eliezer benjamin rhodes

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ COMMENT VOIS-TU TA MORT ?

Comme une délivrance, enfin je pourrais fuir les visions, les cauchemars qui me hantent depuis que j'ai participé au 69ème Hunger Games et qui m'empêchent de dormir presque chaque soir. Je sais que je ne suis pas le seul mais je n'arrive pas à vivre. Comment le faire en me disant que des personnes ont du mourir pour que je puisse encore respirer, me mouvoir, survivre à la place de vivre? Je ne sais pas, je ne peux tout simplement pas. Ils méritaient tous de vivre, je n'avais rien de plus qui me destinait à garder la possibilité de pouvoir mener une vie. Je ne pourrais pas vraiment dire comment je voies ma mort vu qu'une partie de moi l'est déjà depuis plusieurs longues années ... Donc ce ne serait qu'un juste retour des choses, perdre la seule chose qui continue à s'obstiner, mon corps.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Pour tout le monde et pour pouvoir récupérer la liberté. Je ne suis pas anti-capitole même si je ne l'aime pas non plus. Je ne suis pas non plus neutre ... On va dire que je suis pour que la justice soit faite et que des enfants arrêtent de mourir pour le plaisir du Capitole. La liberté, une chose tellement importante pour moi et qu'on m'a retiré depuis ma naissance. Je n'ai pas peur de la mort, je l'ai déjà affronté donc ce n'est rien du tout à mon avis. Et autant mourir pour une raison alors que c'est tellement facile de mourir pour rien du tout.

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

J'ai bien eu quelqu'un de ma famille qui est mort dans un Hunger Games mais je ne sais plus qui et encore moins quand. Surement un grand oncle mais je ne suis pas certain, personne ne m'en a jamais vraiment parlé. Sinon, personne de mon entourage direct a participé au jeux et c'est très bien comme cela. Je suis le seul et c'est bien mieux comme cela. Je ne supporterais pas de perdre quelqu'un qui me tient cher, vraiment pas. Je sais que cela me rendra fou, j'en suis certain. Je n'ai pas beaucoup de personne qui sont importantes à mes yeux donc en perdre juste une serait bien trop douloureux.

➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ?

Non, pas du tout même. Je ne peux m'empêcher de me revoir dans l'arène en train de combattre pour ma survie, sachant que quelques secondes suffisent pour perdre la vie. Donc je ne peux qu'être mal en voyant ces enfants et ces presque adultes, ces êtres qui ont en général rien demander, mourir en essayant de survivre. Donc je déteste avoir l'obligation de devoir assister à cela mais étant mentor, je suis obligé. Alors je les regarde combattre, me demandant ce que cela ferait si tous s'en sortaient vivants mais ce n'est pas possible et je le sais. Bien sûre je dois avouer que dans le passé ... j'étais assez indifférent. Je ne me rendais pas compte de ce qu'il se passait vraiment (Enfin je savais qu'ils mourraient mais sans plus quoi) donc je ne me préoccupais pas mais cela a bien changé par la suite.

QUE PENSES-TU DE LA REVOLTE ECHOUEE ET DES REBELLES ?

Au nom de la liberté, j'aurais tellement aimé que cela réussisse. Que les rebelles vainquent et qu'on puisse abolir définitivement les Hunger Games. Mais cela n'est qu'un échec, les peuples de beaucoup de districts souffrent trop pour qu'une deuxième révoltent ne démarre pas. Un jour, cela va recommencer et les rebelles feront attention de ne plus échouer. J'en suis certain.

➺ QUE PENSES-TU DES VAINQUEURS DES JEUX ?

En faisant partie d'eux, je ne peux m'empêcher de me dire que tous les vainqueurs n'ont réussi qu'à préserver leur corps, leur vie, en étant mort à l'intérieur. Même les volontaires ne peuvent pas rester impassible devant ce qu'ils ont vécus. On a tous vaincus mais pour mieux souffrir douloureusement et longuement par après. Ce n'est plus une vie mais une débauche, une pale copie de ce que cela aurait été si on n'avait jamais été sélectionné.

➺ AS-TU PRIS PART AUX DERNIERS EVENEMENTS, QUE CE SOIT POUR OU CONTRE LE CAPITOLE ?

Comme on pouvait le penser, je ne suis pas pour le Capitof mais en même temps ... je ne suis pas contre le Capitole. Je suis au milieu si on pouvait dire ou mieux, je suis nulle part. Et ce n'est pas le vainqueur devenant de plus en plus fou que je suis qui pourra les aider à mon avis. Mais si j'avais pu faire quoi que ce soit, oui j'aurai prit part mais actuellement, non. Je ne suis pour personne en particulier, juste pour des valeurs telle que la liberté. Les deux apportent quelque chose au fond même si parfois, il faut pas mal chercher pour trouver ce que c'est.

➺ COMMENT QUALIFIERAIS-TU TA VIE DANS TON DISTRICT ? EN ES-TU SATISFAIT ?

Le district 3 ... C'est ma maison, l'endroit qui m'a tant manqué alors que j'étais à l'arène alors que ce n'est pas le plus beau district mais je m'en fiche, j'aime cet endroit. J'ai envie de l'aider mais je ne suis rien après tout. On n'est pas riche comme les districts 1,2 et 4 mais on est soudés et bien plus qu'eux. Enfin, plus que les deux premiers en tout cas. Je sais que j'ai une vie bien plus favorisé que les autres mais je n'aime pas m'en vanter. Je ne devrais pas avoir une belle vie alors que j'ai tué des gens parfois avec plaisir.

➺ CROIS-TU AU BONHEUR ?

Bonne question ... Je ne sais pas. Peut-être existe-t-il quelque part mais je ne pense pas qu'il puisse être possible pour l'homme que je suis, tourmenté par des événements en ayant l'impression parfois d'être fou. J'ai perdu l'être qui était rapidement devenu le plus important pour moi et qui est le tribut du district quatre qui m'a sauvé la vie. On ne peut pas vraiment dire d'avoir le bonheur quand on a fait ce que j'ai du faire. Malgré tout, je suis heureux quand même que certaines personnes voient plus en moi que le jeune homme qui a eu de la chance de s'en sortir vivant d'un Hunger Games parfois et aussi voient que je ne suis pas uniquement fou.

➺ QUE PENSES-TU DE L'ORGANISATION DE PANEM (DISTRICTS/CAPITOLE) ?

C'est mal répartit, les richesses ne sont pas équitables partout et c'est la principale raison de la révolte à mes yeux. Dans mon district, des gens meurent de fin alors que dans le district 1, ils ont à manger et des choses tellement belles qu'elles en deviennent inutiles. Sinon ... Je ne sais pas trop. Le Capitole est loin des zones de révolte puis après, je ne sais pas quoi dire si ce n'est que l'injustice se faire ressentir presque partout.

➺ COMMENT TE SENS-TU QUAND LE TEMPS DE LA MOISSON ARRIVE ?

J'ai peur alors que je sais que je ne risque plus rien, la même peur vit en moi alors que je n'ai plus quatorze ans. La même peur que les quatre fois où j'ai du aller parmi d'autres enfants à attendre de savoir si j'étais sélectionné. Cela s'empare de moi quand le garçon doit être sélectionné. Je ne peux m'empêcher de vivre ce moment où ma vie fut chamboulé sans pouvoir aller de l'avant chaque année. Je déteste ce moment, je le vois arriver avec tristesse chaque année sans pouvoir rien faire d'autre que subir.

JE VIENS D'UN MILIEU FAVORISÉ ET POUR MOI, LA NOURRITURE EST ABONDANTE. DU COUP, MON NOM A AUCUN RISQUE D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE MENTOR ET POUR TOUT VOUS DIRE, JEN'AIME PAS TROP CELA MAIS JE DOIS AIDER LES TRIBUTS. JE SUIS DANS LE TROISIÈME DISTRICT. AYANT VINGT-ET-UN ANS J'AIE DÉJÀ PARTICIPÉ AUX HUNGER GAMES ET J'APPRÉHENDE QUAND MÊME. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

reality is here.

Salut  Alors moi c'est Mathie, prénom sur les forums, et j'ai actuellement vingt-et-un ans (Même si cela ne se fait pas de demander l'âge d'une dame uu Mais je vous pardonne  ) Je ne suis pas française, et non. Je suis belge, ouaip du petit pays à côté de la France x) J'ai lu tous les livres (Dévorés plus exactement) et j'ai totalement aimé sinon ben ... Je ne serais pas sur un forum d'Hunger Games   Pour le forum, il déchire vraiment. C'est le seul qui résiste vraiment donc c'est normal que je vienne sur ce forum. Donc oui, je suis arrivée en cherchant avec un ami un forum d'Hunger Games. Je ne pense pas que je regretterais d'ici très longtemps   Enfin .. Merci d'avoir lu cette petite description de moi-même  

FEATURING nicholas hoult © COPYRIGHT tumblr

once upon a time ...

Tenant avec délicatesse le précieux paquet dans ses bras, une jeune mère, Rosie, regardait l’enfant qu’elle avait mit au monde quelques jours plus tôt. C’était un garçon, son petit trésor. Son Eliezer. Pourtant au fond d’elle, Rosie ne pouvait s’empêcher de penser qu’elle avait été bien égoïste d’avoir fait un enfant avec la vie qu’elle menait. Son mari, Matthys, et elle n’étaient pas riches, loin de là, mais ils aimaient déjà tellement leur unique enfant que cela valait bien toutes les richesses possibles à leurs yeux. Mais quand même, le nouveau-né allait être beaucoup trop vite confronté à la vie difficile que ses parents avaient du subir. Condamné à souffrir et à subir des injustices parfois vraiment douloureuses. Parce qu’Eliezer était né de parents pauvres dans le troisième district de Panem et qu’il y avait peu de chances qu’il puisse un jour vivre heureux. Rosie et Matthys le savaient et si Rosie n’était pas tombée enceinte, ils n’auraient jamais forcés le destin. Mais leur fils était là, dans les bras de sa mère, et ils ne voulaient pas changer cela. Ils l’aimaient après tout. Espérant que la chance soit de son côté, Rosie déposait ses lèvres sur le front de son fils en lui disant qu’elle l’aimait … Mais la chance n’était pas de son côté. Quelques mois après sa naissance, il fut retrouvé dans son lit alors que ses parents étaient morts. Des personnes pensaient que c’était un suicide et d’autres un double meurtre parce que tous les signes indiquaient qu’ils avaient été empoissonnés. Mais jamais quelqu’un a pu savoir la vérité sur ce qu’il s’était passé. Leur fils avait été confié au frère de son père qui aurait tout fait sinon pour avoir sa garde. Ce n’était pas son fils mais il l’aimait énormément. L’oncle d’Eliezer, Thomas, voulait s’en occuper alors qu’il se savait aussi condamné. Il n’avait pas voulu se marier et encore moins avoir des enfants parce qu’il savait que ses années étaient comptées. Thomas avait un cancer de la hanche droite qui risquait de se généraliser parce qu’il avait aucun accès à des soins. Mais il refusait de se laisser abattre pour autant, il voulait se battre. Donc il savait les risques de mourir alors que son neveu est encore jeune mais il n voulait pas l’abandonner. Thomas l’avait prit dans ses bras avec amour en l’emmenant avec lui dans sa maison où il comptait l’éduquer et lui apprendre à se débrouiller. Eliezer avait le droit de grandir dans l’amour et pas dans un orphelinat.

difficult time to live.

Les mois étaient difficiles pour Eliezer, son oncle allait de plus en plus mal et lui, âgé de dix ans, pouvait que le voir même si son oncle ne faisait aucun commentaire. Thomas refusait de se laisser abattre pour si peu, Eliezer le savait vu qu’il était comme cela pour son état depuis toujours alors que ce si peu allait venir à bout de l’homme qu’il était. Le gamin regardait son oncle souffrir à chaque pas quand il essayait de bouger, il savait qu’il ne pouvait rien faire mais c’était plus fort que lui, il voulait lui apporter son aide. Alors Eliezer lui fabriquait un genre de béquille avec le savoir qu’il avait acquit en allant à l’école. Ce n’était pas très beau mais cela aidait Thomas à rester debout comme marcher. Durant plusieurs mois, il se peaufinait à améliorer le support de son oncle jusqu’à ce qu’il soit assez léger mais solide pour supporter son poids, certes pas très important mais présent, sans grand problème. Eliezer était un enfant intelligent, il le savait mais il ne vantait pas parce qu’il n’aimait pas à se vanter. Il aimait aller à l’école parce qu’il savait que cela n’allait pas durer, il allait devoir la quitter afin d’avoir un métier même si ce n’était pas bien payé. Il fallait bien qu’un revenu arrive pour son oncle et lui. En regardant son oncle, il espérait avoir rapidement onze ans pour pouvoir avoir des tesserae. Mais il avait eu dix ans il y a peu donc l’attente allait être encore longue. Mais il avait quand même hâte. Son oncle refusait qu’il pense cela donc il ne lui en parlait jamais. Et pour suivre ce qu’il disait, Eliezer essayait de se changer les idées parfois. Il était habitué à voir son oncle souffrir mais cela ne l’empêchait pas d’aller plus mal lui aussi. Heureusement que près de chez lui vivait des êtres qui l’aidaient à souffler à rire parfois et sourire relativement souvent. Son oncle était ami depuis très longtemps avec une des ces voisines  au point qu’Eliezer se demande s’ils se connaissaient depuis l’enfance mais il n’avait encore jamais demandé. Cette femme avait eu, alors qu’il avait trois ans presque quatre, des jumeaux alors qu'elle avait déjà une fille plus âgée que lui. Deux petits garçons. Eliezer les connaissait depuis plusieurs années mais il avait apprit à vraiment les connaitre quand l’état de son oncle s’était aggravé. Parce que l’amie de son oncle l’avait logé quelques jours pour ne pas qu’il soit chez lui alors que son oncle hurlait sa douleur. Depuis ces quelques jours, Eliezer aimait passer du temps avec eux surtout avec les deux frères. Il avait apprit à ne pas les confondre même si parfois, il avait un peu du mal. Il les aimait bien et cela devait être réciproque. Bien sûre, il n’y avait pas qu’eux. Eliezer avait des amis de son âge avec qui il traînait mais il aimait bien voir les deux plus jeunes. Ce n’était pas vraiment obligé qu’il allait les voir. Loin de là même si son esprit semblait de plus en plus ailleurs. Ses problèmes prenaient souvent places sur le reste et il n’arrivait pas toujours à rester le garçon souriant et amusant. Ce n’était pas facile de vivre avec la certitude qu’on allait devoir sacrifier beaucoup de choses afin d’avancer alors qu’on avait seulement dix ans. Mais il devait le faire. Plusieurs mois était passé quand enfin Eliezer pouvait accomplir quelque chose qu’il voulait le faire depuis un an à présent. Chercher ses premiers tesserae. C’était donc avec certitude mais bien sûre avec peur quand il s’y était rendu avant de partir en portant avec précaution les précieux paquets jusqu’à chez lui alors qu’il savait qu’il avait plus de risques d’être tiré au sort mais ce n’était pas important pour l’instant. Au moins, il avait assez à manger pour son oncle et lui durant plusieurs jours. Voir assez pour en donner à l’amie de son oncle et ses deux fils.

the beginning of the end, it is now.

Debout parmi d’autres jeunes hommes, Eliezer regardait le podium et en particulier le récipient qui contenait les prénoms des garçons. Il avait à présent quatorze ans et les chances pour qu’ils soient tirés au sort était importantes. Donc comme les trois fois précédentes, Eliezer sentait son estomac se serrer douloureusement et son cœur battre trop vite. Heureusement que son oncle avait essayé de l’aider à se calmer mais ce n’était pas facile. Il avait peur mais il ne montrait rien parce qu’il ne voulait pas inquiéter un peu plus son oncle qui avait été obligé comme les autres à venir voir la cérémonie. Quand la fille qui allait devoir affronter la mort fût appelée, Eliezer se sentait une peur immense s’emparer de lui. Il sentait que quelque chose de grave allait arriver et il avait raison … C’était son prénom qui avait été appelé alors que tant d’autres étaient écrits. Des soupires de soulagement fusaient alors qu’il sentait son souffle raccourcir et les larmes monter à ses yeux. Son corps tremblait légèrement, habité par la peur à l’état pure. Il allait mourir … Ce ne pouvait pas être possible, il n’avait pas entendu son prénom être dit. Non, non. Ce n’était pas possible … Mais en même temps … Il était le seul Eliezer Rhodes du troisième district. Aucune erreur était possible … Il se mordait la lèvre inférieure presque à sang pour se retenir de laisser les larmes couler alors qu’une main se posait sur son épaule. Mais Eliezer ne s’en occupait pas, il semblait totalement ailleurs. Son esprit était brisé en morceau quand les pacificateurs venaient le chercher pour aller sur l’estrade, avec le tribut féminin. Parce qu’ils étaient cela à présent, les tributs du troisième district. Condamnés surement à survivre parce qu’ils n’allaient pas avoir autant de sponsors que les autres et ils n’avaient pas apprit à se battre contrairement à certain. C’était donc ainsi que finira sa vie, il n’allait pas pouvoir survivre seul. Eliezer se sentait abattu, son esprit abandonnait déjà un peu avant de commencer à devoir se battre. Une larme coulait sur sa joue mais il s’en fichait, il avait le droit. Aucune moquerie ne pourra l’atteindre mais aucune n’était dite. La place était encore silencieuse. Les personnes devaient penser que les deux tributs étaient condamnés parce qu’ils n’avaient pas l’air préparés à ce qui allait arriver. Et ils n’avaient pas tord. Eliezer avait le regard dans les vagues tandis que son corps semblait s’être relâché. Il n’avait plus peur parce qu’il pensait qu’il allait mourir. Il n’avait pas peur de la mort et au moins, sa mort apportera de la nourriture à son oncle.

Pourtant une petite partie de lui criait sa souffrance, sa peur en essayant de faire en sorte qu’Eliezer fuit mais il ne fuyait pas. Alors qu’il allait quitter l’estrade pour se rendre à l’hôtel de ville, son regard cessait d’être dans les vagues pour se poser sur un garçon qu’il connaissait très bien, trop bien pour le confondre avec son jumeau. Il était parmi le public composé d’enfants trop jeunes pour risquer d’être tirer au sort et des adultes qui avaient eu la chance de ne pas être sélectionné mais Eliezer le voyait distinctement quand même. Le garçon le regardait choqué, un peu tétanisé. Il ne devait pas s’attendre à le voir être sélectionné mais c’était le cas, il pouvait le voir en train de serrer la main de son jumeau qui le regardait avec des grands yeux tristes. C’était sur cette vision qu’il avait du se mettre en marche en direction de l’hôtel de ville. Son oncle était venu le voir en essayant de lui sourire mais ce n’était pas facile de voir l’enfant de son frère partir pour risquer la mort dans une arène. Donc c’était en pleurant quand il avait tourné le dos pour partir, ne voulant pas attrister plus que déjà son neveu. C’était avec un peu de surprise qu’il avait vu l’amie de son oncle ainsi que ses enfants  venir lui dire au revoir. Il n’avait pas attendu avant d’être serrer entre des bras maternels. Elle pleurait contre lui et il retenait difficilement ses larmes en la serrant aussi dans ses bras. Elle lui disait que tout allait bien, qu’il allait s’en sortir mais il ne pensait pas que c’était possible. Le laissant un peu, il allait serrer d’abord sa fille ainée. Il n’avait pas particulièrement d’affinité mais ils s’entendaient bien malgré tout. Puis viens au tour des jumeaux. Il serrait d’abord le plus vieux des deux dans ses bras longuement avant de lui embrasser le front pour passer ensuite au plus jeune qu’il serrait aussi longtemps contre lui et aussi lui embrasser le front. Essayant de sourire, sans vraiment y arriver, il disait sans vraiment y croire qu’il allait s’en sortir. Après que leur mère demande de sortir, elle lui disait qu’elle allait s’occuper de son oncle et qu’il devait par tous les moyens leur revenir parce qu’ils ne pourraient pas vivre sans lui, il était un peu de la famille après tout. C’était sur ces quelques mots qu’Eliezer avait du dire au revoir à la dame qui devait sortir. Il avait eu droit à d’autres visites et quand il était certain que personne ne viendrait, il craquait finalement. Les larmes coulaient abondements alors qu’il allait dans un coin de la pièce pour pleurer. Pourquoi lui ?  

to live, you have to fight and adapt.

C’était le grand jour, fini l’entrainement et le reste. Les tributs étaient maintenant dans l’arène, confrontée à une mort qui ne serait pas trop tardé pour la plus part d’entre eux. Eliezer pensait faire partie de ses personnes quand le coup de canon se faisait entendre et que tous commençaient à courir. Il n’avait pas fait trois mètres avant de devoir sauter au dessus d’un cadavre d’une fille. La vue du corps lui serrait le cœur mais il ne montrait rien, se concentrant sur un point qu’il voulait atteindre pour avoir la vie sauve. Il ne savait plus dans quelle district elle était et ce n’était pas si important à présent. Il devait survivre et non pas se poser des questions après tout. Alors qu’il pensait s’éloigner du bain de sang, il sentait un choc douloureux contre son dos avant de tomber par terre sans pouvoir rien faire pour s’en empêcher. Il pensait déjà mourir quand il tournait la tête pour voir un jeune homme qui devait avoir 17 ans marcher vers lui en souriant cruellement, une petite massue juste à ses côtés. C’était avec cela qu’il l’avait frappé alors. Il était trop près pour qu’il ait le temps de se relever avant de fuir mais il essayait quand même. Une fois debout, il s’apprêtait à courir quand il entendit un cri de douleur juste derrière lui. Se retournant, il voyait qu’une épée sortait du ventre du jeune homme. Il ne prenait pas le temps de voir plus, il fuyait parce que la vue du sang le pétrifiait un peu et il ne voulait pas aussi se faire tuer. Courir et se cacher, c’était les deux mots qui décrivait le mieux ce que faisait Eliezer durant la semaine qui suivait. Il y arrivait assez bien malgré qu’il ne fût pas dans l’environnement dont il était habitué. Son mentor avait comprit que le talent véritable d’Eliezer était sa capacité d’adaptation donc il avait bien pu entrainer pour améliorer ce talent avant le moment fatidique. Pourtant alors qu’il se pensait bien cacher, une flèche frôlait sa joue droite pour l’avoir un petit peu mais ce n’était pas le plus important. Il entendait deux rires un peu plus loin avant que des bruits de pas rapides se faisaient entendre distinctement. Prenant la fuite, Eliezer n’avait pu récupérer au passage qu’un peu de la nourriture qu’il avait réussi à trouver. Il essayait de courir très vite mais cela ne réussissait pas bien, pas assez à son gout. Alors qu’il regardait derrière lui, il ne voyait pas qu’à deux mètres de lui il n’y avait plus rien. Le sol se trouvant à presque trois mètres plus bas. Donc sans pouvoir rien faire, Eliezer se sentait chuter de trois mètres avant d’atterrir durement sur le sol. L’intérieur de sa cuisse gauche lui faisant atrocement avant qu’il perde connaissance, une partie de lui pensant qu'il allait mourir au moins sans rien voir ...

Mais aucun bruit de canon ne se faisait entendre parce qu’il n’était pas mort alors que les deux personnes qui l’avaient attaqués pensaient qu’il allait bientôt le faire. Eliezer se réveillait même un jour plus tard tandis que sa cuisse lui faisait horriblement mal. Rapidement, il comprenait qu’il n’était plus à l’endroit de sa chute parce qu’il n’y avait pas de l’herbe sous lui là où il était tombé. Se relevant rapidement malgré la douleur, il entendait une voix qui se voulait rassurante dire de se calmer. Se retournant, il voyait le tribut du cinquième district. D’abord méfiant, une alliance se formait rapidement entre les deux jeunes hommes.  Le plus vieux apprenait à Eliezer à se battre à main nue mais surtout avec une des deux armes qu’il avait réussi à avoir : un fusil. L’intelligence de l’un combiné avec la force de l’autre faisaient d’eux un duo vraiment dangereux. Un à un, les survivants du bain de sang mourrait sous leurs mains. Au début, c’était toujours le plus vieux qui attirait un autre tribut afin qu’Eliezer le tue avec son fusil parce qu’il était un bon tireur, meilleur que l’autre. Il avait un peu du mal mais il voulait vivre après tout … Pourtant il allait devenir la proie de leur duo quand les autres tributs commençaient à se méfier de lui. Alors qu’ils n’étaient plus que quatre, Eliezer failli mourir. Leur future victime eu le temps de lui ouvrir assez profondément le flanc droit vu qu’il avait réussi à l’éviter in extremis un coup trop fatal. Le plus vieux du duo venait bien vite le soigner doucement, presque tendrement après avoir tué l’être qui avait osé blesser le plus jeune. Plusieurs jours passaient et les trois derniers tributs savaient qu’à l’extérieure, ils commençaient à s’impatienter. Donc forçant les choses, il obligeait le dernier tribut féminin à aller droit vers le duo. Eliezer avait comprit que l’autre ne pourrait pas tuer donc c’était à souffrant qu’il avait attendu la jeune fille qui ne tardait pas à être dans sa ligne de mir. Le coup était rapide comme le coup de canon. S’approchant du corps, Eliezer réalisait que lui et son ami étaient les seuls encore vivants. Durant une heure, il était resté assit contre un tronc à se demander comment la fin de ce jeu allait être. Il était si près de pouvoir sortir vivant d’ici et revoir ses proches. Alors qu’il se disait qu’il ne pourrait pas vraiment sortir d’ici vraiment en vie s’il était le dernier, un coup de canon résonnait tandis que le visage de son ami s’affichait. Eliezer sentait son souffle s’arrêter alors qu’une douleur intense s’emparait de lui. Non, il ne pouvait pas être mort. C’était impossible. Il avait réussi … Il était vivant. Il était le Vainqueur même s’il savait qu’il était un peu mort en entendant le dernier coup de canon …

this is the end?

Comme les autres vainqueurs, Eliezer passait dans les différents districts mais ce n’était pas par envie qu’il le faisait. Il était au contraire forcé alors qu’il aurait préféré aller s’enfermer quelque part pour ne plus jamais ressortir. Surtout quand il se rendait dans le cinquième district, celui de son ami … Il ne comprenait pas pourquoi il s’était suicidé et c’était surement le moyen de le savoir. La famille était triste mais heureuse de savoir que le jeune homme que leur fils, leur frère avait aidé soit le Vainqueur. Et Eliezer savait à ce moment-là pourquoi il s’était suicidé. Il était atteint d’une maladie grave et très rare qui faisait qu’il allait doucement perdre la capacité de se mouvoir puis de respirer. Il avait préféré mettre fin à ses jours dans l’arène après avoir sauvé un ami, qui avait été appelé pour aller dans l’arène et Eliezer. La petite sœur de son ami, son sauveur, restait à ses côtés quelques instants alors que le reste de sa famille partait afin de dire en le regardant dans les yeux que son frère l’aimait vraiment et qu’il devait être heureux de là où il était de le savoir en vie. La visite obligatoire finissait et Eliezer rentrait le plus vite possible chez lui, dans le troisième district. Il voulait revoir son oncle pour le serrer dans ses bras mais quand il rentrait chez lui, il trouvait la maison vide. Se rendant chez l’amie de son oncle, Eliezer savait qu’il y trouverait des réponses. Surprenant les habitants, il voyait pour la première fois des mois les jumeaux et leur grand-sœur. Il était heureux de les retrouver mais inquiet, il voulait savoir ce qu’était devenu son oncle. L’ainée lui disait d’aller voir leur mère, elle lui dira. Le cœur serré, il s’était dirigé vers la pièce indiquée et qui était la chambre à couchée de la maitresse de maison qui y était couché, l’air très fragile. Eliezer comprenait qu’elle était malade mais il n’avait rien pu dire qu’elle lui disait tendrement que son oncle n’était plus. Qu’il avait eu le temps de le voir être le Vainqueur avant de pousser son dernier souffle. C’était trop pour Eliezer qui sortait presque en courant de la chambre en pleurant. Il bousculait un des jumeaux mais il ne se retournait pas, le plus jeune pouvait comprendre qu’il était en pleur. Les jours passaient après cela, Eliezer était dans la maison qu’il avait reçue pour sa victoire. Il s’y enfermait plus exactement. Personne n’était venu le déranger et de toute manière, si c’était le cas il ne serait pas sortit. Pourtant, un jour quelqu’un était venu le voir pour l’obliger à sortir de son trou, de sa peine comme tristesse. C’était un des jumeaux, le plus jeune, et alors qu’Eliezer posait son regard sur lui, il se disait qu’il devait sortir d’ici. Il l’avait fait et avec l’aide du même garçon qui avait décidé de le sortir de son trou. Les années passaient et il se voyait devenir fou. Les souvenirs refusaient de sortir de sa tête quoi qu’il fasse, c’était horrible de les voir toujours aussi intactes. Il voulait cesser d’y réfléchir et il trouvait une bonne solution quand il avait su que les chances que le frère soit tiré au sort étaient vraiment importantes. Il devait l’entrainer au cas où il devait y aller à l’arène. C’était depuis pas très longtemps qu’il avait commencé à le faire et il continuait même si cela ne semblait pas l’aider personnellement. Au moins, lui aussi pourrait sauver une vie …

Tu viens d'être validé(e), mais il reste encore plusieurs endroits où tu devras passer pour que nous puissions mettre à jour quelques informations.Voici donc les liens que nous te demandons de visiter à présent.

Pour commencer, pour les vainqueurs et les membres ayant des proches morts aux jeux, n'oubliez pas de les recenser ici. Si tu fais partie des potentiels tributs, va inscrire ton personnage dans les registres ici. Il faudra ensuite que tu recenses le métier de ton personnage ici. Si ton personnage est de la famille du maire de son district, tu peux le recenser ici pour éviter toute incohérence. Il est tout à fait possible que ton bonhomme soit un rebelle. Nous avons mis en place un registre avec leur hiérarchie. Tu le trouvera ici.
Tu peux ensuite recenser le district de ton personnage ici. Pour cela, tu auras besoin de créer ta fiche de liens ici et ton journal de bord ici.
N'oublie pas de vérifier que ton avatar est bien réservé dans le bottin ici, des oublis peuvent parfois être faits. Tu pourras aussi créer un scénario ici.
Il ne te reste plus qu'à passer de bons moments sur mockingjay