Robin D. Bates △ correspondances : 139 △ points : 2 △ multicomptes : Adonis Nightsprings et Félix J. Kennedy △ à Panem depuis le : 02/01/2014 △ humeur : En colère. △ âge du personnage : 37 ans △ occupation : Travail dans la manutention.
| Sujet: We all rowing the boat of fate - Robin D12. Jeu 2 Jan - 23:48 | |
| Robin Dylan Bates❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞ Je m'appelle Robin Dylan Bates et on m'a récemment annoncé que mes jours étaient comptés. C'est fou ce que cela peut vous faire relativiser. C'est fou aussi comment les choses nous paraissent différentes : le ciel que l'on a l'habitude de regarder les jours de pluie, la terre qui nous a vus naître, nos proches et tout ceux qui nous entoure, la vie que l'on a vécu... J'ai trente six ans pourtant. C'est déjà beaucoup pour un District comme le mien. Atteindre cet âge-là détient du miracle. Cela ne m'empêche pas de me retourner parfois, de regarder en arrière et de me demander pourquoi. Pourquoi, en général. Pourquoi telle ou telle chose, pourquoi ci, pourquoi ça. Pourquoi. C'est sûrement à cause de ce pourquoi que je songe à rejoindre les rangs des rebelles même si je ne suis encore qu'un simple habitant du District 12 lambda. Je travaille encore dans la manutention même si on m'a conseillé d'éviter le travail avec mes problèmes de santé. Cependant, je déteste rester inactif. Servir à rien est pire que mourir, je suppose. Cela ne m'empêche pas de râler de temps en temps sur les tâches à effectuer. En plus, je ne suis pas très grand, pas très fort, j'aurais aimé dire que je suis en bon point niveau tour de taille mais ce n'est pas vraiment le cas même si ma famille a toujours fait en sorte de nous nourrir le mieux possible. Je n'ai jamais réellement eu à me plaindre de ma famille. Grâce à eux, j'ai pu suivre l'école le plus longtemps possible tout en évitant de travailler le moins possible à la mine. Grâce à cela, je sais lire et écrire, c'est déjà pas trop mal en soit. J'envie parfois les autres Districts. A ne pas savoir ce qu'il y a à l'extérieur, on peut s'imaginer tout un tas de choses, plus belles les unes que les autres. J'avoue même que des fois, cela me rend jaloux même si j'essaye de rester hermétique et indifférent à toute situation. C'est aussi sûrement pour cela que j'aimerai faire bouger les choses. Pour que tout le monde puisse profiter des mêmes choses, pour que les Districts soient égaux. Le vent est sur le point de tourner, je le sens. about games and relative.
(choisissez au moins cinq questions qui sont les plus pertinentes pour la présentation de votre personnage, et supprimez les autres ainsi que le spoiler. répondez en un minimum de cinq lignes.)
➺ COMMENT VOIS-TU TA MORT ? Je sais déjà que je vais bientôt mourir. Quand ? Comment ? Je n'en ai pas la moindre idée. Peut-être demain, peut-être dans un an, peut-être plus, qu'en sais-je ? Je ne veux pas imaginer ma mort. Je n'en ai pas peur pour autant, je ne veux juste pas trop y penser. Je sais que je souffrirais. J'en souffre déjà. Mes poumons et ma gorge me brûlent. Je m'essouffle vite. Je respire de plus en plus mal. Je crache beaucoup, alternant avec la suie et le sang. Je finirais certainement par m'étouffer avec ma propre salive, mon propre sang ou pire : à m'arrêter de respirer sans que je puisse y faire quoi que ce soit. Une mort horrible, en somme. On m'a conseillé le suicide mais fuir n'est pas une solution. Il me reste encore un peu de temps, autant que j'en profite si je puis dire.
➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ? Ma famille sûrement ? La liberté ? Toutes ces conneries purement sentimentales ? Je n'ai pas vraiment grand chose à perdre à vrai dire. Ma vie m'importe peu alors si je peux la donner pour que quelque chose de mieux survive, pourquoi pas ? Cela ne me dérangerait pas, du moment que la personne ou cette cause en vaut la peine. Je sais déjà que ma famille en vaut la peine. Cette cause aussi, j'espère ? De toute façon, si on ne se bouge pas rien ne changera et je ne supporte plus de voir les miens souffrir de cette vie et de cette situation.
➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ? Oui, un frère, il y a longtemps. Un frère dont je ne me souviens même plus du visage. Parfois, j'arrive à me remémorer son nom mais, comme nous tous dans la famille, nous avons préféré oublier. J'en ai des remords de ne pas être capable de me souvenir. J'ai des remords et je ne souhaite à personne de vivre ce genre de choses. En être réduit à oublier sa propre famille pour continuer à avancer, pour éviter de souffrir ? Ce n'est pas humain. Ca n'a rien d'humain. A réagir de la sorte, on finit par devenir de simples automates, à perdre nos sentiments. Je crois peut-être que c'est pour ça que beaucoup de choses me sont égales, comme la mort. Comme aimer. Comme perdre des choses. Peut-être que lorsque je mourrais, j'aurais encore plus de remords de n'avoir rien ressenti.
➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ? Nous y sommes forcés. Que nous travaillons, que nous mangions, que nous dormions, les Jeux nous suivent, sont là, omniprésents autour de nous. Chaque petite chose, aussi infime soit-elle, nous rappelle les Jeux. On ne peut pas y échapper. Nous devons regarder. Avec le moins d'émotion possible. Je me rappelle, plus jeune, devant tout ce sang il m'arrivait de détourner les yeux et de vomir. Puis, en grandissant, l'écoeurement fit place à l'indifférence. Les Jeux en soit, je m'en moque. C'est ce qu'ils véhiculent derrière. Peur, famine, détresse. C'est cela que je n'apprécie pas, que je ne supporte plus.
QUE PENSES-TU DE LA REVOLTE ECHOUEE ET DES REBELLES ? La révolte n'avait pas été assez mûrie. Trop jeune, trop faible. Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir, patience est mère de vertu. Tout vient à point à qui sait attendre. Toutes ces conneries-là. Pour être plus sérieux, il faut le temps de trouver une stratégie, il faut attendre un véritable déclic de la part de la population. Le jour où tout le monde se soulèvera, tous ensemble, la main dans la main, cela aurait une réelle portée. Pas avant. C'était beaucoup trop tôt, vraiment trop tôt. Mais les rebelles se rattraperont, je le sais. Je le sais. Nous nous battrons pour.
➺ QUE PENSES-TU DES VAINQUEURS DES JEUX ? Ils ne sont ni bons, ni mauvais. Ils étaient au mauvais endroit au mauvais moment. Ce ne sont que des victimes de plus. Bien sur, il y a des tueurs parmi eux. Des gens qui se sont portés volontaires pour massacrer d'autres jeunes. Des gens qui sont devenus de véritable monstres. Et il y a les autres. Ceux qui ont subi. Comment en vouloir à un enfant, entre douze et dix huit ans, de vouloir vivre ? Survivre ? Si des adultes avaient été mis dans une arène, ne feraient-ils pas de même pour préserver leur vie, surtout si la gloire et l'argent venait après ? Je pense que ce sont simplement des victimes de plus du gouvernement. Des victimes qui pourraient largement être évitées.
➺ AS-TU PRIS PART AUX DERNIERS EVENEMENTS, QUE CE SOIT POUR OU CONTRE LE CAPITOLE ? Non, je n'en ai pas eu l'occasion. Ou plutôt, j'ai été trop lâche pour passer à l'action. Je tente aujourd'hui de laisser ma lâcheté derrière moi et d'agir contre le Capitol. Mon rôle est bien minime comparé à ce que d'autres ont fait et font mais je suppose qu'une petite fourmi travailleuse de plus comme moi ne fera pas de mal. Comme je l'ai déjà dit, je n'ai pas grand chose à perdre, je peux me battre désormais, je peux et veux faire avancer les choses pour que le Capitol n'ait plus le monopole sur nos vies. Et s'il garde encore le monopole sur les nôtres, alors il y a un moyen de faire bouger les choses pour les générations à venir. J'en suis certain.
➺ COMMENT QUALIFIERAIS-TU TA VIE DANS TON DISTRICT ? EN ES-TU SATISFAIT ? Si j'étais réellement satisfait, je suppose que je ne me battrais pas dans mon coin pour faire évoluer les choses. Je n'en suis absolument pas satisfait. Du moins, les choses auraient certainement pu être totalement différentes dans d'autres conditions, avec un autre gouvernement. Ma vie a été dure, comme celle de beaucoup de personnes dans ma situation. Je me suis souvent demandé comment mes parents ont fait pour survivre si longtemps avec tout le malheur qui s'est abattu sur eux, comment mon frère et ma soeur continuent d'avancer avec acharnement dans la vie à et chercher une once de bonheur dans ce trou de misère.
➺ QUEL EST TON OPINION SUR LES PACIFICATEURS, LEUR ROLE, LEUR COMPORTEMENT ? Je pourrais répondre qu'ils font leur travail, tout simplement. Je pense que si j'avais eu l'opportunité d'en être un, j'aurais été quelqu'un de différent, ayant un point de vue différent sur la situation actuelle. Mais en voyant ce qu'ils font, comment les moeurs ont changé dans mon District... J'ai connu des Pacificateurs gentils, qui pensaient que le Capitol était bon, qu'il faisait ça pour notre bien, que les choses ne pourraient aller que mieux. Le pauvre homme, lorsque son District, sous la Révolte, a été attaqué par d'autres Pacificateurs et qu'il y a perdu sa famille, il s'est suicidé. Je les plaindrais presque. Ils se retrouvent coincés entre deux eaux, à servir une nation en déclin, à croire en une doctrine qui s'effondre et à ne pas pouvoir bouger le petit doigt pour s'en extraire. C'est dur. Bien trop dur. Mais bien sur, tout comme les vainqueurs, parmi les Pacificateurs, il y a toujours quelques monstres qui se cachent sous ce blanc.
➺ CROIS-TU AU BONHEUR ? Plus vraiment. Je ne me pose pas vraiment la question. J'essaye de continuer à marcher, sans trop regarder autour de moi. Un petit peu de bonheur, ça peut être bien, je suppose, mais quand on sait que la mort nou guette bah, ça peut nous faire relativiser sur certaines choses. Ma famille a trop souffert la perte de mes frères et soeurs, je vais déjà leur infliger une mort de plus. Le bonheur, peu importe sa forme de toute façon, reste éphémère. Je pourrais très bien être heureux une heure puis me retrouver face à moi-même et à ce qu'il me reste de ma vie. Je ne cherche pas le bonheur à tout prix, c'est certain, mais j'avoue ne pas cracher dessus s'il venait taper à ma porte.
[size=11](les résidents du capitole n'ont pas à remplir le paragraphe ci-dessous, merci de le supprimer dans ce cas!) (remplissez le paragraphe en choisissant le champ qui correspond à votre personnage. il vous est bien sûr possible de changer le texte pour que cela colle mieux, mais garder la trame de départ tout de même. message à supprimer quand la fiche est postée.)
JE VIENS D'UN MILIEU favorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE tient bien plus de la légende. DU COUP, MON NOM N'A aucune CHANCE J'EXERCE LE MÉTIER DE manutention de câble ET POUR TOUT VOUS DIRE, ce n'est pas mon activité principale. JE SUIS DANS LE 13ÈME DISTRICT. AYANT 36 ans JE ne peux plus/span> PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende la prochaine moisson avec impatience. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT. tell us your story.
Il tendit les bras et ouvrit les mains pour y accueillir les petits flocons. Ils se déposaient doucement dans la paume de sa main. Tout d'abord, il y en eut un ou deux puis rapidement, ils se multiplièrent. Il referma après un instant ses doigts autour d'eux. Ces flocons-là n'avaient rien à voir avec ceux qu'il avait connu durant les longues soirées d'hiver. Ces flocons là étaient noirs. Ces flocons là apportaient la mort. Robin leva les yeux au ciel. S'il avait su ce qu'était un volcan, il aurait sûrement pu assimiler ce ciel sombre et cette pluie de cendres à un volcant en éruption. Mais il n'avait pas cette image en tête. Il ne connaissait en rien cette image. De la terre qui crache du feu... La terre ne crachait pas de feu. Ce sont les hommes qui créent le feu, ce sont eux qui font tout brûler. Un long soupir s'échappa de ses lèvres : quelque part, les flammes étaient en train de ronger une maisonnette en bois, peut-être plusieurs même. Sa tête se baissa et il regarda ses pieds comme un enfant pris en faute. Mais ce n'était pas sa faute. Il devrait y être habitué, à voir des maisons brûler. C'était ce que faisaient les Pacificateurs lorsqu'ils étaient sûrs de mettre la main sur des rebelles. Et le plus souvent, des innocents mourraient. Cela n'avait rien d'une guerre. C'était simplement un véritable massacre. Il enfourna ses mains sales dans les poches de sa veste en laine, rentrant sa tête dans ses épaules, essayant de se cacher du monde entier, du Capitol, de son District même. Après avoir observé les maisonnettes s'enflammer, s'écroulant sur leurs propres fondations, il tourna les talons et s'en alla. Du travail l'attendait.
Il se passa une main sur le front, en sueur et fit une pause. Il ne se rappelait même plus à quelle heure il s'était levé, à quelle heure il avait commencé à bosser. Il ne savait même pas à quelle heure il finirait. Travailler l'épuiser de plus en plus. Il était pourtant de bonne constitution, pas plus robuste qu'un autre mais il se défendait. Il se battait pour vivre le plus longtemps possible. Après tout, on lui avait toujours répété que le travail c'était la santé. Conneries. A nouveau, comme s'il n'avait rien fait, il se passa une main sur le front. La chaleur des mines commençait à l'étouffer et l'espace réduit lui donnait progressivement la nausée. Vomir était inévitable. Il se tint à l'une des parois les plus proches pour se vider l'estomac. Cela résonna et alerta l'un des travailleurs qui lui tapota amicalement entre les omoplates. D'un signe de la main, Robin lui confirma qu'il allait bien. C'était courant de vomir dans les mines avec toute cette poussière. C'était courant oui, jusqu'à un certain point. Son état commencer peu à peu à se dégrader et très vite, l'un des soigneurs du village lui déconseilla de retourner aux mines, qu'il devait trouver un autre travail ou les mines le tueraient. Elles tuaient tout le monde dans ce putain de District. On lui avait dit que son temps était compté, qu'on lui donnait quelques années au mieux mais qu'il ne se fasse pas d'illusions : il mourra jeune.
" Je ne sais pas quand je vais mourir, mais c'est pour bientôt. " Ce fut ce qu'il annonça à sa famille lors du repas. Le repas... C'était un bien grand mot pour un peu d'eau chaude avec quelques herbes et un morceau de brioche. Sa mère avait arrêté de servir et n'avait pas lâché la grosse cuillère, s'y accrochant comme un noyer le ferait d'une bouée. Elle déglutit et serra les dents. Elle avait déjà perdu trois enfants dans les mines, un dans les Jeux et un autre en couche. Il ne lui restait désormais que ses deux fils et sa fille. C'était peut-être trop pour une mère que de perdre à nouveau un enfant, même si Robin était déjà bien grand. Les parents ne devraient pas enterrer leurs enfants, non, jamais. Jamais. Calme, elle finit par poser la cuillère sur la table et se retira dans la pièce qui lui servait de chambre. Pardon, maman, pensa-t-il. Il n'y avait pas grand chose à dire dans ce genre de situation. Son père, les coudes posés sur la table, fixa son assiette. Il articula finalement : " - Si tu peux plus descendre à la mine, t'viendras avec moi. J't'apprendrais à monter et démonter les poulis pour les câbles. T'verras, c'facile à apprendre. ". Robin acquiesça et termina son assiette. Le silence était pesant, presque religieux, glacial. Sa soeur fondit en larmes avant la fin de son repas et s'exila hors de la maison. Son frère n'ajouta rien de plus. Il avait compris. Il n'y avait plus rien à dire, plus rien à faire.
Il n'eut pas de mal à manier les câbles. C'était un travail différent de celui dans les mines, différent de tout ce qu'il avait alors connu. Ce n'était pas plus gratifiant, pas plus facile non plus mais ça lui allait. Du moment qu'il se rendait utile, du moment qu'il ramenait un peu d'argent, ça lui convenait. Jusqu'au jour où il leva la tête vers le ciel. Mais qu'est-ce qu'il foutait là ? Il n'avait rien foutu de sa vie, rien accompli, rien changé du tout. " - Papa ? " " -Oui, fils ? " " Tu crois qu'il y a quelque chose après la mort ? ". Le vieux haussa les épaules. Il aurait voulu dire oui à son garçon, oui, il y a quelque chose. Quelque chose de mieux qui les attend pour tout ce qu'ils ont vécu dans cette putain de vie. Mais il n'y croyait pas. S'il y croyait, il se serait déjà suicidé depuis longtemps. " - Papa ? " " - Oui, fils ? " " - Je crois que je fais partir de la maison. ". Le père ne s'y opposa pas. Il savait que son fils reviendrait un jour. Sa mère et sa soeur restèrent un moment inconsolable, son frère savait ce qu'il préparait.
Robin passa devant les maisons qui avaient brûlées. Il ne restait que la cendre. C'est peut-être comme ça qu'il finirait. Il vut un homme ramasser quelques décombres, des choses qui lui paraissaient intéressantes. Le jeune homme s'approcha, son baluchon dans une main et l'aida à ramasser. " - Je cherche quelque part où dormir. Je sais me rendre utile. " " - Gamin, s'tu restes par chez moi, t'risques d'finir comme ces baraques. " " - C'est peut-être ce que je cherche, après tout. " " - Tu sais c'que ça signifie de t'embarquer par chez moi. " " - Oui, monsieur. Je le sais parfaitement. ". Robin se redressa. Il n'était pas le plus fort ni le plus grand des hommes du District, mais il se défendait bien. Du moins, il était prêt à se défendre jusqu'à son dernier souffle.
reality is here.
I'll be back. Yipikayee Modafucka.
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Dernière édition par Robin D. Bates le Ven 3 Jan - 2:21, édité 4 fois |
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