born to die ( Jared )

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"Born To Die"

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C'est partout. La préparations. Le mental. Tout mon rôle va se concentrer sur les 4 jours d'entraînement. C'est dur. Ils sont bons excellents, parfaits. Pourtant mon rôle s'est de les pousser le plus possible alors je ne leur montre pas. Je ne dis rien, je ne fais rien qui pourrait leur montrer qu'ils sont bons. On les veut, qui ne voudrait pas d'eux, ils sont encore une fois parfait. Cette année semble si différente, un couple. J'ai un couple à défendre et si l'un revient l'autre sera mort, je suis obligée de les séparer. mais pourquoi pas jouer cette carte du couple ? Non, pas le genre de la maison, on ne s'abaisse pas à ce genre de stratégie. J'aurais les sponsors qu'ils leurs font. Et l'un d'eux, je l'espère reviendra. En attendant j'enchaîne les gala, les dîner, les banquets les brunchs, je serais attachée à ma taille de guêpe je me ferais vomir.. Parfois vous me direz nous n'avons pas vraiment le choix, sinon on ne peut pas faire honneur à tous les plats. Une pastille et personne ne voit rien, je vous assure et vous vous avez l'air légèrement plus légère. Ce soir justement je rentre chez moi. Je ne dors surement pas dans l'appartement des tributs. Mon immeuble est à deux rues, je prends un taxi et je rentre. Il est tard, je regrette mes talons qui me perchent presque à une hauteur vertigineuse, une dizaine de centimètres si ce n'est pas plus. On prend l'habitude, on finit par devenir accroc à la mode. J'ai toujours pensé lorsque je n'étais qu'une potentielle tribut que les styles vestimentaires du Capitol débordés d'imagination mais surtout que parfois il pouvait s'avérer ridicule. Je crains que ce ne soit pas le cas pour tout le monde puisque je me suis faite une place dans les jeunes femmes du gouvernement les plus "stylées" Mon propre journal qui le dit, peut-être parce que je suis leur journaliste vedette. L'ascenseur ouvre ses grandes portes métalliques. Ma robe est toute en dentelle.. noire, un peu de rouge, longue, splendide, comme l'a dit un mai vivant ici, sensuelle comme mon image. Beau compliment. J'avance dans mon appartement, les lumière s'allume sur mes pas, je pose ma pochette sur une commode dans l'entrée, je récupère juste mon cellulaire. Je sens alors un courant d'air. La volant de ma robe s'envole légèrement.. Je tourne la tête vers ma baie vitrée, qui donne sur d'autres immeubles éclairés pour certain, noirs pour d'autres. Une silhouette se dégage dans la nuit. La fenêtre est ouverte.. Je ne sais pas comment cette personne a fait mais je suppose que rien n'arrête un cambrioleur... Ou je ne sais pas de qui il s'agit.. Puis j'ai l'impression de comprendre. Je me fige, il me tourne le dos, le bruit de mes talons m'a probablement repéré. Je passe ma langue sur mes lèves, je repense au moment où nous nous sommes croisés, dans une rue.. Son baiser et moi qui suis partie pourquoi il est revenu, nous vivons dans deux idéaux opposés, il n'a pas sa place ici. Même si ce sont les sentiments qui parlent. Une partie de moi s'éloigne de lui aussi pour le protéger. L'autre l'aime encore et ne résisterait pas longtemps à se blottir dans ses bras, mais malheureusement ( ou heureusement j'hésite encore ) cette partie est la plus faible. " Tu cambrioles maintenant ? De mieux en mieux. Qu'est ce que tu fais ici ? "

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BORN TO DIE

J’évitais du mieux que je pouvais de regarder cette émission. C’était tout bonnement impossible, les projections se faisaient partout dans les districts, qu’importe où on allait, on était certain de voir des images. Retenir sa rage, c’était ce que je me devais de faire. Ne pas attirer l’attention des Peacekeepers, qui sais ce qu’ils feraient de moi si je me faisais prendre, je deviendrais soit un Muet ou bien ils me tortureraient jusqu’à ce qu’ils aient des informations sur la rébellion. Je préférais être privé de l’usage de la parole et voué à servir le Capitole plutôt que de leur donner la chance d’atteindre les rebelles. Sa vie contre l’espoir de toute une nation, sa vie contre l’aliénation. J’étais prêt à tout afin de renverser le gouvernement et arrêter ces jeux. NOUS étions prêts à tout. Cependant, lors de la moisson, je n’ai pu m’empêcher de remarquer que nos deux tributs étaient un couple et ils avaient l’air si fier. J’étais presque dégouté de voir cela tandis que le Capitole s’extasiait devant eux. Arizona passait souvent à la télévision, je ne pouvais jamais dénier son joli visage, à chaque fois que je la voyais, j’avais les émotions partagées. Une rage, une colère, la simple envie de la chasser et de l’autre côté, l’envie de la serrer contre moi, ne jamais la quitter, l’embrasser et la garder avec moi. Je repensais à notre dernier entretien désastreux, je me suis laissé aller, elle n’a pas apprécié et est partie. Depuis, je n’ai fait que la voir sur l’estrade le jour de la moisson ou bien a la télévision. Elle m’avait humilié en partant ainsi et pourtant, je brûlais encore une fois de la voir. Je ne sais pas pourquoi je suis ici, qu’a fait ma conscience tout ce temps où je me suis dirigé vers ses appartements ? Rien, elle ne m’a rien dit, elle ne m’a même pas ordonné de rebrousser chemin. J’avais l’air d’un gros pervers à l’attendre là. Je suis entré par effraction dans son appartement et pour quoi ? La voir, l’attendre. Crétin ! Tu vas juste passer pour un malade mental, c’est tout ce que tu vas réussir à faire. Je me levais du siège, rebroussant chemin par l’endroit où j’étais arrivé. C’était une très mauvaise idée. A quoi pensais-je ? Le plus intelligent aurait été de la croiser « par hasard » dans la rue. Et puis, que voulais-je lui dire ? Rien. Aller casse toi Jared, c’est trop bizarre. Or, au moment même où j’allais partir, la lumière s’allumait. Putain ! Je me figeais, n’osant plus bouger. J’étais pris sur le fait. Qu’allait-elle penser ? Que j’étais bizarre, comme je le pensais actuellement. Je gardais mon dos tourné, refusant qu’elle me voie. Intérieurement, je maudissais ma conscience de ne pas m’avoir empêché de faire une chose pareil. Son ton me glaçais le sang. J’inspirais « J’avais besoin de documents confidentiels, comme tu peux le voir, j’ai rien trouvé » je montrais mes mains et mes poches vides. Putain, qu’est-ce que je foutais ? C’était la première chose que j’ai trouvé à dire, car « je suis entré par effraction chez toi parce que je voulais te voir, tu me manque, je te veux » n’était pas la meilleure explication. Puis, je jugeais sa tenue « Il semblerait que toi, tu te sois amusé avec les aliénés ce soir ».

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"Born To Die"

(c) mockingjaystaff

Les soirées au Capitol sont disons divertissantes. Je ne peux pas dire que je m'ennuie, non au contraire, je m'amuse, je commence à me faire un véritable nom et les gens aiment ma compagnie. Non vraiment ce genre de moment est réellement agréable c'est vrai, je ne peux plus le nier, j'aime. Nier serait être hypocrite et je ne pense pas faire parti de ce genre de personne, en tout cas, cela voudrait dire que je ne suis plus la personne que je pense. Je commence à aimer certaine facette de ce régime totalitaire, horreur.. je le sais, j'en ai pleinement conscience. Je suis contre le principe des jeux le reste pourrait être tellement pire. Je ne sais pas pourquoi je commence à m'y faire, est ce mal ? Mais je ne fais pas forcément cela pour moi, surtout pour tenter de sauver la vie aux tributs que j'ai en chance cette année encore. Je me souviens avoir penser lorsque Julian, le frère de Jared, est mort qu'il sera en paix, il n'aurait pas à revivre ses actes, à revivre la mort chaque année. C'est presque un mal comme un bien. Je ne sais pas si Jared l'entend de cette manière. Je rentre en tout cas, fatiguée, .. j'ai mal aux pieds en plus de cela. Mais une visite que je n'avais pas réellement prévu se fait entendre. Même de dos je crois que je peux le reconnaître. Il est toujours comme avant, son image me hante toujours. Parfois je me demande si son frère lui ressemblerait s'il n'était pas mort, si moi je n'étais pas là, parce que c'était clairement lui ou moi, même si je ne me suis pas permise de le tuer moi même, je n'aurais jamais pu faire un tel geste s'il n'avait resté que nous deux, je l'aurais laissé me tuer je crois. Je n'ai pas le coeur aussi dur qu'on peut le penser. Mon ton de voix n'est pas sympathique, il n'y a aucune raison à ce que je le sois. Je ne comprend même pas comment il est entré dans se faire chopper.. comment il est venu.. pourquoi aussi. Sa réponse est minable tellement minable que j'en ris. Il est con, devenu borné.. hypocrite. Il daigne de tourner vers moi. Il décide enfin de me faire face. Je ne bouge pas, je suis là, face à lui moi aussi,je l'observe, sentant mon coeur se serrer parce qu'au fond c'est lui qu'il me faut et rien d'autre, mais aujourd'hui plus rien n'est possible, je lui rappelle la mort de son frère, il me rappelle que j'aurais dû le laisser vivre. Je le vois regarder ma tenue. Je serre les dents.. Je sens la critique.. Et paf la voilà. Je baisse un instant les yeux sur mes mains où mes doigts jouent nerveusement ensemble. " Très amusant en effet, récolter des fonds pour de futurs morts.. Je te passe des détails. " Je ne me décide pas à lui parler gentiment. Je ne me résous pas non plus à céder. Il l'a fait la dernière fois, mais je ne veux pas. Plus, je me sens un peu trop confuse et perdue. " La vrai raison de ta visite ou j'appelle la sécurité et je te préviens que tu n'es pas près de sortir, si je mentionne que tu es rebelle " Je ne le ferais pas, le sait-il ? Je n'en ai pas la moindre idée. Je veux juste qu'il me dise sans user les charmes.. le chantage a toujours fonctionné. Je retire mes talons devenant petite comme normalement. Je le regarde attendant sa réponse. " Jared.. " J'allais dire un truc, ma voix est presque brisé, mais cela ne sort pas, je m'arrête, je veux sa réponse avant.

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BORN TO DIE

Je savais très bien que ce n’était vraiment pas une bonne idée de venir ici. C’était le dernier endroit où je devrais me trouver en plus du Capitole. Et ainsi, je me retrouvais à la fois au Capitole, mais aussi chez la personne qui devais avoir le moins envie de me voir. Arizona. Rien que de prononcer me prénom me faisait plonger dans ces souvenirs délicieux, la première fois où les mots « je t’aime » sont sorti de sa bouche, la façon qu’elle avait de me regarder, à quel point j’adorais la sentir contre moi, dans mes bras. Cependant, s’ensuivait d’autres images beaucoup moins agréable, celles de Julian sur le sol, aussi pâle que la mort. A ce moment, mon ventre se tordait de douleur. Je ne savais plus quoi choisir. Mon frère ou Arizona. De toute façon, le choix était vite fait. Julian était mort. Arizona refusait de me parler. C’est peut-être pour cette raison que je suis ici, me comportant comme un véritable voleur. Je suis entré par effraction. J’avais bien conscience que ce n’était pas la meilleure manière de demander pardon à une femme, de tenter de la reconquérir. Mais je me disais qu’elle en valait sûrement la peine. Si ce n’était pas le cas, je ne penserais pas à elle. Or, elle refuse de sortir de mon esprit depuis notre dernière entrevue. Ce n’était pas raisonnable. Après l’avoir embrassée, elle était partie. Après tout, elle avait peut-être quelqu’un au capitole ? Mais oui quel idiot, c’était ça. Elle devait sûrement avoir un petit ami et ainsi, c’était la raison pour laquelle elle m’évitait, me rejetait. Damn you Jared, tu aurais dû le deviner avant. Je me retrouvais alors dans son appartement. C’était vraiment une très mauvaise idée de venir jusqu’ici. Alors, je décidais de partir, rebrousser chemin. Je me dirigeais vers la fenêtre entrouverte lorsque soudain, la lumière s’alluma. MERDE ! Je me retrouvais repéré, elle allait sûrement vouloir des explications. Vite Jared, réfléchis, réfléchis. Je sortais la première excuse bidon que je retrouvais. Mon cœur ne pouvait s’arrêter de tambouriner contre ma poitrine, à la fois par le fait de m’être fait prendre en plein délit et aussi parce qu’Arizona était tout simplement sublime dans cette robe. Mais bien sûr, malgré moi, je jouais la carte du ton désagréable. Son ton est glacial aussi. Je ne devrais pourtant pas être surpris. Elle me demandait la véritable raison de ma venue ici, me menaçant d’appeler la sécurité et mentionner mes appartenances « Tu n’oserais pas… » J’étais choqué. J’essayais de lire dans ses yeux, cherchant à savoir si ce n’était qu’un simple bluffe ou si elle disait la vérité. Nos regards se croisent, sa voix se brise, je reste émerveillé par ses beaux yeux. Je me mordais la lèvre, pesant le pour et le contre « J’avais besoin de te voir… C’est stupide d’être entré comme ça je sais, mais je voulais te voir. Voilà la raison ». Je fuyais son regard.

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"Born To Die"

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Pour qui il se prend pour venir comme ça dans mon appartement sans me prévenir. Je sais que je suis difficilement joignable, et que je n'aurais probablement pas répondu si j'avais vu son numéro s'afficher mais tout de même. Il est claire que je fais tout pour l'éviter et que ce n'est pas non plus très mature, on est dans une situation extrêmement compliquée et je ne cherche pas à l'éclaircir, au contraire, j'entretiens la misère, du coup voilà, on est toujours en froid, pourtant il me manque parfois, c'est la seule personne qui me prenait dans ses bras et par ses paroles pouvaient m'emmener au loin, il était là, le seul que j'aimais, c'est clair qu'à mes yeux il était parfois, j'aimais tellement être en sa présence, nous passions du temps du la plage.. Je me souviens comme si c'était hier.. Le bruit des vagues nous berçait, nous étions allongés sur le sable frais, l'un contre l'autre, on regardait les étoiles. Puis parfois on s'endormait jusqu'au lendemain, et c'était tellement agréable. Dormir dans ses bras. J'aurais voulu le faire juste après les jeux, lorsque plus rien n'a été pareil lorsqu'il m'a évité parce que dans le jeu son frère était mort. Pourtant c'était à ce moment là que j'avais le plus besoin de lui, mais je me suis retrouvée livrée à moi même dans un monde inconnu.. Alors j'ai changé, je ne suis plus la femme qu'il a connu, maintenant je bosse pour eux, je leur livre les infos, je suis journaliste, c'est tout ce que j'ai voulu, j'ai beau ne pas aimer les yeux, je me dis que le gouvernement actuel pourrait-être pire. Alors je travaille pour lui presse à scandale.. Je suis la fouine du gouvernement et la mentor la plus sexy. Je suis désirée par le habitants du Capitole c'est comme ça. Une part de moi aime, de plus cela m'assure une certaine sécurité de bosser pour eux, je ne me ferais jamais avoir, puisque je suis pour eux, mes convictions je les garde pour moi, je ne suis pas prête à m'engager, je ne suis pas à ce point une rebelle, c'est plutôt que je n'aime pas spécialement les jeux, moi la mort .. Bref, je suis une personne partagée. Mais je sais une chose, Jared m'a laissé tomber, j'aurais aimé qu'il me console, qu'il pleure avec moi la perte de son frère que j'ai protégé, parce que je le connaissais.. Il est là maintenant. On en vient vite à hausser le ton, on s'engueule parce qu'on ne sait pas faire autre chose, on ne sait pas comment on en est arrivé là, mais on n'arrive plus à communiquer. On s'en veut tout en s'aimant, enfin je crois. Je le regarde, je meurs d'envie de courir dans ses bras, j'ai besoin de ses bras, pour ma force, j'ai épuisé tout ce qu'il a pu me donner durant notre relation, c'était si fort tous les deux. Enfin il dit ce que je rêvais d'entendre.. Je déglutis légèrement émue. Je le regarde un moment tendrement sans rien dire, il me fuit. Il regarde ailleurs, j'avance, mes talons claquent sur le carrelage.. j'avance d'un pas déterminé pour l'embrasser. Je bloque son visage entre mes main, je caresse sa nuque. Je l'embrasse avec une certaine fougue, me pendant presque à son cou. " Serre moi, arrête de m'en vouloir, j'ai tellement besoin de toi.. " Je caresse son visage, je ne pleure plus depuis bien longtemps, mais si je n'avais pas vécu d'événements marquants ces dernières années, j'aurais surement voulu pleurer. Je souris légèrement.. " Je crois que je te dois des excuses aussi. "

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BORN TO DIE

C’était complètement idiot. Idiot de me retrouver là et idiot d’y avoir pensé. Mais de quoi j’avais l’air ? Un pervers qui s’est introduit par effraction dans la maison d’une charmante demoiselle. Pas n’importe quelle demoiselle. Arizona… Dès l’instant que j’entendais ce prénom, j’étais aussitôt partagé entre une envie folle d’exploser de colère, mais aussi de laisser aller mes sentiments. Ce n’était qu’une dualité qui s’était emparé de moi depuis des années. L’un comme l’autre était presque incapable de laisser de côté notre rancœur. Pourtant, une partie de moi brûlais d’envie de la reconquérir, d’être de nouveau avec elle et revivre comme autrefois. Nous étions si heureux, on oubliait presque la façon dont on vivait. Autrefois, dès l’instant que j’étais avec elle, j’avais l’impression que nous étions seuls sur terre, que rien autour n’avait d’importance. Son sourire me manquait, ses lèvres me manquaient. Alors pourquoi cette colère venait toujours se mettre entre nous ? Je ne pouvais pas la contrôler, elle allait et venait comme bon lui semblait. C’était troublant. Je voulais lui parler, je voulais la récupérer, j’en avais besoin. Aucune autre femme ne m’attirait autant qu’elle. Mais soudain, j’étais pris au piège, pris un flagrant délit. Au vu de notre dernière discussion, je savais très bien que je n’allais pas avoir droit à un pot de bienvenue, elle n’allait pas m’accueillir avec le sourire, je m’y étais attendu, mais elle voulait absolument connaître la raison de ma visite. Je persiflais par fierté. Mon orgueil ne me mènerait nulle part dans cette situation j’en avais bien conscience. Je tentais de baragouiner une excuse, or, elle voyait très bien le mensonge en moi. Sa menace était peut-être du bluffe, mais je pense que je ne préférais pas essayer. Alors, je pris une grande inspiration et me lançait. Cela faisait des années que je n’ai pas été aussi franc avec elle. Je fuyais son regard, n’osant plus la regarder dans les yeux. Alors, deux petites mains empoignèrent fermement mon visage pour y déposer un long baiser. Mon dieu. Mon cœur explosait. Je passais mes mains dans son dos, la serrant un peu plus contre moi. Je n’avais plus de souffle, j’allais étouffer. Je collais mon front contre le sien « Moi aussi j’ai besoin de toi Arizona ». Je plongeais mon regard dans ses si beau yeux, troublé par de tels aveux. Des années qu’on se faisait la guerre et tout partait, comme ça, je n’avais presque plus de rancœur. « On a tous les deux fait et dit des choses dont on est pas fier ». Je la serrais contre moi, passant mon visage dans ses cheveux, humant son odeur « Dis, t’allais quand même pas appeler la sécurité et leur dire pour moi ? C’était du bluffe ? »

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