Georgia Ivy Daniels

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

(merci de répondre aux questions en suivant les indications de lignes. certaines questions sont seulement pour certains personnages, merci de supprimer celle(s) qui ne correspondraient pas au vôtre.)

➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?

Triste, banale, longue et légèrement douloureuse. Malgré mon métier, je mourrai surement de faim. Ou alors je finirai par devenir folle. Je ne sais pas quand, mais je suis sure que ça arrivera. Un jour, je ne pourrai plus me reconnaître dans le miroir, je ne pourrai plus m'en sortir avec tous ces mensonges. Un jour, on découvrira qui je suis réellement mais ça n'aura plus d’importance car ça sera mon dernier jour sur terre.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

J'aurai pu mourir pour Grace, ma soeur. Je ne suis peut-être pas la plus forte mais si j'avais pu, j'aurai pris sa place. Elle aurait pu continuer sa vie dans le district 12, pendant que je me battais pour survivre. Elle aurait pu vivre. Seulement, j'étais trop âgée. C'était sa dernière année où elle pouvait être choisie. Et c'est son nom qu'on a tiré de cette énorme boule en verre.

➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ?

La persuasion et la discrétion. C'est ce qui aurait pu me servir si j'avais participé au jeux. J'ai toujours été très discrète. Parfois, j'étais même invisible. Enfin, je n'ai aucun don particulier, je suis peut-être jolie pour certain mais ce n'est pas ça qui va me sauver la vie. Et j'ai toujours su mentir. Encore plus maintenant que c'est devenu automatique. Je mens comme je respire.

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

Ma soeur, Grace y a participé. Elle n'avait aucune chance contre les carrières. Ce n'est pas dans ce district qu'on vous apprend à vous battre ou qu'on vous donne la possibilité de vous entraîner pour survivre. Pourtant, elle l'a fait, suffisamment pour qu'on s'intéresse à notre famille. Puis elle s'est fait tuer, torturer, par des tributs qui l'avaient trouvée. J'ai du la regarder mourir, je l'ai entendue crier mon nom, je l'ai entendue les supplier mais elle est morte.

➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ?

Oui, bien sur ! Un vrai spectacle, j'adore ! C'est tellement amusant de les voir s'entretuer. En fait, pas vraiment. Enfin, être obligée de regarder sa soeur se faire torturer n'est pas ce que je préfère. Mais je ne dis rien et tous les ans, je regarde avec horreur, deux enfants de notre district se faire tuer, mémorisant chaque visage que je vois à la télé.

➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ?

Je ne fais rien. Ma soeur est morte pendant les Hunger Games. Mon père a voulu se révolter devant les caméras du capitole et il s'est fait assassiner. Vous croyez vraiment que je vais aller m'amuser à me révolter contre eux ? Je préfère "soutenir" le capitole en souriant et approuvant ce qu'ils font, plutôt que de voir d'autres personnes que j'aime se faire tuer.




JE VIENS D'UN MILIEU favorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE est plus ou moins abondante (j'ai de quoi manger).. DU COUP, MON NOM N'A plus de chance d'être tirer au sort. J'EXERCE LE MÉTIER DE institutrice ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime ça. JE SUIS DANS LE 12ÈME DISTRICT. AYANT 22 ans JE ne peux plus PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende quand même la prochaine moisson. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

tell us your story.

Tout ce que je vois dans ce miroir, c’est mon sourire. Un sourire factice, que j’arbore sur mon visage pâle depuis longtemps. Je détourne mon regard. J’ai arrêté de compter les jours depuis mon dernier vrai sourire. Pourtant, je sais exactement quand c’était.

FLASH-BACK

« Grace, stop ! » lui dis-je, en baissant la tête pour cacher mon sourire. Elle me suit dans notre cuisine, où je mets de l’eau à chauffer. « Non, je n’arrêterai pas, tant que tu ne m’auras pas tout dit. » « Dit quoi ? » « Ce qui se passe entre toi et Caem ? » me répond-t-elle, en s’approchant et en insistant bien sur le prénom. Je rougis quand elle évoque Caem et m’active pour préparer un peu de thé. C’est la journée de la moisson, aujourd’hui. Le dernier jour où Grace pourrait être tirée au sort mais je me rassure, en me disant que tout ira bien. Il n’y a que 7 chances sur des milliers que ça tombe sur elle. « Il ne se passe absolument rien. Nous avons juste discuté et il a tenu à nous remercier pour le travail de papa. » Grace n’est absolument pas convaincue. « Tu me prends vraiment pour une idiote. Mais ne t’inquiète pas, je finirai par tout découvrir. » Elle éclate de rire et je me joins à elle. Pourtant, il n’y a rien à raconter. J’aime bien Caem, mais ça s’arrête là. Il n’y a rien de plus et il ne m’a jamais montré qu’il voulait plus. Le fils du boucher a le même âge que moi. Nous avons toujours été à l’école ensembles. Nos pères sont amis depuis longtemps aussi. « Va te préparer, pendant que je m’occupe du thé. » dis-je à Grace. Je lui fais un sourire rassurant. J’appréhende ces jeux. Je serai tellement soulagée lorsqu’on connaitra les noms. Cette petite scène m’a, un instant, fait oublier l’enjeu de cette journée.

FIN FLASH-BACK

Si seulement, j’avais su que c’était les derniers moments que je passais avec elle, j’en aurai profité. Je lui aurai dit que je l’aimais. Peut-être qu’on serait partie, avec Papa. On se serait enfuis. Mais je ne le savais pas. Je l’ai regardé s’avancer vers la tribune, quand son nom a été tiré au sort. Personne ne s’est porté volontaire. Je ne pouvais même pas le faire. Je voulais hurler, leur dire qu’ils s’étaient trompés, qu’ils devaient choisir quelqu’un d’autre. Mais je suis restée plantée, comme une idiote. Je l’ai vu se faire embarquer avec le deuxième tribut, sans que je ne puisse rien faire. On nous a laissé quelques minutes pour lui dire au revoir. Je n’ai rien su lui dire. Mon père a pleuré. Nous avons tous pleuré. Elle nous demandait ce qu’elle devait faire, comment pouvait-elle survivre. Je ne lui ai jamais répondu. On nous a séparés brutalement.

Je ramasse une couverture que je lance brutalement sur le miroir. Je ne veux plus voir ce sourire débile que j’arbore toute la journée. Je n’en peux plus de faire semblant et pourtant, c’est le seul moyen que j’ai pour survivre. C’est ma carapace pour survivre dans ce monde. J’enfile une vieille veste de mon père. Je remonte le col pour avoir son odeur, qui disparait de plus en plus. Je remarque une tâche de sang. Les larmes me montent aux yeux. Je me dépêche de la gratter, afin d’oublier comment elle est arrivée ici.

FLASH-BACK

« Georgia, tu es libre cette après-midi. Le maire m’a dit que les caméras du capitole devraient bientôt arrivées. Elles veulent t’interroger. » Je soupire et fonce à la maison. Je sais que Papa a aussi été prévenu. Je nettoie le salon, me recoiffe et hésite à me changer. Tout va bien se passer. Grace est en bonne position. Elle peut gagner. Je souris quand on toque à la porte. J’accueille les caméras, qui s’installent rapidement. Ils ont d’autres personnes à interroger. On me pose des tas de questions. Je joue le jeu en souriant. J’essaie de bien représenter ma sœur, pour être sure qu’on ne l’oublie pas. Mais mon père a décidé de la jouer autrement. Réunissant les caméras sur la place de la mairie. Il s’est mis à hurler des chsoes affreuses contre le gouvernement, les accusant de torturer les enfants des districts. Il a ameuté des tas de personnes. Certaines se sont jointes à lui. Les caméras avaient déclenché la colère de mon père qui avait la merveilleuse idée de se révolter devant elles. Ce qu’il n’avait pas prévu, c’était qu’on allait le tuer de sang froid, pour le faire taire. Devant tout le monde. Et il portait cette veste-là.

FIN FLASH-BACK

J’achève de gratter cette tâche de sang. J’ai aussi abimé le cuir mais ça ne me gêne pas. Tant que je n’ai plus de sang sous les yeux, le reste n’a pas d’importance. Je jauge du regard le repas que la voisine m’a préparé. Elle a la sale habitude, tous les mardis, de m’apporter un repas qu’elle a confectionné. J’ai envie de le balancer dans la poubelle, de lui dire d’arrêter de me faire à manger. Toute cette nourriture me dégoute. Je mets tout dans une autre assiette, nettoie le plat de la voisine, que je rendrai demain, en lui disant, comme toujours, que c’était délicieux. Je sors par la porte de derrière et pose l’assiette pleine. Je sais bien que ça servira à quelqu’un.

Kyle N. Esperanzza a écrit:

Je sens qu'on va t'aimer