| Sujet: ≈ so why don't we just pretend (blackheart.) Mar 13 Aoû - 12:00 | |
| mairead idris sara blackheart❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞ “ i'm so heavy in your arms ” Une silhouette timide se détacha du corps herculéen du vieux gagnant Blackheart. Le regard fuyant, l'enfant talonnait minutieusement le colosse tel une ombre secrète qui tâchait de s'effacer. Pourtant elle était là, toujours, accompagnant le vainqueur dans chacun de ses périples ; présente, mais inconnue. Peu de personnes dans les hautes sphères de la capitale connaissaient réellement l'identité de cette femme aux airs enfantins et au regard si doux. Fendant la foule d'un pas lourd, Achilles Blackheart s'imposa au pied de l'estrade, où l'homme en charge de la réception accourra accueillir le gagnant. Quelques échanges de politesse, et l'hôte s'approcha à grandes enjambés dansantes du centre de la scène, se plaçant stratégiquement devant l'imposant orchestre qui animait la soirée. Sa voix brisa le doux brouhaha festif qui berçait la salle. “ Mesdames et Messieurs ” commença-t-il, un sourire déformant les traits plaqués de son visage refait. “ J'ai l'honneur d’accueillir ce soir parmi nous un héros, l'un de nos valeureux Vainqueur. Il a tué à lui seul plus de la moitié de ses opposants, fameux gagnant de la 51ème édition de nos bien aimé Hunger Games : applaudissez bien fort, Achilles Blackheart, ainsi que son épouse Mairead. ” ✣✣✣
Elle était bien loin, Mairead Adler. Elle était bien loin l'enfant rieuse, aventureuse et maligne qui déambulait dans les dédales du district deux. Envolée l'innocence mutine de la jeune brune, qui, entrainée par sa cadette, se risquait dans les carrières de son district natal à la recherche de trésors merveilleux. Pour sur, cette Mairead avait bel et bien disparue. Aujourd'hui, plus personne ne s'en rappelait. Aujourd'hui, elle était simplement Mairead Blackheart. Mairead Idris Sara Blackheart dans son intégralité, interminable patronyme peu souvent utilisé. Aujourd'hui, elle avait vingt-six années, dont déjà sept au bras de son fidèle époux. Fille aîné de l'honorable famille Adler, dont le patriarche était à la tête du plus imposant réseau de carrière du pays. Respectable famille dont la réputation avait été entravé par la vermine rebelle, et dont il fallait redorer le blason. Et pour cela, quoi de mieux qu'une union avec la famille de Vainqueur la plus reconnue du district ? C'était pourquoi la brune était devenue, à l'aube de ses dix-neuf ans, l'épouse fidèle du gagnant maudit des 51ème Jeux de la Faim. Vingt-et-un ans séparait Achilles Blackheart de son épouse. Union controversée dans le district, mais largement médiatisée dans la capitale où le géant, très apprécié par la gente féminine, laissait enfin paraitre son côté tendre. Instant de faiblesse où il s'était finalement laissé aller dans les bras d'une jeune demoiselle, où il laissait enfin émerger ses sentiments, le rendant encore plus attendrissant qu'autrefois, enfermé dans sa carapace bougonne. Illusion parfaite pour les groupie du Capitole, persuadées que l'amour a porté leur liaison depuis le premier jour. Pourtant, la réalité était tout autre. Bien loin des histoires féériques, étrangère au mirage de l'amour ; mariage maudit pour la jeune femme, condamnée à passer le restant de sa pauvre existence aux côtés d'un monstre sanglant. Mairead avait peur, elle était terrifiée. Elle n'avait jamais été farouche, la pauvre enfant, et s'était bien vite soumise à son vieil époux. Elle lui obéissait silencieusement, remplissant minutieusement son rôle de femme de la maison. Bien sur, les domestiques grouillaient dans la demeure de l'illustre gagnant, et il ne lui restait que peu de tâches à effectuer ; femme de compagnie plus que femme au foyer. Elle le suivait soigneusement lors de ses déplacements, remplissant à merveille son rôle d'épouse comblée. Se soulever contre son compagnon, elle n'y pensait pas, pas le moins du monde, craignant les éventuelles réprimandes. Elle se contentait de rester silencieuse, bien sagement dans sa grande maison. Pourtant, Blackheart avait bien vite compris que sa si docile épouse n'oserait pas broncher. Craintive comme elle était, c'était à lui de mettre un terme à cette folie ; il ne pouvait pourtant pas s'opposer à sa famille, qui l'avait menacé sans état d'âme de le mettre à la porte de sa propre maison. Ils en étaient capable, Achilles en était persuadé. Aussi il avait conclu un pacte avec la jeune femme, lui promettant de ne pas la toucher, ne rien lui forcer tant qu'elle restait sagement à ses côtés. Sage, Mairead savait l'être et avait accepté bien vivement sa proposition. Sept années étaient passées depuis leur union, et jamais Achilles n'avait brisé ce pacte, n'effleurant les lèvres de la brune que pour le besoin des caméras. Et ça, elle l'en remerciait chaque jour de son regard clément. Alors Mairead se prêtait bien volontiers à son rôle d'épouse docile. Elle jouait gentiment la comédie pour la capitale, se faisait discrète dans son district natal. Rien ne dérangeait la quiétude de sa vie monotone. Secrètement, elle rêvait d'action, elle rêvait d'évasion et d'aventure. Elle rêvait que pour une fois, sa vie n'était pas dictée par un quotidien redondant. Mais dès que sa sœur prononçait le nom des rebelles, tous ses rêves s'envolaient bien loin et elle retombait avec plaisir dans sa vie ennuyeuse. Là où Mairead était la douceur incarnée, Merope elle, représentait la fougue, la rage et le feu. La cadette Adler était bien la plus impétueuse de la tribut, et depuis que la révolte lui avait pris son frère ainé, elle en voulait au monde entier. Elle s'était engagée corps et âme dans cette rébellion avortée, au grand damne de Mairead qui craignait chaque fois de la perdre, comme elle avait perdue Priam dix ans auparavant. Mairead était terrifiée par ces rebelles, et elle aurait souhaité que sa si chère sœur le soit aussi. Elle tâchait de lui ôter ces idées dangereuses de la tête, mais c'était peine perdue ; alors elle restait impuissante face à sa cadette qui risquait sa vie chaque jour un peu plus. L'impuissance, en somme, est le terme parfait pour qualifier la jeune Blackheart. Impuissante face à sa vie dictée par son entourage, face à la monotonie de ses journées, face à la folie de sa protégée. Elle aurait aimé se lever, et enfin faire entendre sa voix. Elle aurait aimé pour une fois avoir le contrôle total de son existence. Mais elle était impuissante. Alors elle contemplait sans un mot sa vie filer petit à petit entre ses mains liées.about games and relative.
➺ COMMENT VOIS-TU TA MORT ? Sa mort, la brune préfère ne pas y penser ; avec les temps qui courent, elle prend grand soin d'évincer cette idée de ses pensées. Cette si funeste mort, elle l'a salué sur la grande place alors que son frère se faisait exécuter d'une balle bien placée devant le district en furie. La mort, sa sœur flirte avec elle sous les yeux impuissants de Mairead qui la regarde sans agir s'enfoncer dans les tréfonds de la rébellion. La mort, elle l'a regardé dans les yeux alors qu'elle était retenue dans un cave du Deux, interrogée sur d'éventuelles activités rebelle. Si Mairead tente si bien que mal d'oublier que cette mort est inévitable, c'est qu'elle la craint plus que tout. Mais si la jeune femme pouvait prétendre au privilège de pouvoir choisir le jour de son départ, Mairead la choisirait calme. Paisible. Entourée de ceux qu'elle aime, de Mérope, de son meilleur ami, et, a bien y songer, son époux maudit ; dans ses bras protecteur, bercée par son sourire si tendre.
➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ? Sa simple vie aujourd'hui se résume a accompagner l'un de leur survivant. Son époux est un des fameux vainqueur, et elle peut apprécier chaque jours plus distinctement les ravages de ces derniers. Mais si Achilles en est sorti vivant, d'autre dans l'entourage de la brune n'ont pas eu cette chance ; c'est il y a douze ans déjà que son cousin a périt lors des Jeux de la Faim. Entrainé depuis son plus jeune âge, Isaac n'avait pourtant pas été le plus malin de la meute des Carrières. Il fut tué d'un coup en pleine tête. La jeune femme se rappelle encore des images, gravée à jamais dans ses yeux d'enfant.
➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ? Depuis sa plus tendre enfance, la brune a été habituée à profiter de l’événement comme une période fête. Dans le district natal de Mairead, la pression sur les épaules des moissonable était beaucoup moins importante que dans le reste de Panem ; infime même, en vue du nombre de Carrières que se portaient volontaires chaque années. Aussi, la famille Adler avait pour habitude d'organiser de grandes réceptions durant toute la durée des Jeux, pour profiter du spectacle. Aussi, pendant longtemps, le temps des Jeux rimait avec fête pour la jeune femme. Elle attendait cette période avec impatience, non pas pour profiter des scènes sanglantes qu'offraient les Jeux. Elle regardait d'un œil timide, affolée souvent par la violence, mais fasciné les mondes merveilleux que mettaient au point les Juges. Aujourd'hui, cette période n'est pas tellement différente qu'avant. Les fêtes s'enchainent dans son district ou Capitole, mais un gout amer tâche le plaisir de la jeune femme maintenant qu'elle doit jouer la comédie. Pourtant, elle voue toujours une sorte de fascination pour les Arènes, et pour la force de certains tributs.
QUE PENSES-TU DE LA RÉVOLTE ÉCHOUÉE ET DES REBELLES ? répondre ici
➺ CROIS-TU AU BONHEUR ? répondre ici
JE VIENS D'UN MILIEU favorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE a toujours été abondante. DU COUP, MON NOM AVAIT huit RISQUES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE femme au foyer ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'apprécie le calme d'une vie posée, mais me surprend souvent à m'ennuyer. JE SUIS DANS LE deuxiÈME DISTRICT. AYANT vingt-six ans, JE ne peux plus PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'attends la prochaine moisson dans l'espoir de me distraire un peu. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.
reality is here.
MAIS QUI ES-TU ÉTRANGER ? Tu ne te rappelles pas de moi ? (pardon ) Plus sérieusement, ici Léa/Atala/Lyanna et compagnie, on the road again avec un nouveau personnage. Comme je l'ai expliqué dans le MP à Ava, ma décision de quitter MJ a été prise sur un coup de tête. Vous me manquez atrocement et après avoir été obligée (et soudoyée) par certains membres dont je ne citerais pas le nom (mais vous pouvez aller lyncher Jo, Aux et Hugo ) me revoilà, j'ai cédé :kathleen: MJ, c'est ma maison, je pouvais pas rester si longtemps loin de lui Bref, donc pour ceux qui ne me connaissent pas, je m'appelle Léa, mais je suis plus connue sur le net sous le pseudo de spacemen. J'ai dix-sept ans, en route vers la majorité :pervers3: Je viens de décrocher mon bac ES, et je me lance à la rentrée dans un DUT informatique, où, entourée de geek, je serais enfin dans mon habitat naturel Je suis sinon une grande grande fan de doctor who, acro même, je respire DW, je dors DW, je vis DW :kathleen: Je suis aussi bien évidemment une grande fan de HG, et de plein d'autre trucs cool, dont un nombre de séries exorbitants que je ne citerais pas pour ne pas y passer la nuit Je suis une ancienne du forum pour les petits nouveaux qui ne m'ont jamais vu, et j'ai fêté mon MJversaire à Noël dernier Enfin,voila, je suis trop contente de me retrouver une fois de plus parmi vous, je vais avoir pas mal de gnutgnutage à faire pour rattraper le temps perdu Je vous aime mes moules pas fraiches FEATURING tatiana cutiepie maslany © tumblr
Dernière édition par Mairead I. Blackheart le Mer 14 Aoû - 16:37, édité 12 fois |
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