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 "you need someone to take care of you. everybody does" ▲ golrian

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"you need someone to take care of you. everybody does" ▲ golrian Vide
MessageSujet: "you need someone to take care of you. everybody does" ▲ golrian   "you need someone to take care of you. everybody does" ▲ golrian Icon_minitimeJeu 17 Jan - 18:13

"you need someone to take care of you. everybody does"
❝ GOLD & DORIAN ❞


Harassés, on vagabonde depuis plusieurs heures dans ce paysage froid et désert d'arbres morts. La fine couche de neige qui jonche le sol témoigne de l'hiver qui s'est installé depuis peu sur Panem. Nos pas crissent sur le sol caillouteux du chemin des industries, celui que j'avais emprunté mainte et mainte fois depuis mon arrivée au 8 un mois auparavant. Les yeux braqués sur le sol, je lutte pour les garder ouverts mais la fatigue et le froid, pernicieux, me soufflent de renoncer chaque foulée que je fais. Nous arrivons bientôt, une trentaines de minutes tout au plus, cette simple idée me donne la force de continuer à mettre un pied devant l'autre, malgré la douleur, la faim, la soif et le manque de sommeil. Loop se tient à mes côtés, silencieuse, nous n'avons échangé que peu de mots depuis qu'elle m'a retrouvé j'ignore comment. Quatre jours, un peu plus selon ses dires, c'est le temps que j'ai passé dans ce trou à rats sans pouvoir donner le moindre signe de vie. Certain s'en était inquiété, d'autres non; après tout les pertes n'étaient pas rares ces temps ci. Sans Loop, je serais probablement encore là bas en train de croupir en attendant sagement d'y crever. Mon souffle se mue en nuage de fumée blanche tandis que je tourne les yeux vers elle pour la fixer un instant. Désintéressée, elle ne cherche pas à savoir ni comment ni pourquoi je me suis retrouvé là, elle ne cherche pas à savoir pour quelle raison j'étais là bas, si loin du camp ni pourquoi j'ai l'air d'être passé sous le train des Hunger Games. Je ne peux que la remercier intérieurement d'être si peu curieuse car je n'ai pas vraiment envie d'expliquer ce qui s'est passé là bas.

Il n'y a de toute façon rien à dire.

C'est sous les premiers rayons de soleil du matin qu'on discerne enfin le bâtiment au loin, enveloppé d'un épais manteau de brouillard. Je rabat ma tête en arrière, remerciant le ciel de nous avoir tiré de cette sale histoire en un seul morceau. A présent, je ne rêvais que d'un lit pour m'y écraser et dormir pour toujours. Et peut-être une douche, aussi. A peine sommes-nous entrés que des regards ahuris se posent sur nous. Traduction: je dois vraiment avoir une sale gueule de déterré ou bien Loop est la réincarnation de la sainte vierge. Ça explique la douleur cuisante qui ronge une bonne partie de mon visage depuis plusieurs heures. Honnêtement, je m'en fout, mon cerveau monotâche est bloqué en mode "repos". Alors machinalement j'emprunte le chemin de mon lit, laissant Loop derrière moi sans même un mot. Tout ceci aurait pu se révéler concluant et je serais surement déjà dans un profond sommeil réparateur si l'on ne m'avait pas attrapé par le bras pour m'entrainer à l'infirmerie. Fantastique. "Ben dis donc t'as une sale gueule." me dit Larry dans un sourire moqueur. Je ne réponds rien d'autre qu'un grognement maussade, assit sur son tabouret d'osculation improvisé. "N'empêche qu'on a bien cru qu'on t'avait perdu. Tu faisais quoi là bas ?" fait chier, il a l'air bien plus désireux d'en découdre avec cette histoire que ne l'était Loop. J'articule d'un air bougon "je me suis juste perdu" en espérant qu'il lâche l'affaire même si c'est l'excuse la plus idiote qu'il m'ait été donné d'entendre. Il hausse les épaules et se saisit d'une aiguille comme seule réponse. "Bon ben tâche de pas trop te perdre quand même, on ira pas te chercher à chaque fois.". Merci mon capitaine pour ce précieux conseil.

De mon siège, j'observe un miroir dont le reflet verdâtre me renvoie une image pittoresque de moi même. De ma place, je distingue d'ailleurs à peine mon œil gauche auréolé de bleu violacé. Machinalement je touche mon nez, vérifiant qu'il n'est pas cassé mais rien ne semble l'indiquer. En revanche, ma mâchoire semble avoir salement morflé. Surplombant tout ça, une arcade sanguinolente que Larry s'active à recoudre d'un geste d'expert. J'ai peut-être une tronche à faire peur, mais au moins je n'ai rien de bien grave, juste du superficiel - on se console comme on peut après tout -. "Navré mais tu vas garder un vilaine cicatrice, j'aurais pu faire mieux si je t'avais eu avant." je hausse les épaules, franchement ça m'est égale. "De toute façon une de plus ou de moins…" ajoute-t-il en écho à mes pensées avant de couper le fil sombre qui trône maintenant au dessus de mon oeil. Je prends ça comme un signal, le doux glas d'un repos bien mérité qui n'attend que moi. Je me remets sur mes deux jambes non sans une grimace puis, posant ma main sur l'épaule du vieil homme, j'articule dans un maigre sourire un "merci pour les soins Larry" dont il semble se contenter. Quand il me lance "essaye de te reposer un peu", j'ai déjà parcouru les quelques pas qui me séparent de la sortie et qui me rapprochent de mon lit. Enfin c'était sans compter l'apparition éclair d'une brunette que je n'ai plus besoin de vous présenter. Malgré l'idée assez désagréable que tout ceci va retarder mon périple jusqu'à ma couche, la voir me fait du bien, beaucoup de bien. Au moins elle n'a pas profité de mon absence pour faire je ne sais quoi d'inconscient. Je la regarde un court moment, j'aurais préféré qu'elle ne me voit pas comme ça. J'ai l'impression d'avoir disparu pendant une éternité bien que je ne l'ai été qu'une courte période. Cela dit j'ai bien cru à un moment, alors que j'étais encore là bas, que je ne reviendrais jamais.

"Ah tiens… salut Gold", je marmonne mine de rien d'un air penaud, esquissant une moue déconfite. Vraiment pas terrible comme entrée en matière.



Dernière édition par Dorian de Massari le Jeu 7 Fév - 12:31, édité 1 fois
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"you need someone to take care of you. everybody does" ▲ golrian Vide
MessageSujet: Re: "you need someone to take care of you. everybody does" ▲ golrian   "you need someone to take care of you. everybody does" ▲ golrian Icon_minitimeLun 21 Jan - 15:12

"you need someone to take care of you. everybody does"
❝ GOLD & DORIAN ❞


Tout avait tant changé en si peu de temps… En quelques mois sa vie était passé du blanc au noir, du tout au rien, du superficiel au profond, tout ça sans qu’elle ne l’ait vraiment désirée, ou plutôt si, elle en avait rêvé, comme tout à chacun, toutefois, elle n’avait jamais espérée qu’une telle chose arrive. Cette rencontre avait bouleversé la vie et les codes de Gold, cette rencontre avec Dorian il y a déjà plusieurs mois, une rencontre pas des plus agréable de prime à bord mais qui c’était plutôt bien terminé mine de rien… Quoi qu’il en soit, depuis ce jour, tout avait changé, surtout elle et aujourd’hui le résultat était là. Au lieu d’être au côté de son frère et de sa sœur au Capitole, la belle vagabondait dans le district huit, aidant autant que possible les infirmiers et autres médecins, jouant avec quelques enfants ayant connus des tragédies bien trop jeune, essayant de se faire une place dans un monde qui n’était pas vraiment le sien. Un nouvel univers qu’elle espérait affronter avec lui, cet idiot qui avait tout bouleversé dans son quotidien et qui implicitement lui avait fait une promesse en l’embrassant quelques jours auparavant… C’était pour lui qu’elle était resté, pour ses convictions aussi bien sur, cela dit, si ce rebelle n’avait pas été là, elle aurait surement écouté sa raison et son amour pour sa fratrie et elle serait rentré chez elle pour reprendre cette vie qui ne lui allait plus depuis si longtemps. En toute logique Goldy avait donc imaginée tout faire à ses côtés, apprendre à changer en le côtoyant… Malheureusement, il avait disparu de la surface de la terre du jour au lendemain, sans crier gare, la laissant là, seule avec ce vieux pervers de chirurgien du dimanche, on était loin des échanges romantico-rebelles qu’elle s’était imaginé après leur « échange buccale » . Car oui, le jour de cette soudaine disparition, la colère de la capitolienne fut si grande qu’elle nomma leur baiser ainsi durant quelques heures, avant de finalement redevenir très inquiète... Pour finalement redevenir médisante... et ainsi de suite. « Ne t’inquiète pas, ça arrive souvent qu’il parte en mission comme ça ! » Voilà la réponse qu’on lui avait donné quand elle s’était permise de poser des questions… Étrangement, ça ne l’avait pas vraiment rassurée, loin de là….

Gold s’était tout de même persuadée qu’il allait bien, qu’il ne pouvait rien lui arriver, car elle était la seule personne qui avait le droit de lui botter les fesses à son retour, c’est ce qu’on l’entendait marmonner de temps à autres lorsqu’elle se promenait d’un air bougon dans le district. Elle passait d’ailleurs davantage inaperçu qu’au début, elle s’était acclimaté dirons-nous et savez quoi dire et quoi faire lorsqu’on lui posait des questions sur elle. Officiellement elle n’était qu’un petit membre du district 1 et elle donnait même le nom de famille de sa meilleure amie : Park, Gold Park, voilà le pseudonyme qu’elle offrait en guise de présentation depuis quelques temps. Et oui, on ne fait pas sa révolution en gardant le nom de Silverman, à moins de vouloir terminer la tête au bout d’une pic et ce n'était clairement pas son envie pour l'instant, pas avant d'avoir eut celle de Dorian en tout cas... En parlant du loup... « J'ai aperçu Dorian tout à l'heure, il a une sale tête... Pire que d'habitude quoi... » En entendant ses mots Gold releva subitement la tête, stoppant son activité du moment, à savoir recoudre un soldat blessé, il n’avait qu’une égratignure alors on lui avait confié cette tache. Malheureusement pour son patient, la belle fut tellement distraite sur le moment qu’elle lui planta presque l’aiguille dans le bras, lui arrachant un cri de douleur qui ne parvint pas vraiment à ramener la capitolienne à la raison. Par chance, une infirmière non loin vit la scène et connaissant désormais un peu Gold, elle lui retira les instruments de la main en lui faisant un signe de tête comme pour lui faire comprendre qu’elle pouvait y aller, qu'elle pouvait enfin botter l'arrière train de celui dont elle ne voulait même plus prononcer le prénom. Notre brunette ne se fit pas prier. Elle mit quelques minutes à le retrouver mais enfin, après quelques questionnements brutaux ici et là, la jeune femme pu apercevoir l’imbécile qui avait changé sa vie. Elle était a une dizaine de mètres de lui mais elle pouvait tout de même déjà remarqué qu’il n’avait pas la tête des beaux jours, loin de là, cela dit, elle s’en moquait, il était vivant et entier, c’était le principal.

Un sourire rassurée, elle se rapprocha de lui, comme si elle allait lui sauter dans les bras, le serrer très fort afin de se persuader que tout ça était vrai et que ce n’était pas qu’un rêve… Vous savez un peu comme dans les films quand la femme du héros comprend qu'il a survécu et l'attend à l'aéroport... Enfin vous voyez quoi. Bref, c’est en tout cas un peu ce que toute personne normalement constitué aurait fait mais il est désormais de notoriété publique de savoir que Gold n’était pas vraiment comme tout le monde... Pas toujours en tout cas. "Ah tiens… salut Gold" A ses mots Gold ne fit qu’une chose : Lui donner un coup de poing dans le ventre puis un autre à l’épaule. Les coups n’étaient pas violent évidemment, elle n’avait pas la force de le tabasser et elle s’était volontairement retenue, toutefois, ça ne devait pas être agréable quand même. « Salut? C’est tout??? Ça fait des jours que je t’attends ! T’es partie sans rien dire et t’a donné aucune nouvelle ! C’était trop compliqué de prévenir quelqu’un, de faire passer le message pour dire que t’allais bien espèce d’abrutit ! » Elle voulut lui donner de nouveau un coup, la belle leva d'ailleurs le poing comme pour le frapper, mais au lieu de ça elle le prit tout simplement dans ses bras, ne lui laissant même pas l’occasion de dire non… Il était vivant… Il était là… C’était au fond tout ce qui comptait … Même si elle n’allait pas le laisser tranquille pour autant… Ho ça non....



Dernière édition par Gold A. Flickerman le Mer 27 Fév - 13:38, édité 1 fois
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"you need someone to take care of you. everybody does" ▲ golrian Vide
MessageSujet: Re: "you need someone to take care of you. everybody does" ▲ golrian   "you need someone to take care of you. everybody does" ▲ golrian Icon_minitimeMer 23 Jan - 17:29

"you need someone to take care of you. everybody does"
❝ GOLD & DORIAN ❞


D'accord, "salut" c'était vraiment pourri comme entrée en matière. D'accord j'aurais dû trouver mieux, plus romantique, plus… tout en fait. D'un autre coté j'étais fatigué et déjà pas très doué naturellement pour ce genre de choses. Je n'imaginais pas nos retrouvailles larmoyantes tout comme je voyais mal Gold tenir un rôle de veuve éplorée. Cela dit, je ne m'attendais pas non plus à ce que l'on fête mon retour à coups de poing tels deux vieux camionneurs poilus. Toute délicate qu'elle est, elle me souhaite donc la bienvenue d'un crocher dans le ventre suivit d'une tape sur l'épaule, réveillant une sale douleur à l'estomac - vide pour couronner le tout - que j'aurais préféré oublier. Je grogne, masquant tant bien que mal une grimace de douleur. Bonne idée tiens, c'est pas comme si j'avais pas déjà assez morflé après tout, pourquoi pas rajouter une couche; heureusement la miss n'y met pas grande force. Elle rouspète, énervée que je ne l'ai pas prévenue pour ma disparition subite, j'ai bien envie de lui expliquer qu'à priori c'est le principe d'une disparition mais je sens que ça pourrait mal finir. Je la laisse donc finir, réfléchissant à ce que je pourrais lui dire car la vérité est exclue. Impossible de lui dire que j'ai croisé la route de son frère, le même que nous avions déjà rencontré une première fois au district 9. Celui qui la croyait morte ici même au district 8 et qui remuait ciel et terre pour tenter de la retrouver. Celui qui m'a laissé croupir plusieurs jours après m'avoir passé à tabac. Je savais Gold suffisamment bornée pour vouloir le revoir coûte que coûte si je l'informais de sa présence ici alors je réfléchis à une excuse plausible. Ma seule satisfaction dans cette histoire est que cet enfoiré la croit toujours morte. Le savoir rongé par le remord et le chagrin est d'ailleurs presque grisant. Je me redresse alors qu'elle m'étreint, passant mes bras autour d'elle pour la serrer un peu contre moi. "Je t'ai manqué on dirait." je souffle d'un air railleur, un sourire amusé sur les lèvres. Je la sais capable de répondre que non, mais je reste intimement persuadé du contraire; elle s'est foutrement inquiétée pour moi. Elle m'a manqué elle aussi, sans doute plus que je ne pense, surtout lorsque je me croyais condamné. Qui aurait pu dire que je me serais aussi vite attaché à une telle bêcheuse ?… certainement pas moi.

Je recule légèrement, me détachant d'elle pour la regarder un peu. Elle n'a rien, en tout cas je ne remarque ni blessure ni bleu ni trace d'une quelconque altercation. Visiblement personne ici ne se doute de sa réelle identité, bien que je trouve étrange qu'aucun n'ait tiqué tant le visage des Flickerman sont connus dans tout Panem. D'un coup de tête désignant Larry derrière nous - qui fait mine de vaquer à des occupations passionnantes - je murmure "Viens, restons pas là" la saisissant ensuite par le bras pour l'entrainer plus loin. Je n'ai pas envie d'encourager les oreilles qui trainent et surtout, je veux passer un peu de temps avec elle, seuls. On s'arrête une fois à ma couche, j'ai juste envie de plonger tête la première sur la couverture qui me sert de lit, mais je me retiens; à la place j'y pose le sac qui commence à me scier les épaules, étirant mes muscles endoloris. Comme je lui dois quand même un minimum d'excuses - enfin selon elle en tout cas - j'explique calmement ma version des faits. "J'ai fais une mauvaise rencontre sur la route, j'ai pas pu prévenir qui que ce soit en fait, c'est déjà une chance que Loop m'ait retrouvé." totalement par hasard qui plus est. Je me réserve bien de lui donner des détails concernant la "mauvaise rencontre"; préférant la laisser imaginer un pacificateur où je ne sais qui d'autre. Rien qu'à voir ma tronche, on devine de toute façon que j'ai passé un sale quart d'heure; le fautif on s'en tape un peu. "Crois moi, j'aurais largement préféré être ici" avec toi, je me retiens d'ajouter.

Je m'assois sur ma couche, me laissant retomber en arrière, allongé sur le dos. La douleur se répand dans tous mes muscles, me faisant grimacer. En bref, j'ai l'impression d'être passé sous un train. De ma place, j'observe le plafond vitré, puis pose mes yeux sur Gold. "T'as fais quoi pendant mon absence ?" je suis assez curieux de savoir, elle qui m'avait hurlé au visage la première fois que j'avais parlé de partir sans elle. Je l'imaginais aidant Hedenn ou Larry, s'occupant de quelques blessés - et j'en soupçonnais quelques-uns de se faire mal délibérément pour passer sur sa table, les enfoirés -. Elle avait l'air de s'être bien intégrée ici, peut-être suffisamment pour pouvoir nous suivre au 13 lorsque nous serons rappelés; du moins c'est ce que j'espérais. Soupirant de fatigue, je passe mes mains sur mon visage, la poussière et le sang restent collés à ma peau. Un peu de sang encore poisseux macule mes doigts. "J'ai besoin d'une douche". En voilà une bonne idée, éliminer toutes cette saleté et laisser tout ça derrière moi. Je troquerais père et mère pour de l'eau propre, même la perspective d'un bain d'eau glacé dans la neige me semble tout à fait acceptable. Je passe une main dans mes cheveux, me relève pour me mettre face à elle, poursuivant tout bas, un sourire en coin de lèvres. "… tu m'accompagnes ?"



Dernière édition par Dorian de Massari le Jeu 7 Fév - 12:32, édité 1 fois
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"you need someone to take care of you. everybody does" ▲ golrian Vide
MessageSujet: Re: "you need someone to take care of you. everybody does" ▲ golrian   "you need someone to take care of you. everybody does" ▲ golrian Icon_minitimeMer 6 Fév - 18:52


"you need someone to take care of you. everybody does"
❝ GOLD & DORIAN ❞


"Je t'ai manqué on dirait." Pff, alors là, c’est totalement et indéniablement… vrai. Oui, il faut bien l’admettre, il lui avait manqué cet idiot et surtout elle s’était inquiété pour sa vie, elle savait bien qu’il était stupide et incapable de survivre seul. Pour preuve, depuis qu’ils se connaissaient il avait manqué de mourir plusieurs fois, ça prouvait bien qu’il n’était vraiment pas doué pour se débrouiller tout seul, c’était un fait. Et puis surtout, il attirait les emmerdes ce type, c’est tout, dès qu’il sortait quelque part il se faisait canarder ou attaquer d’une quelconque autre façon, alors évidemment qu’elle s’était inquiété pour lui mais l’avouer, comme ça, de but en blanc, c’était carrément hors de question… Elle avait sa fierté et tant que LUI ne dirait pas qu’elle lui avait manqué, il ne devait pas espérer qu’elle avoue quoi que ce soit. Gold aurait bien voulu se retirer de son étreinte pour lui dire sa façon de penser et lui lancer avec aplomb qu’il ne lui avait pas du tout manqué, toutefois, elle attendait ce moment depuis tellement longtemps ou en tout cas avec tellement d’envie qu’elle décida de rester dans ses bras, lui redonnant juste un coup d’épaule, histoire de, en affirmant avec un sourire. « N’importe quoi… » Ouais, c’est ça, et on oubliera le fait qu’elle avait écrit le nom de Dorian prés d’un millions de fois sur un petit calepin trouvé dans un coin, un tic de lycéenne qui ne prouvait absolument pas qu’il lui avait manqué puissance mille *ironie*.

En tout cas, la bonne nouvelle dans tout ça c’est que malgré son absence, elle n’était pas morte sous les coups des rebelles, car admettons tout de même que sans lui pour « sauver la face », elle avait eu un sacré bol que personne ne la reconnaissent. Une chance qu’elle soit la Flickerman la moins exposé… Contrairement à sa sœur et son frère, ou même ses parents, elle n’aimait pas être le centre d’attention et elle n'avait de toute façon rien fait d’exceptionnelle dans sa vie pour l'instant, alors en général elle fuyait les caméras autant que faire ce peut. Enfin, elle restait une Flickerman et cet idiot l’avait mit en danger en s’en aller comme ça, toutefois, elle ne lui rappellerait se fait que plus tard, si un jour ils avaient une dispute ou autre, oui, elle est comme toutes les femmes, elle n’oublie rien et ressort toujours les vieux dossiers trois ans après, sournoisement. "Viens, restons pas là" « Oui, t’a raison… » Chuchota-t-elle en lançant un regard aux quelques curieux qui s’intéressaient de trop près à eux. Sans se débattre, pour une fois, Gold se laissa faire par Dorian, le suivant de près jusqu’à sa couche, l’observant d’un air à la fois agacé, énervé et soulagé, oui, tout ça à la fois, c’est fou mais c’est possible pour quelques humains sur terre, on les appelle communément les « chiants incapable de savoir ce qu’ils veulent vraiment et qui finiront par se pendre, trop dépressif » … ou les chieurs tout simplement. "J'ai fais une mauvaise rencontre sur la route, j'ai pas pu prévenir qui que ce soit en fait, c'est déjà une chance que Loup m'ait retrouvé…. […] …Crois moi, j'aurais largement préféré être ici" ENFIN, enfin il lui donnait une explication… Car oui, il lui en devait une et pas uniquement selon elle, mais bel et bien selon l’humanité toute entière… Bon, ok, j’exagère, mais quand même, elle avait le droit de savoir ! En tout cas, elle ne remettait pas du tout en cause sa version des faits, tout simplement parce qu’elle semblait plausible, il était un soldat en guerre, alors pas si étonnant qu’il soit tombé sur des ennemies en cours de route. Cela étant, elle ne pouvait s’empêcher de sentir que quelque chose clochait dans cette histoire, en dehors du fait que Loop soit mise à contribution (ce qui ne lui plaisait qu’à moitié), Goldy avait la sensation qu’il ne lui disait pas tout… Que quelque chose d’autre se cachait derrière tout ça. Tant pis, elle n’avait pas envie de polémiquer aujourd’hui, la belle décida donc de garder ses doutes dans un coin de sa tête, pour plus tard afin de ne pas envenimer les choses maintenant et de profiter du moment présent. « T’es vraiment incapable de te débrouiller tout seul ! A chaque fois que tu sors tu te retrouve à moitié mort pour une quelconque raison ! C’est officiel, tu ne quitte plus cet endroit sans quelqu’un ou sans moi. » J’ai dit qu’elle n’allait pas insister, pas qu’elle allait se montrer moins chiante ou plus diplomate que de coutume.

Surement épuisé, c‘était même certain en fait, Dorian décida de s‘allonger sur sa couche et vu la grimace qu‘il laissa échapper il n‘était clairement pas au meilleur de sa forme… Le principal était qu‘il vive, toutefois, la jeune femme ne pouvait s‘empêcher de s‘inquiéter pour lui, espérant qu‘il aille vite mieux… Histoire qu‘elle puisse le tabasser elle-même sans éprouver de quelconques remords. "T'as fais quoi pendant mon absence ?" Ça, c’était une bonne question. Prenant place sur une espèce de caisse posée non loin du lit du soldat, Gold fit un sourire, fière, avant de répondre. « J’ai jouée les infirmières ! Et apparemment je suis très douée ! Tout les soldats voulaient que je m’occupe d’eux, bon c‘était juste pour des trucs pas trop grave en générale, mais quand même ! » Ça peut paraitre étrange, mais dans son cerveau, le fait qu’elle soit sexy et absolument magnifique -en toute modestie- n’avait rien à voir avec l’engouement qu’éprouvait certain soldats pour ses soins. Non non, pour elle, c’était juste qu’elle était douée et elle l’était, évidemment, mais ne nous voilons pas la face, si elle ressemblait à Susan Boyle, elle aurait eu moins de succès et donc moins de blessés à soigner. "J'ai besoin d'une douche... [...] ... tu m'accompagnes ?" « Oui si tu veux ! Les autres infirmières et moi on a trouvées une petite maison pas loin, y’a une douche plutôt sympa et moins crades que celle qu’utilise les soldats… Je t’y emmène ! » Et là, encore une fois, elle ne voyait rien d’ambigu dans la proposition de Dorian, vraiment rien… C’est donc sans arrière pensée qu’elle conduisit Dorian jusqu’à une habitation abandonné, enfin, elle ne l’était plus depuis quelques jours puisque certaines infirmières, surtout Gold, en avait fait leur QG, mais à cet instant précis il n’y avait personne. La demeure n’était pas immense, mais on sentait que des femmes vivaient ici, surement parce que c’était plus avenant et propre qu’ailleurs. Un miracle vu la situation à l'extérieure, c'était un peu un petit havre de paix pour ses femmes qui voyaient tout autant d'horreur que les soldats, peut-être même plus. « Voilà ! La douche c’est la porte là-bas ! Je t’attends ici… Si t’a besoin de quelque chose, je suis là… » Qu’on dise après ça que Gold n’est pas chaste et pure…



Dernière édition par Gold A. Flickerman le Mer 27 Fév - 13:36, édité 1 fois
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"you need someone to take care of you. everybody does" ▲ golrian Vide
MessageSujet: Re: "you need someone to take care of you. everybody does" ▲ golrian   "you need someone to take care of you. everybody does" ▲ golrian Icon_minitimeJeu 7 Fév - 22:53

"you need someone to take care of you. everybody does"
❝ GOLD & DORIAN ❞


« N’importe quoi… » Je lève les yeux au ciel, un sourire sur les lèvres. A croire que je la connaissais mieux que je ne l'aurais cru car j'avais fais mouche; Gold était le genre de personne à la fierté monstre, capable d'affirmer haut et fort un "non" tout en pensant "oui". Une femme, en résumé. Au fond, je m'en fichais qu'elle le dise, elle ne trompait de toute façon personne. Il aurait fallut être aveugle pour ne pas voir que je lui avait manqué, peut-être même qu'elle avait eu peur pour moi tout ce temps. Peut-être avait-elle imaginé un tas de scénarios grotesques où je l'avais laissée ici toute seule pour partir on ne sait où. Peut-être que, comme moi, elle avait cru que je ne reviendrais jamais. J'en étais désolée, sincèrement, mais l'idée qu'elle ait pu être inquiète pour moi n'était pas déplaisante. "Ben moi tu m'as manqué" je souffle d'un ton calme, posant mon menton sur le sommet de sa tête, fixant les gens un peu plus loin. La vie a suivit son cours ici, ça m'avait presque manqué.

« T’es vraiment incapable de te débrouiller tout seul ! A chaque fois que tu sors tu te retrouve à moitié mort pour une quelconque raison ! » Je grimace ce qui ressemble le plus à un sourire, plissant les yeux. C'est vrai que question malchance j'étais sans doute le roi; j'avais de quoi m'autoproclamer "Dorian, grand le souverain de la déveine" et c'était pas vraiment un succès en soit. En quatre ans, ma vie n'avait été qu'un enchainement de malchance, d'adversité et d'échec : les jeux, la mort, la perte de Constance, la disparition de Delilah… à croire qu'une malédiction me collait à la peau et ne semblait pas pressée de me laisser en paix. Inutile de préciser que j'en avais marre. J'avais beau rêver d'une vie tranquille et stable, il avait toujours ce petit quelque chose, cette entité supérieure acharnée qui ne voulait pas me foutre la paix. Franchement, il m'arrivait parfois de me demander ce que j'avais bien pu foutre dans une autre vie pour avoir un karma aussi foireux. Bref, je m'étais plus ou moins préparé à ce que cette "accalmie" qui durait depuis quelques mois à peine s'arrête brusquement. Peut-être même à ce qu'on m'enlève Gold. « C’est officiel, tu ne quitte plus cet endroit sans quelqu’un ou sans moi. » je ris, jaune, mais je ris quand même. Cette fille est dingue. "Tu crois que tu réussirais à leur botter les fesses, toi ? avec quoi, tes petits poings ?" je poursuis d'un ton ironique ponctué d'un sourire railleurs. De toute façon j'allais sans doute devoir me calmer un peu, au moins pour quelque jour, cette sale douleur aux côtes ne présageait rien de bon. "En fait c'est juste un prétexte pour passer tout ton temps avec moi, avoue."

« J’ai jouée les infirmières ! Et apparemment je suis très douée ! Tout les soldats voulaient que je m’occupe d’eux, bon c‘était juste pour des trucs pas trop grave en générale, mais quand même ! » fronçant les sourcils, je grogne d'un air insatisfait, tournant les yeux vers elle. Non mais quelle belle bande d'enfoirés je vous jure ! à peine j'avais eu le dos tourné qu'ils en avaient profité pour jouer les coq et lui tourner autour ! Et la solidarité entre "bros" c'est pour les chiens c'est ça ? En plus, Gold n'avait sans doute même pas compris leur petit jeu, probablement persuadée qu'ils venaient tous vers elle pour ses "talents" en matière de soins. Bon d'accord peut-être qu'elle était pas si mauvaise que ça, mais personne se bousculait pour passer entre les mains de Larry à ce que je sache. Jaloux, je grimace un semblant de sourire qui s'apparente d'avantage à un rictus, susurrant un "c'est super ça" le moins agacé possible. Notons au passage que moi, blessé, je n'avais eu droit qu'à des coups d'épaules et des tartes, trop agréable Gold. Bref, mentalement, je me prépare déjà à leur faire bouffer de la neige à ces sales traitres. Mais pas maintenant. Là, tout de suite, j'ai envie d'une douche, une bonne douche bien chaude qui ferait taire la douleur vrillant mes muscles. Et si en plus Gold m'accompagne, ce serait trop beau. Peut-être que je pousse le bouchon un peu loin en lui proposant. Mais visiblement non, vu sa réponse. Elle propose même un coin tranquille, une petite maison qu'elle et d'autres filles ont dénichée. Alors ça c'est une veine ! Avec de la chance on sera un peu seuls, voilà une chose dont je rêvais depuis bien longtemps. Bien heureux que la demoiselle accepte mon offre, je me dis qu'avoir quasi disparu et m'être fait enfermer pendant plusieurs jours avait peut-être quand même du bon et je la suis sans broncher.

Elle m’emmène jusqu'à une maison pas bien loin, une que j'avais jamais vu avant et à laquelle je n'avais jamais fais attention. J'aurais pu me demander comment elle et ses copines étaient entré la première fois, si c'était pas un peu du vol, observer un peu la déco, mais franchement j'en avais rien à carrer. Mon cerveau était déjà occupé de son côté, inutile de vous dire par quoi, j'imagine. Bref, la maison semble vide, chose qui n'est pas pour me déplaire car une tierce personne n'aurait pas été la bienvenue, elle me mène jusqu'à ce que je devine être la salle de bain. « Voilà ! La douche c’est la porte là-bas ! Je t’attends ici… Si t’a besoin de quelque chose, je suis là… » amusé par sa blague je ris un peu, la regardant un moment avant de comprendre à son air attéré qu'elle ne me charriait pas. Bien vite mon sourire s'efface, remplacé par un mine confuse. "Ah... tu plaisantes pas en fait..." je murmure, interdit,pris de court. Elle n'avait vraiment pas compris ? ... le message n'était pourtant pas bien difficile à décoder, non ? c'est que je m'étais dis : une maison vide... elle et moi... l'équation
Me voilà bien con.

Oh et puis merde, à ce train là on en sera encore à se tenir la main dans 20 ans, sans compter que les occasions de se genre ne seront sans doute pas nombreuses à l'avenir. Les bisous c'est bien mignon, mais là j'ai envie de lui voler un peu plus. J'attrape son bras et l'attire vers moi, nous entrainant dans la salle d'eau. Collés contre la porte que j'ai claquée derrière nous; je l'embrasse, empressé, fermant d'une main le verrou. "On dirait que j'ai besoin de quelque chose." je susurre entre ses lèvres dans un sourire, m'en emparant une nouvelle fois.

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MessageSujet: Re: "you need someone to take care of you. everybody does" ▲ golrian   "you need someone to take care of you. everybody does" ▲ golrian Icon_minitimeDim 3 Mar - 18:31

"you need someone to take care of you. everybody does"
❝ GOLD & DORIAN ❞


"Ben moi tu m'as manqué" En entendant cette phrase Gold ne put s’empêcher d’être surprise, normal, tout les deux ils n’étaient pas franchement doués pour évoquer leurs sentiments les plus profonds, c’était pas trop leur genre. Elle par orgueil, lui par… on ne sait trop quoi, toutefois, le résultat restait le même, ils ne se lançaient pas des « je t’aime » à tour de bras simplement pour le plaisir de le dire. Alors bien évidemment, la belle était plus que ravis d’entendre ses mots sortir de sa bouche, mais elle ne pouvait cacher un certain étonnement derrière son sourire amusée. Il était bel et bien de retour, vivant et presque en un seul morceau même si il donnait l’impression d’être passé sous un camion, peu importe, le principal était qu’il tienne debout et qu’il soit là, tout simplement. Une réalité qu’elle aurait voulu voir arrivé plus tôt, beaucoup plus tôt. Elle s’était une nouvelle fois fait un sang d’ancre pour lui, tout ça parce qu’il n’était pas capable de se débrouiller tout seul et si elle se sentait heureuse de le savoir en vie, elle ne comptait pas le laisser tranquille et cacher sa « colère » pour autant. C‘était clair, net et précis, désormais il ne quitterait plus cet endroit sans Gold, qu‘il le veuille ou non. "Tu crois que tu réussirais à leur botter les fesses, toi ? avec quoi, tes petits poings ?" Voilà qu’il se moquait d’elle maintenant. Les bras croisés elle lui lança un regard faussement assassin, tout en rétorquant. « La seule chose que je vois moi, c’est que je n’ai pas été blessé une seule fois malgré une séquestration et un enlèvement… Toi… Ça fait deux fois que je te retrouve à moitié mort et c’est sans compter sur toutes les autres fois où tu as du être blessé avant qu’on se rencontre… » PAN PAN PAN! Dans ta face monsieur je suis plus fort que toi ! Le pire c’est qu’elle n’a pas totalement tort. Goldy est une capitolienne qui se ballade dans la jungle des Districts depuis un certain temps, hors, elle n’a jamais été blessé gravement, ni même légèrement en réalité, quelques petites égratignures auxquels un enfant pourrait survivre, mais c’est tout… Alors que Dorian, lui… Rien que depuis leur rencontre, elle l’avait retrouvé pissait le sang deux fois…Inutile d’aller plus loin pour comprendre que ce type est incapable de survivre totalement seul! Et ça, la belle en était de plus en plus persuadée, heureusement qu’ils s’étaient rencontrés, sinon je vous le dis, le pauvre sera mort depuis déjà longtemps.

Enfin, pour le moment Dorian devait se reposer et se rétablir au mieux, c’est pour cette raison qu’elle décida de l’accompagner jusqu’à « l’antre secret des infirmières », afin qu’il puisse se doucher et entre nous, il en avait grandement besoin sans offense aucune. Pour Gold tout était limpide, elle allait l’accompagner jusqu’à la maison abandonné, lui montrer la salle de bain, s’assoir sur le petit canapé de fortune du « salon », lire un livre de médecine et attendre sagement qu’il sorte de sa douche. Il n’y avait aucune autre alternative possible, car oui, elle n’avait nullement comprit les sous-entendus du bel âtre, surement parce qu’elle n’était plus vraiment habituée à ça et puis, de toute façon, en règle général la capitolienne n’était pas vraiment douée pour lire entre ligne. Pas quand il s’agit d’hommes en tout cas. C’est pour tout ça qu’elle fut un peu surprise face à la mine dépité de son vis-à-vis, ne comprenant pas vraiment pourquoi il s’était mis à rire et surtout pourquoi il semblait si déçu. La tête penché sur le côté, la demoiselle se mit à chercher ce qui clochait, se remémorant toute la scène en essayant de comprendre ce qu’elle avait loupé, la situation qu’elle n’avait pas comprise, la phrase qu’elle n’avait pas sut décoder, sans réel succès et elle y serait resté des heures si Dorian n’avait pas prit l’initiative de bouger les choses. Il l’attrapa sans sommation, la trainant jusqu’à la salle de bain avant de l’embrasser avec une fougue qu’elle ne lui connaissait pas et ce n'était pas vraiment pour lui déplaire, au contraire.

Tout d’un coup, tout devint plus ou moins claire. C’était donc là où il voulait en venir…. C’est vrai que c’était surement le moment idéal pour « ça », ils étaient seuls dans une maison abandonné, ils ne s’étaient pas vus depuis des jours, autant fêter leur retrouvaille… Gold profita donc de cet instant, souriant à la phrase du soldat avant de l’embrasser de plus belle, toutefois, un hic persistait à troubler son esprit, car oui, il est bien connu qu'elle est incapable de simplement saisir le moment sans se poser de question : Il était blessé et elle n’avait aucune envie qu’il lui claque entre les mains. Non pas qu’elle soit violente au point de le tuer au lit, mais sait-on jamais, prit par la frénésie du moment, tout était possible, surtout si on considère que c’était presque sa première fois, oui presque, mais n’entrons pas dans les détails de sordide de la vie sexuelle passé de la Flickerman. Quoi qu'il en soit, elle s'était abstenue depuis un certain temps... Donc.... Enfin vous voyez, libérer si abruptement un lion qui n'a pas bouffé depuis des années, ça peut s'avérer dangereux. Malgré son envie, la belle décida donc de ralentir les choses, laissant échapper entre deux baisers ses réticenses. « Mais tu es tout blessé!… On devrait peut-être…. Attendre quelques jours avant… » Le sexe, c’est dangereux, mieux valait donc se montrer prudent non? « Je veux pas te faire mal! » Oui, je crois qu’en fait Gold s’imagine que Dorian est fait en sucre et qu’il pourrait s’évaporer d’un instant à l’autre si on soufflait trop fort sur lui… Y’a pas à dire, elle a clairement confiance en sa virilité et en son statut de mâle fort et protecteur. Ou comment castrer un homme en quelques secondes par Gold Flickerman.

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