about games and relative.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Je pourrais mourir pour ma famille. J’ai déjà tout abandonné mes espoirs de carrière pour eux et je travaille d’arrache-pied pour leur subvenir. Je suis entièrement dévouée à mes proches, particulièrement à mes petites sœurs : Lyra, Erin et Briony. J’échangerais ma vie contre la leur. Et comme pour ma famille, je mourrais pour August, c’est mon âme-sœur, le seul qui me comprenne réellement, bien plus que ma meilleure amie avec qui je suis déjà très proche. En quelques mots, je pourrais mourir si ça permettait à ma famille et à mes proches de se maintenir en vie. Ca ne fait aucun doute ! La question ne se pose même pas. Ma vie contre la leur, sans hésitations.

➺ QUEL(S) PETIT(S) PLUS T'AIDE(NT) DANS LA VIE (OU LES JEUX) ?

ENDURANCE/COURSE A PIED : Le travail dans les champs aura au moins eu le mérite de me conditionner à une vie dure. Je suis habituée à la douleur, à avoir faim, froid ou chaud. Et je peux tenir plusieurs heures rien qu'en courant. Parfois, quand j'ai le temps, il m'arrive de courir. Cela fait d’ailleurs hurler ma mère, car « on a déjà du mal à manger, alors si tu brûles le peu de calories que tu as ! ».

MÉDECINE RUDIMENTAIRE : On a jamais eu assez d'argent pour avoir le luxe de se payer un médecin. On en a un pour les pauvres du district, bien sûr, mais il est tellement débordé qu'on préfère se débrouiller par nous-mêmes. Grâce à la couture, je sais recoudre des plaies, mais je sais aussi comment soigner les bobos du quotidiens, jusqu'à faire une attelle avec quelques branchages.

CONNAISSANCE DES PLANTES : Le district 11 est le district de l'agriculture. De ce fait, nous reconnaissons aisément les plantes comestibles, celles qui ne le sont pas et qui peuvent tuer un homme ou un animal. Ma mère a toujours trouvé que connaître l'environnement sauvage était important, car on aura pas toujours une casserole et du gaz pour se faire à manger.

AGILITÉ : Depuis toute petite, je grimpe aux arbres à la première occasion, c'est souvent moi que les agriculteurs désignent pour sonner les cloches afin de faire les pauses. Je n'ai donc pas le vertige et prends plaisir à rester perchée sur un arbre lorsque j'ai le temps.

➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ?

Bien sûr que non, quelle question ! Je trouve que les Jeux sont barbares et si ça ne tenait qu’à moi, je ferais comme s’ils n’existaient pas. Hélas, on nous oblige à voir ces jeunes s’entretuer comme des animaux. J’ai pour l’instant eu la chance de n’avoir jamais été tirée au sort et j’espère que ça durera. Je refuse de mourir pour le bon-vouloir du Capitole. Comment peut-on se divertir en regardant des adolescents s’étriper ?! Cela me dépasse. Cette politique me dépasse et quand je vois mes anciens camarades de classe parier sur « qui tuera qui », cela me donne envie de vomir.

➺ QUE PENSES-TU DES VAINQUEURS DES JEUX ?

Malgré mon dégoût pour les Jeux et tout ce qui va avec, je dois reconnaître que je suis impressionnée par eux. Je ne les envie pas… Qui voudrait vivre avec la conscience de vingt-trois morts sur le dos ? Cela ne m’empêche pas d’éprouver une certaine admiration pour eux et j’ai du mal à croire que le Capitole les laisse en paix. Parfois, comme tout le monde j’imagine, je m’imagine vainqueur. Cette fille l’an dernier, Brooke. Elle aurait pu être moi. J’aurais pu être elle. Cela me fait peur de voir à quel point la vie peut basculer et que la ligne est très fine entre la victoire et la défaite.

➺ COMMENT TE SENS-TU QUAND LE TEMPS DE LA MOISSON ARRIVE ?

Cela me terrifie. Je ne suis déjà pas très aimable en temps normal, je l’avoue, mais quand la Moisson arrive, je suis particulièrement irritable. D’autant plus que chaque année, je suis obligée de prendre des tesserae. Et chaque année, leur nombre augmente. Je m’étonne même que j’ai pu survivre jusqu’ici. L’année dernière, j’en étais à quarante-cinq tesserae. Vous n’imaginez pas ce que ça fait de se dire « Je suis ici, dans la foule, et mon nom a quarante-cinq chances d’être tiré au sort. » Et la culpabilité que c’est quand quelqu’un d’autre est pris à notre place.

JE VIENS D'UN MILIEU défavorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE tient bien plus de la légende. DU COUP, MON NOM A 45 RISQUES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE couturière à la Plaque ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime courir, les dessins au fusain, la liberté. JE SUIS DANS LE 11ÈME DISTRICT. AYANT 16 JE peux PARTICIPE(R) AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

tell us your story.

PROPOSITION 2: Pour ceux qui ne savent pas quoi raconter sur leur personnage ou qui préfèrent simplement faire évoluer leur personnage dans un contexte auquel ils n'auraient pas penser, cette partie est pour vous. Nous mettons à disposition quelques mises en situation fictives (certaines sont dépendantes du groupe que vous choisissez) qui vous permettront de développer en 'rp' des choses auxquelles vous n'auriez peut-être pas pensé. Il vous suffira juste d'en choisir une et de l'indiquer avant votre rédaction. Si vous souhaitez rendre les choses un peu plus réelles (ce n'est pas parce que vous choisissez de dénoncer un rebelle dans un de ses sujets que votre personnage l'aura vraiment fait), il vous suffit juste de présenter ça comme un rêve semblant aussi réel que possible. Là encore, nous vous demandons vingtaine de lignes minimum.


02. Vous vous retrouvez dans une arène, dans une forêt dense, et vous entendez quelqu'un venir vers vous. C'est le 7ème jour des jeux et vous commencez à être fatigués. Vous fuyez ? Vous combattez courageusement jusqu'à la mort d'un d'entre vous ? Vous vous cachez pour le tuer par surprise ? Vous vous cachez pour survivre ? Vous essayiez de vous en faire un allié ?




Septième jour.

Je n’ai croisé personne depuis sept jours. En fait, j’ai vu des autres Tributs, mais honnêtement, je ne souhaite pas faire d’alliance. Ce n’est pas que j’ai peur de tomber sur des Carrières, simplement j’ai juré à August que je ferais l’Arène en solo. J’ai couru toute la journée. La faim commence à se faire sentir, alors je grignote l’une de mes précieuses barres de céréales, obtenues à la Corne d’Abondance. Je ne peux pas croire que cela fait déjà une semaine que je suis coincée ici, seule dans les bois. Pour tenir, j’ai mis au point une routine, sinon je sais très bien que je vais devenir folle. Je ne veux pas que mes proches me voient dans cet état : à bout de nerfs, tournant comme un lion en cage. J’ai besoin d’action. Plusieurs rivaux sont morts depuis le début des Jeux et je n’en reviens pas de ne pas en faire partie. Il faut croire qu’être rapide et discrète à ses avantages… J’ai peut-être une chance, finalement. Peut-être que le district 11 sera recouvert de gloire quand je rentrerais vivante et qu’August et moi allons-nous marier comme prévu. Quelle idiotie d’avoir choisi une date après la Moisson ! On aurait dû le faire quand il était encore temps ! Et peu importe l’argent, on aurait fait un truc très sobre, sans chichis. Je me mordis la lèvre jusqu’au sang et croqua un autre morceau de mon maigre et précieux repas.

Cela fait deux heures que je marche sans savoir où aller. Hier soir, j’ai vu deux Carrières un peu plus loin, aussi j’essaie de ne pas m’approcher d’eux. La fille du district 1 et le garçon du 3. Je me rappelle mon dégoût lorsque le Tribut de l’année dernière s’était fait abattre comme un animal. Il n’avait même pas pu se défendre. Ça y est, mes mains tremblent, c’est toujours le signe que je vais me mettre à pleurer. Je refuse. Je refuse. Je suis trop forte pour ça et il est hors de question que les sponsors et ma famille me voient dans cet état-là. Je ravale mes larmes, mon sac pèse lourd sur mes épaules alors qu’il est tellement léger. Soudain un bruit. D’instinct je sais qu’il ne s’agit pas d’un animal, mais d’un Tribut. Je le sais, car les animaux se déplacent plus doucement. On reconnait un individu humain se déplacer de manière très simple : il est plus bruyant qu’un troupeau de buffles, même en essayant d’être discret. Trois choix s’offrent à moi : courir, pour mettre un maximum de distance entre lui et moi. Me cacher, voir de qui il s’agit et attendre pour voir s’il représente ou non un danger. Ou alors, la troisième option : me dévoiler. C’est celle qui me fait le plus peur. Mais les pas se rapprochent et je dois prendre ma décision très vite. Mon sang bat contre mes tempes et je me mets à respirer très fort. Je suis sûre que d’où il est, il entend mon cœur battre. Finalement, la tension est trop forte. J’ai vécu en solitaire trop longtemps et je tente le tout pour le tout. August me tuerait. Tant pis. Mettant de côté mon instinct de  survie, je parle pour la première fois depuis une semaine.

- Penryn Ziegler du district 11. Je ne vous veux aucun mal. Qui est là ? Montrez-vous !

Ma voix me surprend, elle est sèche, rouillée. J’ai mal aux cordes vocales. Un bâton traine par-là, je le saisis, on est jamais trop prudent. Mon cœur tambourine… J’ai si peur…