Cela faisait quelque jour que Julia était au Capitole maintenant, elle en profitait pour voir des personnes quelle n’avait pas l’occasion de voir dans son district la plus part du temps. Ainsi, au fur et à mesure des années, l’ancienne gagnante avait liée de bon lien avec l’ensemble des stylistes, la passion de la mode était très efficace pour créer des liens entre les personnes. Aujourd’hui, Julia devait aller prendre le thé chez la styliste du district 6, Lili-Rose. Cette femme était styliste depuis de nombreuses années, et depuis tout ce temps, elles avaient créé des liens amicaux importants. Avec le temps, Julia avait fait connaissance avec la famille de cette habitante du Capitole, son mari mais surtout, elle avait vu grandir sa fille, une très belle jeune femme emplie de grâce nommée Eären, un prénom que Julia trouvait étrange mais venant du Capitole, l’étrangeté ne l’était plus tellement. Alors que l’ancienne tribut du district 8 arrivait prêt du logis familiale, elle ne put s’empêcher d’étouffer un rire, en effet, ici, tout était dans la démesure et dans l’exubérance, une chose qui au district 8 n’était pas même envisageable. Ainsi, Julia sonna à la porte attendant que son amie arrive. La visite n’était pas purement amicale, en effet, Lili-Rose avait demandé à Julia d’amener les plus beau tissu qu’elle pouvait trouver du district 8. La styliste devait déjà penser aux costumes qu’elle ferait pour les prochains Hunger Game. Bien qu’amies, les deux femmes évitaient toujours de parler de la réalité des jeux, chacune les ayants vécu différemment, leurs approchent et leurs sensibilités étaient différente à leurs propos. Lili-Rose était enthousiaste chaque année à leur approche alors que la Mentor savait que ces derniers allaient condamner nécessairement un enfant de son district et la plus part du temps deux … La rancœur envers ses jeux n’était pas inconnue à ce foyer, en effet, Eären était un opposante virulente à ces derniers de part leur ignominie. Les deux femmes avaient put en discuter discrètement lors de nombreuses festivités du Capitole. Soudain alors que Julia était perdue dans ses pensées, la porte s’ouvrit et la Styliste du district 6 fit son apparition, elle semblait souriante et de bonne disposition. Julia lui sourit et dit
« Coucou Lili-Rose je t’ai amené ce que tu m’as demandé, je pense que tu vas être très contente de nos choix cette année »
« Entre, entre, je fini de préparer le thé, vas dans le salon, je t’y retrouve très vite »
Julia prit la direction du salon, bien que la maison semblait vide d’une autre présence au premier regard, elle aperçut les chaussures de Eären dans l’entrée, la jeune fille devait être ici, enfermée dans sa chambre entrain de se reposer. Il fallait bien avouer que la vie au Capitole était épuisante, bien plus que celle dans les districts dans le sens où, ici, le repos n’existait pas vraiment, il fallait courir de gala en cocktail et les nuits étaient courtes. Alors que Julia était assise confortablement dans le canapé, tenant dans ses mains, un panel des tissus à montrer à la Styliste, cette dernière fit irruption dans le salon, un plateau argenté dans les mains avec deux tasses fumante. Comme à son habitude, Lili-Rose était souriante, elle avait toujours un sourire doux et amical envers Julia. Posant les tasses sur la petite table et prenant place à coté de Julia, les deux femmes commencèrent à parler travail, commande et possible choix de tenue. Durant presque deux heures les femmes échangeaient leurs points de vues, pour une fois, Julia aurait souhaité que Lili-Rose prenne plus de risque et s’aventure en dehors des imprimés classique qu’elle offrait toujours. Mais la mère de Eären ne semblait pas vouloir bousculer ses habitudes. Alors que les deux femmes étaient entrée dans un débat sur quelle couleur serait à la mode cette année, le téléphone retenti. Lili-Rose se leva et décrocha, après quelques secondes, elle prit la parole.
« Très bien, j’arrive »
La styliste se tourna vers Julia et lui dit
« Je suis désoler, je dois m’absenter une petite heure, mes préparateurs ont deux trois choses à me demandé et tu connais les préparateurs, sans mon avale ils ne sauraient rien faire. Attend moi ici, je reviens au plus vite. »
A peine avait elle finie sa phrase, qu’elle était déjà prête pour sortir, elle s’engouffra dans l’entrée et fit un petit signe de la main à Julia juste avant de quitter la maison. Julia posa son catalogue ainsi que son bloc note sur la table du salon et décida d’aller saluer Eären, ainsi, montant doucement les marches, Julia songeait à ce que lui avait dit un jour un des tributs qui n’était jamais revenu des jeux. Le pire dans les Hunger Game ce n’est pas d’être tiré au sort, mais d’être obliger chaque année de voir quelqu’un partir et ne jamais revenir. Avec cette phrase le tribut voulait juste faire comprendre à son mentor que sa mission était tout aussi pénible que celle des tributs. Alors que Julia arrivait devant la porte, elle toqua trois fois et dit
« Eären, c’est Julia du district 8 »