Sansa Roseburry

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ?

J'adore les regarder chaque année. À vrai dire je n'attends que cela, avec mes parents nous sommes collés devant notre écran plat qu'il est bien difficile de se remettre à vaquer à nos anciennes occupations. Grâce à la stratégie des carrières, j'arrive à beaucoup plus cerner les gens et leurs entourages. J'améliore ma défense et le suspens est à son comble à chaque moment. La question que l'on se pose à chaque fois est : Qui va mourir ce soir ? Quand on pose son regard sur le jeu, on ne peut plus s'arrêter et ce n'est que quand on aperçoit Caesar qu'on se dit que c'est terminé pour aujourd'hui et qu'il faut patienter jusqu'au lendemain pour regarder la suite.

➺ QUE PENSES-TU DES VAINQUEURS DES JEUX ?

Je n'ai malheureusement jamais eu la chance de participer aux jeux, je me demande bien pourquoi enfaîte, mais c'est toujours la même émotion à chaque fois que le président annonce le gagnant des Hunger Games. J'admire peu de personnes, mais quand je le fais c'est que cette personne en vaux vraiment la peine. Bien sûr c'est très rare que les districts pauvres gagnent, mais quand par chance ils arrivent à accéder au trône, mon admiration s'envole pouff, parti en fumé. Ils ne valent rien à mes yeux et ma loyauté et mon admiration envers les Hunger Games vont aux vainqueurs des tributs de carrière sinon à quoi ça sert ?

➺ COMMENT QUALIFIERAIS-TU TA VIE DANS TON DISTRICT ? EN
ES-TU SATISFAIT ?

Ma vie dans mon district est paradisiaque ! Je suis respectée, reconnue, aimé, détesté bref tout ce que je voulais être. Je ne manque jamais de rien ni de nourriture, ni de vêtements de création, ni de mecs à mes pieds, quoi de mieux que de vivre dans le district deux ? Bon si on parle du capitole là c'est une tout autre histoire, mais la vie y est parfaite. Grâce à la fonction de mes parents, je suis connue comme le loup blanc dans mon district, n'empêche ça aide d'avoir un père à la tête des autorités des pacificateurs et d'une mère créatrice de mode, dévalisée par des centaines de femmes cupides jusqu'à la moelle.

➺ QUEL EST TON OPINION SUR LES PACIFICATEURS, LEUR ROLE, LEUR COMPORTEMENT ?

Sur cette question il faut que je fasse attention à ce que je dis. Mon père dirige tous les pacificateurs du district deux et je trouve qu'il fait très bien son travail puisque tous les pacificateurs que je connaisse sont respectueux, amicaux, ne transgressent pas les lois, protègent les habitants, bref leur travail quoi. Malgré quelques petites tensions il y a de ça trois mois, mais je l'ai corrigé et plus rien depuis ne s'est passé. Les pacificateurs sont là pour nous aider, nous protéger et je ne vois pas pourquoi certaine personne en on peur. Ils devraient plutôt avoir peur des habitants et de leurs voisins que des braves hommes accomplissant leur mission.

➺ CROIS-TU AU BONHEUR ?

Le bonheur, bien sûr que j'y crois. Tout est subjectif dans la vie, mais je suis sûre que tout le monde est heureux dans Panem comment ne pourraient-ils pas l'être ? Nous ne manquons de rien, avons tout à notre disposition, disposons des dernières informations, créations, nourriture. La vie est belle même si mon bonheur serait comblé si j'étais une habitante du Capitole, mais je ne perds pas espoir et je suis sûre qu'un jour j'y serais. Le bonheur est difficile à atteindre, mais une fois que l'on y a goûté c'est difficile de s'en défaire. Tout le monde en devient accroc, en quelque sorte c'est une drogue pour vivre en toute sérénité.

JE VIENS D'UN MILIEU favorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE est abondante . DU COUP, MON NOM N'A aucune CHANCES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE créatrice de mode ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime cela mais je vois plus grand . JE SUIS DANS LE 2ÈME DISTRICT. AYANT 21 ans JE ne peux plus PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET je suis déçue mais ce sont les règles. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

tell us your story.

La nuit venait de tomber sur le district deux et je venais tout juste de finir la robe la plus attendue au Capitole. Ma mère, la créatrice et directrice de l'entreprise, avait insisté pour que ce soit sa fille en personne qui réalise cette robe qui devait être livré la semaine suivante chez une grosse cliente du Capitole. Les affaires de ma mère marchaient du tonnerre et je l'enviais de ses aller-retour, du capitole jusque dans notre district. J'ai toujours rêvé d'y aller, mais je n'ai toujours pas eu de raison valable pour y mettre ne serait-ce que le bout de mon escarpin. Je n'avais pas vu le temps passé lorsque je sortis du bâtiment, ce soir-là, mais mon immeuble n'était qu'à quelques mètres de là. Les rues étaient encore éclairées et quelques pacificateurs patrouillaient dans tout le district. Dans la rue, on entendait que le claquement de mes escarpins sur l'asphalte et on ne voyait que ma longue chevelure couleur de feu qui se balançaient au grès de ma démarche.

Rien n'était venu perturber ma journée jusqu'à ce qu'un pacificateur me hèle :

"Mademoiselle, je ne crois pas que vous soyez autorisée à déambuler dans ses rues à une heure si tardive. Vous n'êtes qu'une mineure après tout."

Comment osait-il dire cela ? Il devait avoir rejoint les rangs il y a peu pour ne pas me connaitre, Sansa Roseburry, plus connue sous le surnom "Red Queen" qui me va comme un gant, la fille du général chargé de la formation des pacificateurs. Je ne pouvais tolérer ces mauvaises manières. D'un ton qui se voulait dur, je le regardais dans les yeux sans lâcher son regard :

"Je crois que l'on s'est mal compris, je ne suis pas une simple fille à qui il faut rappeler les règles et de toute façon vos règles ne me concernent pas, ou du moins plus, puisque je ne suis plus une mineure espèce d'imbécile."

Je ne voulais pas perdre de temps avec un sombre crétin, c'est tout naturellement que je me remis en chemin, mais il me barra de nouveau la route.

"Vous n'avez aucun droit de me parler de la sorte, je pourrais..."

Je ne le laissais pas finir et le coupa net : " Faire quoi ? Hein ! me dénoncer à votre chef ? Faites-donc, j'ai hâte de voir votre réaction quand il vous rétrogradera ou même pire puisque j'ai tous les droits sur lui. Votre chef en question n'est autre que mon cher père qui aime sa fille chéri qui pour lui, ne ferais jamais de mal à personne." dis-je prenant le ton d'une petite fille sage et esquissant un sourire qui était glaçant. Je me rapprochais de lui et continua, tout en parlant les dents serrées : " S'il ne fait rien, vous pouvez être sûr que je m'occuperai de votre cas. Depuis ma plus tendre enfance, j'ai été entrainé pour les Hunger Games comme une carrière et je peux vous causer des lésions qui vous porterait le coup fatal. Oh et pour votre gouverne, j'adore voir souffrir les gens, c'est mon pêché mignon" dis-je en gloussant.

Son regard se fit beaucoup plus craintif et il avait du mal à déglutir. Un de ses responsables, que je connaissais bien, puisqu'il était un ami de mon père, vint à notre rencontre en accourant.

"Veuillez l'excuser mademoiselle Roseburry, il est nouveau au sein de la garde et il ne savait pas qui vous étiez."

Je le regardais d'un air méprisant que je savais si bien faire. Il ne m'appréciait pas beaucoup, mais savait très bien faire le lèche-botte pour avoir les bonnes grâces de mon père.
Je me retournais tout en disant : " Nous n'en resterons pas ainsi, cette affaire ira jusqu'aux oreilles de mon père, vous pouvez me croire."

Heureusement pour moi, j'eus gain de cause et mon père me permit de rendre justice. C'est ainsi que le pacificateur inconscient fut fouetté, par mes bons soins, le lendemain en place publique afin de lui faire comprendre sa terrible erreur.