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Sujet: half awake and almost dead Δ jacob (d10) Dim 1 Déc - 20:40
jacob mason woodbird
❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞
Le calme, le silence, la plénitude. Rien. Pas un bruit. Juste cette absence de son perpétuel. J'ouvrais les yeux, terrifié. Je flottais, dans le vide, le néant. Sans but, sans pensée, rien. Toujours rien. Alors je fermais les yeux, me laissant dériver dans l'oubli, parce que je n'avais plus que ça à faire. Et lorsque je le rouvrais, j'étais sur mon lit, en sueur et le souffle court. Voilà à quoi ressemblaient mes nuits. Je me lève, me dirige vers le petit miroir au dessus de ce qui semblait me servir d'armoire. Une planche en bois. Je relevais les yeux. Gravé sur la matière réfléchissante on pouvait lire quelque chose. Jacob Woodbird. Oui, c'est mon nom. Je me rince le visage, enfile un tee-shirt, et pousse la porte. Je viens d'avoir dix-huit ans. Encore un an et j'aurais la vie sauve. Je ne me ferais égorger par d'autres gamins dans une arène tout du moins. Dans le petit escalier je m'arrête, reprend mon souffle. Un fin rayon de soleil passe par une fenêtre, et ébloui mes yeux encore sensible. Alors je regarde ce district. Triste, sale, vaste. Des champs à perte de vue. Bienvenue au district dix. Un homme et une femme se tiennent dans la salle à manger, enfin, la cuisine et le salon également. Bref, la seule pièce. Ce sont mes parents adoptifs. Sans un mot je prends place, et lance un petit signe de tête. Puis, je mange. Un peu. Trop peu. Mais nous n'avons pas vraiment le choix. Vous devez vous demander où sont mes parents. Ils sont morts, abattus par un pacificateur alors qu'ils avaient gardé un peu de leur récolte dans un placard. Pour me nourrir. Je me lève, prends ma veste, et claque la porte. L'air froid me saisi le visage, mais je continue d'avancer, les mains fourrées dans mon manteau. Après leur mort, enfin, leur exécution, on m'a placé dans un orphelinat, avec d'autres gosses paumés, comme moi. J'avais six ans, et j'y ai vécu huit ans, faites le calcul. Je ralenti, prend une grande bouffée d'oxygène. Sans vraiment m'en rendre compte, j'étais arrivé au centre du district, là où tout se passait. L'habitude, sûrement. Je me dirige dans une allée adjacente à la rue principale, sombre et froide, le genre d'endroit où on n'aime pas vraiment traîner seul, sauf quand on a pas le choix. Et moi le choix, je ne l'ai pas, et je ne l'aurai probablement jamais. Un homme arrive. Je tends mon bras et dévoile mes poignets couverts de cicatrices et de brûlures en tout genre. Je lui donne le petit sachet, et lui mes pièces de monnaies. Puis je repars, la tête baissée. Comme je le disais je n'ai pas le choix, alors je fais ce qu'il faut pour rester fort, pour cacher mes sentiments. Mais lorsque je me retrouve seul, je m’effondre, et je me fais souffrir. Encore et toujours. Car ma vie ne s'améliorera jamais. Le Capitole aura toujours le dessus. Alors je survie, jusqu'au jour où je n'en aurai plus la force.
about games and relative.
➺ COMMENT VOIS-TU TA MORT ?
Douce, subite, imperceptible. Comme un mauvais rêve, dont je me réveillerai en clignant des yeux, sur un monde nouveau, incertain, excitant. La fin de mes souffrances, la fin de ma vie de merde. Je serai probablement allongé sur les pavés du district dix, inanimé, sans vie, une horde de gens me piétinant, sans faire attention à moi. Sans voir mon agonie et ma souffrance. Ils passeraient simplement sur mon corps, ne regardant pas en arrière. Car personne ne se préoccupe de mon existence. Je mourrai dans l'anonymat le plus total. Telle une bougie sur laquelle on vient souffler, et dont la fumée monte lentement vers les cieux.
➺ COMMENT QUALIFIERAIS-TU TA VIE DANS TON DISTRICT ? EN ES-TU SATISFAIT ?
Une fourmilière. Un endroit où chacun a sa place, et ne doit pas la lâcher, l'abandonner. Vert, grand, imposant et pourtant si vide. Une ville fantôme, dans laquelle les esprits vagabondent, sans réel but, sans échappatoire. Car on est piégé, tels des rats, utilisés pour les expériences du Capitole. Ils s'en foutent qu'on meure de faim, tant que l'on tient encore sur nos deux jambes. Alors on survie, jour après jour, sans espoir, sans joie. A quoi bon vouloir se battre, lorsque l'on sait que ce combat est perdu d'avance ? Lorsque l'on a même pas la force pour se lever, chaque matin et mettre un pied devant l'autre.
➺ QUEL EST TON OPINION SUR LES PACIFICATEURS, LEUR ROLE, LEUR COMPORTEMENT ?
Des sous-fifres. Des partisans du Capitole, à la botte de la présidence. Ils sont les yeux, les oreilles et les mains de la région mère. Alors ils pensent avoir tous les droits. Ils se sentent supérieur, et n'hésitent pas à le faire savoir, quitte à utiliser la force et la violence. Ils s'en prennent aux plus faibles, à ceux qui n'ont rien à quoi se raccrocher, personne pour leur venir en aide. Et ils jubilent, oui, ils aiment leur pouvoir, leur autorité. Ils détestent être défiés, alors lorsque quelqu'un ose enfreindre une règle, aussi idiote qu'elle soit, les conséquences suivent. Comme ces parents, mettant simplement un peu de leur récolte de côté, afin de nourrir leur fils. Mes parents.
➺ CROIS-TU AU BONHEUR ?
Une notion abstraite, floue. Au fond de moi, je dois y penser, y croire. Mais je me forge cette carapace, cette armure invisible qui m'empêche d'éprouver quoique ce soit. J'ai été trop déçu par ce bonheur. On te le fait miroiter, pendant des années, sans jamais le voir. Et lorsqu'il frappe enfin à la porte, il est déjà trop tard, car on ne ressent plus rien, que du vide. Et on avance tant bien que mal, en simulant. En souriant à longueur de journée, pour faire bonne figure. Car on est chanceux. Je suis chanceux. Alors je devrais être heureux, plus que les autres gosses de l'orphelinat. Car moi j'ai trouvé une famille, je m'en suis sorti Mais non, je m'effondre dès que je me retrouve seul, allongé dans le noir, en proie à mes plus grands doutes, mes pus grands regrets.
➺ COMMENT TE SENS-TU QUAND LE TEMPS DE LA MOISSON ARRIVE ?
J'y suis presque, au bout du tunnel. Il ne me reste plus qu'un an, une toute petite année, une dernière moisson, et je serais enfin libre. Je n'aurais plus ce poids au dessus du crâne, me menaçant à chaque instant. Alors j’appréhende énormément. Car je ne veux pas être appelé, surtout si près du but, de la sécurité. Une boule se forme dans mon estomac. Je ne dort plus, je ne mange plus, et les cauchemars reviennent. Plus sombre et terrifiant que jamais. Je ne ferme donc plus l’œil, car je ne veux pas les voir, les morts. Tous ces corps entassés des personnes que je devrais abattre, si je suis tiré au sort.
JE VIENS D'UN MILIEU défavorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE tient bien plus de la légende. DU COUP, MON NOM A de nombreuses CHANCES/RISQUES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE trafiquant ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'je n'aime pas. JE SUIS DANS LE 10ÈME DISTRICT. AYANT 18 ans JE peux PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.
reality is here.
Alors, je m'appel Florian, j'ai 19 ans et toutes mes dents (pour l'instant) j'habite dans le merveilleuse région de la Franche Comté et je suis étudiant en deuxième année de science du langage. J'ai déjà essayé plusieurs fois de m'inscrire sur MJ, car il faut le dire, ce forum est une référence en matière de rpg sur HG, mais malheureusement je ne suis jamais resté bien longtemps... Mais cette fois-ci, je reviens plus déterminé que jamais, avec un super lien pré-établie grâce à Ambre et voilà quoi J'ai hâte de jouer parmi vous
Dernière édition par Jacob M. Woodbird le Dim 8 Déc - 14:37, édité 14 fois
Invité
Sujet: Re: half awake and almost dead Δ jacob (d10) Dim 1 Déc - 20:40
tell us your story.
✗ ✗ ✗
❝ it was over my head ❞
Une goutte. Une simple goutte tombant lentement sur le planché, sale, usé. Et puis un bruit. Sourd, lourd. Une lame, s'écrasant sur le sol et emportant avec elle un espoir, une vie, des rêves. Toutes ces choses qui vous raccrochent à la réalité, à l'envie de voir le jour se lever. Le droit de voir le monde, je ne l'ai pas, alors pourquoi s'emmerder à rester en vie ? Pourquoi se faire chier à se tuer à la tâche, pour des gens qui n'en ont rien à foutre, pour des personnes qui n'attendent qu'une seule chose : nous voir tomber, sombrer et nous pousser dans le trou. Nous enterrer vivant, comme de simple animaux qui vont à l’abattoir. Dis moi, pourquoi vouloir vivre dans un monde pareil, où la mort nous attend à chaque coin de rue, dans chaque allée ? Où une gentillesse peut être suivi d'un couteau dans le dos. Autant me donner la mort tout seul, au moins je n'aurais pas à souffrir et à respirer le même air que ces enfoirés. Non, je refuse. Je refuse de me plier à leur règles, à leur jeu tordu et malsain. Personne ne devrait avoir à vivre ça, même pas le pire des imbéciles. De la barbarie, à l'état pur. Du sadisme. Le pire, c'est qu'ils y prennent du plaisir, à nous regarder nous massacrer. Ça les amuse, les divertis. Ça leur fait passer le temps, parce qu'ils n'ont rien d'autre à faire, que d'observer des gamins s’entre-tuer en sirotant leur verre de vin. Mais moi je dis stop. Je m'arrête là, car je suis à bout de force. Un corps qui tombe. Un bruit sourd, suivi d'un silence morbide. Je fixe le plafond. Ma vision se trouble, le sang s'étale autour de mon bras. Alors je ferme les yeux, et je me laisse aller, bercé par la douce chanson de la mort.
✗ ✗ ✗
❝ make your fathers proud❞
Un cri, lointain, tremblant. Une lutte acharnée pour la vie, pour tout, pour rien. Je cours, sans m'arrêter, sans me retourner. Parce que j'ai peur. Oui, je suis effrayé, et je ne peux rien y faire. Alors je cours vers la petite maison au milieu du champs. Une cabane, assez grande pour y faire tenir trois personnes, et encore. Mes parents et moi. J'avais six ans. Oui, seulement six ans quand c'est arrivé. Je n'ai rien pu faire pour l'empêcher. J'étais tétanisé, paralysé. Je reprend ma course effréné. Les hautes herbes me lacèrent les jambes, les bras, mais je m'en fous. Je ne pense qu'à arriver le plus rapidement possible chez moi. Parce qu'il ont besoin de moi, je dois y être. Les Pacificateurs étaient déjà sur le chemin lorsque j'approchais enfin de la bâtisse. Je me stoppe, reprend mon souffle. Ils s'arrêtent devant la porte. Mes parents sortent, la tête baissée. Et moi, je me cache dans les buissons, la peur au ventre. Les voix s'élèvent, le ton monte, et tout part en vrille. Je vois l'un des hommes attraper ma mère par les cheveux, la traîner sur le sol, dans la poussière. Et mon père tente de la défendre, repousse le Pacificateur. L'autre arrive, se met devant lui, et d'un coup de matraque, lui casse le genoux. Je réprime un cri. Mes yeux commencent doucement à se remplir de larme. Non, ce n'est pas possible. Pas eux, pas maintenant, pas comme ça. Mon père relève la tête, plante son regard dans celui de l'autre homme, et lui crache dessus. Le geste de trop. La goutte d'eau qui fit déborder le vase. Il pointe son arme sur le crâne de mon père. Une larme coule sur mon visage, je me cache les yeux, me jette par terre. Je ne veux pas voir ça. Un coup de feu. Un corps qui tombe. Et encore plus de larme. Je peux entendre les cris de lamentation de ma mère, avant un grand silence, lourd, pesant. Je me redresse lentement, et regarde ce macabre spectacle. Les corps des deux personnes m'ayant mis au monde, inerte dans la poussière, baignant dans une marre de sang. J'éclate en sanglot, je sors enfin de ma cachette. Les deux Pacificateurs se retournent sur mon passage, mais je ne leur prête aucune attention. Non, je me jette sur les deux morts. Et je ne bouge plus, parce que je n'en suis pas capable. Je n'en suis plus capable.
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Ils avaient gardé de la nourriture dans un placard, pour moi, pour me nourrir. Je ne l'avais appris que plus tard, lorsque j'étais sur le chemin de l'orphelinat, encore tâché du sang de mes parents. Les larmes ne voulaient pas s'arrêter. Pendant des jours, je ne faisais que pleurer. Et au bout d'un moment, plus rien. Le vide. Plus rien ne sortait. Parce que ma peine avait été remplacée par de l'amertume. Je me retrouve devant cet immense bâtiment. Sombre, sordide. Et les grandes portes s'ouvrent, sur mon nouveau lieu de vie. Mon nouveau cauchemar.
✗ ✗ ✗
❝ kiss me like you've never been loved ❞
On ne choisit pas son destin. Cette force immuable, plus grande, plus forte que n'importe qui. Elle nous pousse à faire des choses que l'on aurait jamais imaginé pouvoir accomplir. Et personne ne peut remettre en question son jugement, car c'est le destin et que tout doit avoir une certaine signification sinon, à quoi bon les faire ? Alors on avance, sans regarder en arrière. Juste ciblé sur le futur. Des promesses. Des promesses de renouveau, d'une meilleure vie. Et on veut y croire, parce qu'il ne nous reste plus que ça. Un maigre espoir, une faible lumière au bout de ce putain de tunnel. J'étais assis sur mon lit, dans cette chambre sans vie, froide, terne, à attendre. Oui, à attendre que mon heure arrive. Cela faisait huit ans que j'étais là, tel un fantôme, dans cet orphelinat. Car plus personne ne m'attendais à extérieur de ces quatre murs. J'étais seul. Seul avec moi-même, seul avec mes pensées noir. Enfin presque. Un bruit de pas, un ricanement, une porte qui s'ouvre. Il entre dans la petite pièce et vint s'étaler sur le lit, juste à côté de moi. Je relève la tête, et le regarde. « Qu'est ce que t'as encore foutu ? » Il se redresse, et m'adresse un simple sourire. « Putain, t'es grave quand même. » Je m'allonge à mon tour, et ferme les yeux. Je pars dans ce monde qui est miens. Ce monde extraordinaire où ma vie vaut quelque chose, où je suis important. Et je me laisse porter par cette douceur, cette plénitude, car il ne me reste plus que ça, le rêve.
J'ouvre brusquement les yeux, le souffle court. Je ne sais pas combien de temps j'ai dormi. Une heure, ou peut-être deux. Le soleil commençait déjà à se coucher dans le ciel gris. Et Austin était toujours à mes côtés. Il n'avait pas bougé. Je l'avais rencontré dès mon arrivé à l'orphelinat, et le courant était tout de suite passé. On ne s'est plus jamais séparés. Je le regarde, droit dans les yeux. La gérante de la bâtisse n'allait pas tarder à venir nous chercher pour l'heure du souper, comme tous les jours. Mais je ne le lâche pas du regard. Une pulsion. Un jeu. Je ne sais pas vraiment ce qu'il me passe dans le crâne, mais je retrouve mes lèvres collées sur les siennes. Il rougit, je peux le voir, le sentir, mais je ne m'arrête pas, juste pour voir sa réaction, voir s'il va me repousser. Car au fond, on s'ennuie terriblement dans ce genre d'établissement. Alors je pimente un peu ma vie, je me teste car je n'ai plus que ça à faire. Mais avant de retirer ma bouche, la porte claque. Je me recule, et fixe la femme, un sourire aux lèvres. Je m'apprête à ouvrir la bouche, à lancer une connerie, comme je le fait à chaque fois, mais Austin m'en empêche. Il prend toute la faute sur lui. Et moi je ne fait rien, car je suis lâche, et qu'au fond, je suis bien content qu'il ait pris la parole. Alors je le regarde partir, les larmes aux yeux. Et rien. Même pas un petit pincement au cœur. Je les suis, de loin. Je le voit rentrer dans cette pièce avec elle. La salle des tortures comme on l'appelait. Et les cris ont commencés, de pus en plus fort. Je m'appuie contre le mur, tombe sur le sol, et me bouche les oreilles. Ils deviennent de simple bruits lointains, inaudibles. Et j’attends que ça passe, car c'est ce que je sais faire de mieux, attendre.
✗ ✗ ✗
❝ when the daylight comes❞
L'obscurité m'entoure, complète, incertaine. Je peine à ouvrir les yeux, peut-être que je ne le veux pas vraiment. Après tout, je viens d'essayer de me suicider. Mais je me suis raccroché à la vie, comme à chaque fois, car je suis bien trop lâche pour aller au bout de mon acte. Alors je me relève, doucement. Je titube, je me traîne jusqu'à mon lit, enfin plutôt mon matelas troué, et je m'étale dessus. Mon avant-bras heurte violemment la surface du lit de fortune. Une douleur cuisante me fait grimacer. Le sang avait coagulé, j'étais resté comme ça toute la nuit. Encore une de ces nuits de solitudes, d'enfermement. Je ferme les yeux, me repose quelque instant. Car je vais devoir descendre dans le salon. Je vais devoir faire semblant que tout va pour le mieux, cacher mes blessures, effacer les traces de sang. Pour le moment, je ne fait que réfléchir. Depuis que j'avais quitté l'orphelinat, depuis que j'avais quitté Austin et que cette famille m'avait accueillie, je ne faisait que sombrer un peu plus chaque jours. Je n'aurais pas du m'en sortir. Non, Austin attendait depuis bien plus longtemps que moi. Mais je suis plus intelligent, c'est ce qu'ils disaient là-bas. Alors ils m'avaient choisi. J'ouvre les yeux, je regarde mon bras, ma plaie. C'était moche, vraiment moche. Alors je me dirige vers la petite bassine remplie d'eau glacée, et je plonge le bras dedans. Le froid me saisit. Je serre les dents et je continue, comme d'habitude. L'eau bleuté tourne petit à petit au rouge sanguinaire. Ensuite je nettoie le sol, et jette les preuves de ma connerie avant d'enfiler un tee-shirt à manches longues et de descendre. Mes parents adoptifs sont là à m'attendre. Ils me demandent si j'ai bien dormi, si j'ai faim. Et je leur mens, comme toujours. Car je ne sais plus faire autre chose que mentir, désormais. Je prends simplement un petit bout de pain, et je leur dit que je vais travailler au marché. Ils pensent que je vends des légumes. Alors je sors. L'air frais me coupe le visage. Mais je continue d'avancer. Je traverse les champs pour rejoindre le centre du district. Et soudain je m'arrête, non loin de cette grande bâtisse. Une larme coule le long de ma joue rosée par le froid. Je ne peux plus revenir en arrière. Non, tout ça est loin derrière moi, et je dois faire avec. Ou plutôt sans. Je reprends mon chemin, avant de m'effondrer quelque mètre plus loin, en larme contre un arbre. Voilà ce qu'était mon quotidien désormais. Faire semblant jusqu'à craquer, jusqu'à imploser.
Dernière édition par Jacob M. Woodbird le Dim 5 Jan - 13:49, édité 5 fois
Invité
Sujet: Re: half awake and almost dead Δ jacob (d10) Dim 1 Déc - 20:42
Et by the way, je sais que la règle de la différence d'âge entre l'avatar et le perso est de quatre ans mais, sachant que Jack a 23 ans dans la vraie, serait-il quand même possible de faire mon Jacob âgé de 18 ans ?
Swain Hawkins
△ correspondances : 5710 △ points : 0 △ à Panem depuis le : 18/06/2012△ humeur : I'm a fucking monster. △ âge du personnage : 38 y.o.
can you save me? statut: It doesn't hurt me anymore. relationships:
Sujet: Re: half awake and almost dead Δ jacob (d10) Dim 1 Déc - 20:53
Bienvenue officiellement petit OwO
Ambre L. Galeoni
△ correspondances : 852 △ points : 0 △ multicomptes : tris fanshawe (d2) △ à Panem depuis le : 24/08/2013△ âge du personnage : 18 y.o
Sujet: Re: half awake and almost dead Δ jacob (d10) Dim 1 Déc - 21:01
... T'as de beaux yeux, tu sais ? Futur Austin est heureux.
Bienvenue
Invité
Sujet: Re: half awake and almost dead Δ jacob (d10) Dim 1 Déc - 21:34
Ok parce que tu te mets dans le D10 maintenant, j'exige quand même un lien avec Ever alors
Bien la venue par minous officiellement, en tout cas
Alexiane R. Hawthorne
△ correspondances : 11154 △ points : 75 △ multicomptes : hunter, pepper-swann (leevy, ivory) △ à Panem depuis le : 08/05/2011△ humeur : indifférente △ âge du personnage : vingt-deux ans △ occupation : mentor
can you save me? statut: célibataire, coeur occupé par un revenant relationships:
Sujet: Re: half awake and almost dead Δ jacob (d10) Dim 1 Déc - 21:35
Bienvenue parmi nous et bonne chance pour ta fiche Concernant l'âge, je pense que pour un an ça ne devrait pas poser problème, mais je vais quand même transmettre à Ava et Kath pour pas décider seule Je te réserve tout de même Jack !
EDIT. C'est bon pour 18 ans
Invité
Sujet: Re: half awake and almost dead Δ jacob (d10) Dim 1 Déc - 22:42
jack ! ce type est -juste- orgasmique *-*
Sur ce XD sois le bienvenu parmi nous (aa)
Invité
Sujet: Re: half awake and almost dead Δ jacob (d10) Dim 1 Déc - 22:44
Swain : merci Ambre : tah vu manque plus qu'Austin Ever : of course, on se trouvera quelque chose Alex : merci beaucoup Nephtys : merci
Invité
Sujet: Re: half awake and almost dead Δ jacob (d10) Dim 1 Déc - 23:23
Bienvenue par ici. J'vais m'sentir inculte à dire que je connais pas ton avatar, mais tant pis j'assume Bon courage pour ta fiche, have fun.
Invité
Sujet: Re: half awake and almost dead Δ jacob (d10) Lun 2 Déc - 9:22
Vous avez quoi a tous prendre des avatars orgasmiques comme ça Bienvenu sur MJ, bon courage pour ta fiche
Kathleen S. Harper
△ correspondances : 11512 △ points : 1 △ multicomptes : ◭ silver & asha △ à Panem depuis le : 21/05/2011△ humeur : ◭ lasse. △ âge du personnage : ◭ vingt-quatre ans.