Lynn Eären Frozen

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Je pourrais mourir pour la cause rebelle. Pour que le peuple de Panem soit à égalité avec « nous ». Je ne pourrais pas vous dire que je serais prête à laisser ma vie pour ma famille. Mes parents sont trop puérils pour voir la misère autour d’eux. Ils ne pensent qu’à faire la fête et s’amuser, boire tout leur saoule et décuver avec des médicaments miracles le lendemain. Franchement, est-ce une vie ? Je mourrais pour défendre mon pays, ma patrie mais pas le Capitole, je vous le garanti.  

➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ?

Non et je me demande comment les gens du Capitole peuvent visionner ça. C’est une honte. Un vrai carnage, une boucherie. J’ai envie de vomir chaque fois que je vois ma mère se précipiter devant la télé en tapant des mains. « Tu te rends compte que c’est ton père qui dirige toutes ces caméras » ou « Ah celui-là je l’ai habillé et même pas fichu de bien rendre son costume. » J’ai envie de la gifler quand elle dit ça. Les tributs ne sont que des poupées sans sentiments entre ses mains. Comme s’ils n’avaient pas de sentiments. « Tu te rends compte qu’ils ont une famille eux aussi ? Et si moi j’étais envoyée aux Jeux un jour ? » Le regard méprisant qu’elle me lance alors résume bien la situation. « Sottises ! Tu es du Capitole toi et ne parle pas comme ça, les Jeux, c’est très divertissant. » Connasse.

➺ QUEL EST TON OPINION SUR LES PACIFICATEURS, LEUR ROLE, LEUR COMPORTEMENT ?

Je hais les Pacificateurs et tout ce qu’ils représentent. Leur autorité gagnée à coup de matraques et de fouets. Aligner les gens sur la place publique pour les humilier et faire peur aux enfants. Tirer des balles dans la tête des plus récalcitrants. Est-ce vraiment ça avoir de l’autorité ? Non, l’autorité se respecte et s’apprend. Eux ne sont que des joujoux du Capitole, sans cœur et sans âme. Ils se croient tout permis dans leur jolis petits uniformes blancs, se croyant intouchables surtout depuis la précédente Révolution qui a échoué. Mais dans quelques temps, ils s’en mordront les doigts d’avoir été si cruels. J’ai hâte de les voir souffrir, saigner et mourir devant les yeux. Un bûcher de Pacificateur. Entendre leurs cris. Haha !

➺ QUE PENSES-TU DE L'ORGANISATION DE PANEM (DISTRICTS/CAPITOLE) ?

J’en pense que c’est totalement débile et rédhibitoire pour les gens du peuple. On parle de ce qu’il s’est passé avant Panem, de la révolte du peuple mais ça finira par un bain de sang tout ça encore. Sérieusement, même si la première Révolte a échoué, il y en aura d’autres. De plus fortes, de plus armées et de plus volontaires encore. Le Capitole ne pourra alors rien faire et je serais fière de me battre au côté de la population. Nous sommes humains et nous sommes tous égaux. Ans la peine comme dans la joie. Ce n’est pas juste que certains crèvent de faim alors que nous, nous prenons carrément des médicaments pour vomir et manger encore plus. C’est une honte !

➺ COMMENT TE SENS-TU QUAND LE TEMPS DE LA MOISSON ARRIVE ?

Je sais que cela ne me concerne pas mais il fallait que je réponde à cette question. Qui sait, peut-être qu’un jour, ces mots pourront faire tourner le vent. Je hais la Moisson. Je déteste voir ces jeunes tirés au sort. Sil s’agissait de moi, je pense que je détruirai tout sur mon passage. Mais, à la place, j’ai droit à ma mère et ses commentaires désobligeants ou ses idées pour le tribut du 6 qui « sera merveilleux avec des voix ferrés dessiné en hologramme sur son costume de cérémonie. » Donc ouais, la Moisson me met en rogne bien comme il faut et je me retiens souvent de ne pas balancer un quelconque objet dans la télé afin que tout cela s’arrête. Mais je ne peux rien faire, malheureusement.

reality is here.

Je m'appelle Jean-Paul. Je suis un alien âgé de 877 ans qui vous stalke depuis les débuts de MJ. Faites gaffe les enfants, j'aime la chair de vos mollets

FEATURING Jane Levy © COPYRIGHT roleplaybuddy.tumblr

This is the story of my life.

Je suis née il y a dix-neuf ans au Capitole. J’ai eu une enfance remplie de luxe et de bonheur. J’étais innocente, inconsciente du triste sort des personnes dans les Districts. Je rêvais que de porter de jolies robes et de beaux bijoux pour plaire au maximum de personnes. Je suis fille d’une styliste, je devais me montrer à la hauteur. Il m’arrivait de changer trois fois de vêtements en une seule journée et de me colorer les cheveux en diverses teintes, oubliant mon roux devenu beaucoup trop banal. J’étais manipulée pour le rire, pour la fête et pour les extravagances. Une poupée prête à servir le Capitole et son Président. Une vie de débauche. Une vie de sexe. Une vie de drogues. Une vie de Capitolienne qui se doit d’entrer dans le moule.
Je n’étais qu’une fille facile, rythmée par ses désirs et ses besoins. Une salope.

Août 2310. 17 ans. Avis mitigé sur les Hunger Games.

« Lynn chérie, les Jeux vont commencer, dépêche-toi ! » Je me regardai une dernière fois dans le miroir de ma salle de bain, recouvrant tout un pan de mur. Ma robe bleu mettait parfaitement en valeur mes yeux tout comme le trait d’eye liner dessiné dessous. J’étais conviée à une fête après la diffusion des Jeux et j’avais hâte d’y être. On m’avait rapporté que les plus beaux partis du Capitole s’y trouveraient. Je devais impressionner. Monopoliser l’attention comme je savais si bien le faire. Je me mis une couche de gloss bien rouge avant de sortir et de laisser la muette que nous avions engagé nettoyer le bazar que j’avais répandu dans la pièce. « Je suis là, qu’est-ce que j’ai raté ? » Dis-je en m’approchant du canapé, m’asseyant à côté de ma génitrice. Cette dernière me fit un vague signe de la main et me sourit. « Le speech habituel de Caesar, rien de bien important. » Elle accompagna ses mots d’un clin d’œil et se retourna vers l’écran mural. Le décompte commençait seulement et mes ongles entrèrent dans la chair de mes paumes. Pour la première fois, j’avais peur de voir ces Jeux. Je n’avais qu’un an lorsque les derniers Jeux de l’expiation avaient eu lieu. Je ne pouvais donc pas m’en souvenir mais là … Ils étaient quatre par District et je me sentais coupable des morts prochaines. « ça fait quand même beaucoup de tributs … » Soupirais-je ce qui me fallut un regard étonné de ma mère. « Depuis quand éprouve-t-on de la compassion pour ces misérables ? Ils n’ont eu que ce qu’ils méritaient. » J’acquiesçai et fixais l’écran sans plus rien dire. « Chers amis, chers citoyens de Panem. Le Treize est là, battez-vous. » Je me redressai vivement et ouvrit des yeux ronds. Le Treize ? Il n’était pas censé être déchu ? La styliste se couvrit la boche et s’empressa de se lever pour passer des coups de fils. « Oui, personne ne les prendra au sérieux. Ce doit être une erreur. Le treize ne peut pas exister. » Je coulais un regard vers Lili-Rose Frozen. Elle semblait si sûre d’elle au téléphone et pourtant, elle se trompait.

Le dernier jour des Jeux. Elles n’étaient plus que quatre en lice. Alexiane, Zoé, Catalina et Ever. Quatre filles de quatre districts différents. En une semaine, on fini par s’attacher à leur caractère, à ce qu’elles deviennent. Je n’en pouvais plus de voir ces bains de sang. C’était intolérable mais j’étais forcée de regarder pour me tenir informée mais aussi parce que ma mère supportait Catalina. Après tout, elle avait été sa styliste et sa victoire lui rapporterait gros. « Aujourd’hui, j’en appelle à ceux qui croient encore à la libération de Panem. L’espoir est maître de notre courage et c’est ce qui guidera nos pas. » Ever, première morte du carré gagnant. Ses mots étaient tellement forts qu’ils m’arrachèrent des larmes. « Ah, déjà une de moins. Catalina réussira, j’en suis sûre. » Effondrée, je me tournais vers ma génitrice, me levant comme un ressort. « Alors pour toi, ce ne sont que des jouets ? Et si j’avais été à leur place hein ? Si c’était les enfants du Capitole qu’ils enverraient dans l’Arène à la place de ceux des Districts ?! » Une gifle et des hurlements. Je vis le doute passer dans ses prunelles mais j’avais du rêver. « Ne reparle plus jamais comme ça des Jeux et du Gouvernement. Nous sommes riches, pas eux. Tu vas vivre vieille et eux mourront de faim, c’est ainsi. Que je n’entende plus parler de la sorte Lynn Eären ! » Et ses menaces prirent fin lorsque un coup de canon retentit. « Une de moins » Souffla-t-elle en se rasseyant. Pitoyable. Inspirant fortement, je pris place à l’extrémité du canapé. C’était au tour de Catalina et de Zoé. « Je t’en supplie, j’ai peur... Je veux pas mourir seule... » La fille dont ma mère s’était occupée était en train de mourir. Ses mots me transpercèrent et des larmes affluèrent à nouveau sous mes paupières. Pourquoi fallait-il que le Capitole soit si cruel ? « Le pire, dans les Hunger Games, ce n'est pas que vingt-trois d'entre nous meurent. C'est qu'il y en ait un qui reste en vie. » Zoé avait raison. Malgré les épreuves, malgré les combats, ils finissaient tous par mourir, leurs belles alliances tombant en poussière. Deuxième coup de canon. Au revoir Catalina … Je ne pouvais pas voir la fin, toutes ces personnes m’avaient touchée de par leurs paroles. Je me tournai vers ma mère qui, malgré tout, avait les larmes aux yeux. « Je ne peux plus supporter ces images. Je sors. » Et la festivité ambiante du Capitole m’envahit alors lorsque la rue m’accueillit. Alexiane avait gagné. Les Jeux de l’expiation étaient terminés …

Juillet 2311. 18 ans. Contre les Hunger Games.

Gemma venait de gagner des Jeux que je n’avais pas suivi et, par conséquent, ma mère aussi. J’étais en dernière année de lycée et je devais ponctuer celle-ci avec un stage. Je me trouvais donc avec ma mère dans la tournée du vainqueur, pendant les Révoltes. Les Pacificateurs étaient nombreux pour contenir la foule et l’attitude pro-capitole de Gemma me dérangeait profondément. Cependant, je restais dans mon coin sans rien dire à personne, jouant la petite fille excentrique que l’on attendait de moi. Les jours sont vite cachés et je contrôlais tant bien que mal mon dégoût face à la politique qu’exerçait le Capitole. Puis vint le District six, celui qui se trouva être le plus surveillé. Un immense festin s’y trouvait et j’en profitai pour aller me balader. « Fais attention à toi Lynn. » Je souris à ma mère puis déambulais dans les rues. J’étais triste pour toutes ces personnes vivant dans un tel état de pauvreté. « Ne bouge plus Capitolienne. » Je sentis le canon d’un revolver s’enfoncer dans mon dos. Je m’arrêtai net, le cœur au bord des lèvres. « Avance sans faire d’histoires. » J’obéis une nouvelle fois et mes yeux furent bandés. Je me laissai guider par la voix dans un lieu sombre et humide. On m’assit sur une chaise, les mains ligotées. « Retirez lui son bandeau et laissez-moi seul avec elle. » La pénombre éclaircie par la lueur d’une bougie se décela dans mon champ de vision parsemé de quelques tâches noires venant de mes pupilles. « Que me voulez-vous et qui êtes vous ? » Ma vue n’était pas encore habituée et je ne distinguai pas l’homme qui semblait être le chef des opérations dans le District 6. « Mon nom n’est pas important. Tu sais que c’est dangereux pour une gamine comme toi de traîner toute seule dans les Districts ? » Il s’approcha tellement près que seuls ses yeux me furent visible. Un bleu hypnotisant, un regard envoûtant. J’avalais avec difficulté ma salive avant d’hurler sous la brûlure d’un mégot. Il me recracha la fumée sur le visage et je toussai lamentablement, les larmes aux yeux. « Arrêtez, je ne vous ai rien fait ! » Son rire résonna dans mes oreilles et me lissa en possession d’un horrible frisson. « Et le Capitole alors, t’en fais quoi hein ? T’es une des leurs après tout ! » Une gifle. Aïe. Son visage, enfin. Un visage dur et des traits pouvant être taillés à la serpe. Néanmoins, il gardait un certain charme. Le regard méprisant, je le toisais de la tête au pied, ce qui me valu une nouvelle brûlure. Cette fois-ci, je me contentai de serrer les dents. « Je suis de votre côté ! Je hais les Hunger Games autant que vous ! » Il s’accroupi en face de moi et je baissais la tête pour le regarder. « Ah oui ? Et comment pouvons nous te croire ? » Je réfléchis un long moment. Les secondes semblaient faites en minutes et ces dernières en heures. « Laissez-moi être votre infiltrée au Capitole. Je suis la fille d’une styliste. Je suis haut-placée. Je vous aiderai. » Après quelques réflexions, il détacha mes liens et m’aida à me lever. Flageolante, je tombais dans ses bras avant de me reprendre. « Tâche de trouver un pigeon voyageur. Et sois discrète. » Hochant de la tête, on me ramena dans des rues sûres et je rejoignis le banquet, prétextant une vilaine chute.

Novembre 2312. 19 ans. Rebelle infiltrée.

Je ne suis plus la même. J’ai grandi et j’ai évolué. Je suis devenue Reine pour cacher mes sentiments et jouer mon rôle de Capitolienne. Voilà un an que Vaillant brave les intempéries et que je crains pour la vie de Legolas dans le District 6. Les Pacificateurs sont de plus en plus présents et notre correspondance épistolaire – sans intérêt pour la rébellion en ce moment – me fait m’attacher e plus en plus à lui. J’ai besoin de le retrouver. M’aime-t-il en retour ? Histoire à suivre …