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 you should know that the world was built on bones + (ræ)

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you should know that the world was built on bones + (ræ) Vide
MessageSujet: you should know that the world was built on bones + (ræ)   you should know that the world was built on bones + (ræ) Icon_minitimeSam 11 Mai - 9:14


ræ-luke franklin dunne-refn
❝ WITH THE BEAST INSIDE, THERE’S NOWHERE WE CAN HIDE. ❞
Comme une ombre, comme un fantôme. . Saviez-vous que ce qui lui a été attribué comme prénom signifie cadavre ? Dans quelle langue, je ne sais plus. En réalité, personne ne sait rien, tout le monde s’en fiche. On ne recherche plus beaucoup l’étymologie des prénoms, de nos jours. La seule chose qui importe, ce sont ceux qui l’endossent, comme un fardeau, comme une peine. Comme une étincelle de joie, une flammèche de vie. Même si dans le cas de notre bougre, ce patronyme lui convient à merveille. . On l’a associé à Luke, sûrement pour le rendre moins étrange. Au final, le mal a été doublé en pensant être soulagé. D’autant plus long, d’autant plus lourd à porter. Mais c’était un avantage. Au moins, il y avait un prénom sur lequel il pouvait se reposer. Un prénom pour l’épauler, pour lui permettre de ne pas subir les moqueries, les railleries. Des idées de gosse, tout ça. Mais peu de gens s’appellent Ræ. Moins encore Ræ-Luke. Quant à Franklin, cette petite identité par laquelle on se complaisait à l’appeler… Non. Ce n’est définitivement pas celle qui l’éloigne de la plupart des boutades. Ræ-Luke, Franklin. Et comme si ce n’était pas suffisamment long, la nature n’a pas été capable de simplifier la fin de son pseudonyme. Dunne, parce que c’est ainsi qu’il est né. Et qu’il n’a jamais pu s’en séparer. Refn. Parce que c’est ainsi qu’on l’a adopté. Et pourquoi s’en serait-il séparé ? Il est comme ça. Attaché à son passé. Oh, cela peut paraître si anodin, dit de la sorte. Mais c’est une plaie, un fardeau. Il a ses fantômes. Son univers. Sa petite bulle, que les gens ne comprennent que rarement. On pourrait le décrire comme spécial ; mais dieu sait que ce serait trop simple. Il y a autre chose. Un vécu, un naturel qui le pousse depuis tout petit à avancer. Quoiqu’il arrive, quoiqu’il puisse traverser, il a compris depuis longtemps que la vie est semée d’embûches, et qu’il se prendra tous les murs. Car c’est ainsi que l’on avance. On se cogne. On tangue, on tombe même, parfois. Et on finit par se relever. Indéniablement, inlassablement. On apprend de ses erreurs, même si rien ne nous empêche de les refaire par la suite. Il le sait. Il l’a compris. Il n’efface rien, n’oublie rien. Sa mémoire est trop bonne pour cela. Il fait l’effort, sans ciller ; de se souvenir de tout, de n’omettre aucun de ses fantômes. Il les tait, les garde pour lui. Il est sûrement le seul à les sentir, à les voir. Sa mémoire photographique est parfois handicapante ; chaque moment vécu lui réapparaît avec trop de netteté, lorsqu’il passe à des endroits qui stimulent ses souvenirs. Voilà d’où viennent ses fantômes. Voilà d’où viennent ses démons. Les monstres de sa vie. Qu’il tient par la main, et avec qui il continue d’avancer, les traînant comme des poids, refusant de les considérer comme tel. Inlassablement.

Ræ. C’est plus qu’un prénom. C’est un être, dans toute sa complexité, dans toute sa mécanique. Mécanique du cœur. Impossible de résoudre cette équation. Ce n’est qu’une somme de petits facteurs ; on ignore où elle nous mènera. Mais on sait que tout cela fait partie de lui. Il n’a que trente ans. Trente petites années, trente longues années. Mais il n’en perd pas son sourire. Beaucoup l’auraient fait, à sa place. Il reste léger, autant qu’il le peut. Il n’a besoin d’inclure personne dans ses problèmes, et dans ses maux qu’il cache si habilement ; personne. Pourtant, il est là. Il est toujours là. À assister dès qu’il peut, à soutenir dès que les autres en ont besoin. D’un naturel chaleureux, bienveillant et protecteur. Il rompt les conflits, l’art de la rhétorique lui a presque toujours été naturel, ce qui ne l’empêche pas d’être d’une franchise désarmante. Sa diplomatie évidente modère ses propos, son sourire et son ton velouté les atténuent. Il sait parler. Cela ne fait aucun doute, pour personne. Pourtant, de là à penser qu’il ne sait pas se mettre en colère, ce serait pousser. Ce serait ne pas le comprendre. Ne pas le cerner. Il est susceptible sur certains points de sa vie. Il peut s’énerver au quart de tour si on met le doigt au mauvais endroit, au mauvais moment. Il n’ira pourtant pas jusqu’à agir sans réfléchir. Il n’aime pas la violence. Il ne frappe que peu. Et s’il fait usage de la force, c’est pour régler les conflits. Pas pour les engendrer. Pas pour faire souffrir inutilement. Ne pensez-vous pas que le sang coule suffisamment chaque jour ? Lui le pense. Et considère qu’il n’a pas besoin d’en rajouter. Il répare les plaies. Ne les provoque pas. Pharmacien de son état. Il fait ça depuis qu’il a été adopté, même s’il n’exerce réellement que depuis une bonne dizaine d’années. Il sait tout ce qu’il a besoin de savoir, ou presque ; il n’a rien de la science-infuse, l’erreur est humaine, l’oubli également. Il aide les médecins, fournit les médicaments et les plantes, les connaît. Pourtant, ce n’est pas sa seule activité. Et d’ailleurs, depuis quelques temps, il n’est plus que l’armoire à médicaments et plantes du coin. Il a franchi le pas. C’est lui, désormais, qui gère l’orphelinat du district. Il prend ces gosses sous son aile. Il s’en occupe. Il récupère de l’argent où il peut pour les entretenir. Pour les éduquer, au mieux. En ces temps de guerre, c’est pas facile, surtout pour eux ; les orphelins, les gosses abandonnés, et tous les autres. Alors, il s’est investi. Et quoiqu’il arrive, il sera là. Fidèle Saint-Bernard. Avec ce sourire, ce regard. Cette bouille à croquer, ses mimiques et ses grimaces. Ses grands yeux bleutés, véritable livre ouvert. Arrêtez-vous, regardez-le dans les yeux. Vous y verrez tout. Sa générosité, le poids de ses fantômes. Son imaginaire effrayant et débordant, la désinvolture qu’il est capable de placer dans ses actes et dans ses propos. Il a parfois des moments d’absence. Lorsqu’il réfléchit, il a cette tendance à ne pas pouvoir écouter en même temps ce qu’on lui dit. On ne lui en veut pas. Ou pas toujours. Que rarement, en tout cas.

On voudrait lui tirer les joues, pour lui faire faire une grimace. On pourrait. Il ne dirait rien. Les enfants du district cinq le lui font tous les jours, à l’orphelinat ou ailleurs. Il a la fibre paternelle, tout autant que pédagogique ; cela n'a jamais été un mystère pour personne. On en viendrait parfois à penser qu'il est réellement père ; pourtant, non. Veuf, mais pas père. Mais ne vous y méprenez pas. Sa famille, c’est autant d’enfants qu’il peut en accueillir dans l’orphelinat. Ne leur faites pas de mal. Il veille. Et tous les ans, il les y emmène, à cette Moisson ; il sait que c'est le prix à payer pour les aimer comme il le fait. Il en perd souvent un, parfois deux. Les années où aucun ne part sont bénies. Presque. Il n’empêche qu’il les déteste. Les Pacificateurs, le Capitole. Rebelle. De son état, de ses pensées. Il parle peu. Mais il surveille. Il veille. Béquille solide. Il n’est pas une arme de frappe ; davantage un solide bouclier sur lequel se reposer. Mais il est là. Il les aime, ces gosses. Ses gosses. Pas que les orphelins. Pas que ceux qui dorment dans cette grande bâtisse qu’il a aidée à retaper. Tous. Il est comme ça, fluffy Ræ. Franklin. Attachant. Paradoxal. Souriant. Tatoué. Protecteur. Secret. Paternel. Rancunier. Affectueux. Obstiné. Généreux. Impulsif. Souriant. Imparfait. Hanté. Lui-même.

about games and relative.

Le genre de question qui ne travaille personne, si on les écoute. Le genre de question qui me travaille. J’essaie de ne pas y penser ; impossible. La mort n’est pas quelque chose qui me rebute. C’est une suite logique. J’en ai peur ; comme tout le monde. La peur de l’inconnu, être effrayé de notre incompétence à décrire ce qu’il y a après. Pourtant, le jour où cette mort viendra ne m’effraie pas. Il m’intrigue. Me pousse à m’interroger. À mon propos, uniquement. Je ne supporte pas de voir les autres succomber. Pas alors que j’ignore ce qui les attend après. Pas alors que je n’ai aucune idée du bien ou du mal qui pourrait les guetter de l’autre côté. Je n’ai pas d’idée de la manière dont je pourrais y rester. Chaque pas pourrait être le dernier. À tout moment, une balle pourrait me percuter de plein fouet, ou mon cœur pourrait simplement choisir de s’arrêter. Il n’y a pas de solution miracle. Il n’y a pas de prédiction parfaite. Rien ne sert de penser à demain, lorsqu’on a déjà aujourd’hui à finir de vivre.
Pour tout le monde, je suppose. Ou pour tous ceux que je pense encore possibles d’être sauvés de cet enfer dans lequel nous brûlons sans en avoir conscience. C’est à dire pour beaucoup. Rétrécissons un peu le champ de choix, dans ce cas. Ceux pour qui je pourrais me jeter volontairement devant une arme ? Beaucoup sont morts. Beaucoup sont encore vivants. Les enfants de l’orphelinat. Ils sont nombreux, mais je les aime, à la manière d’une famille. Pyrrha, que je considère comme une sœur. Chester ; je vous l’avoue en espérant que vous n’irez rien lui dire. On me dit souvent que je suis trop gentil. Trop du genre à me sacrifier pour n'importe qui ; je ne sais même pas si nier servirait à quoique ce soit. La mort n'est pas quelque chose que je souhaite aux autres. Je n'irais pas me sacrifier pour n'importe qui non plus. Mais je ne suis pas de ceux qui restent assis sans bouger face à la mort de leurs proches. Hors de question.
Ghosts of humanity. Ils sont les cadavres que l’on habille, que l’on maquille, et que l’on force à continuer de danser sur un plateau, face aux caméras et face à l’ensemble de Panem. Ils incarnent les vingt-trois êtres morts à leurs côtés, et portent davantage de fantômes que la plupart d’entre nous. Beaucoup perdent la tête ; est-ce si étonnant ? On les pousse à affronter ce qu’il ne devrait être permis de voir à personne. Croiser leur regard, et voir ; tout voir. La souffrance, que parfois ils essaient de cacher ; cette mort, qu’ils ont sue braver ; cet instinct de survie, qu’ils ont su faire prévaloir. Ce sont des survivants. On les adule. Mais pourquoi, exactement ? Ce sont des fantômes. Les fantômes de l’humanité. Nos fantômes à tous. Ils ont payé le prix fort de la cruauté que tout être humain peut cacher au fond de son corps. Ils payent le prix des erreurs, et payent le prix de la vie sous un régime sanguinaire et tyrannique. On les envie d’avoir encore un cœur qui bat. Si seulement il battait pour eux, et non plus seulement par réflexe. Certains paraissent forts, certains sont encore droits et fiers, adulés du Capitole, parfois moins de Panem, mais souriants et rayonnants. Regardez-les dans les yeux. Quoiqu’ils vous montrent, ils sont comme les autres ; remplis de fantômes. Ils les gèrent différemment. Mais les ont. Au fond de leur cœur, au fond de leur âme. Ils continuent de payer, chaque jour passé la tête relevée vers le ciel, ou baissée vers leurs pieds. Certains sont consentants. D’autres non. Et ainsi continue la vie.
Difficile à dire. Difficile à cerner. Je ne suis pas de ceux qui ont tout pour être heureux, mais n’arrive pas à me considérer comme de ceux qui n’ont rien pour l’être. La vie est un lot ; on prend le bon, et le mauvais. Pas le choix. Le tri ne se fait que pour les plus chanceux ; et encore, sont-ils réellement aussi heureux qu’ils ne s’efforcent de le paraître ? Leur vie n’est-elle pas au fond qu’un ensemble d’image, un album empli de photographies en lequel ils sont amenés à croire de tout leur être ? On ne leur a jamais fermé ; ils ne savent pas comment est le reste du monde. Je ne pense pas que ce soient les plus heureux. Quant au bonheur, tout reste relatif. Je ne pense pas que le bonheur puisse exister, à proprement parler. Il signifierait que tout irait pour le mieux, dans le meilleur des mondes possibles. Mais si c’était le cas, comment saurait-on alors que c’est bien le bonheur ? Si aucune zone d’ombre n’est visible au loin, comment alors se rendre compte que l’on siège dans la plus absolue des lumières ? Je ne pense pas qu’il existe ; pas réellement. C’est une perfection ; et si elle n’était pas chimérique, elle ne serait pas aussi belle. Je pense simplement qu’en attendant le bonheur, il faut profiter de tout ce que la vie a à nous offrir. Ainsi, si ce fameux bonheur n’arrive jamais, et bien… Aucun de ces petits plaisirs ce qui se sont présentés à nous n’auront été gaspillés. C’est ça, la vie, non ?
Anxieux. Je n’ai pourtant plus aucune raison de l’être, me direz vous. Douze ans déjà que je ne suis plus éligible. Mais je regarde les choses en face. Chaque année, je connais la plupart de ces enfants. Parce que je m’en occupe tous les jours. Parce que je les ai déjà croisés dans le district. Le pire sont les orphelins. Ils n’ont pas spécialement plus de chances d’être tirés ; peu prennent de tesserae. Mais ils sont nombreux. Un peu malheureux, pour certains. Je m’efforce de leur donner envie de continuer, de croire en quelque chose. Mais la perspective alléchante des Jeux et de leur gloire persiste. Aucun n’est entraîné pour. Ne pas leur donner envie d’être volontaires. Mais je les regarde. Au milieu des autres enfants. Au final, ils ont tout autant de chances que les autres d’être tirés au sort. Et ça me fait peur. Comme tout père normalement constitué, pourrait-on dire. Les années où aucun d’entre eux ne part sont un soulagement ; partiellement, dira-t-on. Je n’ai jamais supporté de voir quelqu’un grimper sur cette estrade. Je n’ai jamais supporté de les savoir promis à une mort certaine. Même si, certaines fois, elle s’est arrivée uniquement psychique ; les enfants sont revenus, et n’en étaient plus. Bien que la plupart du temps, ils ne reviennent pas. Trop de fantômes. Chaque Moisson en est remplie. Comme beaucoup, je pense pouvoir le décrire comme l’un des pires moments à vivre, durant une année.


JE VIENS D'UN MILIEU favorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE n’a jamais manqué. DU COUP, MON NOM n’a plus aucune CHANCE D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE pharmacien, et je m’occupe de l’orphelinat du district ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime vraiment ce que je fais, et je m’y consacre à fond. JE SUIS DANS LE 05ÈME DISTRICT. AYANT trente ans JE ne peux plus PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende la prochaine Moisson. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.


reality is here.

Hola les amours you should know that the world was built on bones + (ræ) 4083136502 Ici Astamour, Salem le sadique, bref, voilà, here I am, de retour pour vous jouer un mauvais tour you should know that the world was built on bones + (ræ) 2166578461 you should know that the world was built on bones + (ræ) 3686848491 En espérant que ce petit fluffy Ræ vous plaira I love you

FEATURING ryan gosling © COPYRIGHT tumblr




Dernière édition par R. Franklin Dunne-Refn le Sam 11 Mai - 18:02, édité 1 fois
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you should know that the world was built on bones + (ræ) Vide
MessageSujet: Re: you should know that the world was built on bones + (ræ)   you should know that the world was built on bones + (ræ) Icon_minitimeSam 11 Mai - 9:14

tell us your story.

my body is a zombie for you.


Son regard vide, et pourtant si profond. Ses prunelles céruléennes ne peuvent se détacher de l’objet qu’il tient entre ses mains à la fois douces et rugueuses. Il le contemple, comme absorbé. Ailleurs. Et il l’est, ailleurs. Aussi étrange que cela puisse paraître, ce sont de si petits objets qui le ramènent sans cesse à une autre forme de réalité. Les souvenirs. Ils dansent, lovés dans sa boîte crânienne depuis trente années déjà. Le moindre petit stimulus suffit à les faire jaillir. À provoquer ces moments d’absence si caractéristique de notre homme. Il cligne doucement des paupières, sans pour autant détacher son regard de l’ouvrage. Un conte pour enfants. Agrémenté d’images, tout autant que de descriptions. La fine écriture relate l’histoire, pour ceux les plus curieux. Et ceux qui savent lire. « Qu’est-ce que tu fais ? Tu lis un livre ? » Luke cligna doucement les yeux, projeté vingt ans en arrière. Il a l’impression d’entendre à nouveau cette voix, à la fois douce et ferme. Murmure à demi effacé dans l’esprit d’un enfant, réfugié auprès de ces images. Qui répond, levant les yeux vers l’étrange homme qui le regarde en souriant. « Non, je regarde les images. » Un sourire fin se dépose sur les lèvres de Ræ, alors qu’il entend très nettement la réponse de l’homme, se remémorant à la perfection son expression, à la seconde précise où il lui avait répondu. « Tu ne sais pas lire ? » Le sourire s’élargit, encore davantage. À l’époque, aucun des orphelins ne savait lire. Il n’y avait personne pour leur apprendre. On se contentait de leur donner de quoi se nourrir. Les plus grands s’occupaient des plus petits. Et c’était ainsi que leur vie se déroulait ; des plus mornes, longues, et éreintantes. Ils tournaient mal, pour la plupart. Peu croyaient qu’un jour ils arriveraient à faire devenir Luke mauvais. Il n’avait jamais rien eu d’un voleur, et son côté noir était encore un pur mystère, pour tous ses camarades. Il aimait s’occuper des autres, des bébés. Particulièrement de cette petite fille. Lili. Il se plaisait à lui raconter des histoires, à lui chanter des chansons. Tout était issu de ses souvenirs. Il ne savait pas lire. Pas plus qu’il ne savait écrire, ou compter. Illettré. Mais à l’esprit trop ouvert et à l’imagination trop débordante pour rester étriqués. « Non. » Ce souffle, cette voix d’enfant, teintée de regret. Il aimerait savoir. Il aimerait vraiment. L’homme l’avait regardé avec un sourire. « Comment tu t’appelles ? » Battement de cils. Tout aussi pur et naturel qu’il ne le serait, vingt ans plus tard, face à ce même livre d’images. « Ræ-Luke. Mais la dame qui s’occupe parfois de Lili à la place de monsieur Darcht, elle m’appelle Franklin. » Et, derrière le pharmacien, une femme s’approche, souriante. Ses longs cheveux noirs sont relevés en un chignon des plus gracieux, alors qu’elle pose sa main sur l’épaule de son mari. Radieuse. Le petit Luke la regardait, elle aussi. Elle était belle. Elle avait l’air douce. Elle semblait avoir tant d’amour à revendre. Aussi n’hésita-t-il pas. « Et tu voudrais apprendre à lire, Ræ ? » Il n’y eut pas une seconde avant que la réponse ne vienne. Simple, et naturelle. Agrippant cette chance que si peu d’enfants avaient eue avant lui, et que si peu auraient après lui. « Oui. »

Battant frénétiquement des paupières, laissant la commissure des ses lèvres remonter encore un peu, nerveusement, avant de redescendre, Luke se redressa finalement, le petit livre entre ses mains. Il lui jeta un dernier regard, avant de le caler entre deux autres ouvrages, dans cette petite bibliothèque. Il tourna le dos au meuble, la tête remplie de souvenirs. Il suffisait parfois d’un rien. Et ce rien lui rappelait plus que personne n’aurait été capable de lui remettre en mémoire. Ses doigts passent dans ses cheveux, alors qu’il prend une longue inspiration, s’accroupissant pour se saisir de quelques jouets qui trainent. Il avait eu la chance d’avoir une éducation, lorsque la famille Refn l’avait pris sous son aile. Il avait été immédiatement passionné par le métier de son nouveau père, qui lui en avait appris tôt les ficelles, dans la plus grande joie. Les plantes. Voilà tout ce par quoi il jurait. Plantes, médicaments. Pharmacien de son état. Et le petit Luke l’avait rapidement aidé, sous la surveillance pragmatique et fière de son nouveau géniteur. Il n’était pas stupide, comme gamin. Il avait de quoi apprendre. Du potentiel à revendre. Et Clyde en profita, formant son fils. Presque une histoire de contes de fée. Presque une histoire digne de ces livres d’enfant dont il avait pu regarder les images des centaines de fois, avant d’enfin pouvoir déchiffrer les mots qui les ponctuaient, et qui leur donnaient tout leur intérêt. Et aujourd’hui, c’était lui qui apprenait à lire, et à écrire. À compter, aussi. Aux gamins de l’orphelinat, à ceux qui ne pouvaient pas aller à l’école. Il laissait de plus en plus sa profession de pharmacien vers l’arrière, se consacrant à l’éducation de ces enfants. Les médecins savaient tout autant que lui, voire bien davantage, quels médicaments administrer. Il leur suffisait de les lui demander. Ou de se les procurer où ils pouvaient.

Se baissant à nouveau en calant deux jouets entre son bras et ses côtes, apercevant une boîte d’allumettes qui traînait, Luke s’en empara. Il laissa échapper un soupir, déposant les deux autres jouets dans une caisse, ouvrant la petite boîte pour en tirer une allumette. Il la craqua, regarda la flamme danser sous ses yeux quelques instants. Plus la moindre trace de sourire ne transparaissait sur son visage. Il renifla, lentement, faisant tourner le petit bâton sur lui-même. La lueur rougeoyante brillait au fond de ses yeux, tandis qu’il la fixait. À nouveau vide. Il ne suffit jamais de grand chose, vous savez. Un cri. Long, féminin. Il se revoit. Il court. Pas l’ombre d’un sourire, cette fois. « PYRRHA ! » Mais, alors qu’il se précipite vers la maison en flammes, une silhouette imposante lui barre le chemin. Il n’est pas épais, pour ses vingt ans, le petit Dunne-Refn. Ce beau blond au visage charmant. Son père le maîtrise aisément. Tandis que la voix de Pyrrha lui parvint. Mais pas de la maison. Ce n’est pas le cri. Elle est derrière. Elle arrive, elle aussi. En courant. Luke s’est retourné. Il la regarde. Ne comprend pas. Son père a déjà imprimé, lui. Il lâche immédiatement son fils. Fonce vers les flammes. « Empêche-la de rentrer ! » Il la connaît depuis qu’elle est toute petite, Pyrrha. Il l’a tenue dans ses bras alors qu’elle n’avait que quelques heures. Et il l’a vue grandir. Sa sœur aussi. Prishae. C’est elle. Dans la maison. Elle a des problèmes de santé. Ne peut pas réagir. Ne peut pas s’enfuir. Juste hurler. Il n’est pas costaud, le petit Dunne-Refn. Mais lorsque le corps de la gamine de douze ans percute le sien, il encaisse. Ne la laisserait pas lui échapper. Ne la laissera pas foncer. Il brûle de l’intérieur. Tout comme le bout de ses doigts. Bref sursaut. Dix ans plus tard, tiré de ses souvenirs par la morsure du feu sur le bout de son pouce et de son index, Franklin laisse tomber l’allumette, secouant brièvement sa main. Le petit bâton presque entièrement consumé s’éteint alors. Il ferme les yeux, quelques instants. Jamais Clyde n’était ressorti de cette maison. Bloqué par une poutre. Mort asphyxié. Jamais Prishae n’en était sortie non plus. Tous deux engloutis par les flammes. Deux fantômes de plus.

Il se pencha, avec un soupir contenu, attrapant l’allumette noircie, la jetant dans la poubelle la plus proche. Il glissa la boîte d’allumette dans sa poche, ignorant la manière dont elle avait atterri ici, mais bien décidé à ne pas la laisser ici. Il sortit finalement de la pièce, éteignant la lumière, refermant la porte. En passant devant une chambre, il vérifia que tout le monde dormait. Il était tard. La nuit les berçait. Les enveloppait. Demain serait un autre jour. Pas forcément plus joyeux. Pas forcément plus triste. Juste différent. Il quitta finalement l’orphelinat, le cœur lourd. En quelques pas, il fut chez lui. Il rentra. Soupira. Déposa la boîte d’allumettes sur la cheminée, avant d’aller se servir un verre d’alcool. Il buvait peu. Mais ses fantômes lui faisaient parfois remonter des envies d’oublier, de s’oublier. Il posa le verre sur la table, prenant place sur une des chaises. Il s’affala dessus, croisant ses bras sur la table, calant son menton sur ses poignets ainsi placés. Il regardait son verre, sans ciller. D’un naturel joyeux mais hanté ; c’était ainsi que l’on pouvait le décrire. Mais ce soir-là, il n’avait pas spécialement envie de sourire. Pourtant, alors qu’il décroisa par réflexe un bras, allumant la petite boîte à musique posée à quelques centimètres de lui, avant de reprendre sa position initiale, l’esquisse de l’un de ces fameux sourire se profila sur son visage aux traits fins. Cette musique. Si douce et entraînante. Si délicate. Et pleine de souvenirs. Il ferma les yeux. Quelques secondes. Son visage apparut. Sally. Elle était belle. Si belle. Ses boucles blondes dévalant gracieusement son dos, jusqu’à la chute de ses reins, ses grands yeux verts pétillants et malicieux. Son sourire, gai et naturel. Une beauté rayonnante. Il l’avait souvent vue, de loin. Sans jamais la remarquer plus que cela, sans jamais lui avoir parlé. Et lorsqu’elle était venue au chevet de Mme Refn, quelques jours à peine avant que la maladie ne l’emporte, ils étaient tombés nez à nez. S’étaient regardés. Elle lui avait souri. Elle le connaissait de nom. Lui, le nouveau pharmacien. Il la connaissait de nom. Elle, la jeune institutrice. Elle l’avait sorti de sa léthargie, avait su éloigner les fantômes qui l’enveloppaient, et l’accepter. Elle avait réussi à le charmer, à l’amadouer. Et, enfin, un jour, leurs lèvres s’étaient rencontrées. Le plus doucement et le plus naturellement au monde. Il ne l’avait plus quittée. Sally. Accroché à elle comme à sa bouée de sauvetage. Le visage perdu dans ses cheveux, le cœur battant au fond de sa cage thoracique, son nez respirant à fond ce délicat parfum, alors qu’il embrassait la peau fine de son cou. Sally.

Il rouvrit les yeux. Les larmes les embuaient, mais ne coulèrent pas. Il déglutit péniblement, alors que le rythme de la petite boîte à musique devenait plus rapide, plus entraînant. Sally. Dans sa robe blanche, ses cheveux de blé tressés de toutes parts, remontés en un chignon des plus naturels et merveilleux. Son sourire rayonnant, alors qu’elle acceptait de l’épouser, quelques mois après le lui avoir proposé. Elle était devenue Madame Dunne-Refn. Sally. Il battit doucement des paupières, comme perdu. La musique venait de ralentir, brusquement, prenant un air plus triste, plus lent. Nostalgique. « SALLY ?! » Il court. Encore, et toujours. Il fend le petit attroupement qui s’est créé, ne remarquant qu’à peine Pyrrha. Sans savoir qu’elle était là, depuis le début. Un accident. Ce n’était de la faute de personne. Mais elle y avait assisté. Il ne le savait pas. Ne le saurait jamais. Un corps blond, étendu au sol. Les larmes se bloquent dans sa gorge, empêchant également le moindre son de passer. Il fait quelques pas, sans se préoccuper de l’autre jeune femme blessée par l’accident. Il se laisse tomber à genoux, attrape en tremblant la frêle silhouette de poupée, inerte et flasque. Il la serre contre lui, ses lèvres s’entrouvrant en un cri muet. Les gens reculent, certains courent déjà appeler un médecin, pour secourir la seconde jeune femme. Les yeux verts sont vitreux. Le cœur ne bat plus. Le visage du pharmacien se perd dans la chevelure blonde salie par la poussière et le sang. Il tremble. Sa poitrine se secoue, sanglots étouffés, silencieux. Il ne le sait pas. Mais Sally a imploré. Elle a supplié Pyrrha d’appeler Ræ. L’a suppliée de l’aider. Et le jeune fille n’a pas bougé. Il ne le sait pas. Ne le saura jamais. Le hurlement sort du fond de sa gorge, long et rauque, bas et agonisant. Enfin. Il pleure. S’efforce de se dire que rien de tout cela n’est vrai. Pourtant, ça l’est.

Il déglutit à nouveau, essaie de ravaler ses larmes. Une dernière fois. En vain. Quelques perles glissent le long de sa joue. C’est fini, tout cela. Terminé, mais peut-être pas assez loin de lui, encore. Il a toujours été incapable de faire un deuil ; pourquoi cela aurait-il commencé avec sa propre femme ? La musique s’éteint. Il referme la boîte. Ne la remet pas. Il a suffisamment souffert. Il vide son verre d’alcool et ferme les yeux, se massant les paupières du bout du pouce et de l’index. Il n’a jamais su baisser les bras, il est incapable d’abandonner. Souriant, affectueux. Il veille, et continue d’affronter la vie. À la mort de Sally, il s’était davantage donné à l’orphelinat, essayant de la remplacer pour l’éducation de ces enfants. Il avait vu certains de ceux-ci partir aux Jeux. S’était renfermé, n’affichant plus que son éternel sourire, et sa bienveillance coutumière. Les rebelles l’avaient contacté. Il n’avait pas hésité bien longtemps. Une position de soldat ne l’intéressait pourtant pas ; il préférait rester comme pilier. Un pilier sur lequel il est possible de se reposer, de dresser comme bouclier. Se battre pour que la tyrannie cesse, pour que les enfants à qui il apprend l’histoire chaque jour aient un futur meilleur. Pour que ceux qui se jettent sur lui tous les matins pour lui tirer les joues et s’accrocher à son cou n’aient aucune chance d’être tirés au sort une fois dans leur vie. Il se battra. À sa manière, mais se battra.

Et aujourd’hui, il continuait d’avancer, toujours aussi lentement, chaque jour un peu plus courbé, voûté, abîmé. Mais déterminé. Souriant. Optimiste. Il protégeait ceux qui lui restent. Ce serait pourtant trop simple de dire que tout allait bien. Rien ne va. Pas plus que depuis qu’il était né. Et alors ? Ainsi va la vie. Il repoussa la chaise, se leva, faisant disparaître toute trace de larmes de son visage. Il attrapa la boîte à musique, la reposa sur une étagère. Son visage se détendit doucement, alors qu’il passait ses doigts sur ses traits fins pour y chasser toute trace de fatigue. Il avait encore le temps. Le temps de se poser dans un coin, et de lire. Le temps de chasser de son esprit toutes ces mauvaises pensées. Le temps de rester encore un peu seul, avec ses souvenirs et ses fantômes, avant que Pyrrha ne rentre. Elle s’est réfugiée chez lui, après la rébellion. Après la mort de son frère aîné. Il n’avait pas voulu savoir ce qui s’était passé ; il s’en doutait. Il s’occupait d’elle. Une fille en plus. Ignorant une partie de ce cœur sombre qu’elle pouvait posséder. Ignorant qu’elle avait laissé Sally mourir, en toute connaissance de cause. Sally. Sa Sally.

Il se laissa tomber sur le canapé, harmonica en main. Il remonta doucement les manches de sa chemise, laissant voir les tatouages qui parsemaient ses bras, marques de sa vie, marques de son monde. Ses stigmates, ses fantômes, de la manière qu’il lui chantait, qu’il les percevait. Sally. Elle ne le quitterait pas. Pas de sitôt. Pas avant qu’il ne s’endorme, dans plusieurs heures, tout du moins. « Je t’aime. » Comme un murmure. Perdu, oublié. Qui avait autrefois résonné entre les murs de cette maison désormais trop vide. Il bascula la tête en arrière, un sourire apparaissant à nouveau sur ses lèvres. Il aurait presque pu la sentir. Se lover contre lui, se coucher, poser sa tête sur ses genoux. Mais elle n’était plus là. C’était fini. Un fantôme parmi les autres.

Lentement, un son s’éleva de l’harmonica qu’il venait de porter à ses lèvres. Il ferma les yeux. La vie continuait. Et les vivants méritaient toute son attention. Bien davantage que pour tous ces fantômes, à qui il ne devait plus rien.



Dernière édition par R. Franklin Dunne-Refn le Sam 11 Mai - 18:31, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: you should know that the world was built on bones + (ræ)   you should know that the world was built on bones + (ræ) Icon_minitimeSam 11 Mai - 9:23

COUCOU TOUA you should know that the world was built on bones + (ræ) 3686848491 chou
reBienvenue mi amor crac crac t'as vu, je viens même poster avec Pyrrha you should know that the world was built on bones + (ræ) 2166578461
RAE you should know that the world was built on bones + (ræ) 3686848491
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Gemma K. Mubstin
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MessageSujet: Re: you should know that the world was built on bones + (ræ)   you should know that the world was built on bones + (ræ) Icon_minitimeSam 11 Mai - 9:28

Rebienvenue you should know that the world was built on bones + (ræ) 3686848491
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MessageSujet: Re: you should know that the world was built on bones + (ræ)   you should know that the world was built on bones + (ræ) Icon_minitimeSam 11 Mai - 9:45

salut toi you should know that the world was built on bones + (ræ) 1147778360

Spoiler:
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MessageSujet: Re: you should know that the world was built on bones + (ræ)   you should know that the world was built on bones + (ræ) Icon_minitimeSam 11 Mai - 9:52

Rebienvenue ! you should know that the world was built on bones + (ræ) 4205929361

Ton style d'écriture ... you should know that the world was built on bones + (ræ) 4209083858
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MessageSujet: Re: you should know that the world was built on bones + (ræ)   you should know that the world was built on bones + (ræ) Icon_minitimeSam 11 Mai - 10:17

Mi amor you should know that the world was built on bones + (ræ) 3686848491 Merci, sadique. Et Pyrrhae for the win you should know that the world was built on bones + (ræ) 1147778360 you should know that the world was built on bones + (ræ) 2774444739

Merci Gemma you should know that the world was built on bones + (ræ) 3686848491 I love you

Cheeeeeeeess. crac crac (nothing else to say you should know that the world was built on bones + (ræ) 1147778360 you should know that the world was built on bones + (ræ) 4153354820 Arrow)

Gemstone you should know that the world was built on bones + (ræ) 2124793060 chou Merci beaucoup, contente que ça te plaise you should know that the world was built on bones + (ræ) 1366640713 you should know that the world was built on bones + (ræ) 2774444739

Je vous fais ça... Rapidement you should know that the world was built on bones + (ræ) 1147778360
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MessageSujet: Re: you should know that the world was built on bones + (ræ)   you should know that the world was built on bones + (ræ) Icon_minitimeSam 11 Mai - 10:25

Re-bienvenue ! chou you should know that the world was built on bones + (ræ) 3686848491
Avec un tel scénario en plus. you should know that the world was built on bones + (ræ) 4209083858
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MessageSujet: Re: you should know that the world was built on bones + (ræ)   you should know that the world was built on bones + (ræ) Icon_minitimeSam 11 Mai - 10:39

Bro intrinsèque you should know that the world was built on bones + (ræ) 3686848491 Merciiiiii chou you should know that the world was built on bones + (ræ) 2774444739
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MessageSujet: Re: you should know that the world was built on bones + (ræ)   you should know that the world was built on bones + (ræ) Icon_minitimeSam 11 Mai - 11:20

OMGOMG RYYYAAAAA[...]AAAN crac cracyou should know that the world was built on bones + (ræ) 4205929361you should know that the world was built on bones + (ræ) 4209083858chou
Trooop bon choix de scénario, en plus district 5 faudra qu'on se trouve le meilleur des liens you should know that the world was built on bones + (ræ) 4209083858crac crac Courage pour la suite I love you
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MessageSujet: Re: you should know that the world was built on bones + (ræ)   you should know that the world was built on bones + (ræ) Icon_minitimeSam 11 Mai - 11:29

Ryaaaaaaaaaan, donne-moi tes enfants (que je les mange) you should know that the world was built on bones + (ræ) 1682311168
Rebienvenue I love you
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MessageSujet: Re: you should know that the world was built on bones + (ræ)   you should know that the world was built on bones + (ræ) Icon_minitimeSam 11 Mai - 12:41

Ryan you should know that the world was built on bones + (ræ) 4205929361 My ovaries you should know that the world was built on bones + (ræ) 4205929361 crac crac
Re-bienvenu et bonne chance pour cette nouvelle fiche I love you
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MessageSujet: Re: you should know that the world was built on bones + (ræ)   you should know that the world was built on bones + (ræ) Icon_minitimeSam 11 Mai - 12:56

Léa, of course qu'on va se trouver dat link de la mort qui tue you should know that the world was built on bones + (ræ) 3686848491 Merci en tout cas you should know that the world was built on bones + (ræ) 1147778360 you should know that the world was built on bones + (ræ) 2774444739

Thanks Quartz chou you should know that the world was built on bones + (ræ) 2774444739 Mais on ne mange pas les enfants de ce cher Ryry. 'tention. you should know that the world was built on bones + (ræ) 1559427923

Uriah you should know that the world was built on bones + (ræ) 3686848491 Merci beaucoup you should know that the world was built on bones + (ræ) 4083136502 you should know that the world was built on bones + (ræ) 2774444739
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MessageSujet: Re: you should know that the world was built on bones + (ræ)   you should know that the world was built on bones + (ræ) Icon_minitimeSam 11 Mai - 13:04

bienvenue you should know that the world was built on bones + (ræ) 2774444739
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MessageSujet: Re: you should know that the world was built on bones + (ræ)   you should know that the world was built on bones + (ræ) Icon_minitimeSam 11 Mai - 16:02

(re)bienvenue you should know that the world was built on bones + (ræ) 2166578461 you should know that the world was built on bones + (ræ) 4083136502
Je t'ai déjà dit que je trouvais ce perso cool alors je vais pas le re dire mais ... ah bah trop tard you should know that the world was built on bones + (ræ) 1147778360 Arrow

Bon courage pour la fin de ta fiche you should know that the world was built on bones + (ræ) 2774444739
& n'oublie pas que je veux un lien you should know that the world was built on bones + (ræ) 2166578461
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