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J'aurais voulu pouvoir me jeter du haut du toit du centre d'entrainement. Ma seule préoccupation en ce premier jour d'entrainement était de ne pas me mettre à pleurer, devant les carrières qui étalaient leur capacités au combat à distance ou au corps à corps, les tributs plus jeunes qui pourtant semblaient mieux se débrouiller à l'arc, à l'épieu ou au lancé de couteau que moi. J'étais bonne en course de vitesse, j'étais pas la meilleure mais presque. Mais c'était bien là un de mes seul atout. Il faudra à tout prix que je me procure un long couteau dans l'arène. Planter un couteau directement dans le ventre de quelqu'un, ça me semblait encore être le plus facile... Mais qu'est ce que je racontais... Comme si j'avais une chance de survivre. J'étais seule, désespérément seule, et sacrément faible. Pour l'instant j'étais plus ou moins forcée de rester avec Dean, qui était le tribut masculin du district 6, mais on avait rien en commun, et dans l'arène, j'étais presque sure qu'il resterait loin de moi. Lui avait peu être ses chances, qui sait, c'était presque un homme, avec une masse musculaire au moins deux fois supérieure à la mienne. Mais par rapport à certains tributs que j'avais pu voir, c'était rien. Non, en fait aucun de nous deux n'avait aucune chance. Si j'avais du parier sur quelqu'un ça aurait été l'un de ces carrière. Ces types étaient des machines à tuer. Ils te regardaient avec ce regard, comme si tu n'étais que du gibier, que de la viande fraiche, j'avais surpris leur regard une fois. Aucun doute qu'il n'aurait aucune hésitation avant de me trancher la gorge, ou je ne sais quelle autre horreur.
Mais il ne fallait pas que je pleure. J'avais pleuré, dans l'intimité de ma chambre, lorsqu'aucune caméra, aucun tribut ne pouvait me voir. Je m'étais endormie ne pleurant. Pathétique hein ? J'étais sure que je n'étais pas là seule. Et là, assise, seule à l'une des table de la cafétéria, j'avais envie de fondre en larme. J'avais beau me dire que les premiers jours seraient les pires, c'était faux. C'est dans l'arène que ça allait être pire. Lorsque plus personne ne me protègerait. J'avais été une privilégiée toute ma vie, je n'avais jamais connu la faim, le froid, la sècheresse... Je n'avais jamais connu l'abandon et si mon mode de vie était bien en dessous de celui des habitants du capitole, je n'avait jamais cessée d'être protégée. Par mon frère, par mes parents, par mon statut de fille du maire...
J'avais demandé à Dean de me laisser toute seule. On était déjà obligés de partager nos repas du soir, j'avais envie d'être seule le midi. Ou pas. Enfin pas avec lui en tout cas. Il allait mourir bientôt, à quoi bon essayer d'apprendre à se connaître ? J'essayais d'oublier toutes les personnes autour de moi, de toute façon je serais bientôt seule, avec comme but de les tuer si je voulais survivre. J'essayais même de me sortir le garçon qui m'intriguait depuis que je l'avais aperçu le jour du défilé. Il était... Différent. Je ne sais pas pourquoi il y avait ce quelque chose en lui qui me poussait à avoir envie de le rencontrer. C'était malsain comme envie, quand on y pensait il allait essayer de me tuer comme tous les autres, et à voir sa carrure, il n'aurait aucun mal à le faire. Il lui suffirait de m'étouffer d'une main. Mais quand nos regards s'étaient croisés... Mon cœur avait loupé un battement, et au bout de quelques secondes j'avais détourné le regard, comme... gênée. Oui c'est ça, j'allais mourir dans moins d'une semaine, mais j'étais gênée de croiser le regard du district du 3, ça n'avait aucun sens... C'était déplacé, j'étais complètement déplacée...
Mes pensée vagabondaient dans tous les sens, sans en avoir forcément, justement, de sens. Là maintenant je me demandais ce qu'Allen et mes parents avaient pensés lorsqu'ils m'avaient vus à la télévision. Lors du défilé. Se disaient-il que j'avais une chance de gagner ? Non c'était absurde, même moi je n'y croyais pas. Il devait certainement se dire que plus jamais ils ne reverraient leur fille. Ma mère devait très certainement pleurer devant sa télévision. Est-ce qu'Allen avait pleuré ? Pleurerait-il quand il verrait mon score ridicule à l'entrainement ? Il aurait très certainement honte, parce que je sais vraiment pas ce que j'allais bien pouvoir faire... Un deux, un trois ? Quelle note j'allais bien pouvoir me ramasser ? Déjà fallait que je trouve quel talent j'allais bien pouvoir lui montrer.
Mes yeux vagabondaient sur les différents tributs. L'un d'eux serait le prochain vainqueur des Hunger Games. Qu'est ce que ça faisait, de se dire qu'on avait une chance ? Ça, je crois bien que je ne le saurais jamais... Alors que je continuais à faire le tour de la salle mes yeux tombèrent sur le district du 3, dont je ne connaissais toujours pas le prénom. Il était accompagnée de la petite fille qui lui servait de co-tribut, comme habituellement. Je m'aperçus qu'il me fixait. Depuis combien de temps ? Et encore une fois lorsque mes yeux croisèrent les siens le rouge me monta au joues, et je détournai le regard d'un geste vif, pour le reconcentrer sur mon assiette. Mais cette fois ci j'étais bien sure qu'il m'avait vu m'attarder sur lui. Je ne pu m'empêcher de murmurer. Stupide stupide stupide...
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Sujet: Re: « You will bring beauty from my pain » ft. Finley Ven 22 Juil - 16:17
Les Hunger Games. Le train. Le Capitole. Le défilé. J’avais l’impression que tout ça s’était passé en une semaine. Il y avait eu tellement d’événements depuis mon départ du district trois hier que j’avais du mal à croire qu’une seule nuit s’était écoulée depuis. À croire que le temps se ralentissait pour étirer le moment avant que ma mort ne frappe. J’aurais préféré que se soit le contraire, que tout se passe vite. J’aurais aimé ne pas avoir à passer ses longues minutes dans les bras de ma mère en pleure. Ne pas avoir à dire adieux à mon père qui avait déjà dut affronter cette situation sept ans auparavant. J’aurais préféré ne pas avoir à entendre mon frère me dire que ce n’était que le juste retour de chose. Que si Hielder n’avait pas pris ma place il y a sept ans, je ne ferais pas autant souffrir ma famille. Et puis, il y avait Kori aussi. Cette fille avec qui j’étais en couple depuis près de neuf mois. Celle que j’avais crut aimer et dont j’avais pensé qu’elle éprouvait la même chose pour moi. Celle qui, au lieu de me dire adieux comme tout le monde, de se montrer triste par ma mort imminente était entré dans la salle de l’hôtel de ville. Elle m’avait lancé un regard froid, empreint de dégout et sans même me toucher, sans même faire preuve de la moindre… attention à mon égard, elle m’avait annoncé qu’elle me trompait depuis plus de deux mois. Elle m’avait craché cette vérité cruelle à la figure. Certes, je n’aurais pas apprécié devoir mourir dans le mensonge, mais ça faisait plutôt mal d’être jeté ainsi. Sa déclaration aurait put s’arrêter là, elle aurait put n’être plus souffrante, mais ce n’était pas tout. Elle n’avait pas fini. Elle s’était approché de moi et m’avait soufflé à l’oreille un nom. Le nom de son amoureux, celui avec qui elle me trompait. Un nom que je connaissais bien parce que le garçon en question, je le côtoyais depuis ma petite enfance. Leven Blythe, m’avait-elle soufflé. Mon propre frère, celui qui partageait mon sang, ma table et ma vie toute entière. Comment avait-elle put?
Le voyage en train avait été long et peuplé d’un million de question. Je n’avais parlé que peu avec Kieran, bien qu’il soit comme un frère. Disons qu’avoir l’un de ses meilleurs amis en tant que mentor n’était pas chose agréable. Lui qui allait devoir tout faire pour me garder en vie dans l’arène faisait partie de ceux que j’aimais le plus au monde. Il réussi toutefois à me chasser de mes idées noires concernant Kori. Ce fut donc calme et serein que je mis les pieds au Capitole. J’avais chassé Kori de mes pensées, prenant conscience qu’on fond, je ne l’aimais pas tant que ça. De plus, ce n’est pas avec son image dans ma tête que je voulais mourir. Parce que oui, je savais d’emblé que j’allais perdre la vie dans ces jeux. Je n’avais pas beaucoup de chance face aux autres jeunes que j’aperçu lors du défilé d’ouverture. Des gars avec de gros muscles, des filles à l’air froid et déterminé. Ils n’auraient aucun mal à tuer alors que moi… Il y avait aussi cette fille, celle que je m’étais surpris à fixer durant un bon moment. San savoir pourquoi, il m’était impossible de détacher mon regard d’elle. Et le soir, au lieu de pleurer ou de m’apitoyer sur mon sort, je me surpris à penser à elle. Dans son costume du défilé, chez elle, habillé normalement, dans l’arène…
Aujourd’hui, c’était le premier jour d’entrainement. Kieran et Cydonia nous avait conseillé à Reena et à moi de rester ensemble. Il nous fallait donner l’apparence de bien nous apprécier, d’une forte relation fraternelle entre nous. C’est donc en sa compagnie que je passai l’avant-midi et encore avec elle que je m’assis sur l’heure du diner. Chipotant dans mon assiette sans grand appétit, je lançais des regards autour de moi. Je m’étais donné pour mission d’observer tout le monde, leurs forces et leurs faiblesses. Kieran voulait que l’on trouve des alliés potentiels, je m’attelai donc à la tâche.
Au moment où je finissais tout juste de noter les derniers détails au sujet du tribut du district un, mon regard croisa celui de la fille du quatre. Celle à qui je n’avais cessé de penser durant toute la soirée, la nuit et l’avant-midi. Elle m’intriguait. Qui était-elle? Comment s’appelait-elle? Allait-elle se joindre aux carrières? Plus je l’observais, plus les questions fusaient dans mon esprit. Elle semblait si… mal à l’aise. Pourquoi détournait-elle le regard dès qu’elle se rendait compte que je la regardais? Était-elle…. Non franchement, ça n’a pas de sens. Elle ne te connait même pas. Il n’y avait qu’un seul moyen de trouver des réponses.
Je m’excusai auprès de Reena avant de me lever. Direction la table de la fille du quatre. Dieu que je préfèrerais savoir son prénom. C’était tellement impersonnel de l’appeler la fille du quatre. Alors que j’arrivais à sa hauteur, je l’entendis murmurer, la tête dans ses bras :
« Stupide stupide stupide... »
Intrigué. Je l’étais sans aucun doute. Qui pouvait être si stupide? Comme si quelqu’un avait pris le contrôle de ma bouche, je me surpris à dire, bien malgré moi :
« Et je peux savoir qui ou quoi à le déshonneur d’être si stupide? »
896 mots
Invité
Sujet: Re: « You will bring beauty from my pain » ft. Finley Ven 22 Juil - 19:14
J'avais même pas osé regarder à nouveau dans sa direction. C'est pourquoi lorsque sa voix s'éleva derrière moi – je supposais que c'était la sienne, en tout cas ça devait l'être, puisque rien que le fait de l'entendre me fit frissonner – je fus plutôt surprise. Est-ce que j'avais imaginé un instant possible le fait qu'il se lève et vienne me parler, à moi ? Non, pas du tout. Je m'étais contenté de le regarder de loin lorsque c'était possible, en essayant de me concentrer sur les ateliers de la salle d'entrainement. C'était Dean qui me permettait de rester un peu concentrée. A ma parler et me solliciter, il empêchait mes pensées de s'égarer plus que voulu. Oui, n'ayant ni l'un ni l'autre l'étoffe de carrières, Milla nous avait conseillé de rester ensembles pour le moment, et de ne pas trop nous approcher des autres tributs une fois dans l'arène. Je comprenais ça. Qui voudrait s'allier avec quelqu'un comme moi ? Bon d'accord, j'étais un peu sévère avec moi même... J'avais essayé de lancer quelques couteaux, et je me débrouillais pas trop mal pour une première fois. Donc, c'est cool, à 10 mètres de distance je pouvais espérer abimer quelqu'un. Est-ce que j'avais réellement une chance de survivre pour autant ? Non, et j'étais à peu près sure que je n'intéresserais personne pour une potentielle alliance. Non, ma tactique risquait fort de ressembler à celle qu'avait pu avoir Milla. Fuir, puisque là par contre j'excellais en course d'endurance, et espérer qu'on ne mette pas la main sur moi avant un bon moment. C'est aussi pour ça que je prévoyais de passer l'après midi à apprendre quelques pièges rudimentaires, puis à celui sur les plantes comestibles. Il faudra bien que je me nourrisse une fois dans l'arène.
« Et je peux savoir qui ou quoi à le déshonneur d’être si stupide ? » Enfin bref, j'avais donc rapidement tourné la tête vers lui, surprise. Essayant de me reprendre pour m'empêcher de devenir rouge pivoine. Qu'est ce que je pouvais bien lui dire ? Que c'était moi que je traitais de stupide, qu'il se soit rendu compte que je m'étais attardée sur lui ? Ne pas lui répondre ? Lequel des deux était le plus pathétique ? « Je... Non, rien ne t'en fais pas. » Comme si ça pouvait lui faire quelque chose de toute façon, arrête d'être aussi conne Cat franchement... En guise de réponse cohérente, il devrait donc se contenter du sourire que je lui adressai pour essayer de me rattraper. « Catalina Meery, district 6. » Autant qu'il sache comment m'appeler si. Enfin, si rien. Je me déplaçai de quelques centimètre sur le banc pour lui laisser la place de s'asseoir, si toutefois c'était ce qu'il voulait. « Mais vas-y, assied toi. » Et je ne pus m'empêcher de me sentir rougir, et je dépêchai d'ajouter « Enfin je... Si tu veux, bien sur... »
J'avais l'impression de m'enfoncer encore plus, si toutefois c'était possible. Il allait pas refuser non ? Ça aurait plutôt malpoli, mais si il voulait me rendre mal à l'aise c'était la meilleure solution. Je ne pouvais pas m'empêcher de le lâcher des yeux maintenant que je l'avais aussi près de moi. De le détailler réellement puisque j'avais enfin l'occasion de le faire sans que ça paraisse déplacé. Il avait cet air de méchant garçon qui habituellement me poussait à rester à l'écart, mais qui là étonnement lui donnait encore plus de charmes, et des yeux qui me semblaient verts foncé que je ne pouvais quitter du regard. J'avais laissé mes yeux se promener sur sa silhouette quelques secondes, avant de me reconcentrer rapidement sur son visage. J'aurais bien aimé pouvoir lire dans ses pensées, et savoir ce qui l'avait poussé à venir, et à s'intéresser à moi. Parce qu'à sa place je ne me serais pas intéressée à moi. Il avait peut être ses chances lui non ? Puis je me rappelais comment il était resté avec la petite fille qui venait de son district. Peut être finalement qu'il était à des années lumière de cette image qu'il pouvait renvoyer. Il savait très bien comme nous tous qu'ils ne pouvaient pas gagner tous les deux. Il comptait quoi, la protéger ? La laisser toute seule une fois dans l'arène, après avoir passé autant de temps avec elle à l'entrainement ? Après tout, moi même était pour le moment obligée de trainer avec Dean pour le moment, alors que je comptais rester seule dans l'arène ? Peut être était-ce une technique pour s'attirer la sympathie des sponsors, de se montrer comme un jeune homme au grand cœur, protecteur avec la petite fille qui est venue jusqu'ici avec lui. Je donnerais de l'argent à un type comme ça si j'étais un sponsor potentiel. Mais venir me voir ne lui apportais rien, qu'est ce qui l'avait attiré à ma table ? Il était bien le premier à s'intéresser à moi depuis le début de... De toute ça.
Je ne savais pas quoi lui dire, j'avais l'impression que j'allais balbutier si j'essayais d'ouvrir la bouche. C'est vraiment stupide, quand on sait que j'avais cette envie inexplicable de tout savoir sur lui. Mais je pouvais décemment pas lui dire ça.
« Je t'ai vu au défilé. » Mon ton était un peu mystérieux. Non mystérieux n'est pas le mot. In-interprétable était mieux. Et d'un côté ça m'allait. Plus que de chercher mes mots. « Tu étais avec la petite fille... » Était-ce une façon de lui dire que je m'interrogeais sur sa personne, sur ses motivations... ? Même moi je savais pas tout à fait à vrai dire, c'était comme si les mots sortaient tous seuls de ma bouche, sans que je ne réfléchisse. Et quand on me connaissais on savait pourtant que je détestais perdre le contrôle de quoi que ce soit, et que chacune de mes paroles était pesée et soupesée. Et pourtant...
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Sujet: Re: « You will bring beauty from my pain » ft. Finley Ven 29 Juil - 3:22
« Et je peux savoir qui ou quoi à le déshonneur d’être si stupide ? » J’avais dit ça d’un coup, sans avoir pris le temps de réfléchir ou tout simplement de dire à ma bouche de la fermer. J’étais là, debout au côté de cette fille qui m’hypnotisait sans vraiment savoir pourquoi j’avais laissé Reena à la table pour venir ici. Je ne la connaissais pas, ce qui n’était vraiment pas une première vu la situation où je me trouvais. En dehors de Kieran et Cydonia, je ne connaissais personne avant que mon nom de sorte de la boule le jour de la moisson. Pourtant, quand j’avais aperçue cette fille dans son costume lors du défilé, quand je l’avais revue dans l’ascenseur, dans mes rêves cette nuit où elle me criait à l’aide avant qu’une mutation génétique ne vienne lui déchirer la gorge, ce qui m’emplissait de rage et de désespoir, et encore ce matin à l’entrainement lorsqu’elle était entrée dans la salle en compagnie du gars de son district. Elle avait passé la matinée en sa compagnie, ce qui me laissait un goût amer dans la bouche. Une pointe de… jalousie au creux du ventre. Ce sentiment était chose plutôt déroutante à la vu de ma rupture toute fraîche avec Kori. Une rupture qui n’avait pas été des plus… traditionnelle.
« Je... Non, rien ne t'en fais pas. » Elle s’était exprimé d’une vois douce, mais tremblante. Elle semblait confuse et mal à l’aise. Étais-je la cause de son malaise? Était-elle comme toutes ces jeunes filles dont Moïra me parlait, complètement sous mon charme alors que je n’avais absolument rien fait? À cette réflexion, je sentis une bouffé de chaleur m’envahir. Je me sentais un peu intimidé par cette attitude. Je n’avais pourtant rien de spécial, rien de différent de tous les autres gars de mon âge. C’est alors que je réfléchissais à ce phénomène féminin des plus curieux qu’elle s’exprima de nouveau. Cette fois elle était un peu plus confiante, mais ses joues restaient néanmoins empourprées. « Catalina Meery, district 6. » Je la regardai un moment, ne comprenant pas trop où elle voulait en venir. « J’en déduis donc que c’est toi la personne stupide? Enfin, selon tes dires... », laissais-je finalement tomber sur un ton moqueur. Je ne voulais pas la mettre plus mal à l’aise qu’elle ne l’était déjà, mais je ne pouvais quand même pas ne pas être moi-même. Lui souriant, je lui tendis la main. « Finley Blythe, district 3. » Peut-être qu’elle n’avait pas encore pris conscience de ma farce ou de ma main tendue, ce qui expliquerait qu’elle se soit lancé immédiatement à ma suite dans une demande qui, après avoir été dit, lui sembla bien dérisoire. « Mais vas-y, assied toi. » Puis comme une tomate trop mûre, son visage vira au rouge. D’une voix incertaine, elle reprit : « Enfin je... Si tu veux, bien sur... »
Un sourire en coin, je m’assis près d’elle sur le banc. J’aurais put refuser sa proposition, mais ce sentiment de… de… Enfin, je ne saurais vous dire précisément ce que c’était comme sentiment. Un mélange de gratitude, de compassion, d’acceptations tintées d’attirance. En gros, un sentiment complexe et je savais que si je tentais de le refouler, je ne pourrais que m’en vouloir. Je plongeai mes mains dans mes poches y sortant une poignée de cordelette que je me mis à tresser dans des nœuds complexes appris durant l’avant midi. J’en connaissais certains, ceux que l’on utilisait couramment à l’usine, mais d’autre étaient tout nouveau pour mes doigts. Un silence s’installa entre nous. Ce n’était pas un silence gêné ou un silence lourd. Je crois même que j’aurais put rester en silence près d’elle durant une éternité. Apparemment, ce n’était pas son cas. Elle devait le meubler d’une manière ou d’une autre.
« Je t'ai vu au défilé. » Je la regardai sceptique. Je ne comprenais pas trop où elle voulait en venir. Moi aussi je l’avais vu, comme j’avais vu tous les autres tributs. Il n’y avait rien de curieux ou de spécial dans le fait de m’avoir vu. « Tu étais avec la petite fille... » À l’évocation de ma co-tribut je souris. J’aimais bien la petite, mais j’étais aussi triste pour elle. Elle qui n’avait que quatorze ans devrait aller affronter tous les autres dans l’arène. Elle n’avait pas beaucoup de chance de survivre. Ça me rendait malade de voir comment le Capitole s’y prenait pour garder les districts sous son joug. Tuer des enfants… Certes, je faisais partie des tributs, mais je n’avais pas quatorze ans. Me retournant vers Catalina, je plongeai mon regard au fond du sien. « Elle s’appelle Reena », commençais-je d’une vois douce. « Elle n’a que quatorze ans. C’est vraiment quelqu’un de fantastique, je regrette même de ne pas l’avoir connu avant les jeux….»
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Sujet: Re: « You will bring beauty from my pain » ft. Finley Mar 9 Aoû - 23:23
« J’en déduis donc que c’est toi la personne stupide? Enfin, selon tes dires... » Il faisait exprès ou quoi ? De jouer avec le fait que j'étais mal à l'aise plus que ce n'était raisonnable ? Mais finalement, il semblait plus plaisanter qu'attendre une réponse, puisqu'il avait adopté un ton léger et venait de me glisser un sourire en coin. Il me tendit rapidement la main. « Finley Blythe, district 3. » Finley, c'était donc son nom. C'était beaucoup plus agréable, que de devoir l'appeler le type du 3. Quoi que quand on y réfléchissait j'étais pas censée devoir l'appeler souvent. Les relations entres les tributs de différents district n'étaient pas vraiment approfondies, ni encouragées.
Finley s'était finalement assis sur le banc, près de moi. Vraiment près de moi. C'était troublant, réellement. Je m'étais empêchée de tressaillir. Je ne pouvais m'empêcher de l'observer, surtout que j'avais une excuse à présent. Il était assis à côté de moi, j'étais en droit de savoir à qui j'avais à faire non ? C'était assez étrange en y réfléchissant. Il s'était levé de sa table, avait marché droit vers moi, et s'était posé à mes côtés. Il n'avait même pas expliqué ce qu'il venait faire ici. Peut être que quelqu'un d'autre, une de ces filles hautaines du un, aurait trouvé que c'était un manque de respect, aurait été étonnées, mais étrangement, je n'avait pas besoin d'explications. Je savais que s'il ne l'avait pas fait, je n'aurait pas réussit à rester éloignée de lui. Cela signifiait-il qu'il avait put ressentir les même chose que moi, ce même pressentiment que nous devions nous connaître... J'aurais voulu pouvoir lui poser la question, mais j'en étais bien incapable. Lui poser une question banale m'étais déjà difficile, alors ce genre de chose.
Il avait sortit une poignée de cordelettes, et avait commencer à les nouer, ne me jetant que quelques regards sur le côté de temps en temps, alternant entre moi et sa cordelette. J'avais presque l'impression qu'il... M'ignorait d'une certaine façon, mais d'une autre, je sentais qu'il avait complètement conscience de ma présence. J'avais besoin de lui parler, d'entendre le son de sa voix, d'en savoir plus sur celui qui hantait mes pensées. Même si je n'aurais jamais le temps d'en savoir autant que je l'aurais voulu. Nous étions destinés tous deux à périr durant les jeux. Moi en tout cas. Enfin bref, j'avais donc dis la première chose qui m'était passée par l'esprit. Je parlais sans réfléchir, mais bizarrement les mots me venaient assez naturellement.
« Elle s’appelle Reena » J'étais perplexe. Pensait-il que j'avais besoin du nom de la petite, pour voir en elle autre chose qu'un tribut ? Je n'étais pas ce genre de personne. Je ressentait beaucoup d'empathie, et cette petite me faisait vraiment de la peine, mais elle n'étais pas la seule non plus. « Reena... » J'avais répété le prénom de la petite, comme pour l'assimiler.... « Elle n’a que quatorze ans. C’est vraiment quelqu’un de fantastique, je regrette même de ne pas l’avoir connu avant les jeux….» Quatorze ans. Elle avait l'air jeune, mais bizarrement une fois dis cela paraissait encore plus cruel. Avant d'être tirée au sort, je ne pensais pas que tout ça puisse être réel. J'avais toujours été si... détachée, ma famille n'avait jamais été touchée, je me sentais comme, une privilégiée, mais c'est ce que j'étais après tout. J'avais toujours vécu à l'abri de la famine, de la pauvreté ou de quoi que ce soit. J'étais la fille du maire, ce n'est pas rien. Maintenant si, ça ne me sauverait pas en tout cas. « Des tas de gens bien meurent pendant les jeux. Et j'ai bien peur que ça ne change jamais... »
J'eus tout d'un coup peur de lui paraître amère. Après tout il la connaissait certainement plus qu'il ne m'estimait, et je pouvais sembler...détachée. Je pouvais donner l'air de ne rien avoir à faire de tout ça. Mais pourtant c'était ma propre détresse mélangée à mon trouble face à lui qui m'avait fait parlé de la sorte. « C'est pas ce que je voulais dire. Enfin si, mais pas comme ça... Je suis désolée, je suis beaucoup plus marrante comme fille quand je suis pas en route vers la mort... » Encore une fois j'étais incapable de réfléchir à ce que je disais en sa présence. Je n'avais pas l'intention de me livrer à lui comme ça, la dernière chose que je voulais c'était de passer pour une pleurnicheuse, une faible, mais ma langue me jouait des tours en sa présence.
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Sujet: Re: « You will bring beauty from my pain » ft. Finley