| Sujet: There is nothing more beautiful than a bruised ego on the face of an angel ☮ Appoline Mar 5 Fév - 20:57 | |
| Ruby Appoline Black Rolls❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞ Vivo per lei. C'était bien ces mots. Je vis pour lui. Sans lui, il n'y aurait pas d'histoire, pas d'existence. Il n'y aurait rien du tout, rien qui puisse exister sans lui et toi. Il est pour toi, et juste pour toi. Tu le veux, tu le veux pour toujours. Tu l'aimes éperdument comme une adolescente de dix sept ans. Tu crois au grand amour quand il te prend dans ses bras musclés et maculés d'une peau douce. Tu fais parfois des rêves cochons sur lui. Mais tu as gardé ta virginité. Tu rêves qu'il te prenne dans tes bras, soulevant la robe blanche, qu'il te porte comme un prince porterait sa princesse. Tu rêves qu'il s'allonge sur le sable à tes côtés. Tu rêves de t'endormir dans ses bras. Tu dors souvent avec sa guitare, du moins la guitare qu'il t'avait offerte. C'était le plus beau jour de ta vie. Tu avais seulement vingt ans. Mais tu as grandi, belle blonde. Tu as grandi et la magie de l'enfance ne pourra jamais rester en toi. Tu es une adulte. Tu es cette blonde qui marche seule sur la plage de ton district, qui fixe l'horizon et qui s'attriste de son amour impossible et inaccessible, tout ce que tu voulais, c'était un amour réciproque. Tu as 25 ans. Tu te prends ta douche en sifflotant un air que tu aimes et qui te fait souvent rire. Une chanson connut du capitole. Pour eux, ton frère est une rock star. Pour toi c'est ton oxygène et sans ton oxygène tu meurs. Tu regardes un instant ton corps, puis repli vite la serviette. Tu n'aimes pas vraiment ton corps. Tu penses qu'il est disproportionnelle. Tu te trouves trop grosse de partout. La cascade de cheveux bruns bouge doucement au rythme de tes pas, puis tu avances doucement vers le cadre de toi et de ton oxygène. Tu souris en mettant ta main dessus et tu te jettes en arrière sur ton lit en soupirant. Tu n'as pas le droit. Mais tu désobéis et tu laisses ton coeur l'aimé. Tu n'es que sa petite soeur à ses yeux. Mais tout ça n'est que la mascarade de la vérité. Néanmoins, ces parents veulent que tu gardes la vérité - eux devrait être normalement tes vrais parents - mais depuis que tu as appris la vérité, ta façon de penser, ta façon d'être à complètement changer - pas tout à fait quand même - la vérité ta simplement touchée. Tu mets ton lecteur CD en route et commence à bouger avec simplement une serviette qui recouvre ton corps somptueux. Tes hanches bouges au rythme et tu te trémousses comme une folle. Tu faisais ça souvent enfant. Oui, tu étais l'une des pires de ta classe, quoi que ... non tu étais bien la pire ennemie des profs. Tu ne comptes pas le nombre de fois que tes parents ont été convoqués chez le proviseur. Tu enlèves soudain la serviette et te dirige vers ton armoire en attrapant un soutient-gorge noire et le string allant avec. Tu enfiles simplement une petite robe courte et commence à sauter sur ton lit. ♆Appo' ! Qu'es-tu fous ?♆ Tu te retournes et fait un bon en tombant de ton lit. Il est là devant toi et toi tu ris comme une grosse débile. Enfin il t'aura toujours connu comme cela et c'est ce qui fait ton charme. Tu hoches les épaules et tu le suis en prenant des chaussures aux hasards, tant que tu es avec lui. Et si tu savais que les histoires d'amours, c'était des voyages en trains, alors quand toi tu verrais tous ces voyageurs, parfois tu aimerais un entre une. Tu dis que l'amour c'est beau, c'est fort, mais tu crois que c'est réciproque. Parfois, il vaut mieux lâcher prise et faire une pause, pour revenir plus fort dans cette guerre, la seule chose que tu sais d'avance, c'est que tu vas-y perdre quelque chose. Sûrement ta partie la plus enfant. Tu descends les marches de cet appartement luxueux et tu vois cette fille. Un sourire hypocrite. Tu l'as haie. Oh que tu aimerais colorier sa face pendant qu'elle dort en y mettant des dessins obsèdes. Tu aimerais lui donner un gros coup de point, de lui prendre ses cheveux bruns comme l'ébène et de lui éclater sa figure contre le mur. Soudain tu regardes ton frère et tout va mieux tu respires. Mais la brune persévère. Le taux de violence monte en toi encore plus lorsque qu'elle te sort une blague foireuse sur ton corps tout finet ton air enfantin et que tu vois ton amour de frère rire. Pour eux tu es encore une gamine. Tu fais un sourire fade et tu lui montres bien ce qu'elle ressent. Mais elle s'en fiche complètement, tout ce qui compte pour elle c'est son shit et ton frère. Tu serres les points et tu souris. Tu dis que tu es occupés et tu t'en vas, comme une lâche. Tu as besoin de sortir, de prendre l'air. Tu vas simplement te divertir ailleurs que devant cette petite conne aux gros pifs. Tu te balade dans ton district d'origine. Le district quatre. Tu regardes un peu partout puis tu repenses à la vérité. Tes parents ont disparu, enfin c'est ce que t'ont dit tes parents adoptifs, les Black-Rolls. Tu es donc une orpheline, mais tu n'y penses pas, parce que tu aimes ta famille. Ton "faux" frère est un gagnant, toi tu es une perdante. Pas dans les jeux, mais dans toute ta vie. Tu étais la fille plus horrible en cours. Tu as toujours eu ce côté foufou et rebelle. Pas dans le sensanti-capitoliste. Même si tu l'es un peu, tu t'en fiches complètement, ce n'est pas ton problème. Tu es âgé de 25 ans et la vie te semble belle dans le district de la pêche. Tu n'as jamais vraiment trop eu de petit copain, Aarron à toujours été là dans ton coeur. De la gente masculine, ton physique les attires, mais les belles blondes comme toi sont comme des roses, elles piquent forts là où ça fait mal. Toi à l'école ? Tout le monde te connaissait, tu étais la reine de la pagaille et la pire ennemie des profs. Tout le monde te connaissait. Ton plus gros défaut à toujours été ta jalousie permanente qui te rend parfois adorable que désagréable et ta rage. Tu t'es battue plusieurs fois, fille ou garçon peut importe tu étais quand même un peu, une carrière. Tu as beau avoir été entraîné, dès que ton frère est parti tu as tout arrêté en devant limite une anti-carrière. Tu marches toujours bras croisés et tu avances têtes baissés avant de retomber devant des yeux noisettes. ♆Oh merde ! Désolé Appo', ça va ?♆ Tu le regardes et tu souris gentiment sous le regard de Ruben, le meilleur ami de ton frère. Tu adores Ruben, il est souvent gentil avec toi et tu le connais depuis de longue année. Le problème que tu ignores totalement ? Il t'aime. Il t'aime de tout son coeur et toi, tu le vois comme un grand-frère. Tu hoches de la tête pour répondre à sa question et tu te balades avec lui dans le district quatre à parler de tout et de rien. Tout ce que l'on peut savoir sur toi a été dit, alors je te fais des gros bisous et te souhaite bonne chance ma petite Appoline. Tu t'approches d'un restaurant assez luxueux, ton préféré. Tu t'assois et tu commandes la plupart des plats qui te rassasient. Tu manges beaucoup. Farce, poisson en tout genre. On peut dire que l'argent ne te manque pas. Tu vois une fille passée et elle te regarde avec un sourire fier, du genre c'est une amie de la vie sexuel de ton frère et qu'elle a dû faire de nombreuses choses avec lui. Tu vois sa silhouette et tout devient flou pour toi. Tu as grossis et tes jambes te semblent piteuse. Tu te sens grosse et tu dis que tu reviens en te dirigeant vers les toilettes. Tu t'enfermes directement dans les toilettes et commence à pleurer de toutes tes larmes. Puis tu regardes la cuvette des toilettes en levant l'abattant et te met deux doigts dans la gorge. Tu ressors, les doigts rouillés, comme à ton habitude. Ce n'est pas la première fois que tu fais ça. Tu avais commencé ceci à 17 ans. Tu t'es arrêté. Puis depuis peu tu recommences. Personne ne le sait. Pour eux tu es sans doute une petite fille rigolote qui ignore les dangers en dehors de la maison, qui vit grâce à l'argent de son grand-frère. Il te voit comme une enfant... Tes parents qui veillent sur toi de là où ils sont. about games and relative.
- Spoiler:
➺ COMMENT VOIS-TU TA MORT ? Mourir. C'est un bien grand mot malgré ses six lettres. Je ne compte pas mourir pourtant. Cela n'est pas dans mes projets alors pourquoi vous voulez me voir mourir. Ma vie ne vous plaît pas, alors vous voulez me crever sur place. Non, avec un peu de sérieux, je pense que ma mère je m'y affronte chaque jour. J'ai bien plus peur de moi et de ce que je représente que de la mort. Je ne veux pas mourir d'un coup. J'aimerais pouvoir mourir en croquant dans la pomme rouge de la méchante sorcière et de me réveiller par le baiser d'Arro.. de l'homme idéal. Oui, voilà. Une mort féerique, comme on me contait dans mon enfance. Ça serait une mort qui me rendrait éternel avec mon amant, une mort sublime et rapide. ➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ? La question fatale. Vous ne savez pas comment une question, juste une question peut détruire tout en instant. Tout. Vraiment. Vous avez déjà vue une question ruinée la vie d'une personne. Moi je l'ai vu plein de fois, tant de fois que je ne serais vous les dire ... Bon j'arrête de mentir. Je suis obligé de dire vraiment pour qui ? Alors, gardons ça en secret, d'accord ? Je serais capable de mourir pour lui alors. Oui on va l'appeler lui. D'accord ? Je donnerais tout pour lui. Il m'a sauvé. Enfin, c'est elle qui m'a sauvé de la mort et depuis la vie n'a pas été facile. Non pire que ça. C'était une torture. Mais quand il est revenu, il m'a aidé. Plus que ça. Il m'a sauvé d'une torture personnelle. Alors, de un je serais capable de donner ma vie pour lui par amour. Et de deux, parce que c'est lui mon sauveur, mon prince charmant. Et si je devais avoir une happyend, elle serait avec lui. ➺ QUEL(S) PETIT(S) PLUS T'AIDE(NT) DANS LA VIE (OU LES JEUX) ? 3. Je n'ai pas vraiment d'aide. Seulement quelques petites capacités. Mon corps est assez petit je peux donc me faufiler partout comme un petit serpent, pas besoin de me cacher. Je suis un peu agile, mais encore cela n'est pas d'une grande aide. Je vis dans le confort, dans le luxe avec mon " frère " il est donc simple pour moi de ne pas avoir besoin d'aide. Je suis aussi heureuse comme ça malgré que je travaille sur le port parfois pour gagner des sous pour aider les petits enfants pauvres. Je pêche parfois avec Andy, un vieux pêcheur grincheux ma foie sympathique avec moi. Je sais donc manier un harpon et défaire les filets où l'on ramasse des montagnes d'huîtres quand la marrai est basse. Sinon, à part savoir découper un poisson et le faire cuisiner, je ne vois pas en quoi je peux être utile. ➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ? 4. Je ne m'appelle pas " Black-Roll " pour rien. Il a marqué notre vie ce jour là. Ce jour de moisson. Avec elle. Je me rappelle de ce moment. Quand l'hôtesse habillée d'un poisson s'est approché de la boule au nom féminin. Je m'en rappelle comme ci c'était hier. Je me rappelle de sa voix crue et des regards autour de moi. Je me rappelle mon frère me regardait et se retenir sur place. Et je me la rappelle elle. Et personne ne peut se la rappeler autant que moi je me la rappelle. Sa voix était fraîche et douce. Pourtant, forte et puissante, elle avait été sur cette estrade. Puis mon frère la rejoint. Les deux meilleurs partants se battre. Et si le sors voulait que j'aille mourir dans l'arène avec mon frère ? Non je ne pense pas. Je pense juste que la chance nous a offert un ange et qu'elle s'est envolé dans l'arène ... ➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ? Quand on est resté jour et nuit devant une télé à regarder chaque tribut s'entre tuer à douze ans, juste pour savoir si son frère ne manquait de rien, je pense qu'on doit s'y faire. Mais non, je n'ai jamais aimé ça. Tuer n'est pas humain, ce n'est pas dans notre nature. Certes il y a certaine personne que j'aimerais écraser d'une poignée, mais non, je sais qu'il y a une chose que je ne ferais pas. Offrir la mort à une personne. Et je ne tuerais aucun capitolien par vengeance, car la vengeance engendre la vengeance, et là nous sommes dans cette situation ... QUE PENSES-TU DE LA REVOLTE ET DES REBELLES ? CROIS-TU A LEUR EXISTENCE ? A mon avis Andy et moi on en pense pas grand-chose pour l'instant. On en discute souvent, mais dans le district quatre, un district de carrière je ne pense pas que des rebelles voudraient s'y pointer. Certes il doit y avoir des rebelles, qui pensent à la rébellion et qui en veulent, mais je pense qu'il vaux mieux éviter de se mesurer au capitole dans un district comme le nôtre. Et puis vue notre famille, il ne vaudrait mieux ne pas toucher à la rébellion, même-si j'ai ça dans mes veines ... ➺ QUE PENSES-TU DES VAINQUEURS DES JEUX ? Les anciens gagnants ? Quand on n'a jamais gagné quelque chose dans sa vie, je pense que l'on n'a rien à penser des anciens gagnants et de leur apporter tout le respect que l'on peut avoir en nous. C'est eux qui ont vu la mort le plus près, qui ont tué avec la souffrance et le coeur en miette. Et après on va les traiter de pauvres fous, mais après un tel choc, je pense que cela est logique. Alors, moi, mon avis sur les gagnants. Et bien j'ai juste du respect pour eux. Pro-capitoliste ou pas. Je les respecte pour ce qu'ils ont dû endurer ... ➺ AS-TU PRIS PART AUX DERNIERS EVENEMENTS, QUE CE SOIT POUR OU CONTRE LE CAPITOLE ? Non, je n'ai rien fais du tout. Rien du tout. Je suis peut-être resté planté devant cette télé à mangé tout et n'importe quoi et puis je suis sûrement allé au toilette après, tout naturellement … Je me fiche de la guerre ou pas. Je veux juste qu'on laisse la vie de mes proches en paix. Je ne suis pas pour le gouvernement du capitole, ça c'est sûr. Mais que voulez-vous qu'on face. Ce n'est pas avec une trentaine d'homme pauvre sans rien que l'on va battre un gouvernement comme dit Andy ! ➺ QUEL EST TON OPINION SUR LES PACIFICATEURS, LEUR ROLE, LEUR COMPORTEMENT ? Nos parents sont pro-capitoliste, du moins les parents de mon frère. Les miens je n'en sais pas plus. Mais ce n'est paspour autant que je suivrais l'opinion des parents d'Aaron. Malgré tout, je préfère évité de parler de mes vrais parents, sachant qu'Aaron n'est au courant de rien. Les pacificateurs ? Ils me font peur, depuis ce jour précis. Cette première moisson. J'ai plus que peur d'eux. Certains n'ont pas l'air si méchant, mais j'en ai vraiment peur, et quand ils viennent au travail, c'est toujours Andy qui va leur répondre. Andy c'est un chouette type. Il a tout perdu, et en quelques sortes, il me fait penser à moi si mon frère n'était pas revenu des jeux. ➺ CROIS-TU AU BONHEUR ? L'organisation de Panem ... Je me rappelle avoir dû faire un sujet sur ça. Mais je ne l'ai pas fait évidemment. Je ne vous avez pas dit que j'étais la pire ennemie des profs, si ? Rho je deviens amnésique maintenant, mon état ne s'arrange pas ! Donc oui l'organisation. Franchement ce n'est pas mon truc. Tout ça. Non non. C'est sûr que nous on est dans les plus riches et ceux du dix, onze, douze, mériterait une bonne ➺ COMMENT TE SENS-TU QUAND LE TEMPS DE LA MOISSON ARRIVE ? 13. Ça va, je ne suis pas trop stressé, c'est plus mon tour ... Sans rire, j'ai toujours autant peur. Je me cherche parfois dans la foule tellement que j'ai peur. Je me sens idiote, mais j'ai besoin de ça. Et puis dans ces moments, mon frère n'est pas avec moi, il est derrière l'hôtesse. Alors, je le regarde et j'essaie de me calmer. Souvent il fait des coups d'oeils à Ruben, son meilleur ami qui s'occupe de moi quand il n'est pas là. Ruben c'est comme mon frère, du moins frère/relation amical quoi. F'in' bref, heureusement que Ruben est là parce que sinon je ne sais pas comment je résisterais à chaque moisson ...
JE VIENS D'UN MILIEU favorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE est abondante. DU COUP, MON NOM A 0 RISQUES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE pêcheuse ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime cela. JE SUIS DANS LE quatrièmeÈME DISTRICT. AYANT 25 ans JE ne peux plus PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET je me fiche pas mal de la prochaine moisson. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.
tell us your story. C'était une tendre soirée de décembre. Deux familles devant une tasse de café. Leurs opinions les séparés. Mais pourtant il avait tout en commun. Un enfant. L'un né. L'autre non. Pourtant, les pulsions de la future mère se fit sentir et il fallut l'emmener d'urgence vers les soins. Mais c'est à peine l'enfant mis au monde, que la jeune mère eu le temps de le voir. Sa sois-disant amie trouva le prétexte d'aller s'occuper de l'enfant, de le nettoyer le temps qu'elle se repose. Pendant ce temps, le marie de sa charmante amie revenait de la ruelle ou il avait enlevé le futur père. Un règlement de compte juste pour un gouvernement. Une trahison du capitole, deux rebelles ... Le couple de pacificateur se trouvait clément et en amour pour l'enfant des traîtres et décidèrent de l'adopter. C'est une balle dans la tête que se pris le père et la mère venant de mettre au monde leurs enfants. Et c'est sur cette triste nuit de décembre qu'est née Ruby. Pourquoi Ruby ? Le rouge sang avait bordé sa naissance. Ruby Appoline Black-Rolls.
J'ouvrais cette petite boite de bois mélodieuse. Mes cheveux tenus grâce à une pince je la regardais. Un seul souvenir de mes parents. Le seul souvenir de mes parents biologiques. Je crois que j'étais sensé ignoré la vérité. Mais non. Je n'ai que vingt-cinq ans de ma vie passée et le fait de regarder ceci me remémore tous les souvenirs que j'ai pu perdre, dans mon enfance.
Le district quatre. Renommé pour ses poissons et sa fraîcheur marine j'y ai toujours vécu. Selon mes " parents ", mon père et ma mère seraient morts en défendant le capitole et m'aurait laissé. Ce n'est qu'une trace d'eux que j'ai en tête. Mais ça, je ne l'ai su qu'après avoir perdue toute insouciance qui me restait. Dans mon enfance, j'étais le petit bout de choux de mon frère. J'étais toujours fourré avec lui à faire tout plein de grosse bêtise et j'étais souvent reconnue des garçons plus âgées que moi. Mon frère m'avait toujours gardé avec lui, tout près de lui. Il y avait sa meilleure amie Morgana. Eux deux étaient faits l'un pour l'autre. Mais aucun ne parlait de leurs relations ... Comme ci il était gêné. Je me remémore plein de choses que la mélodie de la boite m'en donnait le tournis. Des larmes glissent sur mes joues et soudain le jour le plus affreux de ma vie approche. Ma troisième moisson. La cinquième de mon frère et de celle de Morgana. J'étais angoissé, mais extérieurement, rien ne pouvait montrer un signe de faiblesse. La suite du pire moment de ma vie arriva. Tout le monde croit avoir une histoire hors du commun. Moi j'ai fait si, et moi ça ... Moi la seule chose que j'ai faites ? C'est foutre la vie des autres en l'air. Et si tout à déraillé, c'est de ma faute. Je me suis toujours remise les conséquences sur moi, et je n'en changerais mon opinion. Parfois je repense à Morgana. À ce sourire qui illuminait le district quatre, même la nuit. Quand l'hôtesse se plaça et que le seul nom à l'appel féminin pour la moisson était le miens. Je n'ai rien fait. Pensant à tout et à rien. Mon réflexe ? Tourner la tête et regarder celui qui était comme mon père pour moi. Mon frère. Mais il ne me regardait pas. Non, il en regardait une autre. Elle. Morgana. Elle avançait doucement vers l'estrade. Elle cria haut et fort son volontariat. Et moi, comme une lâche et sans une larme je ne bougeais pas. Elle m'avait sauvé la vie. Mais le sors ne me fit pas de cadeau. Il prit mon frère. Aaron. Mon ange. Il était choisi lui aussi. Le pire de tous, je ne crois pas que c'est la mort, mais voir la mort d'un être chère. Très chère.
J'avais fixé jour et nuit cet écran de télévision. Pour voir le visage de mon frère. Juste pour avoir un signe de vie de sa part. Un petit espoir. Je le voulais en vie. Je le voulais plus que tout. Je n'avais que treize ans. Lui quinze ans. Il n'avait pas le droit de mourir. Je ne bougeais plus. Même. Je ne dormais presque pas. Je criais. Je faisais des cauchemars, pire que tout. J'avais peur. Très peur. Trop peur. Il ne pouvait sentir ma douleur. Il ne pouvait me comprendre. Il n'y avait que se foutu écran qui me séparait de la réalité. Et je ne voulais fixer qu'autre que son visage. Le sien. Le miens. C'était mon frère. Mon mien.
Il était revenu. Il avait changé peut-être. Mais pas avec moi. Non au contraire. Il était devenu plus chérissant avec moi. Il me nourrissait et nous permettait de vivre. Oui tout le monde vivait dans le pur bonheur. J'avais grandi. 17 ans. J'avais de quoi être fière. Mais seulement quelque chose naissait en moi, et envers mon frère. J'aimais être avec lui. Plus que ça. Ne me prenez pas pour une folle par pitié. Mais, je venais par exemple sentir en cachette ses sous-vêtements ... Et dès qu'une femme l'approcher, je devenais pire qu'une femme en colère. J'étais remplis de rage. Plus qu'une machine de guerre.
« Regardez moi ça, on dirait qu'elle a pris vingt kilos ! » J'entendais la voix de cette brune. Cette fille que je ne pouvais pas supporter. Marilyn. Je n'en pouvais plus. Plus du tout. Je l'entendais parler avec d'autres filles. Elles en rigolaient aux éclats. Je sais, je n'étais pas maigre. Pas maigre du tout. Non j'étais plus que ça. J'étais un laideron sur patte. C'était le jour de l'anniversaire de Ruben. Tout le monde était réuni. Je portais une robe blanche avec un petit jupon brodé de couture et de noeud noir avec des bas de dentelle. C'était le meilleur look selon Aaron. Je marchais, mes cheveux lisses le long de mon dos. Je marchais sur ce chemin de sable, là où tout le monde pouvait faire la fête devant un feu de camp. Tout le monde s'amusait. Mais quand je voyais la langue de mon frère pénétrait dans celle de petite pétasse je ne fis qu'avaler la bière qui était à mes côtés. Mais ce n'est pas tout. Non des cuites, je m'en étais déjà pris.
Non celle-là, elle était mémorable. C'est là que le commencement de mon état normal arriva. Le corps parfait de certaines filles bougeait au rythme de la musique alors que le miens on aurait dit une baleine ... Ce n'est pas très poétique, ce que je peux vous livrer, mais je le fais avec mes mots. Avec ma peine. C'est à ce moment que je suis partis emportant toute sorte de nourriture avec moi. C'était mon remède. Comme ci mangeait calmait ma peine. C'est à ce moment qu'elle vint me parler. Une adolescente un peu plus âgée que moi ayant eu au moins d'autres activités plus particulières avec mon frère. Je pleurais. Elle avait voulu me réconforter. D'une certaine manière, j'avais peur. Puis elle me montra comment il fallait faire. Moi, je n'avais qu'une seule idée en tête, devenir mince et belle. Alors, je plongeais mes doigts dans ma bouche et c'est à ce moment que commença ce rituel.
J'avançais seule dans ma quête de finesse. Mon corps devenait de plus en plus maigre jusqu'à ce que je m'affaiblis et que je tombe. Dans cette peine, personne ne savait cette maladie mentale qui me rongeait. Moi non plus. Je trouvais ça normal. C'est seulement une fois m'être retrouvé face à Ruben lors de mes vingt ans qu'il me pris dans ses bras pour me raconter et me dire que tout irait bien. Et c'est à ce moment que j'ai su remettre la pente en marche. Que j'ai pu me relever de mes peines et devenir plus forte. Le problème ? Ruben était au courant. Il voulait en parler à mon frère. Mais je ne voulais pas. Je ne voulais pas qu'il s'en rende compte de ce que mon corps subit. Alors, j'ai repris du poil de la bête et j'ai arrêté. Mais autre chose se passait en moi. Quelque chose de plus fort. Et vous ne savez pas pour qui. Mieux vos ne pas savoir. Mais ... J'en suis tombé amoureuse. J'ai craqué sur ses bouclettes, son sourire. Mais non. Je n'avais pas le droit. Car c'est mon frère. Oui mon frère. Vous ne trouvez pas ça ridicule. L'empoté du sors tombe amoureuse de son frère. Personne ne le savait. Personne ne devait le savoir. Et personne ne devait savoir ce que j'ai appris aussi par la suite.
Nous étions un 21 décembre, très peu avant Noël. J'avais 21 ans. Je n'étais plus ça. Je ne dis pas le mot, j'en ai tout simplement horreur. Aaron était partie au capitole pour un concert et nos parents étaient venus boire le café à la maison, le soir sous un bon vieux feu de cheminé. J'étais calme, avec rien à me reprocher. « Appoline ... Tu n'es pas une Black-Rolls. » La voix froide de ma mère me fait lever les yeux vers elle. Mon père la regarde et commence à murmurer des choses à son oreille tandis que celle-ci me fixait de ses yeux de lynx, le seul air de famille que j'avais avec elle et dont elle me complimentait étant enfant. « Tes parents étaient des grands pacificateurs, ils sont morts pour Panem, contre une attaque de rebelle. Ils nous ont simplement dit de nous occuper de toi et de t'élever comme notre propre fille. J'en suis navré. » Mon père sirote la tasse de thé et je regarde alors mes faux parents le visage crucial, tel celui de ma mère ou de mon père peut-être. Je n'en sais rien en fait. Et je ne veux pas savoir. « Dégagez de cette maison. » Ma voix était plus que glacial et je les mis à la porte. Sans coeur. Je ne pensais pas au conséquence. Je partis en courant dans la cuisine et attrapa toute sorte de nourriture avant de recommencer à manger comme une dingue. Après avoir fait cet ancien rituel, je mis à pleurer. Je pouvais l'aimer. J'en avais le droit. Mais lui, si grand et si fort, était innocent comme un agneau. Je me remis à pleurer avant de me regarder dans un miroir. Mes jambes étaient flasques. J'avais promis à Ruben. Mais on ne peut jamais tenir une promesse. Jamais. Alors, je repartis au toilette. Un coup de fil sonna dans les alentours de minuit cette nuit là. Une voix roque au téléphone me disait de ne jamais rien révéler ce que je savais à quelqu'un. Jamais. Je ... Non. Moi et Aaron ça ne sera jamais possible. Non. Il sera toujours ce grand-frère chevaleresque et moi cette pauvre idiote innocente. Jamais.
Le fait de me replongé dans le passé m’émus. Je me lève et regarde ce jeune corps de vingt-cinq ans. Avant de me retrouver sous la douche, de m'éditer un long moment, de sortir, d'observer mon corps, de sauter sur mon lit, et d'être appelé par mon frère pour me demander ce que je foutais, de descendre les escaliers de quatre en quatre et de voir cette grosse conne de Marilyn. Chaque jour se répétait. Et s'en m'en rendre compte, chaque jour je périssais d'un amour non réciproque et de cette putain de maladie mental.
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Dernière édition par R. Appoline Black-Rolls le Mer 6 Fév - 13:44, édité 5 fois |
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