Elyon Pevensie

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

(choisissez au moins cinq questions qui sont les plus pertinentes pour la présentation de votre personnage, et supprimez les autres ainsi que le spoiler. répondez en un minimum de cinq lignes.)

➺ COMMENT VOIS-TU TA MORT ?

En fait, je n'ai jamais vraiment eu l'occasion de réfléchir à cette question, je suis bien trop occupée pour penser à ce genre de choses. Quoi qu'il en soit, j'espère mourir tranquillement en ayant bien vécu, de vieillesse de préférence et surtout loin du capitole et de tous ces ennuis. J'espère aussi avoir Mycrofte auprès de moi, parce que sans lui, ce ne serait pas pareil.

➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ?

Aussi loin que je me souvienne, regarder les Hunger games a toujours été un rituel où ma famille se réunissait devant la luxueuse télévision des Pevensie. Mon père riait lors de la mort d'un tribut provenant d'un district pauvre ou à l'inverse, tapait du poing si un carrière était éliminé, ma mère pleurait lors de la perte d'un tribut qu'elle estimait digne de son intérêt et mes soeurs faisaient des paris entre elles. Pendant ce temps-là, moi j'étais recroquevillée dans le canapé voisin, seule avec mon cahier de croquis que mon père m'a confisqué au moins une centaine de fois. Je trouvais cette histoire tellement barbare et peu humaine. Mon avis n'a d'ailleurs toujours pas changé et ce n'est pas pour rien que j'ai fini par me rallier à la cause des rebelles.

➺ COMMENT TE SENS-TU DANS LES SOUS-TERRAINS DU TREIZE ?

Au début, c'était un peu bizarre, parce que je n'étais pas habituée à ce mode de vie, ni à être obligée à travailler sous pression. Je travaille toujours mal sous pression, de toute façon. Ils ont donc compris que leur manière de faire ne les mènerai nulle part avec quelqu'un comme moi. Ils ont encore eu plus de mal avec Mycroft qui leur a mené la vie dure pendant un certain temps, avant de changer de comportement. Je ne sais pas s'il a obtempéré parce que j'ai fini par craquer et que je me suis ralliée à la cause des rebelles ou pour autre chose, mais une chose est sûre, il coopère, tout comme moi à présent.

➺ AS-TU PRIS PART AUX DERNIERS EVENEMENTS, QUE CE SOIT POUR OU CONTRE LE CAPITOLE ?

Effectivement, oui, j'y ai pris part et contre le capitole. Au début, j'y ai été forcée, bien qu'après j'ai rejoints les rangs du treize de mon plein gré, très vite suivie de Mycroft qui ne semblait pas totalement convaincu par la cause. En fait, nous avions pour habitude, aussi bien lui que moi de travailler dans notre propre camp ou bien celui qui nous avantageait le plus. Ces derniers temps, j'ai penché pour le district treize, car cela me semblait le plus juste, malgré le bon nombre de protestations de Mycrofste.

➺ CROIS-TU AU BONHEUR ?

Si je crois au bonheur ? Bien-sûr, quelle question stupide ! Même si par moments la vie peut s'avérer être dure, il ne faut jamais cesser de croire qu'après toutes les épreuves que nous avons à passer, le bonheur nous attend. Ce n'est évidemment qu'un simple point de vue que certainement peu de personnes partagent, étant donné la situation chaotique de Panem, mais je refuse de cesser de croire au bonheur, ce serait en quelque sorte s'avouer vaincu. Certaines personnes me qualifient de trop optimiste et disent qu'il faudrait que je redescende sur terre une bonne fois pour toute, mais ça m'est égale. Depuis quand croire au bonheur est-il interdit ?

tell us your story.

Chapitre I : l'enfance.

J'avais toujours été considérée comme la rebelle de la famille, au grand damne de mes parents et mes grands-parents qui avaient pourtant tout fait pour me remettre dans le droit chemin. Je ne m'étais jamais conformée aux normes imposées par mes ancêtres et ne respectais rien de ce qui avait été établit. Je m'amusais au contraire, à toujours pousser mon père plus loin dans ses capacités restreintes à accepter les choses imparfaites et testais les nerfs de ma mère qui ne supportait pas grand-chose venant de ses enfants. Mes soeurs et moi avons d'ailleurs été élevées par une horde de gouvernantes plus sévères les une que les autres. Elles et moi n'étions pas toujours d'accord sur tout. En fait, nous n'étions que rarement d'accord sur le même sujet, mais une chose était sûre, on aimait en faire voir de toutes les couleurs à nos gouvernantes qui démissionnèrent les une après les autres. « Elyon Hester Pevensie ! » La voix de ma grand-mère s'était élevée dans le salon familial décoré assez sobrement, contrairement aux goûts plutôt hauts en couleurs de ma très chère mère. Plongée dans mes croquis, dans le fauteuil opposé au reste de ma famille, je n'avais pas remarqué les regards lourds de sous- entendus que m'avait lancée ma grand-mère ces dix dernières minutes. Pour tout dire, je n'en avais vraiment que faire, je la considérais plus comme une vieille mégère qu'autre chose, bien que je n'oserais jamais lui dire. Elle m'intimidait trop, tout comme elle intimidait le trois quarts de Panem avec ses lèvres sans arrêt pincées et son regard aussi froid que la glace. Face à mon regard interrogateur, ma grand-mère s'était redressée, le dos bien droit, les jambes finement croisées et surtout, ses éternelles lèvres peintes de rose fuchsia pincées. C'était un signe distinctif chez elle : elle était contrariée, voir en colère. « Concentre-toi sur les jeux de la faim, à la place de ... Dessiner. » J'avais échangé un regard en coin avec mon père, haussant un sourcil interrogateur. Je n'avais que dix ans et pourtant j'avais déjà décidé que ce ne serait pas ma grand-mère qui ferait la loi aussi facilement, uniquement parce qu'elle était présente le jour où les jeux débutaient.

∆ ∆ ∆

« Je mise sur la blondasse du un. » Le regard de ma grand-mère s'était détourné de moi pendant un certain temps, fusillant ma soeur, Piper du regard. Aucune remarque n'avait cependant franchie la barrière de ses lèvres, évidemment. « Dis pas n'importe quoi, elle va d'office se faire défon...Enfin, éliminer par le garçon du deux » Avait immédiatement rétorqué Aniwen, mon autre soeur. J'avais alors porté mes yeux sur l'écran, suivant le regard de mes deux petites soeurs qui avaient continué à se chamailler sur quel carrière éliminerait l'autre en premier. Je me souviens, cette année là avoir misé sur la fille du deux qui, certes maniait à la perfection le lancé de couteaux, ainsi que l'arbalète, la lance et le corps-à-corps, mais le plus important était qu'elle était drôlement intelligente.


Chapitre II : Avoir la paix, c'est possible ?

C'est sans frapper à la porte que Piper était entrée dans ma chambre, telle une tornade renversant tout sur son passage. Je ne lui avais pas immédiatement prêter attention, bien trop absorbée par la lecture d'un livre fraîchement acquis, mais j'avais cependant daigné relever les yeux lorsqu'elle s'était plantée devant moi, un sourire en coin et les bras croisés. « Que veux-tu, Piper ? » Avais-je demandé en replongeant presque immédiatement dans mon bouquin, oubliant presque la présence de ma cadette qui ne semblait pas vouloir me laisser en paix. « Oh, moi rien du tout. Mais papa aimerait te parler. » Une nouvelle fois, j'avais relevé les yeux, presque étonnée de l'entendre prononcer ces mots. Mon père ne nous prêtait jamais la moindre attention, que ce soit mes soeurs ou moi. Bien que ce soit pire avec moi, vu mon goût pour la rébellion qu'il ne pouvait plus dissimuler. Le capitole entier savait ce que je pensais, que je ne m'accommodais pas aux règles et encore moins à la façon de vivre du capitole. « Papa ? Pourquoi cela ? » Mais elle ne m'avait pas répondu et s'était contentée de rire en claquant la porte derrière elle.

∆ ∆ ∆

L'annonce avait fait l'effet d'une bombe telle que j'en avais laissé tomber mon livre au sol. J'avais toujours crus, en étant " l'audacieuse fille des Pevensie ", que j'échapperai à la règle, qu'on abandonnerai l'idée de m'arranger un mariage. Il fallait croire que je m'étais trompée et pourtant, c'était chose rare. « Kénaël Jugston est un très bon parti, tu sais ? Je crois qu'on peut qualifier sa famille de digne de la nôtre et crois-moi que tu as de la chance de pouvoir marier quelqu'un d'aussi honorable que Kénaël, vu les bêtises que tu as déjà accomplies. Je l'ai rencontré il n'y a pas longtemps de cela, c'est un homme qui devrait te plaire. » J'avais cligné plusieurs fois des cils, incapable de prononcer le moindre mot. Je savais très bien qui était Kénaël, faute d'avoir fait mes études en sa compagnie, avant qu'il prenne la tête de l'entreprise familiale aux côtés de son père. La seule chose que j'avais retenu de lui était qu'il était un macho né, prenant tout pour acquis et jouant avec les filles comme si elles étaient des poupées. « Père, je... Je ne peux l'épouser. Je n'ai même pas terminé mes études, il me reste encore deux ans d'université ! Et pour tout vous dire, Kénaël est détestable. » Mon père avait alors posé son regard sur moi, tapant nerveusement du pied au sol et s'apprêtant à rétorquer. Mais je ne l'écoutais déjà plus, bien trop occupée à chercher un échappatoire à cette situation délicate.

∆ ∆ ∆

J'étais sûre qu'à l'heure actuelle, mes deux soeurs cadette devaient être complètement morte de rire en pensant à la scène qui était occupée à se dérouler. Kénaël assit face à moi me parlait de l'entreprise de son père depuis déjà une heure et demie maintenant. Bien qu'au début, le sujet m'ait intéressée, j'avais vite désenchanté au bout d'une quarantaine de minutes où j'avais commencé à rouler des yeux et à jouer de mes doigts sur la table. « Et toi, tu comptes continuer tes études ? » J'avais haussé un sourcil, étonnée qu'il daigne s'intéresser à moi. J'avais retourné la veille au soir au moins une centaine de plans pour le faire fuir, mais n'avais eu le courage d'en exécuter aucun. Le pourquoi du comment m'était encore inconnu, cependant il me restait le temps du désert pour le faire. « Eh bien, ma foi... Il me reste encore huit ans. » J'avais laissé un sourire en coin se dessiner sur mes lèvres en voyant la grimace qu'il venait de faire, tandis que je m'emparais du verre d'eau posé en face de moi. « Tant que ça ? Ton père a souligné son souhait que notre mariage attende jusqu'à-ce que tu ai finis, mais... » J'avais incliné la tête sur le côté en reposant mon verre face à moi, reprenant peu à peu une mine sérieuse. « C'est exacte, il y tient beaucoup. Oh, j'oubliais presque le plus important. » Je lui avais fait signe de se rapprocher d'un geste de l'index et il s'était penché au-dessus de la table, attirant l'attention des personnes présentes autour de nous. « Pas de sexe avant le mariage. » Je m'étais finalement éloignée, un sourire mesquin sur les lèvres. Ce n'était que le début d'une longue soirée.

« Je ne sais pas exactement ce que tu as fait. Et encore moins ce que tu lui as dit. » Mon père avait marqué une pause, expirant et faisant le cent pas dans le salon, passant une main dans ses cheveux verts fraîchement teint. D'ici, j'entendais mes soeurs rire le plus silencieusement possible, bien que ce ne soit pas un franc succès. « Te rends-tu compte de ce que tu as fait ? Mais que... Que lui as-tu dis, bon sang ? » J'avais regardé mon père se stopper tandis que les rires de mes soeurs faisaient de même. « La vérité, je ne vois pas quel mal il y a à ça. » Mon géniteur avait juré entre ses dents, reprenant sa marche dans tous les coins de la pièce, cherchant une solution au problème. « Vous ne pourrez jamais m'obliger à me marier. »


Chapitre III : La liberté, tu connais ?

« Quoi, tu es sérieuse ? » La première réaction de mes soeurs, lorsque j'avais annoncé que Mycroft Redleeds m'avait embauchée comme assistante avait été d'éclater de rire, sans que je ne comprenne pourquoi. Ma mère était restée de marbre, tandis que mon père secouait négativement la tête de gauche à droite, visiblement pas d'accord avec mon choix. « Remarque, ils sont tous les deux aussi frappés l'un que l'autre, alors après tout, ça ne m'étonne guère. » J'avais lancé un regard noir à Piper avant de reposer mon attention sur mes parents, attendant leur réaction. « Elyon, je ... » Mais mon père n'avait pas eu le temps de terminer sa phrase que l'horloge en or du salon s'était mise à sonner, faisant sautiller ma mère sur place. « C'est l'heure de ma séance maquillage ! » Elle avait disparu tout aussi rapidement que l'horloge s'était mise à sonner. Mon père avait laissé un soupire lui échapper, secouant une nouvelle fois la tête. « Tu sais ce qu'on dit à son sujet, n'est-ce pas ? Ses assistantes. Elles disparaissent toutes, on ne les revoit plus jamais et il réussit toujours à s'en sortir. » J'avais levé les yeux au ciel, peu préoccupée par le sort de ces pauvres jeunes femmes qui avaient autrefois été à ma place. « Mais évidemment, tu feras encore une fois comme bon te semble, n'est-ce pas ? » Effectivement, oui.

∆ ∆ ∆

Combien de temps cela faisait-il au juste que nous étions dans le district sept ? Un mois ou un an ? Les jours s'écoulaient tellement vite que j'avais rapidement perdu la notion du temps, enfermée dans les bois en compagnie du professeur Redleeds. Le silence que procurait la bâtisse était appaisant et je m'imaginais finir mes jours dans cet endroit parfait en compagnie de Mycroft dont j'étais tombée amoureuse au fil des années. Ce n'était pourtant pas ce qui m'attendait, bien au contraire. On était venu nous chercher de force par une journée pluvieuse, peu après que le treize ai envahi le sept. On nous avait conduis dans les souterrains de l'ancien district et là, j'avais presque immédiatement obtempéré, exécutant les ordres qu'on me donnait, contrairement à Mycroft qui avait beaucoup plus tendance à se rebeller. Je ne savais pas combien de temps nous resterions ici, mais une chose était sûre : la tranquillité du sept me manquait.