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rebelles. liam hemsworth
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 isaiah ❞ i'm played out and bleed to please you.

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isaiah ❞ i'm played out and bleed to please you. Vide
MessageSujet: isaiah ❞ i'm played out and bleed to please you.   isaiah ❞ i'm played out and bleed to please you. Icon_minitimeJeu 11 Juil - 15:33


isaiah ruben sharps
❝ The marks humans leave are too often scars. ❞
Un fantôme. Vivant sur la papier, mort à l’intérieur. Âme masculine qui s’égare. Qui se perd sur le chemin de la vie. Une vie merdique. Chaotique. Fébrile. Une perte de contrôle. Des émotions reléguées au silence. Un regard froid. Des gestes en retrait. Beaucoup le croisent. Peu le connaissent. Enfant du district. Il a grandi. L’âme innocente est devenue cet être proche du diable. La vengeance guidant ses pas. La haine calculant ses mots. Son prénom, Isaiah. Une identité qui devrait signifier douceur et charme. Besoin de plaire à autrui. Raffinement dans l’attitude. Une description ironique quant on connait la profondeur du personnage. Sharps. Un nom comme un autre. Certains se souviennent de son père. Cet homme puissant. Cet ingénieur prêt à œuvrer pour son district.  Une fierté pour le fils. Un regard adulant cette figure paternelle. Tout aurait été plus simple s’il avait pu suivre son chemin. Filer vers l’avant sans prendre de détours. Mais la vie a fini par défaire ses plans. Un à un. Comme un incendie lui cramant ses souvenirs. Comme une tempête éradiquant ses envies. Isaiah est devenu cet être à part. Propre sur lui le jour, ombre des ténèbres à la nuit tombée. Respirer pour ne pas crever. Espérer crever pour ne plus respirer. Dualité indécente qui rongea son esprit à bien des reprises. C’était sa vie à présent. Vouloir une chose, en appliquer une autre. Rêver d’une fin et prier pour que ça continue. Aborder la vie d’un côté et vouloir s’y dérober d’un autre. Contradictions acerbes.

Trente-trois années à son compteur. Une gueule affirmée. Juvénile parfois. Ténébreuse souvent. Même là, il est bouffé par deux flots. Ce qu’il aime être. Et ce qu’il doit être. C’est la vie ? Etre incapable de se décider ? Putain ce qu’il déteste ça. Ingénieur. C’est son métier. Il a suivi les traces de son père, avec beaucoup moins de passion. L’homme se lève. Il va travailler et rentre. Il mène sa vie ainsi. La routine s’y installe comme une couverture de coton. Mais peu importe. Son existence a fini par s’arrêter, il y a un an. Son travail passant quelques semaines à la trappe. Il usa de son regard perdu et de quelques manipulations, pour n’éveiller aucun soupçon au sein de sa hiérarchie. En parallèle, sa vie dans le district numéro 5 continuait. Lieu où l’électricité est reine. Mais Isaiah aurait tué pour que sa vie se prenne un coup de fouet. Electrisez-moi. Faites-moi revivre. C’est ce qu’il aurait pu chercher à souffler au précipice de ses envies macabres. Cet endroit, c’est le même depuis sa naissance. Il s’y sent bien - malgré tout. Quelques connaissances y vivent. Il revoit parfois des images de son enfance. Lui, pauvre gamin errant, courant à s’en brûler les poumons. Et maintenant. Lui, pauvre adulte. Ame cherchant un refuge. Le district rimant avec vengeance dorénavant. Il ne vit plus que pour ça. Faire payer les bourreaux de sa douce Aurora. Songer alors, à un renouveau. Mais pour l’instant, ce miroir funeste voile ses prunelles sombres. Rebelle. C’est ce qu’il est devenu au hasard d’une rencontre. Celle de son amour perdu. Isaiah n’avait jamais projeté de faire partir de cette bande là. Mais Aurora usa d’arguments nécessaires pour le faire flancher. Il se retrouva alors à s’armer et à s’ériger contre les adversaires. Il rêva que tout cela s’arrête. Il pria de toutes ses forces pour qu’elle retrouve la raison. Mais ce fut peine perdue. Lancé dans l’engrenage, il n’osa plus le quitter - surtout pas après le décès de la belle. Sa vie, c’est ça maintenant. Il n’avait plus qu’à l’assumer. Et survivre.

Ses goûts sont simples. Il aime la solitude. Rester seul sur les marches de sa petite maison. Fumer et sentir ses poumons se gonfler. Passer sa langue contre ses lèvres pour voir ce goût amer les narguer. Regarder les autres et s’imaginer qu’ils sont pas plus heureux que lui. Marcher. C’est une pile vivante. Incapable de rester trop longtemps immobile. Il aime marcher. Seul. Errant par-ci et par-là. Isaiah aime également être chez lui. Seul. Oui, encore. Solitude, soit mon unique alliée. Deviens ma reine de coeur. Phrase prononcée, il y a bien longtemps maintenant. Il aime également s’allonger sur son lit. Ses poings calquant les draps froissés. Il aime ressentir la présence d’Aurora. Comme si elle n’était pas morte. Comme si elle lui appartenait encore. Mais par dessus tout, l’homme aime se poster derrière sa fenêtre. Il aime observer cette brune de l’autre côté. Ce regard craintif. Ce sourire mélancolique. Cette silhouette frêle pour laquelle il se damnerait. Le goût de ses lèvres aussi. Fruité, légèrement sucré. Contrastant avec l’amertume des siennes. Et par dessus tout, il aime ce qu’elle fait de lui. Parfois. Souvent. Puis jamais. Quand ça l’effraye, quand il réalise, il redevient cet animal blessé par la vie. C’est à cet instant-ci, qu’il déteste tout. Elle aussi. Puis il se rétracte. C’est son ecstasy au quotidien.

Beaucoup ont tenté de le percer à jour. Aucun n’a réussi. Son caractère reste complexe. Mi-ange ; mi-démon. En apparences, il est calme et réfléchi. Isaiah sait prendre du recul. Il observe beaucoup, dénote ce qui va ; ce qui ne va pas. Il ne dit rien. Le silence est souvent mère de son attitude. Ne prononcer aucune parole. Se contenter d’attendre. Et surtout d’espérer. En quittant sa demeure, à la rosée du matin, il est banal ; comme les autres. Tenue relativement classe. Propre sur lui. Gueule du gendre idéal. Il inspire le respect. Charismatique, Isaiah l’a toujours été. Puis il rentre. Et là, son autre personnalité seconde la première. Pantalon en vrac. Sweat délavé. Attitude d’un pauvre demeuré de la vie. Et ça lui plaît. Manipulateur, il a fini par le devenir. Amoureux déchu. Veuf avant l’heure. Vengeance, tu es mienne. Cette simple phrase qui a fini par guider ses gestes. Alors il berne avec un sourire niais. Il attise avec un éclat de rire. Et il continue son chemin avec cette façade guillerette. Obtenir des informations. Se rapprocher de ses proies comme un carnassier. Isaiah, c’est ce type instable. Prêt à avancer le matin, envie de crever le soir. Tendre au coucher du soleil, violent au réveil. Dualité encore. Il a du mal à gérer ses émotions. C’est ce qui le pousse sans doute à ne pas contrôler ses gestes. S’il réfléchi beaucoup, il brille également pour son impulsivité. Isaiah s’égosille devant la moindre injustice. Il déteste ça. Ce n’est pas nouveau. Souriant mais parfois. Il n’a plus l’habitude de le faire. La seule même de réussir cette tâche se nomme Ariel. Douce Ariel. Qui hante ses pensées. Qui brûle ses chaires. Quand son masque de sans coeur quitte son minois, c’est un homme tendre qui apparaît. Rigolo même. Adepte des remarques sarcastiques et d’un humour noir certain. Rêveur, il a fini par arrêter de l’être. La vie, tu viens pas la rêver. Tu l’assumes. C’est ce qu’il répète à ceux qui s’égarent.

about games and relative.

Spoiler:

(les résidents du capitole n'ont pas à remplir le paragraphe ci-dessous, merci de le supprimer dans ce cas!) (remplissez le paragraphe en choisissant le champ qui correspond à votre personnage. il vous est bien sûr possible de changer le texte pour que cela colle mieux, mais garder la trame de départ tout de même. message à supprimer quand la fiche est postée.)


JE VIENS D'UN MILIEU favorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE est largement abondante. DU COUP, MON NOM A aucune CHANCE D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER D' ingénieur ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime assez mon métier. JE SUIS DANS LE cinquièmeDISTRICT. AYANT trente trois ans JE ne peut plus PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'attends la prochaine moisson avec impatience. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.
reality is here.

Ola. :face :Hum. Je sais jamais quoi dire dans cette partie. isaiah ❞ i'm played out and bleed to please you. 1559427923 Je connaissais le forum via bazzart. J'ai toujours été séduite par la qualité des designs, annexes etc. On m'a fait cédé finalement pour franchir le pas et m'inscrire. Je ne pense pas le regretter. crac crac J'ai un penchant sévère pour les suédois. Pour les autres aussi. En fait, j'aime trop de choses. isaiah ❞ i'm played out and bleed to please you. 3997798681 vos smileys sont cools aussi et certains me font bien rire. Quoi on s'en fout ? What a Face 

FEATURING joel kinnaman © COPYRIGHT joelkinnaman.tumblr




Dernière édition par Isaiah Sharps le Ven 12 Juil - 15:23, édité 7 fois
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isaiah ❞ i'm played out and bleed to please you. Vide
MessageSujet: Re: isaiah ❞ i'm played out and bleed to please you.   isaiah ❞ i'm played out and bleed to please you. Icon_minitimeJeu 11 Juil - 15:34


le saut de l'ange.
❝ the future's open wide beyond believing to know why hope dies. ❞
Une légère brise. Le bord du précipice paraissait plus proche que jamais. Ce sentiment étrange qui possédait sa chaire. Chaque parcelle de son corps même. Légèrement anesthésié par une sensation inqualifiable. Assis sur les marches de la petite bâtisse, Isaiah ne bougea pas. Il était immobile depuis quelques secondes. Des minutes sans doute. Une cigarette entre ses phalanges. Une barbe de trois jours. Les traits tirés. Yeux cernés. Il paraissait être l’ombre de lui-même. Un silence pesant entre lui et Aurora. Sa petite-amie. Celle qu’il aimait. Celle qui le rendait dingue parfois rien qu’avec son sourire de gamine effarouchée. Une rencontre hasardeuse. Comme il en arrive d’autres. Des promesses de ne pas s’attacher. Des idéaux sur l’amour. Ça craint. Ça fait mal. Ça sert à rien. C’est trop compliqué ici. Puis les barrières qui tombèrent une à une. La première offrant ce contact. Une main contre la sienne. La seconde, les rapprochant au point de sceller leurs lèvres. La troisième unissant leurs corps avec pour seul témoin, le reflet d’une lune parfaitement pleine. Aurora, une rebelle parmi les autres. Prête à tout pour défendre ses convictions. Prêtre à faire valoir ses droits et ses envies. Insouciante dans l’âme. Farouche à forte dose. Irresponsable souvent. Une petite gamine dans un corps d’adulte. Pas facile à attraper. Impossible à apprivoiser. Pourtant, pour l’homme, ça avait été différent. Il n’avait pas voulu faire d’elle, une autre. C’était pas ça entre eux. C’était cette relation à la frontière entre l’amour et l’amitié. Le grand frère qui veillait sur la petite soeur de coeur. Foutue comparaison qui se barra en fumée dès que leurs corps s’apprivoisèrent. Il était foutu. Accro. Mal au point. Il savait que tout ceci ne serait pas simple. Le statut de la demoiselle, leurs histoires compliquées à eux deux. Ne pas mettre de mots. Ne pas réaliser que oui, il était amoureux. Amoureux au point d’accepter de devenir un autre. Accepter de risquer de tout perdre. Accepter de cacher cette relation aux yeux de tous. Vivre dans l’ombre de l’être aimé. L’observer comme si elle ne représentait rien. Réaliser qu’elle signifiait tout. Alors il attendait. Comme un con. Comme un mec amoureux perdant la notion de bon sens. Il espérait la voir apparaître. Sa chevelure dorée et ses boucles parfaites. Son regard azuré rimant avec les vagues d’un océan paradisiaque. Sa silhouette fine et sculptée. Il voulait que Aurora débarque et vienne se blottir contre lui. Tu vois, tout va bien, Qu’elle aurait même pu lui glisser d’une voix de velours. Mais rien. Un vide considérable. Il regrettait. Putain ce qu’il regrettait de l’avoir laissé partir seule. Elle avait voulu encore une fois démontrer son courage. Elaborer sa hargne. Pourtant, cette fois-ci, c’était différent. Isaiah en avait la certitude. Après des minutes de errance, l’homme se leva. Ses talons se détournèrent au moment où un type essoufflé arriva au loin. Il le connaissait. C’était un ami d’Aurora. Isaiah ne bougea pas. Il l’observa. Avant même que l’intéressé ne reprenne la parole, le malheureux avait comprit. « Un drame s’est produit Isaiah. » Non. Qu’il se la ferme. C’est ce qu’il pensa immédiatement. Pantois. Immobile. Brisé. Il fixait l’homme en face sans la moindre émotion. Pupilles quasiment dilatées comme celles d’un drogué en manque. Bouche entrouverte alors que les mots se faisaient la malle. Rictus nerveux qui criait sa rage à cette vie de soumission et de drames. Il recula d’un pas. Un simple pas.  Et ce fut comme si tout le district se refermait sur lui. L’emprisonnait pour l’existence tout entière. C’était peut-être ça au final. « Ils l’ont tuée. Elle est morte. Je. J’ai. J’ai voulu la sauver. J’ai. J’ai vraiment voulu croire que Aurora respirait encore. Mais. Isaiah. Crois-moi. Je. »  Les palabres de l’homme ne se connectaient plus au cerveau du blond. Rien. Il ne comprenait plus rien. Il ne voyait plus rien. C’était à peine s’il respirait encore. Aurora, tu viens de me tuer en mourant. Tu veux pas réanimer mon âme ? Mais son âme venait de se terrer dans une pénombre apocalyptique.  L’ami de la défunte continua alors son discours. Mais il résonnait de loin. Il évoqua un terrain abandonné. Un corps sans vie. Un groupe d’hommes ricanant puis se dérobant à la silhouette inerte. Il continua en parlant de ce liquide pourpre autour de la malheureuse. Les exécutions publiques cachant le reste, c’était ça ? Ouais, sans doute. A mesure que le discours continuait, les poings d’Isaiah se serraient. Fort. Le sang se coupa même. Ses chaires ne respiraient plus. Lui non plus. « Va t’en. Casses-toi putain. » Qu’il se contentât de cracher. Puis sans attendre plus longtemps, il rentra dans sa demeure. Debout, au milieu du salon. Statique et en train de crever. Son buste se soulevait. Machinalement seulement. Isaiah ne voulait plus respirer. Les pacificateurs avaient eu la peau d’Aurora. Il en était presque convaincu. Il se souvenait du discours de la demoiselle quant à ces derniers. Des paroles qui résonnaient subitement en lui. Comme le rire cristallin de la demoiselle. Comme ses je t’aime soufflés à la rosée du matin. Soudainement, ce fut le noir. Un noir complet. Une rage croissante. Un souffle rapide. Une respiration aléatoire. Et un poing s’écrasant contre le mur. Une force d’acharné. Une force telle qu’une douleur éreinta son échine. Du sang coula le long de la peinture blanchâtre. Triste comparaison. Isaiah recula. Et c’est à ce moment précis qu’une larme paralysa sa joue. Pleures-pas mec, t’es pas une fillette Que lui affirma sarcastiquement sa conscience. C’était pas une fillette. C’était plus rien. Il venait de la perdre. Il venait de réaliser. Aurora était morte. Ce simple mot suffisait à le briser. Puis Isaiah s’écroula au sol. Un temps passa. Vêtu de son sweat fétiche. Regard ébranlé. Clope brûlant ses poumons. Aurora, reviens. Son voile de larmes laissa place à quelque chose de plus sombre. Quelque chose de différent. De mélancolie ? Non. Des rêves déchus ? Sans doute. Une tristesse exacerbée ? Elle l’empoisonnait actuellement. La vengeance ?  Elle allait le dominer coûte que coûte

━━━━━━━━━━━━♢━━━━━━━━━━━
Isaiah,

Quand tu liras cette lettre, ça signifiera que les choses se sont mal passées pour moi. Je me doute de ce que tu dois penser là, tout de suite. Aurora, t’es stupide. Pourquoi tu t’es lancée dans ce combat sans fin ? Pourquoi tu as pas pu m’écouter ? J’ai l’impression de t’entendre, c’est fou. J’aurais dû être moins impulsive, tu avais raison sur toute la ligne. Mais c’est moi. Tu sais comment je fonctionne. J’ai pas pu m’en empêcher. J’avais besoin de démontrer que j’en étais capable. J’ai jamais été capable d’écouter les autres. Une vraie tête brûlée, c’est ce que tu me disais, tu te souviens ? Je ne veux pas que tu sois triste. Je ne veux pas que tu verses la moindre larme. Je ne regrette rien. Sauf peut-être de ne plus être à tes côtés. De ne plus voir ton sourire au réveil. Ne plus t’entendre pester à cause de mes conneries. Car oui, même ça, ça me plaisait bien. C’est fou d’en arriver là. Je veux dire t’aimer à ce point. J’ai jamais voulu y croire au début. J’ai jamais estimé que l’amour serait un truc pour moi. La vie dans le district m’avait convaincue du contraire. Je préférais éviter de m’attacher. De tomber sur une personne qui changerait tout. Une personne qui viendrait contrecarrer mes plans et mes envies. C’est ce que tu as fais Isaiah. Je devrais te détester pour ça. Je suis sûre que là, tu ne peux pas te retenir d’esquisser ce petit rictus. Et au lieu de ça. Je t’aime. Je t’aimerais toujours. Je veux que tu le saches. Alors tu vas continuer ta vie. Tu vas avancer. Tu vas poursuivre ta vie professionnelle qui te sourit tellement. Tu pourras penser à moi. C’est même une obligation. Mais ne penses qu’aux bons moments. A notre rencontre, à nos ballades - phalanges liées,  à nos cœurs battant à l’unisson, à ces éclats de rire partagés. Ne penses pas à mes discussions sur les pacificateurs, ne penses pas à mes envies de rébellion. Ne penses pas à mes rêves déchus. Tout ça ne vaut rien à côté du reste. Ça irait Isaiah. Tu me crois hein ? Comme si tu pouvais me répondre. Je voudrais aussi que tu me promettes une chose. Promets-moi de ne pas t’empêcher de vivre. Ne t’empêches pas d’aimer une autre - un jour. Je sais que ça finira par arriver. Même si ça me fait mal, je veux que tu y arrives. Tu dois trouver ton bonheur. Le vrai. Celui qui va durer. Pas un truc aussi éphémère que ce que moi j’ai pu t’offrir avec mes conneries.  J’ai souvent imaginé ma mère. Là tu dois me trouver idiote. Je te connais tellement. Mais c’était pas quelque chose d’horrible. Au contraire. C’était calme. Doux. Cette lumière aveuglante. Et toi au loin. Un sourire sur les lèvres. Tu me tendais cette main en me suppliant de rester. Je souriais en secouant négativement la tête. Je te regardais encore. J’arrêtais pas. J’avais même eu envie de saisir tes lèvres une dernière fois. Puis la fin arriva. C’était comme ça que ça arrivait alors ? Imagines que oui. Ne te martèles pas l’esprit avec des faux semblants, avec tes doutes également. On vaut mieux que tout ça. Tu m’oublieras pas. Tu te contenteras d’avancer. Pour moi. Pour toi. Pour nous. J’aurais dû t’embrasser à en perdre haleine avant de partir. Un dernier baiser. Un dernier contact. Si on m’avait dit que tout rimerait avec dernier...Isaiah ça fait un mal de chien. Mais ça finira par partir. Tout s’estompera. Comme ta douleur. Je te l’assures. Tu me crois, hein ? Je t’aime. Je t’ai vraiment aimé. Je suis désolée de mes agissements. Désolée d’avoir été si idiote. Pardonnes-moi. 

Aurora.


Un lion en cage. C’est ce qu’il était depuis la mort d’Aurora. Il se levait. Il allait bosser. Il rentrait. Une routine ennuyeuse. Une routine qui le faisait enrager. Les premiers mois, l’homme se contentât de s’enfermer dans une spirale infernale. Il passait ses journées à fumée, à relire en boucle la lettre de sa défunte petite-amie. Les mots arrachaient son échine. Les souvenirs captaient ses derniers sanglots. Il n’était plus que l’ombre de lui-même. Un visage fermé. Des cernes violacées presque. Des poumons sans doute carbonisés avec toutes les clopes consommées. Il restait dans le noir la plupart du temps. Allongé sur son lit. Poings serrés contre les draps. Mâchoire crispée au point d’en devenir douloureuse. Il ressassait le passé. Il avalait un surplus de souvenirs. Pourtant, si quelque chose restait intact, c’était bien sa douleur. Une sensation qui brûlait ses veines. Son corps. Et chaque petite cellule de son cerveau. Certains de ses amis venaient le voir. Mais ils se heurtaient tous à la même réaction : le néant. Il ne parlait pas. Il ne souriait plus. Un hochement de tête par-ci et par-là, tout au plus. Beaucoup avaient perdu l’espoir de le sortir de cette situation. Au bout de quelques mois, pourtant, la peine destructrice laissa place à un autre sentiment. La colère. La haine même. Cette soif de vengeance. Ce besoin de détruire ceux qui avaient tué Aurora. Un à un. L’un après l’autre. Ils devaient tous brûler en enfer. C’est ce qu’Isaiah pensa en boucle. Il continuait d’ailleurs de penser ça. Il ne laisserait plus rien passer. Il vengerait la mort de l’être aimée. C’est comme si la demoiselle guidait cette envie. Ce n’était pas une impression au final. Il entama un long processus de recherche. La moindre information lui était capitale. L’identité des bourreaux, pourquoi Aurora ? Comment avait-t-elle perdu la vie ? Est ce que ces hommes étaient encore vivants ? Tant d’interrogations qui restaient vaines, souvent.

Isaiah quitta sa chaise après des heures à rester inerte devant quelques feuilles volantes. Il entrouvrit la porte de sa demeure et se retrouva à l’air libre. Une petite brise ne tarda pas à taquiner son échine. Il descendit une marche et se retrouva assis à même le béton orangé. Une clope se retrouva entre ses deux lèvres. C’est le seul truc qui l’aidait à tenir. Aurora, je suis plus rien. Je suis plus que l’ombre que moi-même ; et toi tu vois rien. Une voix intérieure retraçait ses pensées. Pourtant, aucun son ne résonna. Il observa un groupe d’enfants qui passa. L’insouciance même. Il avait envie de cracher sa hargne. Ces pauvres gosses n’avaient sans doute aucune idée de la suite. Ils se croyaient libres. Prêts à grandir, à se construire. Mais la vie ici, c’était pas la facilité. C’était tout ou rien. La mort ou la vie. L’espoir ou la déchéance. A croire que Isaiah hérita de toutes les mauvaises cartes. Parfois, il avait envie de les prévenir ces pauvres gosses. Il avait envie de les mettre face à la réalité à venir. Puis le recul. Encore. Il finissait par passer au dessus. Par s’en foutre. Il s’en foutait de tout depuis la mort d’Aurora ; tout sauf cette envie grandissante en lui. Je vous tuerais tous, Qu’il se répétait en boucle à chaque apparition de son reflet. Son regard croisa finalement celui d’Adam. L’ami de la défunte. Unique témoin du drame. Parfois, Isaiah avait envie de le tuer aussi. Pour ne pas avoir pu s’interposer. Pour ne pas avoir réussi à sauver Aurora. Puis, il se reculait. Sur la corde raide de sa conscience. L’homme termina sa course sur l’une des marches. Son regard paraissait fébrile. Comme celui de toutes les personnes qui venaient ici. A croire que tout le monde craignait de se retrouver face à ce bloc de glace. De hargne aussi.  « J’ai trouvé ce que tu voulais. » Qu’il annonça. Regard froid de la part de l’ingénieur. Il tira une taffe sur sa clope. La fumée sortante retraça une sorte d’arabesque instable. Le bout de ses phalanges tremblait à l’annonce d’Adam. Si Isaiah cherchait à prôner cette froideur sans faille. Il mentait. Il se mentait aussi. Parce que peu importait, il n’allait pas bien. Il n’était pas confiant. Il n’était qu’un pauvre type brisé. Tombant. Raclant le sol avec sa douleur comme un malpropre.  « Continues. »  Froid. Autoritaire. Plus rien à voir avec l’homme drôle du passé. L’homme souriant pour un rien. L’homme préférant plaisanter au lieu de laisser le sérieux gagner. A présent, Isaiah était cet amas de peine. Ce colosse au coeur brisé. Cet être avançant à reculons. Sur un fil. Invisible. Menaçant de céder. Et il s’écraserait contre le sol. Douce délivrance qu’il vient à penser en se marrant. Sarcasme, mon allié, tu es là. « Il s’appelle Xander. C’est lui qui a abandonné le corps. J’ai mis du temps à tracer sa piste. Il vit pas loin d’ici. Avec sa petite-amie. Une certaine Ariel. Institutrice à ce qui paraît. » Seul le prénom du bourreau capta son attention. Il n’écouta qu’à moitié le reste. L’homme ne put se focaliser que sur l’identité enfin dévoilée. Xander. Celui qu’il maudissait plus que tout. Celui qu’il allait tuer de ses propres, s’il le fallait. Celui qui lui avait arraché Aurora sans aucun regret. Aussitôt, des plans se mirent à germer dans son esprit. Le retrouver. Le tuer. Non. C’était trop facile. L’espace d’une seconde, il s’imagina alors tuer la fameuse Ariel. Faire vivre à l’homme ce que lui-même avait vécu. Il n’avait plus aucune once d’humanité en lui. C’était l’inversement des rôles. Il devenait bourreau. Il l’aurait. Et ça, peu importe le prix. « T’es sûr de ce que tu avances ? » Demanda-t-il sans même un regard. Le sien était focalisé dans le vide, avant de s’en griller une autre. « Parfaitement. » Rien de plus. Adam ne mentait pas. Ce dernier avait fait la promesse de lui trouver les informations nécessaires. C’était chose faite.  « Très bien. Pars maintenant. »  Ordonna-t-il en se relevant. Son dos se vouta au moment où il baissa la tête pour souffler un grand coup. « Isaiah, ne te lances pas de ce combat. » Affirma alors Adam. Il semblait effrayé des possibles conséquences pour la suite. Isaiah, lui, échappa un rire aux allures maléfiques. « Pars. » Cracha l’ingénieur en se relevant. Il ne prononça pas un mot de plus. Il désirait que l’homme se barre. Il n’avait plus rien à faire ici. La suite appartement uniquement à Isaiah.




c'était salement romantique.
❝ is that alright with you? give my gun away when it's loaded. ❞
Il approchait du but. Retrouver ce type. C’était chose faite. Isaiah avait franchi une nouvelle limite. Se rapprocher coûte que coûte. Si près, qu’à présent, il résidait en face du bourreau. Maisons voisines. Coeur ébranlé de s’y trouver. Si près. Et si loin au final. Lorsqu’il croisa son regard la première fois, il avait eu la sensation de mourir. Un poignard s’amusant à lacérer son coeur. Cette armure de glace qui enveloppait son corps tout entier. Il n’avait rien dit. Rien tenté non plus. Un simple hochement de la tête en guise de salutation. Un salut qui puait l’hypocrisie. Je te méprise autant que j’ai envie de te tuer. Là. Maintenant. Dans la seconde. C’est ce que son âme diabolique s’était empressée de souffler intérieurement. L’objet de sa haine paraissait plus proche que jamais. Il aurait pu faire quelques pas et le foutre à terre. Le rouer de coups. Le briser. Sentir ses os se démettre à chaque impulsion de son pied sur son corps. Le voir s’ébranler. L’observer cracher du sang. Respirer. Expirer. Rire. Lui cracher dessus en lui soupirant un la fin approche. Sa fin. Celle qui signifierait un renouveau pour Isaiah.  Un nouveau départ. De nouveaux espoirs. Un nouveau combat. Putain, ça devait se passer comme ça. Pas autrement. Mais rien. Isaiah ne fut capable de rien. Seulement des regards qui en disaient long. Quand Xander se pointa avec des paroles insignifiantes histoire de, l’ingénieur serra les poings. Ses veines se rythmaient à s’en rompre. Des faux sourires. Des paroles maîtrisées. Ça faisait mal. Presque comme une chute de vingt étages. Un corps qui tombe au sol. Qui se disloque. Des membres écrasés. Un coeur en vrac. Ce mec lui filait la nausée. Ce mec ne faisait qu’accroître ce sentiment.

Tu as eu sa peau. T’auras pas la mienne.

Puis, elle est apparue. Celle qui devrait sceller sa vengeance. Ariel. Lorsqu’il croisa son regard la première fois, ce fut de loin. Lui posté à la fenêtre de sa maison. Elle se cachant derrière les rideaux clairs de la sienne. Un long échange visuel. Il ne put discerner que son regard sombre. Cette silhouette chétive. Mais surtout cette mélancolie qui tentait son visage. Des traits fins. Si fins qu’ils venaient à lui rappeler ceux de Aurora. Instinctivement, il avait préféré reculer d’un pas. Oublier cette vision. Ne pas faiblir. Ne pas perdre de vue la suite. La tuer. L’abandonner. Faire payer Xander en usant sa dame de coeur. Mâchoire serrée. Poings liés. L’engrenage était lancé. Il commença à la suivre. Lorsqu’elle partait faire une ballade. Lorsqu’elle se rendait à son travail. Et Isaiah se postait dans un coin. Aux abris du regard. Capuche de son sweat recouvrant son crâne. Yeux baissés. Allure de dépravé au milieu de l’innocence en face. Ariel. Ariel corps baissé, à mi hauteur de petits enfants. Elle riait avec eux. Elle s’amusait avec. Elle semblait si différente entourée d’eux. Comme vivante. Comme moins mélancolique. Isaiah ne la perdait pas du regard. Un peu plus à chaque fois. Il s’imprégnait de ses gestes. De ses habitudes. Il devenait le propre bourreau de sa conscience. Franchir le pas ou non. Sa raison lui ordonnait la positive. Son coeur, étrangement lui dictait le contraire. Malgré tout, il ne se stoppait pas. Il continuait son manège. La suivant tel un prédateur prêt à bouffer sa proie. Le roi malmenant la reine. La reine quittant sa tour d’ivoire. Son enfer en vérité. La métamorphose d’une âme. C’est ce qu’il pensait en la voyant sourire. Un sourire presque communicatif. Il se souvenait de ces rares fois où elle avait rit face à la remarque d’une petite fille. Il avait simplement sourit. Un rictus en coin planqué derrière une énième cigarette. Il n’avait plus sourit depuis la mort d’Aurora. Le futur bourreau qui se faisait piéger par sa propre victime. Quelle putain d’ironie avait-t-il soufflé dans un murmure. Et il rentrait. Se planquer derrière sa fenêtre. Le dos butant contre le mur. Regard aux aguets. Prunelles dispersées vers la maison du couple. Elle paraissait tout autre. Apeurée. Loin d’être tranquille. Parfois, la demoiselle faisait les cents pas, attendant le retour de son compagnon. Et quand ce dernier arrivait, son regard devenait une ombre triste. Il pouvait même y lire de la peur. Mais sans comprendre. Sans savoir pourquoi. Sans déceler les raisons d’une telle attitude. Parles-moi Ariel. Empêches-moi de franchir le pas ultime. Pars tant qu’il est encore temps. Le soir, à la nuit tombée, il restait assis sur les marches. Brise contre son échine. Silence paralysant. Regard planqué vers la maison en face. Maison dont seule une petite lueur de lumière s’émanait. Des cris résonnaient à quelques reprises. Il réalisa lentement la réalité. Mais Isaiah ne voulait pas y croire. Ce n’était pas son problème pensa-t-il pour se confondre dans cette idée. La tuer. Le tuer. Et repartir à zéro. Schéma en temps. Pourtant le premier commençait à s’éterniser. Pourquoi Ariel hantait ses pensées ? Il ne lui avait guère parlé. Des banalités tout au plus. Mais son rire en cascade devenait l’empire de son esprit. Son sourire marquait le sien. Et cette fragilité détruisait un peu plus ses envies macabres. T’es rien Ariel. T’es que mon pion. Tu finiras dans les grâces de l’enfer. Et Xander viendra te rejoindre. La voix néfaste de sa conscience remontait. Et la faible once d’humanité en lui la chassait aussitôt.

Combat perdu d’avance.

Rosée du matin. Réveil difficile. Comme tous les autres. Il resta étendu sur le drap froissé. Regard fixe vers le plafond. Teint blafard. Une main glissa contre son visage. Une main se heurtant à sa barbe négligée. Isaiah se tourna sur le côté. Regard encore blessé. Même lueur brisée. Même envie qui revenait. Celle de disparaître. De s’abandonner à la vie. De perdre la partie. Fais pas ça. Maudite conscience revenant au galop. Alors il se leva. Il fit quelques pas et enfila un jean troué et son sweat grisâtre. D’une démarche nonchalante, il se retrouva au rez-de-chaussée. Une main comprima sa nuque. Puis il dénota directement cette vision au loin. Ariel au loin. Une cigarette entre ses mains. Se débattant pour l’allumer. Elle semblait même pester. Un pauvre rictus étira les lèvres de l’ingénieur. C’est alors qu’il se décida à ouvrir la porte. Sa main resta accrochée à la poignée l’espace d’une demi-seconde. Sa démarche s’emboîta. Il marcha à peine quelques mètres. Sa silhouette se stoppa face à la brunette, assise, genoux pliés et recroquevillés. Son regard sombre l’observa. Isaiah ne parla pas. Son dos se courba alors qu’il alluma la cigarette d’Ariel. Elle se contentât d’un sourire fragile. Brisé même. L’ingénieur fut comme obnubilé par chaque trait de son visage. Une douceur incomparable. Cette être mi-femme, mi-enfant. Pourquoi tu me tortures avec ta fragilité Ariel ? Ce n’était pas comme ça que ça devait se passer. Il devait réussir à être froid. Il devait la manipuler pour obtenir assez d’informations. Il aurait dû l’abattre comme une chienne à l’abri des regards. Au lieu de ça, il se retrouvait comme un idiot face à elle. Au point même de venir s’assoir à ses côtés, fumant à son tour. Le silence. Là encore. Il fixa l’horizon. Il fixait ses pieds. Il fixait par moment la droite. Puis la gauche. Après quelques secondes, ses yeux s’égarèrent sur Ariel. Elle était silencieuse. Ses joues étaient presque teintées de pourpre. Sa peau laiteuse s’apparentait à celle d’une belle poupée de porcelaine. Une poupée qu’une enfant chérirait comme la prunelle de ses yeux. Pourtant, son regard s’ébranla. Une ecchymose retraçant le contour de son fin poignet. Un autre bleu vers son coude. Le simple fait de bouger son bras releva la manche de son pullover. Et tout sembla plus clair que jamais. Les cris qu’il entendait, le regard craintif de la belle. Bon sang. La nausée attrapa sa gorge comme pour devenir sa meilleure alliée. Xander le répugna un peu plus. Le regard d’Isaiah s’agrandissait de seconde en seconde. Des bleus contre sa peau. Des bleus à l’âme. Douce Ariel, fuis. Fuis et ne te retournes plus. Vers lui. Vers moi. Vers tous ces drames. Et lorsque la principale intéressée remarqua le regard pressant d’Isaiah, elle se renfrogna. Elle tira sur le bout de tissu alors que la gêne se fit plus palpable que jamais. « Votre compagnon vous frappes, c’est ça ? Les cris le soir. Votre peur avant son retour. » Qu’il commença à dire. « Et là, votre seule crainte est de le voir arriver. Vous redoutez qu’il vienne et vous frappes encore plus fort pour avoir osé regarder un autre homme. » Il se mura dans le silence. Isaiah avait fait fausse route depuis le début. Il avait posé son dévolu sur la mauvaise personne. Ariel n’était pas le pion à abattre. C’était l’agneau à sauver. Mais était-ce vraiment la quête de l’homme ? Peut-être. Comme pour la sauver elle. Pour le faire pour avoir été incapable de sauver Aurora. Sa mâchoire se serra un peu plus. Son regard restait froid. Presque impassible. La brune en face commençait à perdre son calme. Elle se releva. Les yeux d’Isaiah ne quittèrent pas les mouvements de la cage thoracique féminine. Elle était au bord des larmes. Et lui était au bord de ce putain de précipice. « Non. Je. Vous faites fausse route. Arrêtez. Ne. Ne vous mêlez pas de ça. » Qu’elle article dans des murmures saccadés. Mais lui, ne pouvait plus faire demi-tour présentement. Ariel s’apprêta à tourner les talons. Et c’est là. C’est là que sa main frôla celle d’Isaiah. Un contact cutané banal. Pourtant, des frissons en naquirent. Pourquoi tu me tortures Ariel ? Il la fixa, la bouche entrouverte. Elle ne parla pas. Lui non plus. Un long regard. C’était ça la fin de ce moment. L’institutrice alla se refugier dans sa tour d’enfer, laissant Isaiah plus démuni qu’auparavant. Immobile sur les marches.

Cigarette consumée. Cendres s’écrasant sur sa godasse.  
Silence. Fin de l’acte.

Chapitre à moitié fini. La suite à écrire. Ariel. Ce prénom. Ce refrain. Cette mélodie à la limite du chao. Je te sauverais. C’est ce qu’il soufflât. Son bourreau. Celui d’Aurora. Pion commun d’une équation dramatique. Il le tuerait. Promesse de l’ombre. Envie de l’infini.




Dernière édition par Isaiah Sharps le Ven 12 Juil - 14:59, édité 11 fois
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MessageSujet: Re: isaiah ❞ i'm played out and bleed to please you.   isaiah ❞ i'm played out and bleed to please you. Icon_minitimeJeu 11 Juil - 15:39

pfff Joel isaiah ❞ i'm played out and bleed to please you. 3158078346 
Bienvenue sur MJ !
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MessageSujet: Re: isaiah ❞ i'm played out and bleed to please you.   isaiah ❞ i'm played out and bleed to please you. Icon_minitimeJeu 11 Juil - 15:54

Wow punaise, ton écriture, ton perso isaiah ❞ i'm played out and bleed to please you. 4209083858

Bienvenue et bon courage pour la suite de ta fiche isaiah ❞ i'm played out and bleed to please you. 2774444739
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MessageSujet: Re: isaiah ❞ i'm played out and bleed to please you.   isaiah ❞ i'm played out and bleed to please you. Icon_minitimeJeu 11 Juil - 16:01

Le début de fiche donne déjà l'eau à la bouche isaiah ❞ i'm played out and bleed to please you. 4205929361 Et puis HELL YEAH DISTRICT FIVE isaiah ❞ i'm played out and bleed to please you. 846282082
Nous faudra un lien du coup, c'est doublement obligé isaiah ❞ i'm played out and bleed to please you. 2166578461 isaiah ❞ i'm played out and bleed to please you. 4153354820

Bienvenue sur MJ en tout cas isaiah ❞ i'm played out and bleed to please you. 173490454 chou
& bon courage pour la fin de ta fiche isaiah ❞ i'm played out and bleed to please you. 3158078346
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MessageSujet: Re: isaiah ❞ i'm played out and bleed to please you.   isaiah ❞ i'm played out and bleed to please you. Icon_minitimeJeu 11 Juil - 16:21

Joel. Joel ? NOOOOOOOO. YOU CAN'T DO THIS TO ME.
DISTICT FIVE en plus.
Je peux pas avoir deux Bro sur deux forums avec Joel. I CAN'T.
/me dans son délire incompréhensible.

Niallan, you understand my feelings right ?

Bienvenue sur MJ I love you
Bon courage pour ta fiche isaiah ❞ i'm played out and bleed to please you. 3686848491
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MessageSujet: Re: isaiah ❞ i'm played out and bleed to please you.   isaiah ❞ i'm played out and bleed to please you. Icon_minitimeJeu 11 Juil - 17:27

je me dois de venir te polluer, mon p'tit canard en sucre. isaiah ❞ i'm played out and bleed to please you. 3686848491 jotem okay. (même si t'es une sadique et que je te hais. isaiah ❞ i'm played out and bleed to please you. 3523041270)

bon. je me vends, mais tant pis, je peux pas m'en empêcher là. niallan & swain, JE RIS. What a Face (... and i understand the ashwell feels. What a Face)
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MessageSujet: Re: isaiah ❞ i'm played out and bleed to please you.   isaiah ❞ i'm played out and bleed to please you. Icon_minitimeJeu 11 Juil - 17:31

What. What.
WAIT WHAT ?
WHAT THE FUCKIN FUCK ?
WHO ARE YOU ?! IS THAT YOU MY MOFO ?
ARIEL WHO ARE YOU.
Ne jouez pas avec mes émotions comme ça isaiah ❞ i'm played out and bleed to please you. 1559427923
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MessageSujet: Re: isaiah ❞ i'm played out and bleed to please you.   isaiah ❞ i'm played out and bleed to please you. Icon_minitimeJeu 11 Juil - 17:36

J'étais sûre ; connexion en même temps sur les deux forums, l'avatars isaiah ❞ i'm played out and bleed to please you. 4083136502  fuck me right ?
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MessageSujet: Re: isaiah ❞ i'm played out and bleed to please you.   isaiah ❞ i'm played out and bleed to please you. Icon_minitimeJeu 11 Juil - 17:38

niallàn - TRAVIS. crac crac thanks. I love you
gemma - merci des compliments ça fait plaisir. isaiah ❞ i'm played out and bleed to please you. 2124793060
thybalt - le prénom. ❤puis merci aussi pour les compliments itout, itout. crac crac
swain - Bwahahaha. What a Face en vrai, je comprends tout, faut dire que ASHWELL FUCK YEAH. YOU KNOW.  crac crac mais t'as pas deviné mon identité, hélas. isaiah ❞ i'm played out and bleed to please you. 2166578461 
ariel - FEMME. crac crac (C'est moi qui te hais de m'avoir rendu ci faible en me traînant ici, en vrai, c'est faux. What a Face) t'es canon. I love you
niallàn² - C'est pas celui que tu crois. What a Face
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MessageSujet: Re: isaiah ❞ i'm played out and bleed to please you.   isaiah ❞ i'm played out and bleed to please you. Icon_minitimeJeu 11 Juil - 17:45

C'est la bitch et Finn ? isaiah ❞ i'm played out and bleed to please you. 1559427923
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MessageSujet: Re: isaiah ❞ i'm played out and bleed to please you.   isaiah ❞ i'm played out and bleed to please you. Icon_minitimeJeu 11 Juil - 17:46

(azy, bitch toi-même. isaiah ❞ i'm played out and bleed to please you. 1559427923)
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MessageSujet: Re: isaiah ❞ i'm played out and bleed to please you.   isaiah ❞ i'm played out and bleed to please you. Icon_minitimeJeu 11 Juil - 17:49

Bienvenue sur MJ I love you
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MessageSujet: Re: isaiah ❞ i'm played out and bleed to please you.   isaiah ❞ i'm played out and bleed to please you. Icon_minitimeJeu 11 Juil - 17:54

J'ai pas dit que c'était Swaggy the Clown XD Mais c'est un avatar que j'ai jamais vu utilisé ailleurs que sur HC, donc ça m'avait mis la puce à l'oreille mofo
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MessageSujet: Re: isaiah ❞ i'm played out and bleed to please you.   isaiah ❞ i'm played out and bleed to please you. Icon_minitimeJeu 11 Juil - 18:29

swain - t'es doué. isaiah ❞ i'm played out and bleed to please you. 3997798681 même sans avoir tous les pouvoirs. isaiah ❞ i'm played out and bleed to please you. 1559427923 J'espère qu'on se trouvera un lien ici également. I love you
milo - merci beaucoup. I love you
niallàn - c'est parce que les gens sont nuls de pas le prendre et surtout de pas le connaître plus. isaiah ❞ i'm played out and bleed to please you. 1559427923 (et tu fais que des fuckings choix toi entre charlie et travis. crac crac)
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MessageSujet: Re: isaiah ❞ i'm played out and bleed to please you.   isaiah ❞ i'm played out and bleed to please you. Icon_minitime

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