III,5 ❝ you're braver than you believe, smarter than you seem and stronger than you think + (NOVER)

Invité

Chapitre 5
le 18 novembre au district 13

you're braver than you believe,
smarter than you think and stronger than you seem

J'ai essuyé de nombreux entraînements dans ma vie. D'abord ceux que je me permettais en secret en vue des Jeux alors que je n'étais encore que la fille de la guérisseuse, celle dont la petite sœur n'était jamais revenue ; je suppose aujourd'hui qu'ils me laissaient tranquille par la pitié, jugeant que la mort prématurée de Lizzie excusait mes actions peu recommandées par le gouvernement. Il n'en était rien, pourtant ; si je rejetais toute ma rage dans ces tirs à l'arc artisanal et ces courses plus ou moins agiles, je pensais plus au fait que je ne voulais pas que ma mère ne se retrouve complètement seule si jamais j'étais pigée. Je ne me le permettais pas. Finalement, le destin décida que rien n'y fit ; je mourus tout de même et maman doit être quelque part dans le fond de la forêt, le cou retenu par une corde. À moins que mes actions impulsives lors des derniers jours de cette première vie ne la firent exécuter avant même que je ne m'inquiète de son sort. Le second entraînement vint d'ailleurs dans ces mêmes environnements ; je me souviens du tout nouveau Centre d'Entraînement, spécialement agrandi et amélioré pour cette légendaire troisième édition d'Expiation où les tributs étaient spécialement au nombre de trente - et le Dix faisait partie de ces chanceux à devoir vomir le double d'élus à envoyer à l'abattoir. La troisième fois naquit à partir des conséquences de tout cela, lorsque Coin décida que ma grande gueule serait un bon investissement si elle se fendait le cul pour venir me sauver. Sauf que ça a foiré. Tellement que c'en serait presque drôle, si seulement on avait réussi à gagner cette guerre qui une fois perdue a démoli tout sens à nos vies, à nos morts. Il me faut bien commencer à avouer que j'en veux moins à Coin qu'à l'échec, l'échec qui reste en travers de ma gorge comme la flèche d'une amazone artificielle qu'on avait envoyé à ma poursuite parce que je croyais en la victoire. Peut-être que si j'avais su, je me serais fermé la gueule. Et alors, j'aurais sûrement gagné, non ? Si Zoé était une battante - paix à son âme -, Alexiane, qui n'avait jamais touché à une arme avant la Moisson, avait réussi à la tuer. J'aurais pu gagner. J'aurais pu offrir une vie meilleure à Judicaël. Et rien que pour cette vision, je m'accroche avec une férocité qui ne m'a pas habitée depuis des mois, une obstination acharnée proche de la démence rageuse, à cette victoire imaginaire que nous avons peut-être encore une infirme chance de saisir. Et que s'il reste une petite chance, aussi ridicule soit-elle, je me jetterai dessus comme une hyène affamée.

En cette quatrième expérience d'entraînement, pourtant, tout était différent. À la place d'être une gamine aux yeux brillants de pleins d'idéaux, je suis devenue une mère décidée à offrir un avenir à son gosse. Parce que pour une fois dans ma vie, je me rends compte que je ne suis plus la seule qui compte. Ce n'est plus pour mon propre avenir que je suis postée en garde à vous devant le commandant sur le point de nous annoncer nos coéquipiers pour le restant de notre formation, ce n'est plus pour moi que je risque ma vie. Et c'est le sens qui manquait à ma vie. C'est ce qui me donne la force de garder un regard dur et déterminé au milieu des recrues patriotiques jusqu'au sang, de donner un peu de consistance à ma tête de blondasse parmi les jeunes hommes surentraînés qui m'entourent. Mais ils savent tous qui je suis. Et je ne pourrais confirmer si cela joue en ma faveur ou non. Pourtant, au fond, je ne m'en inquiète pas ; parce que c'est la même force qui m'a poussée jusqu'au dernier jour de la troisième édition d'Expiation des Hunger Games qui s'éveille à nouveau au fond de ma poitrine comme un lion rugissant.

"Ever January Collins et Noa Peeter Wayne !"

Un grognement murmuré s'échappe de mes dents serrées sans que je puisse le retenir, certainement pas aidé par la forme ressemblant à celle des Moissons. Je connais ce nom. Mes yeux se baladent avec froideur jusqu'à quelques places plus loin dans la file, là où se trouve le jeune homme avec qui je devrai apprendre l'importance du travail d'équipe pour les éprouvantes prochaines semaines. Soixante-quatorzième édition, district Douze. Le mec a été la fierté de son district, mais en même temps c'est de sa faute si toute la merde qui est arrivé est arrivée. Alors que son allié a été tué, il est entré en rage folle et fait un acte de rébellion dont je ne me souviens plus trop - ça remonte à presque quatre ans auparavant, et les reprises ont coupé la scène en question. Le mentor de Skyler et Kirsen. Mais qu'est-ce qu'il fait là, hein ? Ça ne lui tentait pas de juste se la fermer et accepter les cadeaux dont on couvre les vainqueurs ? Je réalise alors que d'un certain sens, c'est sa faute si le Capitole m'a dégommée. Parce qu'ils ne voulaient pas de deux vainqueurs aux opinions clairement contradictoires au message voulu des Jeux de suite. Parce qu'un blondinet était déjà revenu d'un district pauvre, et qu'il ne faudrait pas que ça continue.

Noa le gagnant et Ever la perdante.

Une équipe.

Comme si nous étions co-tributs.

***

La journée a été éreintante, mais je retrouve une certaine joie à me dépenser. Mes cheveux blonds sont collés contre mon front et mon corps trempé de sueur. Pourtant, un sourire stupide me balafre le visage - et je ne souris plus beaucoup, ces temps-ci. Mais courir pendant des heures, grimper partout et s'entraîner au tir a ravivé la colère qui sommeillait en moi pendant trop longtemps, dégourdi les jambes de l'étalon qui attendait d'enfin se libérer. Je m'avance en silence, dépassant plusieurs groupes de jeunes gens - presque tous autour de la vingtaine - discutant avec entrain alors que je dénoue mon chignon en queue de cheval. Je n'irai pas dormir avec Judy, ce soir. Nous avons nos propres quartiers attribués dans la caserne. C'est le début d'une nouvelle vie et je le sais, mais je me contente de garder espoir. Parce que si je faiblis, je sais que je vais m'écrouler. Et il ne faut pas que je m'écroule.

Mais je le vois, là devant, semblant perdu dans quelques pensées glorieuses. On s'est entraidés en silence, un silence froid qui transparaît bien notre inconfort devant ce tout nouveau concept de travail d'équipe. On aurait pu être frère et soeur ; mêmes cheveux blonds, mêmes yeux marrons, même teint laiteux. Mais lui vient du District Douze ; je viens du Dix. Rien que ça nous sépare comme si nous venions de deux planètes complètement différentes. Mais en même temps, nous nous retrouvons tout de même dans ces sous-terrains, dans une galaxie encore plus lointaine que le Capitole et ses habitants extra-terrestres.

"C'tait bien comme technique", maugréé-je.

Je sais même pas pourquoi je dis ça. C'est juste sorti. En fait, je ne veux rien savoir de lui ; et je ne sais pas plus de quelle technique exactement je parle. Mais on dirait qu'une part de moi-même refuse d'être murée dans le silence plus longtemps.

Quitte à devoir côtoyer quelqu'un qui est passé au travers des mêmes épreuves que moi.

Invité

Chapitre 5
le 18 novembre au district 13

you're braver than you believe,
smarter than you think and stronger than you seem

▽

Il hurle à plein poumon. Un cri déchirant, sanglant. Il à l'air de se débattre. Je cours. Je cours à sa recherche et hurle à mon tour son prénom. Peut-importe si je me fait localiser, je suis mort de toute façon. « Jeremiah !!! » Il continue de hurler et s'arrête. Tout s'arrête. Un silence de mort, aucun son. Aucun oiseau chante, aucun être ne respire plus, tout se stoppe. C'est presque beau. Le premier silence que j'entends depuis des jours. Mais quelque chose le perturbe...Un coup de canon.
Je cours de nouveau à en perdre haleine et le retrouve enfin. Il est étendu sous la corne d’abondance. Il est pale mais recouvert d'une couleur rouge, noirâtre. Son sang...
Un garçon est derrière lui, il cherche des objets de la corne. Nous sommes plus que deux dans les jeux. Il me suffit d'une dernier meurtre et j'aurais gagné. Je regarde Jeremiah et murmure « Désolé... ». Puis je me dirige vers le garçon du deux. Skylar je crois...Mais peu importe maintenant. Il se retourne me fixe droit dans les yeux. Il n'a que 14..peut-être 15. Il a un beau sourire au lèvre, une épée plein de sang à la main et un regarde hautain. Je lui souris à mon tour cruellement et referme mes mains autour de son coup. Il n'a pas le temps de hurler qu'il tombe par terre. Il n'est pas encore mort. Moi oui. Je prend son épée, lui ouvre les veines une par une en riant sauvagement et avec son sang j'écris en énorme le mot « TYRANS » sur la corne d'abondance brillante et rougissante du sang de ses victimes.
Un coup de canon retentit, mes yeux s'agrandissent. J'hurle, me frappe la tête contre la corne, me met à parler tout seul, me déchaîne contre ce qui reste comme objet et me met à chanter une chanson célèbre au 12. Non enfaîte je crie avec fureur la chanson que Annia chantait à l'école. Annia, cette douce jeune fille innocente tuée devant moi par une gamine du 1.
Annia la délicatesse incarnée, la beauté, la gentillesse. Annia tuée pendant les jeux comme un vulgaire jouet. La voix de Caesar retentit et signale que je suis le nouveau gagnant.
Je me réveille en sursaut...rien qu'un mauvais cauchemar...rien qu'un mauvais souvenir.

Ma sœur Lily et sur le lit d'à côté. Elle dort paisiblement. Elle est encore plus belle quand elle dort. Elle ressemble à maman..un peu avec ses grand yeux brun, ses cheveux long châtain toujours attaché et son visage pâle de la veine. Je l'aime plus que tout au monde et plus rien de pourras lui arriver. Si je me bats ici c'est pour elle et rien que pour elle. Je m'approche et lui caresse doucement les cheveux comme maman le faisait avant. Je lui murmure des mots doux et lui dépose un petit baiser sur le front, en signe de protection. Elle bouge et je m'écarte. J'ai mon entrainement aujourd'hui, alors je passe de l'eau sur le visage, m'habille en circonstance et sort de notre compartiment. Je rejoins ensuite la salle d'entrainement. Tout est grand et un peu effrayant. ça me rappelle la salle des jeux. J'en frissonne. Décidément personne ne me laisseras oublier. Je rejoins la foule en attendant qu'on m'appelle. "Ever January Collins et Noa Peeter Wayne !"
Ever...ever. ce nom trotte dans ma tête comme pour se moquer de moi. La jeune fille s'avance. Ever participante à la 3ème expiation. Mais cette fille est censée être morte. Je la regarde s'avancer dignement. Elle me regarde froidement. Du mépris se lit sur son visage. Je serre les dents. Peur ou rage?

Notre entrainement se déroule dans l'inconfort, le malaise. Je regarde les gestes d'Ever silencieux, elle fait de même. Nous n'avons rien à nous dire et c'est mieux comme ça. Elle doit me haïr et moi je m'en fous. je m'en fous complètement des pensées assassine de quiconque ici. Les seules personnes qui comptent sont Lily et Gaëlle. Je suis ici pour leur offrir un monde meilleure et peut m'importe si la fille en face de moi me méprise. Ma "coéquipière".
"C'tait bien comme technique" dit-elle en brisant un beau silence. Je la regarde sans comprendre. Je suis bête ou bien? Je ne vois de quoi elle peut parler. Alors je répond simplement... "Merci...".
Pourquoi suis-je froid? Cette fille ne m'a rien fait? Je n'ai pas de raison d'être méchant. Nous allons passer la plupart de nos semaines ensemble autant ne pas me faire un nouvel ennemi. J'en ai déjà assez comme ça. Je la regarde dans ses grands yeux marrons. C'est plus fort que moi il faut que je parle. " Je suis désolé..."

C'est tout? Désolé de quoi? Désolé qu'elle n'est pas survécu, que j'ai remporté les jeux pour devenir instable, que à cause de moi la plupart des personnes ici ont été tués ou leurs proches, qu'elle soit obligé de faire équipe avec moi, que je ne puisse rien faire pour elle, que j'ai été un piètre mentor, que Jeremiah fut tué sans que je puisse rien faire, que ma mère fut tué de ma faute?

Etrangement oui, je suis vraiment désolé....
.

Invité

Chapitre 5
le 18 novembre au district 13

you're braver than you believe,
smarter than you think and stronger than you seem

▽

En vrai, je n'ai pas envie de parler. Il faut que je me remémore que je suis ici pour une seule et même raison ; je n'ai pas le droit d'avoir même le plus petit écart de conduite. Il me faut ma promotion le plus rapidement possible, pour essayer d'avoir les missions les plus importantes dès qu'elles seront ouvertes, et mes meilleures chances reposent sur mon sérieux. Il me faut adopter un comportement semblable à une flèche : filer le plus rapidement possible vers mon objectif, sans me laisser distraire, sans courber l'échine. Et ensuite me planter directement dans la gorge de Snow, histoire de laisser planer une vieille idée de vengeance qui me berce lors de mes plus beaux rêves, la nuit. Je baille ; il ne faut pas que je me mette à penser au sommeil. Nous nous sommes réveillés bien trop tôt pour l'heure à laquelle nous nous sommes couchés, et je sais qu'on n'arrêtera pas ce rythme avant la fin de notre formation. En un sens, ça ne change pas vraiment de ce que je suis déjà habituée de vivre - surtout avec les dents de Judy qui continuent à pousser de plus en plus -, mais l'effort physique qui s'y marie rend le tout à la limite du supportable. Il y avait un mec, ce matin, qui s'était endormi en attachant ses lacets de bottes. On a bien ri en lui dessinant des formes obscènes sur le visage, mais un peu moins quand le Major nous a engueulés pour notre manque de maturité. Mais ça a fait du bien, de rire un peu après l'échec de la Rébellion. Au moins, cette fois-ci nous ne nous manquerons pas, et nous ferons attention à être bien préparés lorsqu'on fera exploser le Capitole de l'intérieur.

"Merci..." me répond Noa, sans être vraiment certain.

Je ne sais vraiment pas pourquoi je m'évertue à tenter de bâtir un semblant de conversation entre nous. Nous n'avons strictement rien à échanger. Nos Jeux, on les a vus à la télé. Et si c'était le mentor de Skyler et Kirsen, en plus, il a dû suivre attentivement notre courte alliance. Quand à moi, je suis surtout désintéressée. Me faut pas de distraction, me faut pas de distraction. Pourtant, je lui adresse un petit sourire gêné, surtout emporté par le malaise qui s'installe entre nous pendant de longues secondes. D'un certain sens, je suis contente qu'il ne me réponde pas. Même si ça me fait avoir l'air d'une parfaite idiote. Au moins, je serai à l'heure pour la course à obstacle qu'on va devoir faire l'heure prochaine, à la surface. Le Major a attendu qu'il pleuve spécialement pour nous. Mais contre toute attente, juste avant que je ne fasse volte-face et que je ne retourne auprès des autres recrues, Noa m'arrête. Quelque chose dans son regard. Quelque chose de triste.

"Je suis désolé..." souffle-t-il.

Je ricane.

"Bon ça va aussi, ironisé-je, tu m'as pas éclipsée tant que ça."

Mais au fond de moi-même, je sais bien qu'il ne parle pas de sa foutue technique que j'ai inventée à peine une minute plus tôt. Sauf que je n'ai pas envie de plonger plus loin dans les relations humaines. Les gens crèvent, autour de moi. Je ne veux pas avoir à protéger quelqu'un de plus que mon fils. Mais j'hésite, un moment. Comme si quelque chose me retenait.

"Je sais pas de quoi tu parles, je marmonne difficilement, mais ça peut pas être ta faute. Alors fait pas le con et concentre-toi sur ta propre histoire. La mienne est trop déprimante pour les blondinets comme toi, de toute façon."

Invité

Noa P. Wayne a écrit:: Chapitre 5
le 18 novembre au district 13

you're braver than you believe,
smarter than you think and stronger than you seem

▽

Pourquoi je me tue à chercher de quoi répondre. Je n'ai pas envie de répondre ni de lui parler. Mais c'est comme si j'étais obligé de lui parler. Je me rappelle d'elle, avec Kirsen et Skyler. Ils sont mort eux aussi. De ma faute encore. Je n'ai pas été un bon mentor, j'ai essayé de me détacher d'eux sachant qu'ils n'avaient aucune chance. Et pourtant...je les ai aimer tout les deux. Nous avions à peu près le même âge et nous sommes devenus amis. A 18 ans, avoir la vie de deux personnes entre les mains est assez...frustrant...
Et j'ai tout gâché. Je ne dois plus m'attacher non plus. Il y a déjà tellement de personne que je dois protéger, qui me sont cher. Lily est la première, je me sacrifierais mille fois s'il le faut pour elle. Puis Gaëlle, Talasi, Bliss et d'autres encore du district 12 que je ne reverrais sûrement jamais. Je regarde Ever Collins dans les yeux. Non, elle je ne m'attacherais pas. Quelque chose me blesse dans ses paroles. « pour les blondinets comme toi ». Elle essaye d'être gentille mais je sait qu'au fond elle me prend pour un vainqueur à la vie facile, qui roule sur l'argent sans avoir de problème. Je ne préfère rien répondre. Je reste impassible, peu importe comment elle peux me voir. Nous ne sommes pas là pour être amis mais pour faire équipe. Et je vais devoir rester avec elle pendant les plupart des prochaines semaines. Je soupire, ouais finalement mieux vaut ne pas s'engueuler, j'ai déjà suffisamment d'ennemi.
« Bon étant donné qu'on est là pour le même but, ou presque, on pourrait éviter la phase où on s’envoient des pics et des remarques ou même celle où on fait semblant de s’intéresser à l'autre, pour passer à la phase coéquipier. On n'a pas de compte à se rendre ni rien d'autre, ni aujourd'hui ni après, donc si tu n'y vois pas d’inconvénient je propose qu'on ne fasse pas semblant de bien s'entendre. Je crois que tout les deux on a déjà passer beaucoup de temps à jouer la comédie, et personnellement ça me fatigue. »
Bien sûre je parle des jeux. Là ba on n'est pas vrais. Nous sommes des marionnettes qui tente de se faire aimer. Cette Ever que je voyais dans les jeux et tout à fait différente de celle en face de moi. Je ne vois pas pourquoi je devrais ne pas m'entendre avec elle. En 19ans de vie j'ai appris une chose, que même si j'adore la solitude, elle ne fait que me ronger et qu'avoir quelqu'un à ses côtés ça fait toujours du bien. Je tend une main, signe de trêve. Je ne souris pas mais je sais juste qu'Ever et moi avons plus de point commun que nous le croyons. Nous avons le même genre de caractère et de manie de nous renfermer. Nous avons tout deux UNE personne à protéger en particulier et nous avons le même but.
« T'en pense quoi ? »
.

Contenu sponsorisé

» AURELY ◉ next time i'll be braver, i'll be my own savior
» JACK - makes me that much smarter, so thanks for making me a fighter.
» ☭ YOU'VE MADE ME THAT MUCH STRONGER ☭
» • "Cause you made me that much stronger"
» EMILIA Ҩ Hum... My Dad is Stronger Than Yours

III,5 ❝ you're braver than you believe, smarter than you seem and stronger than you think + (NOVER)

III,5 ❝ you're braver than you believe, smarter than you seem and stronger than you think + (NOVER)

Sujets similaires

Sujets similaires