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 “ show me the stars (anna)

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“ show me the stars (anna) Vide
MessageSujet: “ show me the stars (anna)   “ show me the stars (anna) Icon_minitimeDim 21 Avr - 20:14


lyanna yara ansdell
❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞
"My thoughts are stars I cannot fathom into constellations."
Ton stylo glissait sur la feuille blanche, la chargeant d'encre, la noircissant de tes pattes de mouches illisibles. Les cauchemars sont revenus, encore toujours, inlassablement comme si rien ne pouvait les chasser. Ni le temps, ni la présence rassurante de Casmir dans la pièce d'à côté. L'écriture non plus n'y fait rien, et pourtant tu continuais, t'entêtant à croire que coucher sur le papier des histoires plus délirante et sanglante les unes que les autres t'aideront à oublier tes propres expériences. Ton séjour dans les jeux, tu prenais grand soin à l'oublier ; à la place, tu inventais d’autres arènes, d'autres tributs, d'autres histoires et tu les vendais au Capitole. Voilà maintenant près de vingt ans que ton enfer avait pris fin, te déclarant vainqueur de la cinquante-neuvième édition des Jeux de la Faim. Qui, alors que tu montais en tremblant les marches de l'estrade, aurait pu penser que le sort aurait été en ta faveur ? Personne. Ta famille même semblait s'être résolue à la perte de leur fille ainée. Lyanna Yara Ansdell, petite Anna qu'on croisait souvent dans les dédales de la centrale électrique du Cinq en compagnie de son paternel, modeste réparateur électrique. Tu ne venais pas d'une grande famille du district, comme Casmir, mais d'un milieu modeste. Le salaire de ton père pouvait à peine vous nourrir, toi et ton frère. Et ta mère n'étais plus là pour vous aider depuis bien longtemps, n'ayant pas supporté son second accouchement, ce n'était plus que vous trois maintenant. Si tu avais toujours été débrouillarde, et plutôt sauvage, crapahutant sans arrêts dans les rues du Cinq, tu étais pourtant loin d'être dans les favorites. Et pourtant. Le sort avait été en ta faveur, envers et contre tous. Tu avais su te montrer plus intelligente, plus maligne que les autres, et tu avais réussi à les piéger un par un. Les tuant, chacun leur tour, sans même y penser. Tu étais devenue un monstre. Une bête faite de rage et de terreur, les mains trempées dans le sang de tes ennemis, de tes alliés. Mais le plus important, c'était que tu étais en vie, peut en importait le prix. A cette pensée, ta main accéléra encore un peu. Tu n'écrivais même plus des mots, tes phrases n’avaient même plus de sens. Comme souvent quand tu paniquais, tu te contentais de maculer la feuille d'encre noire dans l'espoir de t'apaiser. Ton souffle court, saccadé, s'apaisa quelque peu lorsque les pas de Casmir résonnèrent au-dessus de ta tête et le fil de ton manuscrit recommença à prendre forme. Tu n'étais pas sortie indemne de cet enfer, bien sûr. Il y avait les cauchemars, d'abord, mais aussi une foule d’autres traumatismes : les cicatrices mineures par dizaines, la prothèse qui te servait à présent d'épaule, ainsi que l'énorme balafre qui traversait ta cuisse de la hanche aux genoux, qu'on avait tant bien que mal essayé de soigner mais qui était là, qui te narguait chaque fois que tu baissais le regard sur ta jambe. Mais outre les blessures physique, il y avait les psychologiques, les pires selon ton mentor. La paranoïa dans ton cas, cette paranoïa que tu traitais à coup de cachets, que tu tentais de camoufler mais qui te réveillait la nuit au moindre bruit, te plongeant dans un état second de terreur absolue. Tu ne pouvais plus vivre seule, pas dans ta grande maison de Vainqueur, pas avec les fantômes des tributs que avais mutilés. Aussi tu avais emménagé avec l'autre vainqueur, ton mentor, ton Casmir adoré. Votre relation était des plus étranges, et pourtant, aussi seul l'un que l'autre, cette colocation s'était révélé une solution miracle. Aussi en un rien de temps, vous êtes devenu inséparable, bien que constamment en train de vous disputer, il était inimaginable pour l'un comme pour l'autre de vivre autrement. Les inséparables qu'on pointait du doigt dans la rue, qu'on évitait par crainte d'avoir à faire à eux. Les deux génies, les deux tarés, les deux légendes du Cinq.


about games and relative.


La mort, je l'ai côtoyé pendant près de dix jours, la craignant chaque seconde, priant pour survivre encore un peu plus longtemps. Je l'ai regardé droit dans les yeux alors que nous n'étions plus que deux, et que l'un devait mourir. Je l'ai contemplée dans toute sa splendeur alors que le corps de mon allié se vidait de son sang devant mon regard victorieux. La mort est devenue une vieille amie que je salue chaque année en voyant mes tributs périr devant mes yeux, et que j'essaie d'ignorer le reste du temps. Pourtant elle est là, toujours présente dans un coin de ma tête, ne me quittant jamais. Paranoïa qu'ils appellent ça ; chaque seconde à redouter qu'elle revienne me hanter. Alors je tâche de ne plus y penser, j'essaie de ne pas avoir à imaginer une telle chose. Mais si je devais choisir, si je le pouvais, ce serais surement tel que je suis aujourd'hui : dans notre manoir des Vainqueurs avec Casmir, paisible, calme, à ses côtés.

Il est difficile d'ignorer leur existence après le massacre qui vient d'avoir lieu. J'étais malgré tout au courant avant cette si joliment nommée "Purge", et pour cause : mon frère cadet, Petyr, était un rebelle assez influent dans le district. Il se battait pour sa cause, pour la libération des districts et la chute du Capitole. Il a participé aux dernières révoltes, persuadé que les siens allaient remporter cette guerre, convaincue qu'ils allaient enfin voir le bout de cette si sombre période. Il venait souvent me rendre visite, s’enthousiasmant de l’avancée des troupes du Treize, de l'influence des rebelles. Il y a cru, il s'est battu et ce jusqu'au bout. Jusqu'à ce que le Capitole reprenne les choses en mains, et qu'il élimine les indésirable. Qu'ils éliminent Petyr, d'une balle dans la tête sur la grande place. Victime de la Purge. Si je n'avais jamais réellement rejoins la cause rebelle, me contentant de lui donner quelques informations mineures de temps à autre, cet événement funeste m'avait définitivement coupé l'envie de me joindre à la révolution. Je ne porte pas le Capitole dans mon cœur, je ne l'avais jamais fait. Mais les rebelles étaient maintenant à mes yeux aussi indésirable que leur adverse. Pire, je les crains, eux qui ont envoyé mon frère sur l'estrade, et je les évite le plus possible.

Les Pacificateurs sont là pour faire régner l'ordre ; il n'y a à la base aucune raison de les craindre. Ils sont là pour nous protéger, et non pour nous effrayer, aussi je n'ai rien réellement contre eux. Pourtant, la règle ne s'applique pas à tous, j'en ai été témoin. Juste après que mon frère ai été découvert comme rebelle, on est venu m'interroger, pour être sûr que je n'avais aucun lien avec lui et sa rébellion. Ce n'était bien sûr pas le cas, mais le Pacificateur qui est venu m'interroger était loin d'employer les manières traditionnelles, et apparemment la vérité ne lui suffisait pas. Casmir avait réussi à le dissuader de m'emmener au poste, et j'avais été déclarée innocente, pourtant depuis cet incident j'ai tendance à éviter ces Pacificateurs.

Nerveuse. C'est la même chose tous les ans, depuis près de vingt ans, pourtant je ne peux m'empêcher de ressentir la même angoisse. Chaque année un nouveau tribut, chaque année deux nouvelles boites en bois. J'étais la seule personne que Casmir avait réussi à ramener vivante, et depuis les cadavres s'accumulent. Incapable d'assurer notre rôle de mentor, peut-être, car jamais nous n'avions rempli notre tâche. Aussi chaque année, à l'idée de voir revenir deux nouveau corps, la peur revient de nouveau, toujours plus forte. Les médecins augmentent les doses de mes médicaments, mais rien n'y fait ; alors j'écris, encore toujours, pour essayer de m'occuper l'esprit, tâchant de ne pas trop penser aux deux nouveaux gamins qui allaient devoir périr sous mes yeux.

J'ai longtemps tâché d'y croire, m'accrochant à l'espoir futile qu'un jour je serais enfin bien, heureuse. Entourée de mon père, de mon frère, certes sans ma mère mais tout de même dans une famille heureuse, aimante. Nous ne manquions de rien généralement, le métier de mon paternel suffisant à nous faire vivre. Je m'étais découvert une passion pour l’électronique et j'étais bien parti pour suivre ses traces à la centrale du Cinq. Tout semblait aller bien ; tout jusqu'à ce que les Jeux m'arrache ce semblant de bonheur. J'étais revenu déchirée, instable, encore hantée par la perte d'Orion et les atrocités que j'avais pu connaitre pendant mon séjour dans l'Arène. Au plus bas, loin de toute forme de bonheur possible. Malgré tout, il avait toujours été là pour m'aider, Casmir. Si après la mort de mon père, puis celle de mon frère durant la Purge, je n'ai jamais réussi à retrouver le bonheur enfantin de mon ancienne vie, être avec mon mentor est ce qui se rapproche le plus de ce bien-être passé.

JE VIENS D'UN MILIEU moyennement favorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE généralement là. DU COUP, MON NOM AVAIT onze CHANCES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE mentor ET POUR TOUT VOUS DIRE, JE n'aime pas particulièrement ça. JE SUIS DANS LE cinquiÈME DISTRICT. AYANT trente ans J' ai déjà PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET je tâche d'éviter de penser à la prochaine moisson. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.
reality is here.


ME VOILA DE RETOUR, POUR VOUS JOUER DE MAUVAIS TOURS :kathleen: Plus sérieusement, ici Atala/Mycroft/Titus et compagnie, on the road again avec un nouveau personnage. J'ai longuement hésité avant de créer ce énième personnage, pensant même à quitter le forum à cause du manque d'inspiration, mais j'ai préféré tenter un dernière fois I love you Comme ça fait longtemps que je n'ai pas fait de petite présentation, on s'y remet “ show me the stars (anna) 1147778360 Je m'appelle Léa, mais je suis plus connue sur le net sous le pseudo de spacemen. J'ai dix-sept ans, en route vers la majorité et vais passer mon bas en fin d'année, je serais donc un peu moins présente jusqu’aux vacances d'été “ show me the stars (anna) 4209083858 Je suis une grande grande fan de doctor who, je respire DW, je dors DW, je vis DW What a Face“ show me the stars (anna) 3686848491 Je suis aussi bien évidemment une grande fan de HG, et de plein d'autre trucs cool, dont un nombre de séries exorbitants que je ne citerais pas pour ne pas y passer la nuit What a Face Je suis une ancienne du forum pour les petits nouveaux qui ne m'ont jamais vu, et j'ai fêté mon MJversaire à Noël dernier Kath moves her ass! Dédicace à toutes les moules pas fraiches qui se reconnaitrons et surtout à mon cacatoes préféré I love youcrac crac

FEATURING jenna louise coleman© COPYRIGHT tumblr





Dernière édition par Lyanna Y. Ansdell le Jeu 25 Avr - 21:45, édité 5 fois
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“ show me the stars (anna) Vide
MessageSujet: Re: “ show me the stars (anna)   “ show me the stars (anna) Icon_minitimeDim 21 Avr - 20:15

THE ODDS ARE NEVER IN OUR FAVOR
i'm waking up, to ash and dust

Un autre coup de canon. Les jambes contre ma poitrine, la tête posée sur mes genoux, mon souffle s’accélérait encore un peu plus. Roulée en boule, je tentais de me faire encore un peu plus petite dans ma cachette. Je savais pertinemment que personne ne viendrait me déranger ici, j'avais déjà eu du mal à trouver cet endroit ; ou moins c'était ce dont j'essayais de me convaincre. Pourtant, je n'arrivais pas à me calmer, fébrile, tremblante comme une feuille. J’entendais encore ses cris, comme si elle se trouvait toujours devant moi, toujours à mes pieds. Comme si je la regardais encore agonir sur le sol, paniquée. Mon chef d’œuvre. Je fermai les yeux comme pour chasser cette pensée de mon esprit. Je serrais l'énorme machette entre mes mains vacillantes comme pour me rassurer, essayant tant bien que mal de trouver le sommeil. Pourtant, au bout de quelques secondes, un bruit me fit sursauter. Ce n'était surement rien, mais je ne pus m'empêcher de sauter sur mes pieds. Je poussais délicatement l'imposante chaise de bureau, le plus silencieusement possible, et me dégageait doucement de sous le bureau. Sur ce dernier, alignés les uns à côté des autres, une dizaine d'écrans poussiéreux affichaient différents lieu de l'arène. Surement ma plus belle victoire depuis mon entrée dans les Jeux. J'étais tombée sur cette pièce par hasard en tentant de trouver une cachette pour la première nuit. Au fond d'une ruelle sombre, entre deux des énormes usines qui constituaient l'arène, il fallait avoir l’œil pour trouver la porte. J'avais réussi à m'y faufiler, n'y trouvant qu'une vieille salle pleine de machines hors services ; ou du moins c'est ce qu'elles laissaient paraitre, avec leur couche de crasse et leurs toiles d'araignées. Mais j'avais réussi. Papa m'avaient montré plusieurs fois, il m'avait appris comment réparer ce genre de choses. En le suivant à la centrale, je m'étais découvert une vraie passion pour l’électronique, et j'étais plutôt douée selon lui. Aussi je n'avais eu aucun mal à reconnecter les fils qu'on avait négligemment arraché pour faire paraitre la pièce obsolète. La salle s'était éclairé en un instant, et je découvrais, émerveillée, le trésor sur lequel j'étais tombée : la salle de vidéo surveillance. Les caméras ne semblaient pas couvrir l'ensemble de l'arène, mais montrait tout de même un large périmètre autour de l'usine où je me trouvais. C'est comme ça que j'avais abattu ma première victime ; une gamine à peine plus jeune que moi, que j'avais réussi à localiser grâce aux vidéos, et à piéger.

Mais contrairement à la jeune tribut, j'étais incapable de trouver ce qui avait pu produire le bruit. Mes yeux passait d'un écran à l'autre, tâchant de localisé un tribut ou quelque chose qui aurait pu en être la cause. Mais rien. Rien à part ... Un tonneau venait de rouler à quelques mètres de l'entrée de ma cachette. C'était près, bien trop près. Mon cœur s'emballa à l'idée d'être découverte. Il fallait que je fasse quelque chose. Cachant mon sac à dos dans une vieille armoire, j'empoignais ma machette entre mes mains, me dirigeant vers la sortie. J'ouvrais doucement la porte, aux aguets, en prenant grand soin de la refermer après mon passage. J'avançais vers le tonneau, sans succès. Je vérifiais jusqu'au bout de la ruelle, jetant un œil dans les bennes à ordures ; rien. C'était surement une fausse alerte. Baissant ma garde, je retournais vers la porte de la salle, l'ouvrant nonchalamment avant de faire un bond en arrière. Devant moi, me dépassant d'au moins trois têtes, le tribut du Neuf. Si je n'avais pas retenu son nom, je n'avais pourtant pas oublié sa note à l'entrainement. Huit. Brandissant ma machette, je n'avais pas pourtant fière allure devant le géant. Le garçon fit volte-face, l'air ahurit. « Qu'est-ce que c'est que ça ? » lâcha-t-il, l'air étonné. « Quoi ? » lâchai-je aussi surprise que lui, me demandant pourquoi il ne m'avait pas déjà achevé. « Dans la salle, là, qu'est-ce que c'est ? » tremblante, je peinais à rester debout. « Une... Une salle de surveillance. » soufflai-je, peinant à articuler proprement. « C'est à moi. Va-t’en. » réussis-je à ajouter, tout aussi terrifiée mais approchant mon arme un peu plus. Fort peu convaincant, mais je tenais à défendre ce qui m'appartenait. « Doucement, doucement. » Il approcha d'un pas, mais je ne baissai pas ma garde. « Je ne vais pas te faire de mal. Je ne vais pas m'attaquer à une gamine... » « Je ne suis pas une g... » « Peu importe, je laisse ce genre de sale boulot aux carrières. Promis. C'est toi qui l’as remis en marche ? J'en croisé une comme ça plus loin, elle ne marchait pas. » Je hochai vivement la tête, sans baisser ma garde. Il souffla bruyamment. « Tu veux bien poser cette machette ? Tu ne la tiens même pas correctement. » Je fis non de la tête, tout en bougeant discrètement ma prise sur mon arme. Il avait raison, je n'avais aucune idée de ce que je faisais. Pourtant, si ça avait marché ce matin, pourquoi pas maintenant ? Il souffla de nouveau tout enlevant son sac à dos de ses épaules. Il le jeta à mes pieds, puis fis de même avec le couteau qu'il gardait à la ceinture. « C'est bon ? On peut parler maintenant ? » Le souffle court, mes mains tremblaient toujours autant. C'était un piège, ce devait forcément l'être. Pourtant, quelque chose dans son regard me poussait à lui faire confiance. Je baissai mon arme, sans néanmoins lâcher prise. « Bien. » « De quoi veux-tu parler de toute manière ? » sifflai-je, tentant de paraitre méchante mais sans grand succès. Je me baissai sans le quitter du regard, attrapant son sac lentement avant de l'ouvrir. A l'intérieur, une quantité hallucinante de nourriture ; des boites de conserve, des biscuits, de la viandes séchée. Quelques couteaux, une trousse de premiers secours ... Je relevais un regard ahurit vers le tribut. « J'étais avec les carrières. J'ai passé les deux premiers jours avec eux, mais ça n’a pas vraiment collé entre eux et moi, on n’avait pas le même humour. » Je regardais le jeune homme en grimaçant. Qui pouvait bien vouloir faire de l'humour ici de toute manière ? « J'étais de garde plus tôt dans la nuit, je me suis servi dans les réserves et je suis parti discrètement. J'ai des armes cachées dans une benne un peu plus loin. » J'étais sans voix, toujours penchée au-dessus de son sac de provisions, fixant le jeune homme avec de grands yeux. Un sourire malicieux éclaira alors son visage. « Allié ? »



Je me réveillai en sursaut, sautant sur mes pieds alors que je reconnaissais le son du canon. « Orion ? » lâchai-je automatiquement, essayant de distinguer sa silhouette dans l’entrepôt sombre où nous avions trouvé refuge. Cela faisait trois jours maintenant que la salle de surveillance avait été scellée ; après être rentré d'une de nos innombrables chasse au tribut, la porte qui menait à notre abri avait été remplacé par des rangés d'épaisses briques. Inutile de préciser que les autres salles qu'avait repérées mon allié étaient elles-aussi condamnées. D'après lui, c'était un coup des juges, qui s'étaient lassés du spectacle qu'on leur offrait, en piégeant les tributs ainsi. Il surement avait raison, il avait toujours raison de toute manière. S'il avait la carrure d'un carrière basique, il était bien plus intelligent qu'eux ; c'était surement pour ça qu'il avait réussi à survivre à ces Jeux. Et moi ? C'était grâce à lui. « Ici ! » souffla-t-il à quelques mètres. Sacs sur le dos, il me tendit ma machette alors qu'un sourire sinistre éclaira son visage. « Ce coup de canon, tu sais ce que ça veut dire gamine ? » Je ne pus m'empêcher de sourire à mon tour. Trois, nous n'étions que trois. Le tribut survivant, lui et moi. Nous avions réussi, à nous deux, à arriver jusqu'au trio final, survivre jusqu'au bout. Orion et moi avions réussi à liquider une bonne partie des tributs, nombreux étaient ceux qui s'étaient aventuré dans la zone que couvrait notre système de surveillance, mais aucun n'était ressortit. Nous n’avions pas réussi sans blessures certes, les épaisses entailles dans mon dos et sur ma cuisse pouvaient en témoigner, mais c'était le prix à payer pour rester en vie. « Alors où est ce dernier tribut ? » lâchai-je d'un ton enjouée. Trop enjouée peut être, en vue de ce que nous réservait ce dernier combat, mais j'avais tâché ces dernier jours d'occulter entièrement cette question de mon esprit. Car après tout, qu'elles étaient les chances de survivre face à deux géants, deux carrières ou tout comme ? Le sourire d'Orion s'étala encore un peu plus, alors que sa main venait m’ébouriffer mes cheveux. « Je pense qu'on ne va pas tarder à savoir. Prête ? » J’acquiesçai vivement. Il commença à avancer, sautillant presque comme un gamin, moi sur ses talons. Sa réaction m'étonnait à peine, il avait été comme ça depuis notre rencontre. Malgré tout, je ne pouvais m'empêcher de me demander à quoi il pensait. A rentrer à la maison surement, comme moi, comme le dernier tribut. Mais réalisait-il vraiment qu'il allait devoir me tuer pour y parvenir ? Il n'aurait aucun mal, certes, mais après tout ce que nous avions traversé ensemble. Après toute les fois où nous avions risqué nos vie, où nous avions survécu, où nous avions ris ensemble ? Je m'accrochais à l'idée que ça allait lui faire mal, mais après tout, j'inventais peut être tout ça. Peut-être était-il resté avec moi seulement pour la surveillance, et gardé en vie seulement pour pouvoir dormir tranquillement la nuit, persuadé qu'une gamine comme moi n'oserait pas s'en prendre à lui. Mais je fus bien vite coupée de mes réflexion ; car les mains qui m'attrapèrent les cheveux n'étaient pas celles de mon allié.

Alors que je laissai échapper un cri strident, le tribut du Un m'attira violemment en arrière, manquant de me faire trébucher sur ce qui devait être la dépouille du dernier tribut. Je me retrouvais le dos plaqué contre lui, alors qu'une énorme lame effleura la peau de mon coup. « Anna ! » cria Orion en faisant volteface. Son imposante épée entre les mains, sa préférée comme il disait, il fit un pas vers moi mais le tribut partit dans un éclat de rire. « Tu nous as laissé pour ça, Orion ? Pas très intelligent. Quel âge elle a ? 12, 13 ans ? » Le sourire de mon allié avait bel et bien disparu et ce visage qu'il arborait, dur, froid, je ne l'avais encore jamais vu. « Et pourtant on est là, dans le trio final. On ne peut pas en dire autant de tes coéquipiers. » dit-il en désignant le corps sur lequel j'avais trébuché, un autre carrière apparemment. « Laisse là partir, qu’on règle ça tous les deux. » Le carrière partit dans un autre éclat de rire, promenant sa lame contre ma gorge. Le souffle court, je fixai Orion l'air affolé. « Je te ferais une faveur pourtant en l'achevant. Qui d'autre va le faire sinon ? Toi ? » A ses mots, le carrière me relâcha, me poussant brusquement vers le sol. Mais avant que j’aie le temps de sauter sur mes pieds, la cri de mon allié déchira l'air pensant de l'Arène. « Non ! » Je compris une seconde trop tard. Déjà la hache du carrière atteignit mon épaule, sans que j’aie le temps d'esquiver, me projetant vivement à terre. Je pris quelque secondes à comprendre, quelques secondes avant que la douleur commence à se diffuser. Une douleur atroce, indescriptible, qui ne tarda pas à se rependre dans tout mon corps. Si j'avais souffert quand on m'avait frappé au dos, quand on m'avait entaillé la jambe, ce n'était rien comparé à ça. Mes hurlements déchiraient le silence alors que ma main valide tâchait de détacher l'arme de mon épaule. Les larmes coulaient abondamment sur mon visage, et je ne tentais même pas de les stopper. Sur le moment, j'aurais aimé qu'on m’achève d'un coup dans la tête, qu'on fasse cesser le mal, que tout soit fini. Les Jeux, la peur, la peine. Devant mes yeux trempées de larmes, les deux tributs semblaient lutter, mais je n'arrivais même plus à distinguer qui était qui. Rien d'autre n'importait que mon épaule en feux. Les secondes filèrent, puis les minutes. Les heures même peut-être, j'avais perdu toute notion du temps. Pourtant, je tâchai de me concentrer, de retrouver mes esprits. Ce n'était pas fini. Je pensai à mon père, à mon frère, à mon mentor. Je tâchai de m'imaginer le Cinq et la centrale. La maison.

Au bout d’un moment, un cri interrompit le fil de mes pensées, suivi d'un coup de canon. C'était la fin. Pas pour moi, mais pour un des autres tributs. J'ouvrai péniblement les yeux pour distinguer le gagnant, espérant réellement que ce soit le tribut du Un, que je n'ai pas à affronter Orion. Malgré tout, c'était bien mon allié qui se tenait au-dessus du corps sans vie du carrière, haletant, couvert de son propre sang ou de celui de l'autre, je ne savais pas. Dos à moi, il avait surement dû oublier ma présence. Figé au-dessus de son carnage, seul le soulèvement saccadé de sa poitrine faisait bouger son corps fébrile. C'était le moment. C'était parfait. Je pouvais le faire. Mon cœur s’emballa alors que je tentais péniblement de m’assoir. Je tendais mon bras valide pour attraper ma machette quelques mètres plus loin, réprimant un gémissement de douleur. Me hissant doucement sur mes jambes, j'avançais tant bien que mal vers lui, me trainant à contrecœur. Je pouvais le faire, et je devais le faire. Pour la maison. Je trébuchai une énième fois, ne pouvant m'empêcher d’échapper un cri de douleur. Toujours accroupi au-dessus du corps sans vie du carrière, Orion sorti enfin de sa transe. Tournant doucement vers moi, sans se relever néanmoins -je n'étais même pas sure qu'il en était capable- je découvrais la balafre qui traversait son visage de haut en bas, terrifiante. Je perçus malgré tout l'éclair qui traversa son regard lorsqu'il comprit enfin. Il était intelligent. Il l'avait toujours été. « Anna ... » souffla-t-il d'un ton surpris, un ton emplit de pitié qui me fis éclater en sanglot. Je resserrai encore un peu plus ma prise sur la machette, comme il me l'avait appris. Mon bras blessé plaqué contre mon corps, je supprimai les quelques mètres qui nous séparaient encore, tenant à peine debout. Il répéta mon encore une fois, presque inaudible. En larme, je levais le bras au-dessus de son crâne, lentement, tremblant comme une feuille. Je pouvais le faire, je l'avais déjà fait plusieurs fois durant les derniers jours. Je savais le faire, il m'avait montré. Mon regard se plongea dans le sien alors qu'une larme dévala sa joue. « Je suis désolée. » Mon bras s'abattit violemment sur son crâne. Le canon retentit.



Mon cœur s'emballa alors que les Pacificateur les alignaient au mur. Tous ces habitants du Cinq, jeunes, vieux, hommes, femmes. Mais plus important, Petyr, en plein milieu. Mon petit frère. Mon rebelle. Assise sur une petite chaise à la droite de l'estrade, aux côté de mon mentor, je tâchai de me tenir droite, de garder le peu de dignité qu'il me restait. Casmir et moi avions été conviés, en tant que seul vainqueur restant du Cinq, à représenter le district en ce jour funeste. Face à nous, le nouveau chef Pacificateur et le maire du district se tenaient face au micro, prêt à commencer. Je tâchais de ne pas regarder en sa direction, concentrant toute mon attention sur la foule qui commençait à s’épaissir au pied de l'estrade. On avait convié tout le district, obligé chacun à venir assister à cette boucherie. A la Purge. Mon cœur se serra. Bien triste mot pour une bien triste journée. Dans la foule, toute les personnes que je côtoyais quotidiennement dans les rues du district ; le visage dur, fermé, triste. Les temps de révoltes avait été une période difficile pour tout le monde. Aujourd'hui, c'était le point culminent de cette période sombre, son apogée. Tous ces rebelles alignés les uns à côté des autre contre un mur de brique gris délavé ; tous ces rebelles qui ne serait plus dans quelques minutes.

Le maire frappa le micro pour obtenir l'attention. La foule se calma d'un coup, et le silence tomba sur la grande place du Cinq. Je ne prêtais même pas attention à ce qu'il disait, mon cerveau n'étant en aucun cas en mesure de penser correctement. Mon regard se perdit à contrecœur vers le mur, où Petyr se tenait le regard haineux, plein de défi, un regard que je connaissais si bien. J'avais envie de courir vers lui, de le prendre dans mes bras et de la bercer, comme je le faisais quand il était enfant. Je voulais le rassurer, lui dire que tout allait bien se passer. Mais je ne pouvais pas, ça aurait été un mensonge. Je sentis soudain la main de Casmir se glisser dans la mienne. Je me tournai vivement, serrant sa main fort, toujours plus fort. Son regard me couvait d'un air tendre, se voulant rassurant. Mon mentor. Il avait toujours été là, il ne m'avait jamais quitté même après ma victoire. Que serais-je devenue sans lui ? Notre relation n'avait pas toujours été facile, et nous ne nous entendions pas sur grand-chose ; mais je n'imaginais pas ma vie sans lui. Nous étions deux survivants, deux monstres qui étaient toujours là seulement grâce aux atrocités que nous avions commises. Nous étions les même, et pourtant si différents. Mais à cet instant, c'était la seule personne que je voulais voir à mes côtés. Cent trois. Cent trois personnes allaient être exécutées dans les prochain jours annonçait le chef des Pacificateur. Seulement une trentaine se trouvait parmi nous, mais ce n'était qu'un début. Mon souffle se fit plus court au fur et à mesure que le temps passait ; saccadé, j'avais de plus en plus de mal à reprendre mon souffle. Je pouvais toujours sentir le regard de Casmir sur moi, mais ni ses yeux ni sa main ne suffisait plus à me calmer. Je voulais crier, me débattre alors que l'homme grisonnant énonçait les atrocités commises par les rebelles. A quel point ces personnes contre le mur étaient lâche, pourries et indignent de fouler le sol de Panem. A quel point elles devaient mourir. Ennemis de la patrie, ils se devaient d'être éliminés pour que la vermine ne se propage pas plus. Les cendres fumantes du pays étaient là pour nous rappeler le prix d'une révolution ; et les corps qui allaient tomber nous montreraient pourquoi toute rébellion était vaine. Je voulais sauter sur mes pieds et crier au district que mon frère n'était rien de cela, que c'était surement l'homme le plus gentil qu'il m'avait été donné de rencontrer. Le plus doux, le plus aimant. Il ne méritait pas cela. Aucun de ses rebelles ne méritait cela. Mais je restais assise en silence, alors que l'hymne de Panem sonnait et que les Pacificateurs s'alignaient face aux accusés, arme à la main. Mon cœur battait si fort que je l'entendais résonner dans tout mon corps. Petyr, mon petit Petyr. Mon petit frère, ce n'était toujours qu'un enfant pour moi. Ce le sera toujours. Les larmes mon montèrent de nouveau aux yeux, mais je n'eus cette fois pas la force de les retenir. Je laissai échapper un sanglot alors que la pression de la main de Casmir se fit plus forte. Je lui lançai un regard affolé, le suppliant de faire quelque chose, priant pour qu'il le sauve. Mais il ne pouvait rien faire, je le savais bien. Personne ne le pouvait. L'hymne s'acheva, et les Pacificateur levèrent un à un leur arme en direction des rebelles. Je cherchais le regard de mon frère, et le trouvait aussitôt. Son attitude hautaine ne le quittait pas, défiant son bourreau du regard, la tête haute. Il n'avait pas peur de mourir. Mon visage était trempé maintenant, et le rythme de mon cœur s'emballa encore un peu plus. Ses lèvres bougèrent dans le vide, mais je compris qu'il s'adressait à moi ; qu'il prononçait mon nom. Et je ne pus m'empêcher de murmurer le sien.

« Pour avoir osé défier Panem et son Président, le gouvernement vous condamne à mort. » lâcha-t-il en s'adressant aux rebelles. Des sanglots éclatèrent dans la foule, et parmi certain condamnés. Mais Petyr gardait la tête haute. « Messieurs. » souffla le Pacificateur à ses collègues. Un premier coup de feu éclata, puis un autre, et ainsi de suite. Les corps tombaient au sol, un à un, alors que je fus secoué par un autre sanglot. Le silence qui planait sur la grande place était brisé par les cris des défunts. Je sentis l'autre main de mon mentor glisser dans mon dos, mais je ne m'en aperçus même pas ; car le corps qui venait de tomber, c'était le sien. Je sautai sur mes pieds dès que je reconnu mon petit frère au sol. « Pete ! » hurlai-je en tentant de courir vers lui. Mais la main de Casmir m'attrapa le poignet et me retint, m'empêchant d'accourir au secours de mon frère. « Petyr ! » criai-je de nouveau, le visage noyé de larme. Je répétais son nom encore, inlassablement, alors que Casmir m'attira vers lui, m'entourant de ses bras, faisant signe aux Pacificateur de reculer. « Laissez là. » soufflait-il au gardes qui accourait pour me retenir. Je tâchai de me débattre quelque secondes, mais à quoi bon ? C'était fini. Je me laissai lourdement tomber contre le vainqueur, enfonçant mon visage contre sa poitrine alors qu'il m'attirait toujours plus près. « Ca va aller, Anna. Je suis là. On va rentrer d'accord ? » J’acquiesçai doucement mais ne bougeai pas, incapable d'esquisser le moindre geste. Ses mains commencèrent à caresser mes cheveux, doucement, alors qu'il continuait à me rassurer tendrement. Les secondes filèrent, mais les larmes ne s'atténuèrent pas. Casmir tenta de me faire avancer vers les marches, mais mes jambes ne voulaient pas coopérer ; au lieu de ça, je m'agrippai un peu plus fort à lui. « Anna. » souffla-t-il. Je perçus les Pacificateur revenir à la charge, mais Casmir les éloigna à nouveau. Mon Casmir. Que ferais-je sans lui ?



Cela faisait près d'une semaine que la Purge s'était achevée. Ils ne m'avaient bien sûr pas convié aux autre journées d’exécutions, c'était compréhensible après l'incident. Depuis ce jour, j'étais restée à la maison, bougeant de mon lit seulement pour me rendre jusqu'au canapé du petit salon. Ne faisant rien, restant à contempler le vide ou plus généralement à écrire. Souvent des phrases incohérentes, parfois seulement des mots ou des symboles. Écrire pour écrire, juste pour m'occuper l'esprit. Je n'avais pas non plus décroché un mot ; pas une seule parole, pas un seul son à part les sanglots la nuit. Je ne vivais plus, je survivais seulement, coquille vide, presque dans le même état que celui dans lequel j'étais revenue des Jeux. Casmir était là, bien évidemment, me parlant même s'il s'était habitué à mon silence, faisant la conversation à lui seul. C'est d'ailleurs le son de sa voix qui me sorti de ma léthargie. « Anna Banana, tu ne devineras jamais qui j'ai croisé ce matin en ville. » Il marqua une pose, comme s'il attendait une réponse de ma part, avant de continuer. « Tu te rappelles du vieux Ed qu'on croyait mort ? » Autre pause, plus courte cette fois. « Et bien figure toi qu'il était juste terré chez lui, persuadé que la Capitole allait sévir de nouveau. Ce vieux Ed, trois mois qu'il est pas sorti de chez lui de peur de se recevoir une bombe sur la tête. » Il rigola doucement, amusé par l'attitude du vieillard surement. Je posai mon stylo en silence, avant de sauter sur mes pieds et de foncer vers mon mentor. Il se figea, surpris par ma réaction soudaine. Il était rare que nous nous prenions dans les bras, cela était arrivé deux fois auparavant : lors de mon retour des Jeux et sur l'estrade la semaine passée. Aussi, la surprise devait être double pour lui. Mais au bout de quelques secondes, je sentis ses bras s'enrouler autour de ma taille, doucement. « Je suis désolée. » soufflai-je finalement, enrouée à cause du mutisme des jours passés. « Désolé ? » répondit-il avec surprise, sans se défaire de l'étreinte. « Désolée de ce qu'il s'est passé sur l'estrade la semaine dernière. Et merci d'avoir été là pour moi. » ajoutais-je en souriant timidement. Je sentis qu'un sourire éclaira son visage. « Tu n'as pas à me remercier princesse, c'est normal. » lâcha-t-il en se reculant de quelques centimètres, plaquant un baiser sur le haut de mon front. Notre relation avait toujours été incroyablement complexe ; colocataire, oui, meilleur ami surement. Je ne pouvais plus me passer de lui, et chaque voyage où je devais le laisser me semblait chaque fois plus difficile. C'était à lui que je m'étais accroché à mon retour des Jeux, et ce serait toujours lui qui comptera dans ma vie. Mais jusqu'où ? Je l'aimais, c'était sûr, mais à quel point ? Mon regard se plongea dans le sien alors que me sourit tendrement. Sur le moment, je l'aimais bien plus qu'on aime son colocataire ; nous restâmes ainsi alors que le temps filait, peut-être plus longtemps que l'aurait voulu la décence. Mais j'étais incapable de me détacher. Pire, j'aurais voulu me rapprocher encore un peu. C'est cependant lui qui brisa notre étreinte, se reculant vivement en effectuant une cascade ridicule dont lui seul avait le secret. Je ris malgré moi, rire léger qui me paraissait presque étranger après cette période de deuil. « Contente de voir que tu as retrouvé ta voix, la maison semblait incroyablement vide sans ta mauvaise humeur habituelle. » Je poussai un soupir d'indignation comme pour souligner ses propos. « En tout cas, content de voir que le vieux Ed te fait tant d'effet. » souffla-t-il, l'air malin, en fonçant dans la cuisine.


Dernière édition par Lyanna Y. Ansdell le Jeu 25 Avr - 21:38, édité 13 fois
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MessageSujet: Re: “ show me the stars (anna)   “ show me the stars (anna) Icon_minitimeDim 21 Avr - 20:17

Re-bienvenue Tala' I love you
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http://www.mockingjay-rpg.net/t6374-this-is-survival-of-the-fittest-this-is-do-or-die http://www.mockingjay-rpg.net/t3544-a-man-chooses-a-slave-obeys http://www.mockingjay-rpg.net/t3545-nature-nurture http://six-ways-to-misbehave.tumblr.com/
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MessageSujet: Re: “ show me the stars (anna)   “ show me the stars (anna) Icon_minitimeDim 21 Avr - 20:19

RE BIEN LA VENUE PAR MINOUUUUS “ show me the stars (anna) 173490454 “ show me the stars (anna) 173490454 “ show me the stars (anna) 173490454
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MessageSujet: Re: “ show me the stars (anna)   “ show me the stars (anna) Icon_minitimeDim 21 Avr - 20:53

Merci à vous deux I love you

J'ai juste une petite question pour le staff “ show me the stars (anna) 1147778360 J'ai été voir dans la liste des vainqueurs si il restait une place de libre, et comme je m'en doutait, beaucoup sont occupée. Pourtant, j'ai vu que les 67eme était toujours pris par Phoenix, alors que si je me souviens bien le membre à quitté le forum ? “ show me the stars (anna) 1366640713 Je voulais donc savoir s'il était possible de partir sur cette édition ou si je devais en trouver une autre “ show me the stars (anna) 3997798681 Merci d’avance I love you
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MessageSujet: Re: “ show me the stars (anna)   “ show me the stars (anna) Icon_minitimeDim 21 Avr - 21:10

DW chou “ show me the stars (anna) 173490454 “ show me the stars (anna) 1001256540 I love you “ show me the stars (anna) 846282082 Jenna “ show me the stars (anna) 4205929361
Déjà je suis fan de toi (jamais eut l'occasion de te le dire avant donc j'en profite hein Arrow) (en plus je joue Felicity actuellement sur un autre fo') et en plus ton prénom quoi I love you
Hate de voir ce nouveau personnage. Rebienvenue et bon courage pour ta fifiche “ show me the stars (anna) 173490454
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MessageSujet: Re: “ show me the stars (anna)   “ show me the stars (anna) Icon_minitimeDim 21 Avr - 21:50

Coucou toi “ show me the stars (anna) 4153354820
(c'est tout, je suis pas inspiré “ show me the stars (anna) 4205929361)
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MessageSujet: Re: “ show me the stars (anna)   “ show me the stars (anna) Icon_minitimeDim 21 Avr - 23:19

Doctor Who. Mais pas le 11e doc, ok? “ show me the stars (anna) 607161949

Re :ariel:
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MessageSujet: Re: “ show me the stars (anna)   “ show me the stars (anna) Icon_minitimeDim 21 Avr - 23:55

JLC. “ show me the stars (anna) 1366640713
re-bienvenue ! I love you
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MessageSujet: Re: “ show me the stars (anna)   “ show me the stars (anna) Icon_minitimeLun 22 Avr - 0:28

JLC chou chou chou
Reuh parmi nous, toi “ show me the stars (anna) 173490454 “ show me the stars (anna) 2774444739
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MessageSujet: Re: “ show me the stars (anna)   “ show me the stars (anna) Icon_minitimeLun 22 Avr - 9:14

Relabienvenue ! “ show me the stars (anna) 2383609799
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Alexiane R. Hawthorne
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Alexiane R. Hawthorne
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MessageSujet: Re: “ show me the stars (anna)   “ show me the stars (anna) Icon_minitimeLun 22 Avr - 10:29

Rebienvenue parmi nous et bonne chance pour ta fiche I love you
Je file te réserver Jenna-Louise.
Par rapport à la place, normalement Phoenix va devenir un PNJ, car beaucoup de personnages sont liés à lui et notamment à propos de sa place de vainqueur :/ donc je vais en reparler en zm, mais je te conseille de voir pour une autre place, désolée “ show me the stars (anna) 2124793060
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http://www.mockingjay-rpg.net/t6442-get-along-with-the-voices-inside-of-my-head-alexiane http://www.mockingjay-rpg.net/t152-11-this-is-survival-of-the-fittest-this-is-do-or-die-alexiane
Gemma K. Mubstin
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△ multicomptes : Ø
△ à Panem depuis le : 16/04/2012
△ humeur : Floue.
△ âge du personnage : Vingt-et-un
△ occupation : Danseuse.


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MessageSujet: Re: “ show me the stars (anna)   “ show me the stars (anna) Icon_minitimeLun 22 Avr - 11:52

“ show me the stars (anna) 173490454
Rebienvenue “ show me the stars (anna) 2774444739
Soufflé girl “ show me the stars (anna) 4083136502
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MessageSujet: Re: “ show me the stars (anna)   “ show me the stars (anna) Icon_minitimeLun 22 Avr - 13:38

SISKA - Une fan de DW, let me love you “ show me the stars (anna) 173490454crac crac Merci beaucoup en tout cas, et puis tu peux parler niveau perso avec ce scénario “ show me the stars (anna) 1147778360“ show me the stars (anna) 4205929361 Réserve moi un lien I love you

HUGS - Cûcû “ show me the stars (anna) 1147778360 “ show me the stars (anna) 2166578461 Hâte de te détester, ça va être sympa :kathleen:

LYME - Bien sur que si, mon petit Eleven “ show me the stars (anna) 1559427923 “ show me the stars (anna) 4101628209 Et puis ClaraxEleven, voila quoi innocent

LES CLONES ET GEMSTONE - Merci àvous deux, contente que Jenna plaise I love you

ALEX - Merci beaucoup ma Alex I love you Pour l'édition, je comprend parfaitement même si c'est dommage les places de vainqueurs sont tellement précieuse What a Face “ show me the stars (anna) 4209083858 Je vais essayer de partir sur les 59e du coup, ça devrait marcher si je la vieillit au maximum “ show me the stars (anna) 3997798681 Mais c'est pas possible par exemple de le changer d'édition, de le mettre pour les 59 par exemple si ça ne modifie par trop vos liens ? “ show me the stars (anna) 2124793060

MARGOT - SOUFFLE GIIIRL “ show me the stars (anna) 173490454“ show me the stars (anna) 4209083858chou Il faudra qu'on se trouve un lien entre vainqueur “ show me the stars (anna) 1147778360


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MessageSujet: Re: “ show me the stars (anna)   “ show me the stars (anna) Icon_minitimeLun 22 Avr - 13:56

LEA MA PUCE DE ASDFGHJKL LET'S HAVE BABIES. DISTRICT 5. crac crac
rebienvenue crac crac crac crac lit:
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