|
fermeture du forum le forum ferme ses portes après six ans d'existence. merci pour tout, on vous aime. |
|
| Jain | One day baby we'll be old and think about all the stories we could have told | |
| |
Auteur | Message |
---|
| Sujet: Jain | One day baby we'll be old and think about all the stories we could have told Ven 8 Fév - 14:52 | |
| Jain Dawn Hawkeye❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞ Tes yeux durs qui fixent un point invisible pour les autres, mais si proche pour toi, tu es là Jain. Depuis trois ans, tu survis, prise et rongée peu à peu par la folie dévorant la moindre parcelle lucide de ton esprit. Ton visage n'exprime rien sinon ton absence, mais quiconque sait lire dans regard devine les fantômes qui y dansent. Des fantômes de morts, de souffrance. Avant, tu étais une jeune fille optimiste, souriante et agréable à vivre. Tu aidais quiconque en avait besoin sans demander ton reste, amicale comme tu étais. Attentionnée et attachante, tu étais aimée de tes amis et tes proches, qui savaient qu'ils pouvaient compter sur toi. Maintenant, tu es absente, détachée, secrète. Tu vis en automate, tu es devenue sauvage et solitaire. Mais tout le monde devine la fragilité que tu tentes tant bien que mal de dissimuler. Ton caractère est devenu instable et imprévisible. La violence anime la moindre de tes paroles, le moindre de tes gestes et personne ne sait quels mots utiliser pour apaiser tes maux, personne ne sait comment s'y prendre avec toi. Tu ne tolères presque plus personne à tes côtés. Avant, tu étais passionnée et curieuse de tout. Du nom des oiseaux et des plantes autour de toi, de la façon de cuire le pain ou de construire un robot. Maintenant, tu n'as plus goût à rien, si ce n'est à la boxe, ce sport si violent auquel tu t'adonnes plusieurs heures par jour jusqu'à ce que tes mains saignent -ta main saigne plus exactement; jusqu'à ce que tu gises inconsciente et à bout de force. Il est dangereux de te sous-estimer, toi et ton corps fin et frêle, ta peau trop blanche et ton air de gentille fille. Jamais l'expression l'habit ne fait pas le moine n'a jamais autant été d'actualité. Tu as beau être relativement maigre et petite, des cheveux longs et blonds comme les blés, tu n'es pas faible, tu ne l'es plus.
Il y a trois ans de cela, tu as sacrifié ton bras gauche et ton esprit dans les soixante-treizième jeu de la faim pour gagner -un miracle, presque. Tu aurais préféré mourir ce jour là plutôt que de contempler la mort droit dans les yeux, lui faire un immense bras d'honneur et t'en sortir. Tu aurais préféré périr de tes blessures plutôt que de subir ta vie actuelle. Tu as dix-huit ans à peine et déjà la vie n'a plus aucun sens à tes yeux. Tu la regardes défiler sans en être actrice. Tu la subis passivement. De ta grande maison du district 6, tu regardes le temps filer et t’échapper irrémédiablement. Seule ta grand-mère arrive encore à te tirer parfois de ta torpeur et tu redeviens alors l'espace d'un court instant celle que tu étais auparavant alors que tu goûtes à nouveau un plat qui te transporte quelques années auparavant, quand tout était plus facile, plus simple. Plus innocent about games and relative.
➺ COMMENT VOIS-TU TA MORT ? La mort ? Tu la vois comme libératrice. Tu es déjà descendue en enfer une fois, tu as fais amie-amie avec la mort, elle est devenue ton alliée durant deux semaines, t'as promis monts et merveilles pour finalement te laisser dans ce bas-monde. Mais tu ne rêves que d'une chose, la rejoindre. Tu as déjà tenté de t’ôter la vie plusieurs fois, mais chaque tentative a été vaine. Alors tu l'attends comme une vieille amie avec qui tu dois prendre une dernière fois le thé.
➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ? Tu les regardais par obligation, maintenant tu dois former les futurs tributs. Normalement... Le district 6 comporte plusieurs tributs vainqueurs et tu les laisses s'occuper de faire rêver l'impossible à ces jeunes gens pas plus âgés que toi qui descendes dans l'arène. De toute façon, si tu devais les aider, tu leur dirais de se donner la mort eux-même. Alors non, tu n'apprécies pas de regarder les Jeux, d'autant plus que tu as un pied dedans, irrémédiablement. Cette année, c'est sous sédatif que tu les as regardé d'un œil absent, tant tes crises de folies devenaient dangereuses pour toi et pour les autres.
➺ AS-TU PRIS PART AUX DERNIERS EVENEMENTS, QUE CE SOIT POUR OU CONTRE LE CAPITOLE ? Tu n'as pas pris part. Tu n'en as pas eu l'envie, pas eu le courage, pas eu l'opportunité. Tu ne crois plus en rien, ni-même en la libération. Tu n'as plus rien qui te pousses à te battre, tu n'attaches plus d'importance en rien ni personne. Un combat sans motivation est voué à l’échec... C'est durement que tu as appris cette leçon qui reste ancrée en toi profondément. Et les belles paroles des rebelles sonnent à tes oreilles comme aussi mielleux que celui du Capitole. Ta parnoïa t'empêche dea faire la différence entre l'un ou l'autre des camps -ils tuent tous.
➺ COMMENT QUALIFIERAIS-TU TA VIE DANS TON DISTRICT ? EN ES-TU SATISFAIT ? Moins dure que d'autres, c'est certain. Tu vis dans une belle maison, riche et belle, saine et décorée. Ta victoire a totalement changé l'aspect matériel de ta vie : tu manges à ta faim, tu ne partages plus ton lit avec ta grand-mère; votre ancienne maison ne comportait une chambre, tu peux acheter ce qui te fais envie quand tu veux. Ton argent, tu n'y prêtes pas attention, tu achètes aux autres plus pour qu'ils puissent profiter de cette richesse que pour ton réel plaisir. Tu n'es pas spécialement satisfaite de ton cas, ni insatisfaite, tout cela t'indiffère profondément.
➺ QUEL EST TON OPINION SUR LES PACIFICATEURS, LEUR ROLE, LEUR COMPORTEMENT ? Tu ne les as jamais vraiment aimé. Tu n'as jamais vraiment compris ce qui pouvait pousser quelqu'un à entrer dans leur rang -tout en imaginant bien que pour certains, cela devait être le choix du dernier recours, pour d'autre, un choix fait en son âme et conscience. Certains dans ton district sont plus aimables que d'autres, mais tu te méfies grandement d'eux quand même.
➺ CROIS-TU AU BONHEUR ? Non. La réponse tient dans ces trois lettres. Si avant tu pouvais croire au bonheur, penser le trouver en s’accommodant de la situation, tu sais maintenant que ce rêve était une chimère, un but vain à atteindre. Le bonheur n'existe plus pour toi et tu ne cherches pas à le trouver, tant tu t'en sens indigne.
JE VIENS D'UN MILIEU défavorisé, mais ma victoire au 73ème Hunger Games a changé tout cela, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE est abondante bien que cela n'ait pas toujours été le cas. DU COUP, MON NOM N'A aucune CHANCE D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE mentor à mes heures perdue ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'je hais cela. JE SUIS DANS LE sixiÈME DISTRICT. AYANT 18 ans J'ai déjà PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende grandement. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.
tell us your story.
Enfance ▲ « Et maintenant, penchons-nous sur le cas de la jeune candidate du district numéro 6, district consacré aux transports et aussi à la recherche. Jain Dawn Hawkeye ; mais ne nous méprenons pas, peut-être n'a-t-elle pas des yeux aussi perçant que son nom le suggère ». Et ça rit autour du présentateur sur le plateau télévisé tandis que tu regardes ces inconnus déballer ta vie devant tout Panem. Ils n'ont pas perdu de temps pour fabriquer ce tableau de ta vie. Tu es installée à côté de ton mentor, des stylistes et de toute l'équipe qui vous entoure depuis que ton nom est sorti de l'urne et que tu es arrivée au Capitole. Tu jettes un coup d'œil au garçon à tes côtés, qui fixes durement l'écran. La tension est palpable et ta respiration est sacadée depuis que tu as mis un pied hors du train. Tes épaules sont tendues et tu recherches sans arrêt la proximité d'une porte ou d'une fenêtre. Tu te sens piégée ici ; ce qui est certes le cas, mais tu as besoin d'espace pour te sentir à l'aise. Tu es opprimée ici, tu manques d'air et l'impression de claustrophobie qui t'as saisie ne fait qu'augmenter au fur et à mesure que le temps s'égrène.
Tu n'as jamais connu tes parents, morts alors que tu étais encore nourrisson, dans un accident dans l'usine où ils travaillaient. C'est ta grand-mère qui s'est occupée de toi et tu n'as connu qu'elle durant toutes ces années. Elle t'a nourrie, lavée, éduquée. Elle a veillé sur toi et t'a protégée, t'a aimée, et tout cela, tu lui as toujours rendu. C'est le pilier de ta vie et savoir qu'elle regarde comme toi votre vie être étalée aux yeux de tous t'attriste. Tu l'imagines assise dans le fauteuil de la pièce à vivre, qui vous sert à la fois de salle à manger, de salon et de salle de bain, la faible ampoule grésillante pour seul éclairage. Elle coud sûrement de ses mains tremblantes, plus pour les occuper qu'autre chose. Cette maison où elle se trouve, c'est aussi la tienne. Cette petite bicoque qui tient debout sûrement pas l'opération du Saint Esprit, composée de deux pièces. Tu y a grandis, tu y a ris, tu y as pleuré. Pour vivre, ta grand-mère coud et elle t'a appris à toi aussi. Ton grand-père, mort avant ta naissance, travaillait comme ouvrier dans les usines de construction. Vous avez toujours vécu chichement, mais le salaire de ta grand-mère plus ceux des petits travaux que tu faisais de temps à autre vous aidez à joindre les deux bouts. Puis, quand tu as l'âge, tu as été chercher des tesserae pour subvenir aux besoins de ta grand-mère. Tu échangeais le fruit de votre travail et de la nourriture contre les médicaments pour ses soins. Bien sûr, tu as tenté de lui cacher ce que tu faisais, mais quand elle t'a regardé droit dans les yeux, te posant la question, tu n'as pas pu lui mentir, de même que tu n'as jamais pu lui promettre que tu arrêterais -tu savais que tu ne tiendrai pas cette promesse non plus. Mais ton optimisme à toute épreuve te permettait d'envisager l'avenir, certes incertain, mais relativement sereinement. Tant que ta grand-mère allait bien, c'était tout ce qui te permettait de sourire dès le matin.
Le biopic se termine rapidement. Tu n'as que quinze ans après tout et tu n'as rien vécu, ils n'ont rien de forcément passionnant à raconter à ton sujet.
Moisson ▲Tu savais que prendre des tesseraes augmentaient tes chances d'aller aux Jeux de la Faim. Et chaque Moisson, tu perdais ton sourire alors que ta grand-mère te peignait longuement les cheveux pour te coiffer et que tu enfilais la robe qu'elle t'avait confectionné avec soin pour l'occasion. Cette année là, tu portais une robe de flanelle beige sans manche et qui t'arrivais au dessus des genoux. Plutôt cintrée, elle mettait en valeur ton corps fin et à la taille, une ceinture décorative serrait tes hanches. Ta grand-mère avait même sorti son vieux maquillage pour t'orner légèrement les yeux et tes longs cheveux étaient nattés dans une tresses qui tombait le long de ton épaule gauche. A tes pieds, de simples sandales de cuir, usées par le temps, qui appartenaient à ta défunte mère. Comme tous les autres enfants du district 6, tu te diriges vers la place où se tiendra la cérémonie. Tu observes en silence, la gorge nouée, les pacificateurs qui vous dirigent et vous encadre, tandis qu'on vous liste pour être sûrs que tout le monde est bien présent.
Le représentant de votre district monte sur l'estrade installée pour l'occasion et commence son discours, en tout point identique aux années précédentes. Un film vantant les bien faits des Jeux est diffusé. Comme beaucoup, tu doutes que cela soit vraiment dans votre intérêt que toute cette mascarade est organisée, mais bel et bien pour vous garder tous soumis et à la merci du Capitole, mais tu gardes ces pensées pour toi.
Comme chaque année, tu te fais la réflexion de que des centaines de personnes aussi silencieuses font plus de bruit que n'importe quelle foule agitée. Le vide est saisissant à cet instant, alors que les respirations sont retenues, que même le plus jeune des nourrissons garde le silence, comme s'il comprenait la gravité de la situation. « Jain Hawkeye ».
Tu relèves la tête. On te regarde à la dérobée, à la fois soulagés de ne pas avoir été choisi pour cette année et triste de voir quelqu'un partir vers sa fin. La tête te tourne tandis que le sang semble refluer et que ton cœur accélère dans le même temps. Ta poitrine se bloque et tu manques d'air. Tu suffoques. Tes jambes tremblent et tu ne peux pas faire un pas. Si tu avançais, tu tomberais, tu le sais. Quelques larmes coulent le long de tes joues pâles. Ton estomac se noue brutalement et tu fais tous les efforts du monde pour ne pas vomir ce que tu as dedans. Ton nom est répété plus durement et deux pacificateurs se dirigent vers toi pour t'escorter. Tu vis la suite comme si tu étais enveloppé dans du coton. Les bruits, les voix te parviennent étouffés. Tu ne vois que le regard de ta grand-mère, ses yeux plantés dans les tiens, ses yeux d'où s'échappent quelques larmes tandis que toi, tu gardes un visage abasourdi. Le garçon est appelé et sans les images télévisées, tu ne souviendrai même pas lui avoir serré la main.
Puis tu es emmenée dans la mairie et ta grand-mère vient te faire ses adieux. Vous ne dites rien, vous gardez le silence. Les mots, vous n'en avez plus besoin depuis longtemps tant votre relation proche est au delà de toute parole. Elle te sert contre elle durant les trois minutes imparties avant de partir. Quelques amis viennent te voir, parmi eux Bran, ton ami d'enfance. Il avance avec difficulté, sa béquille à la main et son visage ravagé par un accident te semble encore plus fatigué et abîmé que d'accoutumée alors que la tristesse, non le malheur, dévaste ses traits. Toi, tu ne dis rien, tu es devenue comme amorphe, incapable de parler.
Déjà, ton esprit se fissurait irrémédiablement.
Chute ▲ Comment as-tu fais pour survivre, toi que personne ne devait même considérer de l'autre côté de l'écran ? Tu n'en sais rien à vrai dire. Toi même tu ignores comment tu as pu arriver jusqu'à ce jour où il ne reste uniquement quatre d'entre vous. Tu sais que le Capitole voudra bientôt en finir et c'est pour cela que tu soignes comme tu peux tes blessures et que tu manges pour avoir des forces, que tu te reposes comme tu peux. Durant l'entraînement, tu as volontairement délaissé tous ceux concernant les armes, si ce n'est celui du sabre. Tu es vive, agile et réactive et tu as trouvé dans cette arme une protection certaine. Le reste du temps, c'est sur les ateliers utiles à ta survie que tu t'es penchée et c'est sûrement grâce à ces enseignements que tu es encore là. Comment faire un piège, où trouver de l'eau et comment la conserver, comment créer un abris discret, qui permettra à tes ennemis de passer à côté dans te voir. Tu as survécu ici sans jamais tuer personne mais tu sais que cela ne peut pas continuer. Chaque soir, tu as surveillé le ciel avec attention, notant bien qui partait -qui donc restait.
Autour de toi, une marre de sang qui s'agrandit de plus en plus alors que deux autres sont morts. Tu restes figée un instant avant de fuir. La peur, que tu as acculé au plus profond de toi jusqu'ici, prend possession de ton corps et tu cours à en perdre haleine tandis que le type te suis sans vraiment sembler concerné. Il a gagné, il le sait. Que peux-tu faire, toi, contre lui ? Toi, si faible, si jeune. Toi, si terrifiée. Toi, qui n'a jamais compté sur la force brute pour gagner quoi que ce soit. Et comme une évidence, alors que ta course te perd toujours un peu plus dans le labyrinthe qui forme l'arène, tu sais. Tu trouves un endroit où tu peux reprendre ton souffle quelques instant et fouilles dans ton sac pour en sortir quelques clous de girofle que tu as pu ramasser plus tôt et tu les mâches avec application, te forçant à tout avaler malgré le goût horrible que cela a. A tes pieds, tu attrapes le premier bout de bois venus que tu colles entre tes dents avant d'attraper le poignard que tu gardes à ta ceinture depuis le début. Avec, tu découpes finement une bande de tissus que tu mets de côté avant de poser l'arme sur ton épaule. Tu fermes les yeux.
La douleur est au delà de tout ce que tu as pu imaginer. Au delà de tout ce que tu as pu imaginer un jour, et ce malgré l'anesthésiant naturel que tu as ingéré quelques instants auparavant. Tu hurles malgré toi, et tu mords dans le morceau de bois pour ne pas te mordre ta propre langue. Déjà, tu commences à défaillir alors que tu perds trop de sang. Tu bandes ton épaule sanguinolente comme tu le peux avec ta main restante, mais tu trembles trop et ta vue est trop brouillée. Ton souffle devient saccadé et pourtant, tu es déterminée. Une part de toi, infime, lutte encore pour ta vie et c'est celle-ci qui lutte contre la peur qui te ronge les entrailles, plus efficace que n'importe quel acide. Tu disposes le bras que tu viens de te trancher à terre, et c'est à côté que tu te camoufles presque évanouie. Tu as d'ailleurs dû perdre conscience quelques instants, car lorsque tu vois à nouveau, ton adversaire est là, un sourire victorieux aux lèvres, prêt à t'achever. Tu gis dans ton propre sang et ton entreprise te semble alors presque folie. Il tient ton bras dans sa main et semble chercher le corps qui va avec.
Doucement, tu sors de ta planque, admirablement discrète et simple dans le même temps. S'il comptait sur un certain odorat, c'est une odeur de sang qu'il doit sentir à présent autour de lui. S'il comptait sur sa force, c'est par la surprise qu'il mourra. Tu ramasses ton poignard, maigre arme et te dresse dos à lui. Il fait un pas. Puis un autre. Le piège se tend, il chute et toi, tu l'attends et sans hésiter, lui tranche la gorge. Le coup de canon résonne.
Enfin, tu t'autorises à chuter à ton tour, la marre de sang autour de toi formant une macabre auréole. Tu n'entends pas l'overcraft descendre vers toi, tu ne sens pas les médecins s'affairer autour de toi pour sauver ta vie.
Maintenant ▲ Tu as définitivement perdu ton bras, malgré leurs talents, les docteurs du Capitole ne peuvent pas rendre un membre arraché à son corps. A la place, tu portes une prothèse de métal qui remplace entièrement ton bras. Tu as des doigts de métal, un poignet de métal, un coude de métal, un épaule de métal. Relié à tes nerfs, tu en as un usage parfait. L'opération t'a terriblement fait souffrir. C'est après ta victoire et le tour des district que tu es retournée une seule et unique fois au Capitole afin qu'ils te greffent ce membre mécanique. L'opération t'a rappelé les souffrances vécues. Tu as enduré pleinement la rééducation, mais tu es maintenant capable de t'en servir.
Tu es revenue dans ton district, où tu as emménagé dans le village des vainqueur en compagnie de ta grand-mère. Tu paies pour ces soins et son confort sans te soucier du reste. Tu es ressortie brisée de ces Jeux et les crises de folies qui te prennent t'obligent à être internée régulièrement. Tu as tenté plusieurs fois de mettre fin à tes jours, sans aucun succès, puis que le Capitole veille à ce que tu restes là ; brisée, mais là.
Tu ne fais plus la différence entre ce que ta folie paranoïaque te montre et la réalité. Tu es incapable de discerner le vrai du faux. Tu vis à présent perdue dans ce monde qu'est ton esprit brisé. Et toi, Jain, tu vis dans ce monde, entre présent, passé et futur ; incapable de faire la différence et de protéger ton esprit, tu l'as laissé se briser et tu t'es enfoncée dans les méandres de la folie qui te grignote peu à peu l'esprit. Tu revis sans cesse ces deux semaines qui ont changé à jamais ton existence. Tu vis sans cesse dans ce passé salvateur, celui où tu n'as pas encore été appelée pour les Jeux, celui où tu ne le seras jamais. Tu nies, Jain, tu nies. Dans ton monde, tu vis encore avec ta grand-mère dans votre petite maison, tu continues à aller en cours et à coudre. Et lorsque de temps à autre, tu redeviens lucide, la folie qui te prend est telle que tu deviens dangereuse pour toi-même et pour les autres. Tu hurles à en réveiller le quartier alors que tu affrontes enfin la réalité, avant qu'on te fasse à nouveau plonger dans une torpeur artificielle, cette fois.
reality is here.
Bonjour à tous ! Moi c'est Sedna. J'ai lu les livres et j'ai vu le film et je dois dire... que j'avais pas accroché outre mesure C'est toujours le cas d'ailleurs, je ne suis pas une grosse fana de HG, mais je trouve que l'univers est plein de possibilité pour jouer FEATURING celebrity © COPYRIGHT frostingpeetaswounds.tumblr
Dernière édition par Jain Hawkeye le Dim 10 Fév - 22:22, édité 11 fois |
| | | Gemma K. Mubstin △ correspondances : 4141 △ points : 0 △ multicomptes : Ø △ à Panem depuis le : 16/04/2012 △ humeur : Floue. △ âge du personnage : Vingt-et-un △ occupation : Danseuse.
| Sujet: Re: Jain | One day baby we'll be old and think about all the stories we could have told Ven 8 Fév - 17:01 | |
| Bienvenue Par contre, euh... Je vais faire un peu ma chieuse mais une gagnante du 6, surtout aussi jeune, je peux pas m'empêcher de voir les problèmes de cohérence que ça peut occasionner Parce que ça veut dire que tu aurais accompagné Richard, Pepper-Swann et Gemma aux Jeux, toussa toussa Donc c'est compliqué et et... je sais pas |
| | |
| Sujet: Re: Jain | One day baby we'll be old and think about all the stories we could have told Ven 8 Fév - 17:58 | |
| Salut et merci Alors, pour répondre à ta question, certes Jain est jeune, mais je ne l'envisage pas vraiment comme une mentor. C'est à dire qu'elle est supposée l'être, mais bon Sa folie et sa paranoïa l'empêche de remplir correctement son rôle, donc elle est là, mais elle ne dit pas grand chose aux tributs. Surtout que je partais sur un potentiel PNJ qui auraient mené les anciens gagnants aux Jeux, puisque j'avais remarqué plusieurs gagnants du D6, mais pas vraiment de mentor. Après, si ça pose vraiment un soucis son âge, je me suis aussi laissé une marge de manœuvre et je peux toujours la vieillir un peu :3 (mais j'aime bien la situation un peu wtf que ça donne "genre elle est plus jeune que nous, elle est folle, que va-t-on devenir mamaaannn) |
| | |
| Sujet: Re: Jain | One day baby we'll be old and think about all the stories we could have told Ven 8 Fév - 18:12 | |
| Bienvenue Je tiens à signaler que Pepper et moi (enfin Richard mon DC ) sommes des mentors, si Et c'est vrai que bah on se mentionne toujours comme les seuls gagnants du six (enfin on est déjà quatre c'est pas rien ) mais si tu veux quand même rejoindre la team ça ne nous dérangera pas |
| | |
| Sujet: Re: Jain | One day baby we'll be old and think about all the stories we could have told Ven 8 Fév - 18:16 | |
|
Dernière édition par Jain Hawkeye le Ven 8 Fév - 18:24, édité 1 fois |
| | |
| Sujet: Re: Jain | One day baby we'll be old and think about all the stories we could have told Ven 8 Fév - 18:19 | |
| Non mais Richard est Pepper sont des mentors XD Ce qui veut dire que lui a gagné il y a plus de vingt ans et elle longtemps aussi |
| | | Swain Hawkins △ correspondances : 5710 △ points : 0 △ à Panem depuis le : 18/06/2012 △ humeur : I'm a fucking monster. △ âge du personnage : 38 y.o.
| Sujet: Re: Jain | One day baby we'll be old and think about all the stories we could have told Ven 8 Fév - 18:20 | |
| Cet avatar ! Bienvenue sur MJ |
| | |
| Sujet: Re: Jain | One day baby we'll be old and think about all the stories we could have told Ven 8 Fév - 18:22 | |
| Oui, désolée xDDD Le poste de Gemma m'a mélangée en fait Donc bah pas de soucis alors, non ? Merci Swain |
| | |
| Sujet: Re: Jain | One day baby we'll be old and think about all the stories we could have told Ven 8 Fév - 18:36 | |
| Nan mais en fait le problème que ça posait à Gemma c'était surtout une histoire de cohérence quant à ce qu'on a tous répété encore et encore dans nos RPs EDIT : et aussi parce que ça ferait cinq gagnants et c'est liuche que le Capitole laisse autant gagner un district, surtout non carrière |
| | |
| Sujet: Re: Jain | One day baby we'll be old and think about all the stories we could have told Ven 8 Fév - 20:12 | |
| Bienvenu parmi nous |
| | |
| Sujet: Re: Jain | One day baby we'll be old and think about all the stories we could have told Ven 8 Fév - 20:53 | |
| Merci |
| | |
| Sujet: Re: Jain | One day baby we'll be old and think about all the stories we could have told Ven 8 Fév - 20:59 | |
| Bienvenue Saoirse Excellent choix d'avatar Bon courage pour ta fiche Et en passant, j'adore ton pseudo |
| | | Avalon R. Sweenage △ correspondances : 13212 △ points : 2 △ multicomptes : dely, ridley, dahlia △ à Panem depuis le : 23/04/2011 △ humeur : mélancolique △ âge du personnage : vingt-deux ans △ occupation : garde d'enfants
| Sujet: Re: Jain | One day baby we'll be old and think about all the stories we could have told Ven 8 Fév - 21:40 | |
| Bienvenue sur MJ Je te réserve Saoirse pour une semaine |
| | |
| Sujet: Re: Jain | One day baby we'll be old and think about all the stories we could have told Ven 8 Fév - 22:20 | |
| Tom Hardy est aussi un choix fabuleux Merci |
| | |
| Sujet: Re: Jain | One day baby we'll be old and think about all the stories we could have told Ven 8 Fév - 23:29 | |
| On s'est déja fait un peut coucou sur la Chatbox, mais ... REBIENVENUE ! |
| | |
| Sujet: Re: Jain | One day baby we'll be old and think about all the stories we could have told | |
| |
| | | | Jain | One day baby we'll be old and think about all the stories we could have told | |
|
Sujets similaires | |
|
Page 1 sur 2 | Aller à la page : 1, 2 | |
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|