaucoup pour moi.
Je crois que je tire ma force des choses et des personnes qui me tiennent à cœur. C’est grâce à eux que je suis capable de me tenir debout et de me battre, car sinon je dois avouer que je serais probablement en petite boule en-dessous de mon lit depuis déjà des années. Sinon, si on parle de mes habiletés au combat, on me sous-estime souvent à cause de ma petite taille, mais c’est ce qui me rend d’autant plus agile et discrète afin de vous prendre par surprise. De plus, ma force peut aussi en surprendre plus d’un, car je suis assez menue et j’ai des petits bras minces sans aucun signe de muscles à l’horizon, mais c’est justement ma force mentale qui me permet de me battre avec autant de vivacité. On est rien si on est seulement habité d’une seule et unique force.
Oui, deux pour être exacte. Il y a l’un de mes petits frères qui a participé aux soixante-treizièmes Hunger games alors qu’il était seulement âgé de douze ans. C’était sa première participation et je me souviens que le matin, je lui avais dit qu’il n’avait pas à s’inquiéter. Après tout, il y avait beaucoup plus de chance que ce soit moi que lui avec tous les tessera que j’avais déjà à mon effectif ! Il n’a pas eu autant de chance que je l’aurais cru et personne ne s’est porté volontaire pour lui. Mais ce n’est pas ça qui me rend hors de moi. Bon d’accord, j’aurais bien aimé que quelqu’un le fasse, mais ce n’est pas ce que mon frère aurais voulu, car par la suite, il se serait senti extrêmement mal lorsque la personne serait morte dans les jeux. C’est plutôt contre le système que je voue ma haine. Sinon, il y a mon meilleur ami, Noa, qui a participé à l’édition suivante. J’ai tellement passé mon temps à m’inquiéter pour lui, jour et nuit en me demandant ce qu’il advenait de lui. J’ai rongé mes ongles tout le temps qu’il était parti et finalement, il est revenu auprès de moi. Ce moment, lorsque je l’ai vu descendre du train … c’est sans aucun doute le meilleur moment de ma vie … et le plus grand soulagement aussi.
Non, je trouve toujours ça extrêmement difficile de regarder et inhumain aussi. Voir une personne qui t’es proche mourir devant tes yeux, c’est encore pire à la télévision que si ça se passait devant toi, en live, parce que si quelqu’un mourrait devant moi, dans la rue, je pourrais faire quelque chose afin de lui venir en aide. Mais devant mon téléviseur ? Dans mon salon ? Tout ce que je peux faire, c’est attendre. Attendre qu’il ne prenne sa dernière respiration. Mais en même temps, s’il n’y avait pas ça … je crois que ce serait encore plus difficile de ne pas avoir de nouvelles du tout. Ne pas savoir ce qui se passe, comment il se porte et même, voir son visage. Je ne sais pas ce qui est le pire, mais les deux sont horribles à mes yeux.
Au départ, ça a été difficile de m’adapter. J’avais l’habitude de vivre à la clarté du jour et à aller dans la forêt avec Noa et maintenant, je devais me contenter de vivre sans un souterrain ? C’était assez difficile, mais avec le temps, je m’y suis faite. De toute manière, je n’avais pas tellement le choix, mais j’aime ma vie au treize. Je n’ai plus à m’inquiéter constamment du manque de nourriture (même si maintenant il y avait seulement une bouche à nourrir, la mienne), mais c’était inquiétant de ne pas savoir si j’allais pouvoir manger comme il se doit ou non ou s’il allait seulement falloir que je me contente d’une poignée de baies. La vie est beaucoup plus constante et sûre ici.
Au départ, je voulais les détester. Je le voulais vraiment, du plus profond de mon être. Mais je n’ai pas été en mesure de m’y résoudre. Après tout, ils sont comme tout le monde : des pions du Capitole et ils ont fait la même chose que j’aurais fait. Moi aussi j’aurais tué des gens afin de ne serait-ce qu’espérer en sortir vivante. Alors … je ne peux pas les détester pour quelque chose que j’aurais moi-même fait. Par contre, il est vrai que l’on en voit qui n’ont tout simplement pas d’âme. Il y en a qui l’ont fait pour l’adrénaline et le désir de tuer. Ceux-là … ils sont fous. Mais sinon, en général, je me répète qu’ils sont comme tout le monde. Ils sont seulement plus popularisés et ils ont passés à la télévision, alors que moi, je suis restés dans mon district.
De la peur à l’état pur. La peur d’entendre mon nom résonner dans la grand place, la peur d’entendre le nom de quelqu’un qui m’est proche. D’ailleurs, c’est arrivé à deux reprises et c’est un sentiment absolument horrible. En plus, je ne pouvais pas avoir ces petites secondes de bonheur que l’on doit ressentir lorsque l’on se dit que l’on peut se porter volontaire à sa place pour essayer de la sauver, car dans mon cas, c’était des garçons. Alors tout ce que je pouvais faire, c’était de rester là et d’endurer mon mal et bien entendu, d’espérer que cette personne me reviendrait. Et c’est arrivé une fois. Une fois sur deux c’est déjà pas mal, bien des gens n’ont pas cette chance. Je suis contente de ne plus être éligible maintenant, mais ça me fait toujours de la peine de voir ces personnes se diriger vers le podium. C’est déchirant.


JE VIENS D'UN MILIEU défavorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE tient bien plus de la légende. DU COUP, MON NOM A 0 CHANCES D'ÊTRE TIRÉ AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE mère de famille, même si techniquement, je ne suis pas la mère ET POUR TOUT VOUS DIRE, JE n'aime pas ça, même si l'amour que j'ai pour mes frères est inconditionnel. JE SUIS DANS LE 12 ÈME DISTRICT. AYANT 19 ans JE ne peux plus PARTICIPER AUX HUNGER GAMES MAIS j'appréhende tout de même les prochains jeux. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

tell us your story.

Les rues du district douze était calmes et silencieuses, mais dans une petite maison de la veine, le silence faisait place au bruit. Des éclats de rire tentaient de sortir par les volets fissurés et par les murs mal isolés, car parmi l’ambiance de solitude et de malheur du district douze, vivait autrefois, dans cette maison, une famille heureuse.  Heureuse de pouvoir être ensemble et soudée les uns aux autres. Parmi eux, les deux parents, amoureux l’un de l’autre depuis qu’ils étaient adolescents et qui d’ailleurs avait eu une magnifique petite fille, peut-être un peu trop tôt. Puis progressivement, deux ans plus tard, ils eurent un garçon et trois autres plus tard, un deuxième. Leur rêve avait été d’avoir une famille nombreuse, mais c’est  malheureusement cette dernière naissance qui mit fin aux jours de la mère de famille. Celle-ci, complètement épuisée, n’avait pas été assez forte pour supporter l’accouchement, laissant seul un père désemparé et trois enfants derrière elle.

Because he is my brother

Ça aurait dû être mon père qui meurt à sa place. Je me souviens que lorsque j’avais quatorze ans, je ne cessais de me répéter cette phrase dans ma tête. Je m’en voulais de penser ça, mais je savais qu’à chaque fois que je rentrerais chez moi, je le retrouverais avachi sur le meuble qui nous servait de « canapé » avec une je ne sais combientième bouteille à la main. On n’avait peut-être pas le moindre sous en poche, mais il trouvait tout de même toujours le moyen de se procurer sa précieuse eau de vie. Je n’ai pas eu beaucoup de temps pour connaître ma mère (avouons que cinq ans ce n’est pas beaucoup, spécialement lorsqu’en bonne partie, tu n’es qu’un petit être qui marche à quatre pattes), mais je savais – et même encore aujourd’hui – qu’elle était la femme la plus forte que je ne rencontrerais jamais de ma vie. Et disons que mon père faisait tout sauf montrer sa force intérieure.

J’étais donc âgée de quatorze ans et je marchais en route vers la maison où je commencerais à me préparer pour la moisson. Enfin … me préparer était – est – un bien grand mot. Tout ce que je ferais, ce serait de me nettoyer un peu, enfiler la seule et unique robe qui avait le plaisir d’égayer ma garde-robe et de m’attacher les cheveux en queue de cheval, vite faite bien faite. Ce n’était pas le summum de la beauté, mais ça allait parfaitement faire l’affaire pour ce jour si spécial aux yeux du Capitole. J’avais donc passé le pas de la porte et fait ce que j’avais à faire. Mon père était bel et bien sur le « canapé » comme je l’avais si bien prédit. Peut-être que je le connaissais bien, mais lui, il ne me connaissait pas. C’était comme si je vivais avec un parfait étranger. Même mes voisins me connaissaient mieux. Mais bon, ce n’est pas tellement important. Par la suite, j’avais aidé mes frères à se mettre beau. C’était quelque chose qui m’amusait toujours parce que j’avais l’occasion de les taquiner un peu et ça se transformait toujours en un jeu de déguisement où on essayait de trouver la tenue qui serait la plus ridicule et laide – un peu comme ce que porte les gens qui habitent au Capitole. Finalement, on en était venu à un look qui n’était pas si mal et nous nous étions rendus à la grand place où la moisson se déroulait. Mon plus jeune frère, qui était alors âgé de neuf ans et qui n’était donc pas encore assez « âgé » afin de participer avait attendu dans la foule avec des voisins tandis que moi et mon autre frère, Thomas, nous rendions à nos places respectives. De loin, j’avais pu apercevoir Noa, mon meilleur ami qui me regardait et il m’avait fait un joli sourire que je lui avais rendu. Je ne m’inquiétait pas du tout pour Thom’, après tout, c’était sa première année. Quelle était la chance que son seul et unique nom se fasse pigé ? Quasi aucune ! Mais je m’inquiétais pour moi et Noa. Déjà à cet âge, nous avions beaucoup de tessera et qui s’occuperait de ma famille ? T. serait obligé d’en prendre et ça, je ne pouvais pas l’accepter, je ne voulais absolument pas qu’il prenne plus de risque de participer aux jeux. J’essayais de rester calme et de ne pas trop y penser. Finalement, l’hôtesse du district douze était arrivée et avait commencé son discours. À la fin de celui-ci, elle s’était avancée afin de tirer au sort le nom de la fille qui irait aux Hunger games. Ce n’était pas le mien. J’avais alors probablement soupiré un peu et relaxé, mais il restait encore celui des garçons. Elle s’était alors avancée, pigée un nom au hasard et s’était précipitée vers le micro afin de nous révéler qui était « le chanceux ».

- Thomas Edreen !

Mon cœur avait manqué un battement, je pensais que j’allais m’évanouir. Ce n’était tout simplement pas possible pour moi d’y croire à cet instant précis. Elle avait dû se tromper de nom. Mais non. Je m’étais tournée vers l’endroit où mon frère était quelques minutes plus tôt et la place était vide. Il marchait déjà vers l’estrade où cette idiote d’hôtesse se tenait et qui lui tendait la main en plus ! J’ai donc fait la chose qui me semblait la plus raisonnable : j’avais couru. Purement et simplement, j’avais couru vers mon frère. J’allais le tirer par le bras et m’enfuir avec lui. Je pouvais même me battre avec quelques pacificateurs en chemin, à cet instant plus rien de m’importait. Tout ce que je voulais, c’était de le voir s’éloigner de cette estrade. Mais je n’avais pas fait quelques pas que déjà, des hommes en uniforme m’agrippaient par les bras pour m’éloigner MOI de cet endroit.

Ils n’avaient rien fait. Ils ne m’avaient pas frappée ou rien de tout cela. Tout ce qu’ils avaient fait c’était d’attendre que je me calme et que j’arrête de me débattre. Je dois avouer que ça m’avait étonné, mais ils devaient avoir l’habitude de ces cas en cette journée. Ça ne m’a pris que quelques minutes pour m’apaiser, après tout, je n’étais pas en mesure d’aider mon petit frère en restant là. Quoique, je ne voyais pas comment je pouvais lui venir en aide. Mais il fallait que j’aille le retrouver pour aller lui faire mes adieux. Donc après que je me sois calmée et que les pacificateurs m’aient laissée partir, j’étais allée à la mairie, où je pouvais aller voir Thomas pour une dernière fois. Lorsque j’étais entrée dans la pièce où il se trouvait, il pleurait à chaude larme. Ça m’avait littéralement brisé le cœur de le voir dans cette état, habituellement, c’était un garçon si heureux. Il n’arrêtait pas de répéter qu’il allait mourir, qu’il allait se faire tabasser dans les premiers … Tout ce que je pouvais faire c’était de le consoler du mieux que je le pouvais, mais au fond de moi-même, je savais qu’il avait raison. Il était jeune, pas très musclé et n’avait pas subi le moindre entraînement. Après quelques minutes, il avait dû partir et j’étais retournée chez moi comme j’étais arrivée, mais avec un frère de moins à mes côtés.

Thomas est allé aux jeux et il est mort parmi les dix premiers, dans le bain de sang du début. Ça a été horrible, mais rapide. Le tribut du district deux s’était approché de lui par derrière et lui avait brisé le cou. En quelques secondes, c’était comme s’il n’avait jamais existé. Cette journée-là, j’ai pleuré comme je ne l’avais jamais fait auparavant. Je croyais que je n’allais pas pouvoir cesser, comme une fontaine, mais après quelques jours, Noa m’avait dit de me ressaisir. Que j’étais plus forte que ça et qu’il fallait que je continue de m’occuper de ma famille, comme je le faisais avant. Il m’a redonné le courage que j’avais besoin pour continuer. Alors je me suis ressaisie pour le petit frère qu’il me restait encore, Billy. Je m’étais retroussée les manches et avais continué ma routine quotidienne et peu à peu, j’ai retrouvé le sourire radieux qui m’habitait. C’était comme si rien ne s’était passé, mais dans mon cœur, il manquait quelque chose. Quelques temps plus tard, Billy tomba malade et ça ne prit que très peu de temps avant qu'il ne meure. Sans pouvoir avoir le moindre médicament, je n'avais pas pu le sauver. J'avais l'impression d'avoir échouée dans mon rôle de sœur et de ne pas avoir fait de mon mieux. Mais je l'avais fait. J'avais fait tout ce qui était en mon pouvoir pour les voir grandir, mais la vie est dure. Par la suite, mon père - par sentiment de culpabilité ? - s'est pendu dans notre salon. Je l'avais retrouvé alors que je revenais de la forêt avec Noa. Pour lui, je n'ai jamais versé la moindre larme. En fait, même si c'était horrible, j'étais contente, car il devenait plus un fardeau qui me tendait vers le bas de jour en jour.

Because he is someone I love

Un an après, jour pour jour, c’était de nouveau la moisson. Entre temps, j’avais fais mon deuil – même si sa mort me restais encore sur le cœur – mais c’est tout à fait normal. Je me souvenais de la journée où nous avions fêté ses dix ans et en cette occasion, Noa et moi lui avions ramené un véritable festin – cerf et baies. Nos deux familles étaient réunies et nous nous étions vraiment amusés ce soir-là. Mon père par contre, demeurait toujours aussi inutile qu’auparavant. Lorsqu’il avait enfin remarqué que Thomas manquait à l’appel – deux mois plus tard – il n’avait pas versé la moindre larme ou dit le moindre commentaire. Il avait tout simplement continué ce qu’il était en train de faire : boire. Donc pas de changement de ce côté-là. Lorsque je me dirigeais vers la grand place, je me sentais bien seule, étant habituée d'avoir mes frères avec moi à l'habite et durant tout le trajet, j’avais eu un drôle de pressentiment. Je me sentais mal, j’avais l’estomac noué, comme si j’allais être malade, mais je sentais que quelque chose clochait. Je m’étais dit que c’était simplement dû au stress d’être pigée. J'étais allée à ma place et l'hôtesse du district douze était arrivée et avait commencé son discours. À la fin de celui-ci, elle s’était avancée afin de tirer au sort le nom de la fille qui irait aux Hunger games. Ce n’était pas le mien. J’avais alors probablement soupiré un peu et relaxé, mais il restait encore celui des garçons. Elle s’était alors avancée, pigée un nom au hasard et s’était précipitée vers le micro afin de nous révéler qui était le garçon qui allait participer.

- Noa Peeter Wayne !

Tout de suite, j’avais regardé à ma droite, où au loin, je pouvais voir Noa se frayer un chemin à travers la foule, tellement rapidement, que mon cou me fit mal. J’avais alors regardé autour de moi, espérant que quelqu’un se porte volontaire à sa place, je regardais ses amis, mais personne ne dit le moindre mot. Avec un sentiment de déjà vu, j’avais eu terriblement envie de m’élancer vers lui, mais je savais comme ça allait se terminer et ça allait tout simplement se résumé en une perte de temps cruciale afin d’aller le voir. Donc tout ce que j’avais fait, c’était de rester là et de prendre sur moi, le temps que tout ça se termine et que je puisse aller à la mairie.

Lorsque j’étais entrée dans la pièce, sa sœur et sa mère venaient tout juste de partir et il était là, assis au milieu de la pièce, complètement zen. J’avais tout de suite couru et l’avais enlacé. Nous étions resté là pendant tout le temps que nous avions afin d’être ensemble. Nous étions dans les bras l’un de l’autre, profitant de cet instant, mais au contraire de la dernière fois que je m’étais retrouvée là, j’avais de l’espoir pour Noa. Il avait ses chances. Lorsque des pacificateurs étaient entrés pour dire que le temps était terminé, je l’avais empoigné par le haut de sa chemise et l’Avait embrassé. Comme ça. Comme si nous faisions ça à tous les jours, comme si c’était dans nos habitudes. Il m’avait rendus mon baiser et je lui avais dit que c’était pour lui porter chance. J’étais finalement sortie et étais retournée chez moi. Je devais encore une fois, laisser quelqu’un derrière moi.

Because I don't know what to do

Lorsque j’avais vu Noa descendre de ce train ... c’était tout simplement le meilleur sentiment au monde ! Instantanément, lorsque je l’avais aperçu, les larmes avaient commencées à se former. Elles roulaient déjà sur mes joues lorsqu’il était arrivé à ma hauteur et qu’il m’avait prise dans ses bras. J’étais si contente de le voir, c’était un énorme soulagement qu’il soit là, devant moi, en vie. Lorsqu’il était parti pour les jeux, je m’étais retroussée les manches et j’avais tout fait sauf me recroqueviller sur moi-même. J’étais allée dans la forêt et j’avais tué un animal pour la première fois de ma vie. J’avais vaincu ma peur et je l’avais fais pour nourrir la famille de Noa durant son absence, je lui avais promis. Lily, sa petite sœur voulait toujours m’accompagner, mais j’avais peur que l’on se fasse prendre par des pacificateurs et sous ma garde, je ne voulais pas qu’il lui arrive quoique ce soit. Elle m’attendait donc bien sagement à la maison et attendait que je revienne. J’aurais bien voulu qu’il ne parte jamais pour les jeux, car sont départ a été horrible, mais en même temps, c’est ça qui m’a permis de devenir plus forte. Autant sur le plan physique que sur le plan mental. J’avais commencé à m’entraîner, dans la forêt, loin des yeux indiscrets. Je ne voulais plus être sans défense désormais, je voulais pouvoir me défendre par moi-même et je souhaitais plus que tout la destruction du Capitole.

À son retour, Noa et moi avons repris nos habitudes quotidiennes, il était comme avant et ça m’avait soulagé. J’avais eu extrêmement peur qu’il ne revienne complètement changé après avoir tué des gens, mais non, il était le même bon vieux Noa. Par contre, cela m’arrivait quelques fois de me sentir mal à l’aise en sa présence, repensant au baiser que nous avions échangé. Je me posais la question : étais-ce sur le coup du moment ou est-ce que je ressentais réellement quelque chose pour lui ? À tout coup, c’était la deuxième option. Mais, nous n’avons jamais réellement trouvé le moment pour en parler. Chaque fois que je voulais mettre le sujet sur le tapis, je ne trouvais pas le moyen de le faire et finalement, je laissais tomber. Par la suite, au fur et à mesure que le temps passait, ça devenait de plus en plus bizarre d’en parler après tout ce temps et j’ai finalement … baissé les bras pour le faire.

Un an après son retour, des gens du Capitole étaient venus dans le district afin de faire un entrevue avec Noa, je ne sais pas sur quoi elle devait porter, mais ils étaient venus pour la faire dans le village des vainqueurs. Lorsqu’elle avait commencée, je me trouvais à la plaque, souhaitant échanger des baies contre des choses qui m’étaient plus utiles et elle s’était affichée sur le petit téléviseur qui se situait près de la table à laquelle je me trouvais. J’écoutais l’entrevue à moitié, me concentrant sur ce que je faisais et essayant de marchander un peu lorsqu’une question attira mon attention : « Dis-moi Noa, est-ce qu’il y a une personne qui fait battre ton cœur depuis que tu es revenu à ton district ? » Je regardais alors l’écran, me demandant ce qu’il allait répondre. Secrètement, je souhaitais qu’il dise mon nom, mais je ne devais pas rêver, il ne ressentait probablement rien pour moi.  Il avait alors regardé la caméra et avait dit : « Oui, depuis longtemps déjà, c’est ma meilleure amie, Gaëlle. » Quoi ?! Tout le monde alors, avait les yeux braqués sur moi et je m’étais rapprochée du téléviseur. « Oh, comme c’est touchant ! Et elle est au courant ? » « Bien sûr puisque nous allons nous marier. » J’avais la bouche grande ouverte. Je n’en revenais pas. Est-ce qu’il avait bien dit ce que j’avais entendu. Des gens commençaient à chuchoter autours de moi et j’étais partie de la plaque, complètement déconcertée par ce qui venait d’arriver.

Je courrais dans les rues de la veine, bousculant les gens qui se mettaient en travers de mon chemin. Je courrais, tout droit en direction du village des vainqueurs, où je pourrais voir Noa et comprendre ce qu’il s’était passé là-bas. Comprendre ce qui avait bien pu lui passer par la tête. Mes jambes, connaissant le chemin par cœur, je n’avais pas du tout à réfléchir par où passer. Je m’y rendais à tous les jours et ça devenait une habitude. Mais cette fois, c’était … différent. Je ne savais pas ce qui allait se passer. Alors, lorsque j’étais arrivée devant la porte de la maison, j’avais hésité. Ma main se tenait à quelques millimètres de la poignée et je ne savais pas si je voulais réellement l’ouvrir. Finalement, je n’avais pas eu à prendre cette décision, car la porte s’était ouverte d’elle-même, s’ouvrant sur Noa qui me disait d’entrer. Confuse, je l’avais écouté et il m’avait tout dit. Ce que je savais déjà, c’était qu’il n’était pas dans les bonnes grâces du Capitole depuis ce qu’il avait fait lorsqu’il était dans l’arène, mais je ne savais pas qu’il nous pensait tous en danger à cause de cela. Il avait donc fait cette annonce de mariage afin que, peut-être, ils nous lâchent un peu maintenant que tous les visages étaient tournés vers nous. Je n’avais pu qu’accepter sa décision, puisque c’était pour nous protéger. Nous et sa famille que j’adorais – que j’adore – tant. Je ne voudrais jamais que quoique ce soit leur arrive, pas comme à la mienne.

And now what ?

Plus les mois passaient et plus le Capitole était présent. C’était entrevue après entrevue à propos du mariage et c’était difficile. Tout ce que je peux dire, c’est qu’auparavant j’étais une menteuse m-é-d-i-o-c-r-e ! Mais plus tout ça avançait, plus je devenais meilleure dans les mensonges. C’était presque devenu une seconde nature pour moi. Le seul soulagement que j’avais, c’était que je n’avais nullement besoin de mentir lorsque je disais que j’aimais profondément Noa … parce que c’était vrai et ça l’est encore aujourd’hui. Donc plus le temps passait, plus finalement, on ne s’éloignait pas de l’emprise du Capitole, c’était plutôt le contraire. Tout le monde voulait en savoir plus sur LE nouveau couple favori de Panem. Finalement, nous n’avions pas du tout eu l’effet escompté. Je ne me sentais pas du tout à mon aise lorsque des caméras débarquait au district et commençait à filmer. C’était comme si des gens envahissait ma vie privée – non en fait ce n’était pas COMME SI, c’était ça – mais c’était comme si … je ne sais pas, c’était comme si ils avaient une immense loupe en leur position pendant une grande journée ensoleillée et que moi, j’étais une fourmi : minuscule et sans le moindre pouvoir pour se sortir d’une mauvaise situation. Mais je continuais à rester aux côtés de Noa et je faisais de mon mieux, je me disais qu’un jour où l’autre, ils se tanneraient un peu et qu’ils seraient moins présent jusqu’au  « grand jour », mais ce n’est pas du tout ce qui est arrivé. Un jour, alors que Noa et moi revenions de la chasse, un garçon à qui je n’avais presque pas parler de ma vie était venu vers nous en courant, manquant de tomber à plusieurs reprises, le souffle rapide. Tout ce qu’il avait pu nous dire c’était « Ils ont ta mère ! ». Nous nous étions regardés et tout de suite, nous avions lâché tout ce que nous avions entre les mains et nous avions couru, jusqu’à la grand place où tout le monde commençait à se réunir. Lorsque nous étions arrivés, c’était horrible. Sa mère se tenait là, les genoux contre terre devant un pacificateur qui l’accusait d’avoir voler et consommer de la nourriture considérée comme illicite et soudain … il avait tiré, là où il ne pouvait pas la manquer. Ensuite, tout s’était passé extrêmement rapidement. Tout le monde s’était mis à crier et j’avais vu Lilly qui criait le nom de sa mère et qui accourait vers elle, je m’étais élancée à mon tour et avait pris Lilly dans mes bras avant de m’enfuir avec elle le plus rapidement possible. Il ne fallait pas qu’elle regarde. Il fallait absolument que je m’occupe d’elle. L’instinct maternel que j’avais eu avec mes frères quelques années plus tôt avait repris le dessus et je l’avais prise avec moi et je m’étais tout de suite rendue à l’endroit qui m’étais désormais le plus familier : leur maison du village des vainqueurs. Une heure plus tard, j’étais assise sur le canapé, Lilly dormant sur mes genoux et Noa avait passé le pas de la porte. C’est à ce moment-là que nous avons décidé qu’il fallait que l’on parte. N’importe où ferait l’affaire.

[…]

Maintenant, nous sommes au district 13 et j’ai enfin l’impression que je suis à ma place. Je fais tout ce qui est en mon pouvoir afin de prendre des responsabilités et je veux à tout prix voir la Capitole tomber. Pour tous les gens qui me sont chers qui sont tombés dans le combat, je pourrais donner ma vie – mais je préférerais qu’on en vienne pas tout de suite à cette étape. Je suis devenue plus forte et j’ai changé du tout au tout pour survivre. Par contre, les sentiments qui m’habitaient auparavant son toujours au même endroit et qui sait lorsqu’ils seront prêt à sortir. Peut-être plus près que je ne le crois … il n’y a que moi qui le saura lorsque le moment sera venu.


reality is here.

Bonjour tout le monde,

Moi je m'appelle Jessica et j'ai dix-neuf bougies et j'habite à Québec ! Sur le net, je suis connue sous le nom de Heidi-xx ou Broowniies. J'adore les films ainsi que les livres Hunger games, j'ai d'ailleurs lu ces derniers dès que le premier tome est sorti en 2009 (donc bien avant que l'on sache qu'ils en feraient des films) et j'ai tout de suite adoré ! Je l'ai même fait lire à mes deux sœurs aînées et à ma mère et sacrilège, l'une de mes sœurs ne l'a pas du tout aimé  Comment peut-on être si jeune et vivre autant d'épreuves ? C'est ça Panem. 1682311168 Ne vous inquiétez pas, je l'ai déjà punis sévèrement pour son comportement inacceptable  Comment peut-on être si jeune et vivre autant d'épreuves ? C'est ça Panem. 3399842388  Sinon ... je suis présentement étudiante en secrétariat, mais auparavant, j'ai étudier pendant 2 ans en design d'intérieur, mais la plomberie, l'électricité et moi, ça fait deux (enfin ... 3). Côté assiduité, je suis normalement présente 6 ou 7 jours sur 7, mais si absence il y a, je le dit toujours. Sinon ... je fais du rp depuis maintenant déjà six ans et j'adore ça =D Mais bon ... c'est sûr qu'après six ans j'aime ça, sinon j'en ferais plus xD Donc je crois que c'est tout ... j'ai hâte d'être validée et d'être parmi vous tous.

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Dernière édition par Gaëlle S. Edreen le Jeu 20 Mar - 0:01, édité 35 fois
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MessageSujet: Re: Comment peut-on être si jeune et vivre autant d'épreuves ? C'est ça Panem.   Comment peut-on être si jeune et vivre autant d'épreuves ? C'est ça Panem. Icon_minitimeDim 9 Mar - 22:28

Bienvenue sur MJ !
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MessageSujet: Re: Comment peut-on être si jeune et vivre autant d'épreuves ? C'est ça Panem.   Comment peut-on être si jeune et vivre autant d'épreuves ? C'est ça Panem. Icon_minitimeDim 9 Mar - 22:40

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MessageSujet: Re: Comment peut-on être si jeune et vivre autant d'épreuves ? C'est ça Panem.   Comment peut-on être si jeune et vivre autant d'épreuves ? C'est ça Panem. Icon_minitimeDim 9 Mar - 22:42

Bienvenue (magnifique Emma Comment peut-on être si jeune et vivre autant d'épreuves ? C'est ça Panem. 4209083858) ! chou
Bon courage pour ta fiche I love you
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MessageSujet: Re: Comment peut-on être si jeune et vivre autant d'épreuves ? C'est ça Panem.   Comment peut-on être si jeune et vivre autant d'épreuves ? C'est ça Panem. Icon_minitimeDim 9 Mar - 23:44

Bienvenue !
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MessageSujet: Re: Comment peut-on être si jeune et vivre autant d'épreuves ? C'est ça Panem.   Comment peut-on être si jeune et vivre autant d'épreuves ? C'est ça Panem. Icon_minitimeLun 10 Mar - 8:35

Bienvenue parmi nous ! I love you
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MessageSujet: Re: Comment peut-on être si jeune et vivre autant d'épreuves ? C'est ça Panem.   Comment peut-on être si jeune et vivre autant d'épreuves ? C'est ça Panem. Icon_minitimeLun 10 Mar - 11:57

BIENVENUE Smile
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MessageSujet: Re: Comment peut-on être si jeune et vivre autant d'épreuves ? C'est ça Panem.   Comment peut-on être si jeune et vivre autant d'épreuves ? C'est ça Panem. Icon_minitimeLun 10 Mar - 12:04

Gaëlle *-*

Bienvenuuuue
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MessageSujet: Re: Comment peut-on être si jeune et vivre autant d'épreuves ? C'est ça Panem.   Comment peut-on être si jeune et vivre autant d'épreuves ? C'est ça Panem. Icon_minitimeLun 10 Mar - 13:03

Bienvenue parmi nous jeune fille !  Comment peut-on être si jeune et vivre autant d'épreuves ? C'est ça Panem. 4252163159 Emmaaaaa !  chou 
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MessageSujet: Re: Comment peut-on être si jeune et vivre autant d'épreuves ? C'est ça Panem.   Comment peut-on être si jeune et vivre autant d'épreuves ? C'est ça Panem. Icon_minitimeLun 10 Mar - 17:35

Bienvenue Wink
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MessageSujet: Re: Comment peut-on être si jeune et vivre autant d'épreuves ? C'est ça Panem.   Comment peut-on être si jeune et vivre autant d'épreuves ? C'est ça Panem. Icon_minitimeLun 10 Mar - 17:59

ma mienne  Comment peut-on être si jeune et vivre autant d'épreuves ? C'est ça Panem. 4228994618 
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Jaime F. Walker
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Jaime F. Walker
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MessageSujet: Re: Comment peut-on être si jeune et vivre autant d'épreuves ? C'est ça Panem.   Comment peut-on être si jeune et vivre autant d'épreuves ? C'est ça Panem. Icon_minitimeLun 10 Mar - 18:00

Bienvenue belle demoiselle  Comment peut-on être si jeune et vivre autant d'épreuves ? C'est ça Panem. 742856855 
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MessageSujet: Re: Comment peut-on être si jeune et vivre autant d'épreuves ? C'est ça Panem.   Comment peut-on être si jeune et vivre autant d'épreuves ? C'est ça Panem. Icon_minitimeLun 10 Mar - 18:27

rebienvenue ma belle. Comment peut-on être si jeune et vivre autant d'épreuves ? C'est ça Panem. 2774444739 bon courage pour refaire ta fiche, du coup, si j'ai tout suivi Arrow
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MessageSujet: Re: Comment peut-on être si jeune et vivre autant d'épreuves ? C'est ça Panem.   Comment peut-on être si jeune et vivre autant d'épreuves ? C'est ça Panem. Icon_minitimeLun 10 Mar - 20:18

Merci beaucoup à tous pour ces messages de Bienvenue =)

Siegfried - Non, c'est la première fois que je m'inscris O.O
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MessageSujet: Re: Comment peut-on être si jeune et vivre autant d'épreuves ? C'est ça Panem.   Comment peut-on être si jeune et vivre autant d'épreuves ? C'est ça Panem. Icon_minitimeLun 10 Mar - 21:04

/tire Sieg hors de la fiche/

Ne lui en veux pas il se fait vieux, trop d'années de service Comment peut-on être si jeune et vivre autant d'épreuves ? C'est ça Panem. 4248418905
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MessageSujet: Re: Comment peut-on être si jeune et vivre autant d'épreuves ? C'est ça Panem.   Comment peut-on être si jeune et vivre autant d'épreuves ? C'est ça Panem. Icon_minitime

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