elektra (dragosco) nightingale

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

Elle écrit, elle griffonne le papier froissé, plume dans la main meutrie. C'est une charade, une décadence burlesque; une suite sans sens. Pensées et folie s'entremêlent en un instant, un moment, un pan de l'histoire d'une vie. Elektra Nightingale, indiscernable monstruosité. Pleine de complaisances et de plaies.

Elektra de son nom de jeune fille Dragosco a tenu à garder le nom de son défunt époux, Nightingale, uniquement pour la forme et l'influence. Cruelle désillusion, enchantement malsain. La consonance du prénom dépeint une femme électrisante aux atouts poisseux de mystères et d'envoûtement. Il semble inconcevable de laisser filer si belle énigme. Parchemin au mélange de sang et d’encre noir, elle demeure être une rose baignant allègrement dans de l'opium.
Foulant les terres de cendre de l'ancienne Amérique glorieuse depuis trente-quatre hivers et quelques poussières d'automne, elle fait preuve dans sa grâce fantastique et agaçante d'une jeunesse trompeuse; mais hélas, ses prunelles d'un acier pur et son allure de princesse désarticulée soufflent l'expérience de la vie et un certain lyrisme que l'on ne peut espérer trouver chez les naissants.
Ses boucles d'or s'entremêlent dans une mélodie occulte tandis que ses doigts fin semblables à des griffes vous caressent d'un érotisme inquiétant. L'anneau d'une alliance défunte entoure encore son doigt de jeune mariée. Réminiscence absurde et souvenir sucré. De ses iris céruléennes, elle vous sonde et voit en chacun les imperfections éternelles d'une âme humaine. Un rictus mauvais s’insinue souvent, diabolique, aux coins de ses lèvres ciselées au scalpel. D'une hauteur admirable pour une haute dame, sa ténuité lui rend bien des hommages. Des courbes alléchantes aux attraits tranchants, l'impertinente mordorée se remémore pourtant les méandres froids et pernicieux d'une ancienne jeunesse. Poupée figée, mannequin de cire qu’un chirurgien fou aurait préalablement conçu pour devenir sa muse ou son œuvre.
Des mimiques et des gestes comiques mais pertinents la rend agaçante, horripilante. Un besoin insatiable de contrôler âme humaine et corps sans âme. Cynique et désenchantée, elle joue avec les mots comme avec des lames. D'une violence tempétueuse et d'une imperturbable cruauté, elle s'amuse du mal des autres. Doux frémissement orgueilleux à l'entente d'une mort nouvelle. D'une lucidité effrontée, elle cause à la gente masculine bien des mots : séductrice dans l'âme comme dans le corps, elle joue avec la sensualité comme un chat avec sa belote de laine. Mystérieuse et insondable, elle provoque un envoûtement et une méfiance sans bornes. L'art du pourparler est un art instinctif bien qu'elle prônerait davantage l'action de la violence que la quiétude de la paix. Elle parvient à discerner le faux du vrai, et a arracher le masque superbe. Masque absurde, fait de porcelaine fragile; elle le regardera se briser à ses pieds. Et qui sait, peut être qu’après avoir tant attendu un si merveilleux jour, elle crachera sur sa figure. Non par colère, mais comme un baiser de Judas. Protectrice de ses biens et peu de ses vertus, elle révèle une impulsivité maladive, puisque égoïste et fondamentalement indomptable. Femme de poigne, elle aspire à l’ivresse de la puissance et du confort. Rien ne pourrait se mettre sur son chemin, elle écrase quiconque l’ennuie ou l’agace ; Lui fait face, ou tente de ruiner ses aspirations et sa notoriété grandissante.
C'est bien son manque de complaisance et son essence divinement satanique qu'elle a pu remporter son défi vital. Etre là, écrasant encore une montage de déchets humains, c'est en cela qu'elle aspire au bonheur. N'esquissant qu'un demi sourire de triomphe, ses cheveux semblent danser victorieusement derrière, laissant les rayons divins illuminaient cette chevelure sauvage. Ce fut une victoire écrasante, époustouflante, vilaine. Comme si l'on avait pioché le mauvais enfant parmi une masse grouillante; sauvagerie inhumaine, animale elle en a dévoré toute une fratrie. Le jeu n'a jamais aussi bien porté son nom. Assoiffée par une vengeance insatiable ou une envie méphistophélique. Richesse, bienfaits et offrandes prirent bientôt place à sa table d'argent. L’innocence de la jeunesse maintenant perdu, elle ne laisse place qu'à un visage aérien, céleste, parfait. L'expérience de la vie et l'intimidante réputation qu'elle traîne la pousse dans un monde où ils lui baisent les pieds. Un mentor au corps et à l'âme rédempteur et incroyable. Une main de fer dans un gant.. d'acier.

about games and relative.

➺ QUEL(S) PETIT(S) PLUS T'AIDE(NT) DANS LA VIE (OU LES JEUX) ?

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➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ?

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➺ QUE PENSES-TU DE LA REVOLTE ECHOUEE ET DES REBELLES ?

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➺ QUEL EST TON OPINION SUR LES PACIFICATEURS, LEUR ROLE, LEUR COMPORTEMENT ?

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➺ QUE PENSES-TU DE L'ORGANISATION DE PANEM (DISTRICTS/CAPITOLE) ?

D'une inutilité étonnante, elle en pense tout le mal qui l'est possible d'en penser. Semblable à la douleur d'un membre amputé, les contestations se font silencieuses et étouffées. Chacun sa gamelle et pour autant, voisins de couche. En cela, la stupidité n'a aucune borne et l'incohérence s'engage dans une pente facile. La misère est à partager autant que la richesse et le prestige, sinon quel ordre est mis en place ? Aucun, si ce n'est une moyenne réplique superflue. Établir un véritable ordre de grandeur pour établir les véritables règles, les véritables dirigeants, les véritables miséreux. Gouverner un ensemble entier plutôt qu'une moitié; avoir la part entière plutôt que partager. District et capitole ne font qu'eux tant qu'ils partagent une même terre. La véritable bataille est de savoir se démarquer sur un ensemble plutôt que sur une petite partie sélectionnée au préalable par des besoins lâches et faciles.

➺ COMMENT TE SENS-TU QUAND LE TEMPS DE LA MOISSON ARRIVE ?

Tandis que l’aube, fiévreuse, se lève avec timidité, le monde de la femme fatale, s’enchante et s’agite pareil à un véritable feu d’artifices. Abondance de confettis, pas assez de maniérisme, ni de couleurs, des pantins désarticulés qui s’exhibent plus qu’ils ne dansent. Le rêve vire au cauchemar. La fragrance révoltante de la mort remplie ses narines, le besoin de carnages. Ronger les poisseuses parois des joues, lacérer les épidermes tièdes, retour à l'instinct naturel : celui d'un animal affublant. Les princes éclatent en petits bouts de chairs et les crapauds s’imaginent avec une assurance renouvelée, pouvoir prendre leurs places. Les princesses aux boucles d'or hurlent et détruisent leur faciès si raffiné. Et la plantureuse Elektra, elle sourit et applaudit. Quel spectacle. [/spoiler]

JE VIENS D'UN MILIEU aisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE s’amoncelle dans un coin de la mansarde dorée. DU COUP, MON NOM A un nombre certain de CHANCES/RISQUES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE mentor ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime/je n'aime pas/.... JE SUIS DANS LE premier DISTRICT. AYANT trente-quatre hivers et quelques poussières d'automne J' aie déjà PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'attends la prochaine moisson avec impatience. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

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tell us your story.

un départ édulcoré et une fin misérable. Dans une chevauché presque libératrice, la gamine déséquilibrée y perdra son souffle et se vautrera sur les pavés humides.

Accueillie par la fragrance subtile du matin, sa naissance fortuite fut célébrée avec réjouissance et engouement. Une petite fille était née au sein de la famille Dragosco pourtant prédite à n'engendrer que des hommes. Le jour maudit qui marqua le début de sa vie futile et le début de sa fin. Fruit resplendissant au coeur pourri. Un vent nauséeux soufflant sur des plaines sauvages. Non originaire de l'ancienne Amérique glorieuse, la belle a fait ses griffes dans la plus froide des contrées. Une maison égarée dans la steppe nordique où noirceur et blancheur formaient un parfait duo. Les planches noires du manoir familial scientiilait dans un monde d'extrême blancheur. Une blancheur divinement éternelle et satanique. Un blason glorieux qui n'a pourtant pas place en ces terres stériles et isolées où nulle âme qui vive. C'est en ces terres qu'elle s'est forgé son enfance, ses souvenirs enfantins, ses premiers déboires et fiertés. Aussi glaciale que flamboyante, la reine n'a que faire de ses biens si elle préserve son miroir. La beauté lui était dû et avec cela, son avenir. La fille Dragosco qu'elle fut appelé dans son pays était promise à de grandes choses. Vieille famille aristocrate de la russie antique, grande dignitaire de l'élégance dragoscove.

Ideoque fertur neminem aliquando ob haec vel similia poenae addictum oblato de more elogio revocari iussisse, quod inexorabiles quoque principes factitarunt. et exitiale hoc vitium, quod in aliis non numquam intepescit, in illo aetatis progressu effervescebat, obstinatum eius propositum accendente adulatorum cohorte.
Post hanc adclinis Libano monti Phoenice, regio plena gratiarum et venustatis, urbibus decorata magnis et pulchris; in quibus amoenitate celebritateque nominum Tyros excellit, Sidon et Berytus isdemque pares Emissa et Damascus saeculis condita priscis.

Citation :

Elle écrit, elle griffonne le papier froissé, plume dans la main meutrie. C'est une charade, une décadence burlesque; une suite sans sens. Pensées et folie s'entremêlent en un instant, un moment, un pan de l'histoire d'une vie. Elektra Nightingale, indiscernable monstruosité. Pleine de complaisances et de plaies.
Elektra de son nom de jeune fille Dragosco a tenu à garder le nom de son défunt époux, Nightingale, uniquement pour la forme et l'influence. Cruelle désillusion, enchantement malsain. La consonance du prénom dépeint une femme électrisante aux atouts poisseux de mystères et d'envoûtement. Il semble inconcevable de laisser filer si belle énigme. Parchemin au mélange de sang et d’encre noir, elle demeure être une rose baignant allègrement dans de l'opium.

Aranel "Jewel" Harris a écrit:

Citation :

Elle écrit, elle griffonne le papier froissé, plume dans la main meutrie. C'est une charade, une décadence burlesque; une suite sans sens. Pensées et folie s'entremêlent en un instant, un moment, un pan de l'histoire d'une vie. Elektra Nightingale, indiscernable monstruosité. Pleine de complaisances et de plaies.
Elektra de son nom de jeune fille Dragosco a tenu à garder le nom de son défunt époux, Nightingale, uniquement pour la forme et l'influence. Cruelle désillusion, enchantement malsain. La consonance du prénom dépeint une femme électrisante aux atouts poisseux de mystères et d'envoûtement. Il semble inconcevable de laisser filer si belle énigme. Parchemin au mélange de sang et d’encre noir, elle demeure être une rose baignant allègrement dans de l'opium.

eh bah, si tu fais toute ta fiche avec cette poésie, ce sera un plaisir à lire
bienvenue, et bon courage pour la suite de ta fiche ! ça promet, j'suis d'accord avec le squelette sur pattes

je plussoie, j'ai hâte d'en lire plus
bienvenue !