Roman-Viktor Andrei

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

(merci de répondre aux questions en suivant les indications de lignes. certaines questions sont seulement pour certains personnages, merci de supprimer celle(s) qui ne correspondraient pas au vôtre.)

➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?

La Mort est un buisness, comme à peu près tout ce qu'il y a au Capitole. Il ne s'agit pas de s'appeusentir devant la mort de 23 jeunes dans une arène tous les ans. Il s'agit de se faire de l'argent sur leur chance de succès ou non. Personne dans les districts ne s'est déjà demandé où aller l'argent que les gens pariaient chaque année ? Savent-ils - en outre - que les gens paris ? Pas seulement les sponsors, mais également les citoyens du Capitole. C'est un grand évènement sportif, qui donne la possibilité chaque année à un citoyens de devenir un "grand". C'est-à-dire un des hommes les plus riches de la ville. La mort, voyez-vous, à perdu toute crédibilité à mes yeux. Il est difficile, une fois que l'on est entré dans ce business, une fois que l'on travaille pour la mort de ces jeunes, de voir ca autrement que comme le résultat d'un travail durement accompli. Je n'ai aucune pitié, sans doute, pour ces jeunes aujourd'hui. En tout cas, je pense qu'il est préférable pour eux de mourir. Quand on voit ce que deviennent ensuite les gagnants. Oui, la mort est un cadeau. C'est ... C'est mon salaire chaque année.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Pendant longtemps j’ai pensé que la famille était la seule valeur qui méritait que l’on se batte pour elle. Mes parents ont essayé de m’élever dans l’idée que je devais toujours tout faire pour ma famille. Je l’aurai sans doute fait, si mon frère n’avait pas été un tel connard. Ma mère n’avait jamais mérité que je fasse quoi que ce soit pour elle, et mon père a toujours tout fait pour que je le haïsse. En réalité, je crois que j’aurai pu être un égoïste de première, n’ayant pour seule valeur que mon propre intérêt. Mais je cache en moi une faiblesse qui n’est connu de presque personne. Ma petite sœur Viktoria. Je serais capable de tout faire pour Viktoria, si elle me le demandait. Mourir pour elle ne me dérangerait pas, tout comme je pourrais tuer pour elle. Les autres hommes ne sont que de passages. Je peux les apprécier, ils ne méritent pas plus que de l’amitié. Pas même de l’amitié mais de la considération. Tout l’amour irrationnel dont je suis capable, je l’ai voué à ma sœur.

➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ?

Dans la vie, c’est sans nul doute sa magnifique personnalité qui peut l’aider. Il est manipulateur et très charismatique. Mais son manque de subtilité lui cause souvent du tord. Quoique, souvent ce sont les autres qui en pâtissent. Il ne mâche pas ses mots, il a apprit à être direct et franc avec les autres, parce qu’il a vite compris que les hommes ne comprenaient pas le second degrés et l’ironie. Ou très peu souvent. Lui ne parle que par second degrés et ironie. Alors souvent, il se retrouve dans des situations où les gens autour de lui ne le comprennent pas. Lui, ca le fait bien rire en réalité. Il trouve les habitants du Capitole stupide, et les habitants des districts ignorants. En réalité, les seules personnes qu’il trouve intéressantes ce sont les adolescents, les tributs, les enfants. Car il n’y a rien de plus intelligents et malicieux qu’un enfant.

➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ?

Vous voulez rire ? Vous pensez réellement que j’ai le temps d’en jouir ? En réalité, lorsque les habitants du Capitole visionnent les jeux, je suis dans la salle de direction des jeux. J’imagine des pièges, des créatures ignobles, des armes nouvelles, des moyens de les tuer. OU alors de leur permettre de sortir du lot, de se faire remarquer, d’apporter de l’espoir aux habitants, comme le demande notre Président Snow. Alors, les jeux me font vivre, c’est cela qui paie mes repas, les fringues, et mes voyages dans les districts. Alors je ne peux pas simplement cracher sur le visionnage des jeux. C’est un spectacle, rien de plus. Un simple spectacle. Et moi, je suis un des marionnettistes de ce jeux de dupes.

➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ?

Je vous donne la version officielle ou officieuse ? Officiellement je pense que Coin aurait dû rester dans l’ombre et s’occuper de son district sans rien demander à personne. Ils protègent leurs enfants en faisant les morts, alors pourquoi ne pas continuer ? Officieusement, je pense qu’elle aurait dû me donner plus de temps. Cela fait quelques années que j’ai rejoins les rangs de la révolution. Cela fait quelques années que je tâche de faire entrer des rebelles dans les hautes sphères du Capitole. Cela prends du temps. Mais grâce à cela nous avons pu sauver des tributs dans les jeux. Mais avec la vidéo de Coin, il est plus dangereux d’être un rebelle dans les rangs du Capitole. Alors je vais devoir me faire plus discret. Cela signifie aussi que les tributs de cette année … mourront pour de vrai. Je ne prendrais pas le risque de perdre ma place pour les sauver. Des pertes pour un bien. Je ne regretterais rien.


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tell us your story.

J’ai longtemps cru que mes parents étaient des gens bien. J’ai longtemps pensé qu’ils seraient des modèles et que je pourrais avoir confiance en eux. Pendant longtemps j’ai été naïf. Comem tous les enfants en réalité, j’ai été naïf. J’ai cru que je pourrais compter sur eux et les rendre fiers. J’ai cru que c’était important que je devais tout faire pour les rendre fiers. Mais très vite j’ai compris que cela n’était pas important. Dans notre famille rien n’avait d’importance. Il n’y avait ni valeurs ni mœurs. Il n’y avait pas de limite à l’ambition des uns et des autres. Je crois que mes parents sont des gens stupides. Ils font partis de ces personnes qui se sont persuadées qu’ils étaient importants et que leur opinions étaient des meilleurs sans se rendre compte qu’il existait un monde autour plus vaste que leur esprit. Roman l’avait vite compris, lorsqu’il constata combien ses parents pouvaient être des gens fiers qui avaient constamment le besoin de sentir le regard des autres sur eux. Ils avaient besoin de reconnaissance de s’assurer que les gens les aimaient – même si ce n’était qu’hypocrisie – parce qu’ils ne s’aimaient pas. Ou alors parce que leurs prétentions était bien plus poussé que leur ambition. En même temps, ma chère mère avait un salon de coiffure dans une petite ruelle du Capitole et seuls les gens qui vivait dans le quartier osaient s’y aventurer. Souvent des hommes, d’ailleurs, et je ne doute pas que l’un d’entre eux soit mon père. Mon vrai père.