18 août 2296” C'était l'été. Il faisait chaud, très chaud. Tu avais l'habitude maintenant. Cela faisait onze ans que tu vivais ici. En effet il y a onze ans, tu voyais le jour dans ce district. Le district onze. Ta mère t’avait mis au monde dans votre petite maison. Depuis tu avais bien grandit. Et tu étais devenue la grande sœur d'un petit garçon : callum. Il se trouvait justement à tes cotés. Il affichait une mine que tu ne connaissais que trop bien. Ses yeux... Ils ne les faisaient que dans un cas particulier. Seulement quand il avait fait une bêtise. Tu laissas échapper un soupire tout en mettant une mèche blonde derrière ton oreille. Tu roulas des yeux avant de les poser une nouvelle fois sur ton frère. « Qu'est ce que tu as fais encore ? » « rien rien. » « callum … » Il se rapprocha un peu de toi et saisit ta main. Il avait de tous petits doigts. Il gardait la tête baissé. Puis, après de longues minutes, il releva la tête avec les mêmes yeux qu'il affichait quelques minutes plus tôt. « J'ai fais une bêtise. » dit-il, honteux. Tu t'en doutais. Tu attendais plus d'explication. « J'ai déchiré mon pantalon. » Tu le regardas pour voir s’il était sérieux. Il l'était. Tu explosas de rire. Il fit la moue et fronça les sourcils. « Maman, elle ne va pas être contente. » Il croisa ses bras sur son petit torse. Il était adorable. Tu le pris dans tes bras. Tu continuais de rire. « T'inquiète pas bébé West. On va le réparer avant que maman s'en rende compte. » Tu n'étais pas une grande couturière, mais tu allais réparer son pantalon. Il pourrait le remettre. C'est vrai que vous n'aviez pas de quoi vous permettre de jeter les affaires pour le moindre trou. Tu allais trouver du fil et une aiguille quelque part et tu rafistolerais tout ça. Les yeux de Callum s'illuminèrent et il retrouva son sourire. Ce petit sourire que tu aimais voir sur son visage. Il t'embrassa et quitta tes bras. Tu te levas toi aussi. Tu devais partir. Tu avais à tes amis de les retrouver. Tu dis donc à Callum de rester ici à la maison avec papa. Pour une fois, il était à la maison. Tu en profitais donc pour sortir. Tu partis donc. Tu zigzaguais entre les arbres quand tu sentis que quelqu'un te suivait. Tu te cachas derrière un arbre. Puis tu le vis passer. Ce petit bout de chou qui te servait de frère. Tu soupiras. Il ne te lâcherait jamais. « Callum, qu'est ce que je t'ai dit ? » Il couru vers toi et s'accrocha à ta jambe. Tu le repoussas. Tu n'aimais pas quand il te suivait comme ça et surtout quand il te collait un peu trop. A cet âge, cela t'embêtait. Il bouda encore une fois. Vous restâtes un long moment l'un en face de l'autre. Aucun des deux ne prononçaient un mot. « Je veux aller avec toi. » « Quand tu seras grand tu pourras venir. » « Mais je suis grand. » dit-il en bombant le torse. Tu le regardas prête à rire encore une fois. C'était un vrai pitre. « Non tu n'es pas grand. » continuas-tu tout en essayant d'être sérieuse. « si ! » « non. » « si ! » « nooon ! » dis-tu tout en courant vers lui. Tu l'attrapas et vous tombèrent dans l'herbe. Tu le chatouillas. Et vous continuèrent à faire les fous tous les deux. C'était ton petit frère et tu l'adorais. Tu n'aimais pas le laissé seul quand il voulait à tout prix être avec toi, malgré que ça t'embête. Tu ne partis donc pas voir tes amis. Tu restas avec lui. Mais enfin de compte ça t'embêtait pas tant que ça.”

dix neuf janvier 2297” Tu préparais à manger tandis que ton frère se trouvait dans la pièce qui servait de salle à manger et de salon. Il dessinait. Tu avais réussis à lui trouver une craie ainsi que quelques feuilles. Vous n'étiez que tous les deux ce soir là. Vos parents étaient sortis. Enfin ils travaillaient, à leur manière. Tu n'étais pas dupe. Tu savais ce qu'ils faisaient réellement. Tu entendais quand ils parlaient le soir quand ils croyaient que vous dormiez. Ils sont les chez rebelles du district et tu sais qu'ils font des actions. Et c'est ce qu'ils font ce soir. Tu en es certaine. En attendant que le tout cuisse, tu regardais dehors. La neige tombait encore et toujours. C'était tout blanc dehors. Ce n'était pas facile de travailler de ce temps. Cependant demain tu devais tout de même aider ton père avec les bovins. S'occuper des bêtes n'allait pas se faire tout seul, comme par magie. Tu resserras le petit gilet que tu avais autour de toi et tu tendis les mains près du feu. Il faisait froid. C'est alors que tu entendis la porte s'ouvrir et tu sentis le froid plus glaciale que jamais entrer dans la maison. Tu crias à Callum de fermer cette maudite porte, mais quand tu posas les yeux sur lui, tu le vis toujours à la même place. La craie toujours en main. Il n'avait pas bougé et avait été tout aussi surpris que toi. Tout ce qui suit se passa rapidement. Pendant que Callum te rejoignait dans la cuisine, tu appelais avec espoir tes parents. Tu savais que ce n'était pas eux, mais tu espérais que se serais eux. Tu l'espérais de tout ton cœur. Mais cette vois grave n'était pas celle de ton père. Tu l'aurais reconnu entre mille et ce n'était pas celle-là. Tu te rapprochas donc de Callum, pour le protéger. Personne ne lui ferait de mal. Des bruits de pas de course se rapprochèrent. Et les pacificateurs entrèrent dans la cuisine. Ton potage était trop cuit. Tu l'entendais bouillir. Il était foutu. En plus de leur faire peur, ils avaient bousillé leur repas. L'un d'entre eux saisit Callum qui éclata en sanglots. Tu aurais voulu courir vers lui, le prendre dans tes bras, le rassurer, mais un autre pacificateur te saisit le bras. Tu ne laissas rien transparaître. Ils devaient se tromper. Ils devaient y avoir une explication. Ce n'était pas possible. Quelques heures plus tard. Le lendemain matin même, vous vous trouvez dans une salle que tu ne connais pas. Mais vous êtes assis loin l'un de l'autre, Callum et toi. Tu aimerais tellement lui prendre la main, le serrer contre toi, lui dire que tout ira bien. Même si il doit se douter que ce n'es pas le cas... Un homme entre et s'installe sur la grande table qui se dresse devant vous. Tu le toisas d'un regard féroce et méchant. «... Il a été décidé que les enfants Khloé et Callum West, fils et fille des rebelles précédemment arrêtés Trey et Eris West, seront placés dès maintenant et séparément, dans des familles d'accueil spécialement choisies » QUUOOOI ?! Non, ce n'est pas possible. Pas ça. Tout mais pas ça. Le séparer de toi ? Non. « Nooon ! Vous n'avez pas le droit ! Vous n'avez pas le droit de nous séparer.» Des bras forts t'enserrent. Tu te débats. Tu es comme une lionne. Tu pousses un cri perçant. Tu donnes des coups de pieds dans l'air essayant d'atteindre quelqu'un mais tu n'y parviens pas. « Callum ! Lâchez-moi ! Callum ! » Ce fut la dernière fois que tu vis ton frère. Une porte se referma sur lui. Il était en pleure et un tas de bleus parsemaient son visage d'ange. Tu l'avais perdu. ”

© charney

vingt-deux janvier 2297” Tu étais dans le train. Tu regardais à travers la fenêtre. Des larmes coulaient le long de ton visage. Tu n'arrivais plus à les arrêter. En une journée, on t'avait tout prit : on avait tué tes parents, on t'avait prit ton frère et arraché à ton district. C'était l'enfer, pire que l'enfer même. « T'inquiète pas ma petite, on t’a trouvé une bonne famille. Tu ne manqueras de rien. » Tu lui aurais bien arraché la langue à ce pacificateur. Pour qui il se prenait lui ? Tu lui lanças un regard assassin. Tu lui crachas aux pieds. Il leva la main et elle s’abattit sur ta joue. Tu t'en fichais. Tu le regardais toujours avec ce même air. Un jour, il te le payera. Ils le paieraient tous ! Le capitole et ses habitants ainsi que ses larbins ! Tu regardais toujours le pacificateur et enfin de compte c'est lui qui baissa les yeux en premier. Tu avais au moins gagné cette bataille. Tu reportas ton attention sur le paysage qui défilait à une allure impressionnante. C'était la première fois que tu prenais le train. Jamais tu n'aurais imaginé le prendre un jour, à moins que tu fasses partis des tributs. Ce que tu n'avais pas envie bien sur. Deux jours passèrent comme ça. Tu n'adressas plus la parole au pacificateur et lui non plus. Il te tendait seulement ta nourriture que tu refusais obstinément de manger. Les heures étaient longues. Tu essayais de ne plus penser à rien, mais tu n'y arrivais pas. Le visage apeuré de ton frère te hantait. Comment avait-il pu le séparer de toi ? Tu le retrouverais. Tu y passerais toute te vie si il le faut, mais tu le retrouverais. Tu te le promis. Tu te le juras. Tu ne l'abandonnerais pas. Il restait à jamais dans ta tête. Chaque jour tu essayerais de trouver un moyen pour le retrouver. Il ne pouvait en être autrement. Soudain le train s'arrêta. La gare était plus spacieuse que celle que tu avais vue tout au long du voyage. Où étais-tu tombé ? « Voici ton nouveau district. Le district deux. » Tout mais pas ça. Nooon. Un district de carrière. Un district qui était sous la coupe du capitole. Une colère t'envahit. Tu allais explosée. Oui, littéralement explosé ! Tu tremblais. Le pacificateur s’empara de ton bras et te traîna dans l'allée du train. Devant la porte, tu résistas. Tu ne voulais pas sortir. Tu y mis tout ton poids. L'homme eu du mal à te faire avancer. D'un signe de la main, il appela deux autres pacificateurs qui se trouvaient sur le quai. Un entra tandis que l'autre bloquait la sortie, t'empêchant de t'évader. Le nouvel arrivant te saisit sous les aisselles et le pacificateur avec lequel tu avais voyagé te prit les jambes. Tu crias. tu crias à t'en casser la voix. Jamais tu n'avais autant crié. Tu essayais de donner des coups. Un moment tu réussis à atteindre le pacificateur. Ta chaussure alla taper le visage de celui qui portait tes pieds. Il détourna son visage et te lança un regard noir. Tu le soutins. Tu n'avais pas peur. Tu n'avais plus peur de rien. Il pouvait te faire tout le mal qu'il voulait, tu ne flancherais pas. Tu avais déjà tout perdu. Tu avais tout à gagner et tout à retrouver. Ils te transportèrent à l’hôtel de ville. Du moins, c'est ce que tu devinas. C'était une grande salle spacieuse et très belle. Un couple se tenait au milieu de la salle. Ils étaient grands, beaux et très bien habillés. Tu avais l'air d'une sauvageonne à coté d'eux, mais tu n'en avais rien à faire. Tant mieux. La femme t'offrit un magnifique sourire. Elle semblait réellement heureuse de te voir. Au moins son malheur amenait un bonheur à quelqu'un. Les pacificateurs te lâchèrent sur l'un des bancs. Tu leur lanças un regard de sauvage remplit de haine. Ils traversèrent la salle et sortirent sans un mot. Le maire du district s'approcha de toi avec un grand sourire. Un faux sourire, un faux sourire compatissant. Tu lui aurais fais bouffer ses dents à celui-là. « Ma petite, voici tes parents : Jasmine et Ky Grey. Tu te plairas avec eux, j'en suis sur. » Mais qu'est ce qu'ils avaient tous avec ton bonheur ? S’ils le voulaient vraiment, ils t'auraient laissée dans le district dix avec ton frère. Tu te retins de lui dire ses mots. La femme, Jasmine, s'avança vers toi et te tendit la main. Elle t'invitait à la suivre. Tu allais découvrir votre nouvelle maison. Tu te levas, mais ne saisit pas la main de la femme. C'était une étrangère à tes yeux et jamais elle ne remplacerait ta mère. Ni même cet homme, il ne serait jamais ton père. Personne ne pouvait remplacer tes parents. Quand est-ce qu'ils le comprendront ? Quelques minutes plus tard, tu te trouvas dans une grande maison. L'une des plus belles du district surement. Tes nouveaux "parents" semblaient avoir un haut statut dans ce district. Enfin pas aussi haut que celui de vainqueur ou maire, mais assez bien placé tout de même. Ils te montrèrent ta chambre et tu t'y enfermas sans un mot. ”

six mars 2301” Cela faisait quatre ans que tu vivais avec les Grey. Quatre ans que tu t'appelais Alexis Grey, mais toi tu te considérais toujours comme Khloé West. Ça ne changera pas. Ce n'est pas en changeant ton nom qu'ils te changeront toi. Pourtant ils essayaient tout de même. Ils essayent de faire de toi une bonne petite fille du capitole. Ils te rendaient jolie. Ils t'achetaient un tas de robes plus belles les unes que les autres. Mais toi tu ne jouais pas le jeu. Plusieurs fois déjà tu avais fugué, mais les pacificateurs te mettaient tout le temps la main dessus. Ils te formaient au combat aussi. Tu ne pouvais y échapper. Ils voulaient faire de toi une carrière. A ton grand étonnement, tu y découvris un nouveau morceau de toi. Tu étais forte et tu savais te servir des armes. Et assez bien. Ky essayait de te faire enrôler dans les jeux. Tu te rappelais de ce jour. Ce jour où il avait clairement dit qu'il te verrait bien dans l’arène. Qu'il y voyait un privilège. Ce soir là, tu étais dans ta chambre. Tu cherchais un énième moyen de t’échapper. Tu n'avais aucune envie de manger avec eux. C'est vrai que tu n'avais pas à te plaindre. La nourriture était toujours présente, tu avais une bonne éducation, des parents qui voulaient ton bien. Mais toi tu n'aimais pas ça. Tu ne les considérais pas comme ta famille et tu voulais partir, partir le plus loin possible d'eux. Et tu leur faisais bien ressentir. Tu étais donc dans ta chambre. Tu avais prit toutes les couvertures que tu avais dans ton armoire. Tu essayais de les nouer les unes aux autres pour faire une corde. Ainsi tu pourrais descendre par la fenêtre sans qu'ils s'en rendent compte. Tu tendis l'oreille et remarquas que quelqu'un montait les escaliers. Tu mis tout en boule et fourra ça sous ton lit. Juste à temps car la porte de ta chambre s'ouvrit. Tu te mis en tailleur et prit un livre au passage. Tu fis semblant d'être absorber. « Alexis, ma chérie. Tu viens manger ? » Cette femme était trop bonne. Elle n'avait rien demandé. A part avoir un enfant et elle t'avait eu toi. La pauvre. Tu la plaignais. Elle méritait mieux que toi, elle était mal tombée. Mais tu ne voulais pas faire d'effort, même si elle le méritait. C'était un peu à cause d'elle que tu avais été séparée de Callum. Malgré tout, tu te levas et passas devant elle. Quand tu le fis, elle posa la main sur ta chevelure blonde. Tu t'arrêtas un instant. Elle les caressa. Malgré toi, les larmes te montaient aux yeux. Ta mère faisait exactement la même chose. Ton cœur se serra puis tu t'enlevas brusquement. Tu avais surement blessé Jasmine, mais pour l'instant c'est toi qui souffrais aussi. Tu descendis les escaliers et t’asseyais à table. Les jeux n'allaient pas tarder à commencer. Au contraire des tes parents adoptifs, tu n'aimais pas les regarder, pas du tout même. Tu n'en voyais pas l'intérêt. Jasmine vous servit la soupe et Ky vous rejoint. Puis soudain, la télévision s'alluma. Tu entendis l’éternelle voix du présentateur. Tu n'écoutais pas. Du moins tu essayais. Tu regardais ta soupe. Tu t'amusais avec la cuillère. C'était la seule occupation à cette table autre que de regarder cette boite magique. Il y eu un combat à l'écran. Ky était euphorique. Il aimait quand il y avait des combats. Quelques minutes plus tard, l'émission prit fin. Le silence tomba dans la pièce. Ky mangea quelques cuillères puis prit la parole. « Tu sais Alexis, tu pourrais gagner un tel combat. Tu devrais faire ses jeux. Tu aurais une belle vie. » tu levas la tête et le regardas avec des grands yeux. Il se payait de sa tête ? « Tu devrais te porter volontaire au prochain jeu. Tu as réellement tes chances. » Tu te levas, pleine de rage. « JA-MAIS. » dis-tu avec conviction tout en détachant bien toutes les syllabes. « Jamais tu ne me verras faire le pantin dans une arène comme celle-là. » « Alexis, je t'en pris. Avec le potentiel que tu as, c'est une chance à ne pas laissé passer.» « Une chance... Tu tiens réellement à ce que ma vie soit pourrie jusqu'à mes derniers instants ? On m'a déjà prit ma famille, mon frère, mon district et maintenant vous voulez prendre ma vie ? » crachas-tu. Tu étais hors de toi. Jasmine était en larmes. Elle n'aimait pas ton comportement. « Ta famille ? Mais nous sommes ta famille ! » « Vous ne l'êtes pas et vous ne le serez jamais. Vous m'avez comprise. JAMAIS !» Tu lâchas la cuillère que tu avais dans la main. Elle tomba dans ton assiette encore remplit et éclaboussa la table. Il y en avait partout. Tu avais un regard méchant, ton visage était déformé par la haine. Puis tu partis en courant. Tu ouvris la porte d'entrée et tu t'échappas. Tu t'éloignas d'eux. Tu partis le plus loin possible. Des pacificateurs te retrouvèrent quelques jours plus tard et te ramenèrent à la maison. Jasmine t'avait serré dans ses bras. Tu ne voulais pas lui faire du mal, pas à elle. Elle ne le méritait pas, mais tu détestais Ky. Oh oui tu le détestais du plus profond de ton être. ”

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vingt-huit mai 2303” « Vu que tu ne veux pas suivre les règles avec nous, tu vas devenir une pacificatrice. Ils te mettront dans le droit chemin. » Ky te regardait dans les yeux. Tu serras des dents. Tu ne pouvais rien dire. Tu ne pouvais pas te rebeller. Faible comme il était, il avait appelé des pacificateurs pour veiller à ce que tu ne t'enfuis pas. Ky commençait à prendre de plus en plus conscience de ce que tu devenais : une rebelle. Du moins tu essayais de le devenir parce que dans ce district trouver des rebelles n'était pas chose facile. Mais tu avais trouvé un petit groupe et vous aviez commencé à faire des petites actions. Tu t'étais déjà fait punir plusieurs fois par les pacificateurs, mais ça ne te faisait rien. Tes parents avaient été des rebelles, tu le serais aussi. C'était ta voie, ta vie. Cela ne pouvait en être autrement. Un pacificateur empoigna ton bras. Tu lui lanças un regard noir et secoua le bras. « Ne me touchez pas. » dis-tu sèchement. Il te lâcha. Tu envoyas un regard plein de haine à Ky puis te retournas. Tu saisis le sac que Jasmine t'avait préparée. Tu allais passer le pas de la porte quand la femme, ta mère adoptive te serra contre elle et t'embrassa. Tu sais qu'elle ne voulait pas de tout ça. C'était son mari qui décidait de tout ça. Elle n'avait pas le choix, elle n'avait pas son mot à dire. Tu ne lui en voulais pas réellement, mais tu aurais voulu qu'elle se rebelle. Pas seulement pour toi, pour elle. Tu aurais voulu qu'elle ait une meilleure vie. Mais elle ne faisait rien. Tu lui rendis son étreinte. Tu ne voulais pas partir fâchée avec elle. Cette femme qui avait supporté toutes tes crises, soignées tes blessures après t'être enfuis ou avoir fais un mauvais coup. Chaque seconde, elle t'avait soutenue du mieux qu'elle pouvait. Mais ça n'avait pas suffit. Tu ne l'as considérais pas comme ta mère. C'était juste une femme qui avait prit soin de toi et tu lui en étais tout de même reconnaissante. Tu sortis de la maison, accompagnée de tes futurs collègues. C'est ainsi que tu devins pacificatrices. Et après presque dix ans tu l'es toujours. Et tu es bien décidé à le resté tant que tu n'as pas retrouvé ton frère. Ce métier te permet de naviguer de district en district. Et tu espères que se sera le bon. ”

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