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fermeture du forum le forum ferme ses portes après six ans d'existence. merci pour tout, on vous aime. |
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| (+) et tu mens comme un enfant. | |
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Auteur | Message |
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| Sujet: (+) et tu mens comme un enfant. Ven 11 Jan - 20:41 | |
| noa adriel sparrow❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞ My dear River, je trouve enfin le courage de coucher sur cette feuille, quelques modestes mots pour te raconter ma vie. Ton départ a chamboulé maman. Penses-tu. Elle ne s'attendait pas à ce que son fils ainé décide de devenir pacificateur à vingt-deux ans. Elle a fait une petite dépression, mais elle s'en remet doucement. Mum est même fière désormais de dire que l'un de ses enfants est pacificateur, mais elle ne changera pas d'avis quand à l'opinion qu'elle a pour le gouvernement en place. Et moi non plus. Tu t'en doutes. Quelque part, je pense que c'est légitime, mais ça me chagrine de savoir que tu es partie en te disputant avec elle. Tu sais que Lily me demande toujours quand tu vas revenir. Difficile d'expliquer à une petite fille de dix ans que son grand-frère a décidé de revêtir l'habit blanc et a été envoyé au district deux pour devenir soldat au compte de Snow. J'ai menti, je n'en suis pas fier, mais je pense que tu comprendras. Lily est jeune encore et j'ai préféré lui dire que tu avais décidé de devenir commerçant et que tu avais déménagé dans un autre district, exceptionnellement car elle est intelligente ! Elle m'a tout de suite rétorqué qu'on ne pouvait pas changer de district. Elle a le même tact que papa... Mais changeons de sujet. Le district quatre est bien vide sans toi. Évidemment, on me pointe toujours du doigt et les tuniques blanches me surveillent. Les Sparrow ont toujours été très mal vu depuis que papa a été fouetté en place publique. Mais je crois que le fait que tu sois l'un des leurs désormais, va permettre à notre famille d'avoir une estime plus haute. Je l'espère du moins. Notre situation s'améliore. Les périodes de vache maigre semblent loin et maman a repris son emploi de maîtresse à l'école. Elle enseigne aux plus jeunes et tu verrais Lily, elle est vraiment douée ! Elle ne sera pas pêcheuse, elle pourra avoir accès à un vrai métier et s'en sortir. Je fais tout pour l'aider tout en ramenant mon salaire à la maison du haut de mes dix-sept ans ! Tu sais que je me tiens loin de l'eau. C'est ironique quand on y pense. Un gars qui a peur de l'eau, mais qui vit dans le district quatre. Je ne me sens pas à l'aise quand je vois l'eau. Ca me rappel ce jour où j'ai failli me noyer. Je crois que le traumatisme est toujours là, au fond de moi. Rien qu'en l'évoquant, River, je ressens mes entrailles qui se nouent. La peur me tétanise à chaque fois. Je me sens faible, si faible. Je cherche toujours à être utile dans ce que j'entreprends, mais ne t'en fais pas, j'ai arrêté les Tesserae. Je sais que tu étais furieux de l'apprendre, mais il fallait bien que l'on mange à notre faim ! Le pain moisi du père McRay ne pouvait plus suffire, mais tout ça, c'est du passé et ça fait du bien. Je crois que maman voit enfin le bout de ce tunnel qui a trop longtemps, parasité une partie de sa vie. Ne t'en fais pas, ça ira mieux entre vous. Il faut juste lui laisser du temps. J'espère que ta formation marche bien et surtout, que tu fais ce qu'il te plaît. Certes, ton départ a fait jaser nos voisins. Mr Turner a interdit à son fils, Jeff, de parler à Lily à l'école, ce que je trouve complètement idiot. Mais bon, j'ai toujours pensé que Turner était un homme macho et égoïste. Ca ne m'étonne pas au fond. De mon côté, j'ai réussi à trouver un petit emploi comme assistant à la mairie. Bon, c'est pas grand chose, je suis en quelque sorte un coursier, mais c'est difficile de se tenir éloigner au district quatre de l'eau, comme tu sais. Je n'ai pas ton physique. Je ne suis pas grand beau et fort. Non, je suis plutôt petit - tu te rends compte que la fille Witmore est plus grand que moi d'une tête et demie ? La honte ! - et même si je commence à avoir du poil au menton, je sais que je ne suis un beau gosse. Maman a beau me répéter que j'ai de la chance d'avoir les yeux de papa bleu marine aux reflets gris, que je suis son portrait tout craché avec ma mâchoire carrée et mes cheveux brun, je ne pense pas avoir une succès fou auprès de la gente féminine. J'aimerai bien avoir quelqu'un dans ma vie, comme toi avec Ema, mais bon, c'est ainsi et je m'y fais. Certains diront que je suis pessimiste, mécontent et sans cesse orgueilleux voir même solitaire, je leur répondrai que ce n'est pas faux, mais que je pense aussi être quelqu'un d'attentif, d'observateur et de rêveur. Je me dis toujours que, ça peut aller. J'essaie de relativiser, malgré mon esprit buté et les mimiques, tics nerveux que j'ai développé ce fameux jour, dans l'eau. Heureusement que tu étais là pour me sauver, avec papa. J'aimerai tellement être un autre. Je suis vraiment mal dans ma peau et j'entends les gens se moquer du pauvre Noa Sparrow, même si Lily dit que je suis très brave, c'est faux. J'aurai adoré devenir dessinateur, mais c'est une belle utopie quand on vit loin du Capitole et de ses excès... Tu me manques vraiment River et j'espère te revoir vite. J'attendrai avec impatience ta réponse et prends soin de toi, surtout. Si il t'arrivait quelque chose, maman deviendrait folle et elle pourrait bien recommencer, comme avant. Ton petit frère, Noa. about games and relative.
- Spoiler:
➺ COMMENT VOIS-TU TA MORT ? J'ai déjà frôlé la mort, alors j'aurai tendance à dire que ayant une expérience avec cette saloperie de comparse, je vois ma mort dans l'eau. Je sais que c'est ma faiblesse. Depuis tout petit, je ne sais pas nager et quand je me suis retrouvé dans la mer, j'ai vu la mort de près. J'ai senti l'eau dans ma bouche. Il parait que dans ces moments là, on doit la garder fermer, pour économiser l'air qu'on a stocké, mais la peur nous force à l'ouvrir. L'eau s'est engouffrée dans ma bouche, à déferler dans les tréfonds de ma gorge et mes poumons se sont alors irrités. Un goût âcre a remplacé le sel et du sang est sortit de ma bouche avant qu'on me sorte. C'était étrange, douloureux et terrifiant à la fois. Je voyais le soleil à travers l'eau, je tendais la main pour sortir, puis j'étais en suspend, incapable de bouger. Je perdais doucement connaissance et j'avais envie de m'endormir là, pour cesser de souffrir. Mon père m'a alors attrapé hissé hors de l'eau avec River et j'ai repris mon souffle. Je me suis vu mourir ce-jour là. Ca m'a traumatisé au point que je développe des tics nerveux en y repensant. Donc pour répondre à la question, ma mort, je la vois comme ça. Dans la douleur et l'ignorance, sinon celle de ma famille. L'eau me tuera, c'est comme si elle m'avait prévenu ce-jour, qu'un jour, elle m'aura vraiment. ➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ? Ca peut sembler idiot, dérisoire, mais je serai prêt à mourir pour ma famille, comme mon père l'a fait avant moi. Ma famille représente tellement de choses pour moi. Ca va de ma mère, à mon frère ainé, ma petite soeur et mon chat, un matou noir au nom de Octave. Ils sont ce que j'ai de plus important dans ma vie car nous sommes une famille soudée - moins depuis que River est devenu pacificateur, mais passons - ils m'ont toujours accepté et là, je me sens chez moi, j'ai une réelle place autour de la table. Alors oui, je pourrai mourir pour eux car sans eux, je crois que je ne serai rien. Je crois que mourir pour eux, ça sera une belle fin, non ? ➺ QUEL(S) PETIT(S) PLUS T'AIDE(NT) DANS LA VIE (OU LES JEUX) ? Quand mon père est mort, j'ai hérité de deux choses de lui, deux choses matériel, j'entends. Sa bague en argent que je porte toujours à mon doigt et son couteau de chasse. Si ma mère refusait que je l'utilise car j'étais très maladroit, je l'ai souvent porté sur moi en essayant d'en maîtriser la technique. Je sais le manier un peu, mais je suis loin d'être un professionnel. Je pensais que ça allait m'aider dans ma vie, mais il ne fait aucun doute que mon plus grand atout reste ma discrétion. Je sais me déplacer sans faire un bruit, ne le dites pas, mais je le fais souvent pour espionner les gens. Combien de fois je me suis caché sous la fenêtre de la maison pour entendre mes parents se disputer ou parler de certains sujets dont je n'aurai pas du entendre un mot ? Je ne le compte pas. Je sais me mouver sans qu'on ne me voit, sans faire de bruit. Je suis silencieux et en ça, ma petite taille est aussi un atout. Je n'éveille pas les soupçons et je peux grimper partout, me cacher dans un simple buisson. J'ai déjà essayé de voir Lyra se baigner dans l'eau. Moi, me rincer l'oeil ? Non... Bref, discrétion, je vous dis ! ➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ? Oui. J'en ai eu un seul que je n'ai jamais connu. Il s'agit de mon oncle Ray qui a été tribut à l'âge de quatorze ans. Mon père m'a raconté qu'il voulait se porter volontaire, mais Ray ne voulait pas car après tout, c'était lui l'ainé ! Ray n'a jamais été un carrière. Issu d'une petite famille de pêcheurs, il nageait très bien, mais il savait qu'il n'avait aucune chance. Comme mon père le pensait, son frère n'est jamais rentré à la maison. Néanmoins, selon lui, Ray a bien combattu. Il est décédé après avoir tué l'un des deux derniers carrières par le dernier carrière, devenant ainsi le vainqueur cette année là des jeux. J'ai appris par la suite en écoutant, caché sous la fenêtre, une conversation avec mes parents, que Ray avait été tué dans le bain de sang par un carrière. Mon père avait certainement voulu adoucir la vérité pour ma jeunesse, mais aussi, essayer de rendre hommage quelque part à son frère. ➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ? Les apprécier serait pour moi les accepter et je ne peux pas dire ça. J'ai toujours l'angoisse en fixant les jeux, l'angoisse qu'un jour, je puisse voir River ou Lily à l'écran, ou même, Lyra. Heureusement, River a déjà passé l'âge, mais Lily, moi, Lyra, c'est une autre affaire. Les jeux sont une punition et une condamnation à mort pour vingt-trois des candidats. A chaque fois que je les vois, je me sens chanceux de ne pas y être. Je ressens une certaine satisfaction. Est-ce que ça fait de moi, quelqu'un de monstrueux ? D'égoïste ? Quand j'ai parlé de ça à ma mère, elle m'a juste dit que c'était humain. Qu'elle ressentait la même chose quand elle avait mon âge. Quelque part, je crois que la machination des jeux ne s'arrêtera jamais, même si Lily est persuadée que si, c'est encore le bel, celui de l'enfance et elle n'est pas autant confrontée à la réalité que moi. Je la préserve de tout ça, c'est peut-être mieux. QUE PENSES-TU DE LA RÉVOLTE ET DES REBELLES ? CROIS-TU A LEUR EXISTENCE ? Je pense que c'est bien, non ? Le système gouvernemental actuel est plein de failles et surtout, d'inégalités. Il est dur et injuste. Alors je me dis que si il tombe, on pourra reconstruire quelque chose de mieux, sans refaire les erreurs du passé. Mais quelque part, l'homme est ainsi. Est-ce que ça ne serait pas un cycle sans fin finalement ? Des riches, des pauvres, il y en a toujours eu finalement, ça ne changera pas, avec ou sans Snow et les Hunger Games. Alors je ne sais pas. Je suis forcément contre le système actuel. Il a pris la vie de mon père pour une histoire stupide. Je soutiendrai la révolte, même si je pense que mon rôle sera futile, tellement insignifiant que ça n'a aucune importance. Mais je me demande comment tout ceci va se finir, si ce n'est dans le feu et le sang. Les rebelles ? Je suis persuadé qu'il existe oui, mais est-ce vraiment bien ? Seul le temps nous le dira. ➺ QUE PENSES-TU DES VAINQUEURS DES JEUX ? Je crois que dans les Hunger Games, les vainqueurs sont les plus touchés par tout ça. Ils n'ont pas fait que voir les jeux, ils ont participé, ils ont donné un corps à tout ça et s'en sont finalement sortit. Être vainqueur, c'est être brisé quelque part. Une sorte de coquille vide. Je les plains en fait. Qu'ils soient des carrières ou non, ils ont vu la mort, ils ont été le bourreau, ils ont menti, ils sont devenus des monstres et je crois que ça les ronge, ça les poursuit vraiment. Alors les vainqueurs, ils ont gagné, mais gagner pour quoi au final ? Pour être des pions du Capitole, pour être manipulé et vivre avec tout ça. Ils ne sont plus eux même, ils ont été brisés pour servir d'exemple. Je crois que c'est vraiment affreux et peut-être qu'il faut mieux être un tribut décédé, qu'un vainqueur car la vie n'a plus du tout le même goût. ➺ AS-TU PRIS PART AUX DERNIERS ÉVÉNEMENTS, QUE CE SOIT POUR OU CONTRE LE CAPITOLE ? Ni de près, ni de loin. Je m'en tiens vraiment loin. Je ne veux pas que ma famille subisse un nouveau traumatisme à vrai dire. Nous avons perdu mon père d'une façon horrible et ma mère ne s'en remettrait pas si sa famille était encore touchée. Lily a besoin de moi en plus depuis le départ de River dans les rangs des Pacificateurs. Alors même si je suis au courant qu'il faut se battre, qu'il faut le vouloir pour faire tomber le Capitole, je ne serai pas un agent de cette révolte. J'essaie tout simplement de continuer ma vie. Elle est déjà triste, sans Lyra désormais, alors pourquoi se battre ? Et je ne suis pas un soldat. Je pourrai me tuer en chargeant un fusil, je crois. Après, j'ai appris depuis que mon père n'est pas mort pour ce que je croyais qu'il était accusé, mais perce qu'il était un rebelle et qu'on l'avait dénoncé. Peut-être que cette rage que je garde en moi devrait exploser pour abattre le Capitole ? Est-ce que j'ai une grande force en moi pour y arriver ? J'en sais vraiment rien. ➺ COMMENT QUALIFIERAIS-TU TA VIE DANS TON DISTRICT ? EN ES-TU SATISFAIT ? Il y a plus favorisé que moi, il y a plus défavorisé que moi aussi. Néanmoins, la peur viscéral que je ressens vis à vis de l'eau m'empêche de devenir pêcheur, hors, la pêche est le principal secteur d'activité de notre district. Alors il est difficile de gagner sa vie, si jeune et sans formation, autrement. J'enchaîne les petits boulots et j'ai la patience, donc je m'en sors bien. J'ai toujours eu à manger dans mon assiette sauf quand mon père est décédé. Il nous ramenait à manger étant pêcheur et sans lui, nous n'avions pas grand chose. Ma mère a fait une dépression et a arrêté de travailler. On a du s'en sortir et j'ai opté pour deux Tesserae car je n'avais pas le choix. Malgré quelques voisins qui nous aidaient, on ne pouvait pas s'en sortir. J'ai même pensé à manger le chat, un moment, à la place du pain moisi qu'on nous donnait. Maintenant, ça va beaucoup mieux. On vit bien, même si ce n'es pas un palace et que ma chambre est étroite, je ne me plains pas, car il y a pire et que je n'ai pas le droit de dire que je n'aime pas ma situation. J'essaie de relativiser. ➺ QUEL EST TON OPINION SUR LES PACIFICATEURS, LEUR RÔLE, LEUR COMPORTEMENT ? J'ai toujours pensé que les Pacificateurs étaient les chiens de garde du Capitole et qu'il fallait être sacrément tordu pour enfiler l'habit blanc ou ne pas avoir le choix. Je ne les ai jamais apprécié en somme, mais j'ai toujours essayé d'avoir un avis réservé, notamment parce que le père de Lyra est un pacificateur gradé et que je sortais avec sa fille. Je devais me tenir droit et ne pas montrer mon avis sur eux. Mais tout a changé quand les pacificateurs ont pris la vie de mon père. Cinquante coups de fouet, voilà ce qu'il a reçu, voilà ce qu'il l'a tué et celui qui tenait le fouet n'était autre que le père de Lyra. Il a pris la vie de mon père et notre relation a changé ce-jour là, peut-être vers un point de non retour. Une haine féroce a jailli au fond de moi pour les tuniques blanches. J'avais envie de les voir mort, de les fouetter à mon tour pour leur montrer la barbarie de leurs actes. Puis River a décidé de les rejoindre. J'ai encore du mal à comprendre sa décision, je dois l'avouer. Maman n'a toujours pas comprise elle et pense que son fils a perdu la tête. Rejoindre les rangs de ceux qui ont tué papa... Ca me dépasse, mais j'essaie de respecter son choix, au mieux.
JE VIENS D'UN MILIEU défavorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE plus ou moins abondante, ça dépend des périodes. DU COUP, MON NOM A 8 FOIS PLUS DE RISQUES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE coursier pour la mairie du district quatre ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'je m'en contente, j'ai pas le choix, j'aime pas l'eau. JE SUIS DANS LE 4ÈME DISTRICT. AYANT 17 ANS JE peux PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.
reality is here.
Dernière édition par Noa Sparrow le Sam 12 Jan - 19:05, édité 17 fois |
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| Sujet: Re: (+) et tu mens comme un enfant. Ven 11 Jan - 20:42 | |
| tell us your story.
(+)we are infinite + Le repas était le moment favori de Noa. Il permettait de réunir l'intégralité de la famille qu'était les Sparrow. Une petite famille sans prétention vivant près du centre-ville du district quatre. Leur situation n'était pas la meilleure, mais pas la plus malheureuse. C'était le patriarche de la famille, Robb Sparrow qui le répétait souvent. Étant pêcheur, il ramenait souvent du poisson et ce-jour là, le poisson était encore à l'honneur avec du riz, une petite sauce faite par sa femme. Les trois enfants parlaient gaiement autour de la table. Lily essayait d'expliquer à son frère River, qu'à l'école, elle avait appris que les Hunger Games étaient une bonne chose. Noa lui, restait silencieux. Il n'était pas triste ou quoique ce soit, il pensait juste à elle. Lyra. Il allait la retrouver après le repas à leur endroit habituel et cette pensée lui réchauffait le coeur. Il laissait paraître un léger sourire sur le coin des lèvres. Lyra était sa petite-amie depuis quelques semaines déjà. Il avait toujours craqué pour cette fille, même à l'école, mais sachant qu'ils venaient de deux mondes différents, il n'avait jamais eu trop d'espoir. Et puis il était bien trop timide, mais ils avaient fini par se mettre ensemble et c'était bien. Rien ne pouvait entacher cette journée du mois de mai. Après tout, c'était l'anniversaire de Noa aujourd'hui. Il fêtait ses dix-sept ans et c'était la première fois, d'aussi loin que le garçon s'en souvenait, que la famille était réunie, de si bonne humeur. La mère du jeune homme déposa le plat avec le poisson au centre de la table. L'odeur enivrante donnait faim à Noa qui leva immédiatement son assiette. Un repas comme celui-là, il allait en profiter jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien dans l'assiette ! « Hé, laisse en pour tout le monde, petit frère ! » lança River en pouffant de rire un peu. « Toi, tu manges déjà trop ! » répliqua le concerné directement. Ils se mirent à rire tous les deux. Les Sparrow ne croulaient pas sur l'or, ils avaient parfois des périodes difficiles, mais dès qu'un de leurs trois enfants prenait un de plus, ils s'arrangeaient toujours pour pouvoir offrir un cadeau. Noa avait eu de la part de Lily, du fusain, ce qui était une chose rare dans ce district, pour pouvoir dessiner. River lui avait donné une montre et ses parents, quelques nouveaux vêtements. L'heure était désormais venu de rejoindre Lyra. Il allait bientôt être seize heures et Noa avait vraiment hâte de la retrouver. Il traversa le jardin de la maison et pénétra sa tête dans le poulailler. Les Sparrow avaient trois poules, ce qui était un véritable plus pour avoir des oeufs et parfois, sa mère partait les vendre avec Lily, dans le centre-ville. Le jeune homme prit soigneusement les trois oeufs et retourna vers la fenêtre pour les donner à sa mère. Le chat de Lily venait de sauter, réclamant à manger. Il avait le droit au reste du plat, soit, pas grand chose, mais son alimentation constituait essentiellement aux souris et autres rongeurs. « J'y vais maman. Je ne rentre pas tard. » « Oui. Sois de retour pour dix-neuf heures et passe le bonjour à Lyra pour moi. » Noa hocha la tête en rougissant un peu. River avait du cafter à sa mère. Sans un mot, le jeune homme s'éloigna. Quelques minutes après, Noa arrivait enfin au bord de mer. Il regardait l'horizon, préférant s'en tenir loin. L'eau était paisible, mais elle cachait son vrai visage. Elle avait failli prendre la vie à Noa quelques années auparavant. Un frisson grimpa le long du dos du garçon et il n'était plus connecté à la réalité. Ce n'est qu'en sentant la main de Lyra dans la sienne qu'il cligna des yeux et tourna la tête vers elle. « Hé, ça va, beau jeune homme ? » Sa présence rassura immédiatement Noa. Il cligna quelques fois des yeux. Un vilain tic quand il pensait à l'eau, mais ça partit bien vite. « Quand tu es là, oui. » Il sourit un peu et vient l'embrasser soudainement. Les lèvres de Lyra étaient chaudes et avec un petit goût sucrée. Noa prolongea le baiser un instant. Sa petite-amie était certainement une de meilleurs choses pour lui, avec sa famille. Cette-dernière recula le visage et posa une main sur la joue de Noa en souriant. « Joyeux anniversaire. » la jeune femme sortit un paquet du sac en bandoulière qu'elle portait et lui tendit avec un léger sourire. « Ce n'est pas grand chose, mais voilà. » Noa le prit et se laissa tomber sur le sable, face à la mer. L'air était sein, iodé et le vent soufflait un léger alizé caressant le couple. « Tu n'étais pas obligée. » Noa retira le petit emballage fait main et tomba sur une boîte. Il l'ouvrit doucement et pu découvrir une petite perle qui n'était possible à trouver que dans les fonds marins, hors, la peur de l'eau tétanisait le jeune homme. Il examina l'objet. Les perles devaient être confiées au Capitole si on en trouvait dans les coquillages, mais visiblement, Lyra l'avait caché. Elle lui embrassa la joue avec tendresse. « J'espère que tu aimes. » « C'est magnifique... » Noa admira la perle un instant avant de refermer la boîte et de la poser dans le sable, à côté de lui. Il se tourna subitement vers Lyra et l'embrasse avec une réelle passion. Lyra prolongea le baiser avec la même ardeur. Elle glissa une main dans les cheveux bruns de son petit ami et lui caressa la nuque. Elle l'attira contre lui, pour sentir la force de Noa contre elle, être dans ses bras, tout simplement. Celui-ci sentit une envie vraiment dévorante d'aller plus loin, sur cette plage déserte, sur le sable chaud, à l'abri des regards. Il passa une main sous le haut de Lyra timidement et lui caressa du bout des doigts la peau. A cette sensation, la jeune femme frissonna avant de soupirer d'aise. Elle laissa sa langue partir dans une danse sensuelle avec celle de Noa, tout en le tirant sur elle. « Je t'aime. » susurra Lyra entre deux baisers langoureux « Moi aussi... » répondit l'intéressé en cessant de prendre les lèvres de sa petite-amie. Il descendit ses baisers, lui en offrit une pluie le long du cou. La jeune femme sentit une vive chaleur au ventre. Un désir brûlant naître en elle et se mordit la langue en fermant la yeux. Elle passa une main sous le haut de Noa et lui caressa le dos tendrement. Soudain, des bruits de pas résonnèrent, tirant le couple de leur scène. Noa leva brusquement les yeux en reculant de sur Lyra. C'était River. Il semblait essouffler. Il reprit son souffle en essayant d'articuler. River était l'un des seuls à connaître l'endroit où son frère et sa copine avaient l'habitude de se retrouver. « C'est papa... Viens vite, avec moi. » et en quelques heures, la journée avait perdu tout son charme. (+)just hold me, please + Les cris du père de Noa résonnaient encore dans son esprit. Allongé sur son lit, fixant le plafond en silence, il revoyait les derniers moments avec Lyra, avant que son frère n'arrive pour l'entraîner sur la place publique. Un groupe de pacificateurs avait arrêté son père pour avoir volé du poisson. C'était faux et pourtant, Robb n'avait pas échappé à la peine la plus lourde. Cinquante coups de fouet. Les cris de la mère de Noa n'avaient rien changé. Les pacificateurs avaient donné lentement chaque coup de fouet et la foule avait retenu son souffle. La plupart des gens connaissait le pêcheur Sparrow et tous l'appréciait, ou presque. River avait retenu sa mère, repoussée par deux pacificateurs menaçant de lui faire subir le même soeur. Noa entendait encore son frère ainé lui crier « Occupe-toi de Lily ! » Trop jeune pour voir ça et pourtant, elle avait vu son père subir neuf coups avant que Noa ne la prenne de force dans ses bras et ne lui cache les yeux, malgré ses revendications. Noa ouvrit subitement les yeux après avoir les avoir fermé un instant en entendant un bruit de verre brisé. Il se redressa doucement. Combien de temps s'était-il déjà écoulé depuis son dix-septième anniversaire ? Une semaine. Une simple semaine de sept jours durant lesquelles, son père avait succombé à ses blessures et avait été enterré. Noa descendit lentement les marches. Il entendait des pleures. Sa mère avait cessé de travailler et la situation n'allait pas en s'améliorer. Noa arriva dans la cuisine et c'est là qu'il le vit. Le couteau au sol, tâché de sang. Immédiatement, le jeune homme accéléra la cadence et trouva sa soeur entrain de pleurer contre sa mère. « Lily ! » lança-t-il en remarquant enfin que sa mère avait un poignet d'ouvert. Le sang s'écoulait et le jeune homme recula vivement, en manquant de faire tomber des assiettes. Il sentait la peur l'envahir, comme quand il avait failli se noyer. Il devait se reprendre et vite. « Va chercher les voisins, préviens les, vite ! » River tournait autour du lit de sa mère en regardant le médecin. Une tentative de suicide la veille et une mère qui n'avait plus envie de vivre. Noa avait réussi à la sauver de justesse. Assis sur les marches devant sa maison, il restait silencieux. Comment sa vie pouvait-elle avoir basculé en quelques jours à peine ? Il se le demandait encore. Lyra avait essayé de le contacter, mais Noa n'avait pas répondu. Pourquoi ? Au fond de lui, il sentait la colère monter. Il fronça les sourcils et chassa d'un revers de la main, ses larmes avant de se lever pour aller dans le jardin. Il ne prêta aucune attention au chat qui réclamait sa nourriture et attrapa la hache de son père pour couper du bois. L'hiver allait arriver bien assez tôt et il fallait commencer ce que Robb avait débuté. Son départ avait tout chamboulé. « Ah ! Hm ! Enfonce-toi ! Allez, vas-y ! » lança Noa en fronçant les sourcils. Il n'avait pas assez de force pour casser le bois. La hache resta coincer dans le rondin et le jeune homme se mit à lancer des jurons. Noa s'éloigna de la maison. Il avait la tête saturée et besoin de s'évader. Sur la plage, Noa marcha un long moment avant de s'asseoir. Il ignorait depuis combien de temps il était là, mais déjà, le ciel s'assombrissait. Le soleil déclinait à l'ouest et le temps devenait plus frais. Noa avait envie d'hurler de rage, mais il se forçait à se retenir. « Noa... » la voix de Lyra semblait lointaine et si présente à la fois. Elle sortie le jeune homme de sa torpeur. Ce-dernier se retourna et la vit. Sa petite-amie semblait gêner, mais elle prit place près de lui. Elle hésita, mais posa tout de même sa main sur la sienne. Comme par réflexe, Noa retira la sienne et se redressa. Lyra sentit une vive douleur l'envahir, ainsi qu'un sentiment cuisant de culpabilité. Tous deux savaient ce qu'il en était. « Je suis désolée pour ton père... Sincèrement. » Noa sentit la frustration imploser en lui. « Tu seras surprise d'apprendre que ma mère a essayé de se tuer plutôt dans la journée. » Lyra laissa échapper un petit cri d'effroi et posa sa main sur sa bouche, surprise. Elle se redressa et attrapa le bras de son ami en le forçant à la regarder. Elle le prit doucement contre elle. « Noa... » Le jeune homme resta dans ses bras un instant avant de reculer subitement en soupirant. « Laisse moi... Je ne veux pas te parler. » trancha-t-il d'un ton abrupte. Lyra resta silencieuse avant de répliquer quelque chose « Qu'est ce que tu as ? Je suis ta petite-amie ! Tu peux tout me dire ! » C'était de trop. La rage de Noa éclata d'un coup, comme l'éruption d'un volcan. « Tu veux savoir ce que j'ai !? Tu veux savoir pourquoi je me sens brisé !? C'est tout bête ! Mon père a été accusé à tord et il a été fouetté par ton père ! Il est mort de ses blessures et ma mère a essayé de se tuer ! Tout ça à cause de quoi !? Ton père ! Un salaud de pacificateur ! » s'écria-t-il à tout va. Lyra hésitait à répondre. Elle se sentait coupable au fond et après ceci, son père lui avait interdit de revoir Noa ni sa famille. Elle aussi, sa vie avait été chamboulé, mais elle n'en dirait rien. « Je ne suis pas mon père... » « Non, tu n'es pas ton père, mais... » « Mais quoi !? Dis le ! » « Mais ce n'est plus possible... Ton père a tué mon père... » lança-t-il en fronçant les sourcils. « Noa... Tu essais de rompre ? » Le jeune homme resta silencieux. Rompre ? Il avait toujours voulu être avec Lyra et ils étaient heureux ensemble, mais tout ceci avait brisé quelque chose entre eux. « D'accord... Ton silence parle pour toi. Hm. Au revoir. » Elle était déjà bien loin à l'horizon quand Noa réalisa qu'il avait perdu une des personnes à qui il tenait le plus. Son père, sa mère et maintenant Lyra. Après ? Le suivant ? River ou Lily ? Sa vie avait un goût de poison. (+)dark paradise + Noa plissait les yeux. Les cris de sa mère qui étaient entrain de se disputer avec son frère depuis plusieurs minutes devenaient de plus en plus embêtant. Le jeune homme posa une main sur son visage, puis l'oreiller ensuite pour ne plus rien entendre, en vain. Les cris perçaient les murs envers et contre tout. « C'est mon choix maman et ça va améliorer la situation ! Je pourrai t'envoyer un salaire et vous aider ! » « Nous n'avons pas besoin de ça, River ! » lança sa mère d'un ton furieux « Bien sûr que si ! Regarde Noa, il a pris deux tesserae ! tu veux qu'il finisse comme tribut à la prochaine Moisson ?! » « Ce sont les pacificateurs qui ont tué ton père et tu veux rejoindre leur rang !? Tu veux défendre le Capitole et commettre des injustices ? Si tu choisis ça, River... Ne reviens plus ici ! » « Mon choix est déjà fait maman...» et la porte claqua. Noa était pendu à la fenêtre. Il regardait son frère s'éloigner dans la rosée du matin. Le ciel était grisâtre et le temps froid en ce mois de décembre. Voici six mois que Robb était mort, que Noa avait quitté Lyra sans avoir la moindre nouvelle d'elle. Il se sentait vide, incomplet désormais. Il devait exprimer tout ça, se calmer. Il prit une feuille, un fusain, pour dessiner, de façon aléatoire. Laisser juste son cœur et son esprit se libérer d'un coup. Le dessin prenait forme doucement, mais sûrement. Les traits s'affinaient et après un instant, Noa recula la pointe pour admirer sa création. Il avait laissé son subconscient travailler et le résultat était beau, mais surprenant, choquant même. Il l'avait dessiné, elle. Lyra. Il ressentait le besoin de la voir. Il se trouvait idiot de l'avoir ignoré tant de temps alors que finalement, elle n'était responsable de rien. Noa avait déjà perdu son père, River était partit et il ne lui restait que trop peu de monde. Il ne pouvait pas la perdre elle. Dans un sentiment de culpabilité et de manque, il sortit de chez lui rapidement pour traverser une partie du district à pas rapides. Quelques habitants se mirent à jaser sur son passage. Évidemment, depuis la mort de Robb Sparrow, le reste de sa famille était assez mal vue, mais qu'importe, Noa continuait sa route. Il arriva devant une imposante demeure. Celle des parents de Lyra. Il s'approcha doucement, sans un bruit et tourna vers la chambre, au rez de chaussée de son ancienne petite-amie. Il toqua à la fenêtre sans attendre. Lyra était là, sur son lit, entrain de lire. Elle n'avait pas changé en six mois. Elle tourna la tête vers Noa et resta silencieuse un instant avant de venir lui ouvrir. Elle semblait surprise et apeurée à la fois. « Noa, mais que fais-tu ici !? Tu as perdu l'esprit ? » Noa sauta dans la chambre et sans perdre une seconde, embrassa Lyra. Sentir à nouveau le contact de ses lèvres sur les siennes était d'un bienfait fou. Noa soupira d'aise, de bien être avant de reculer. Lyra le repoussait doucement. « Noa, non... On peut pas. » dit-elle d'une voix cassée « Pourquoi ? Je... Écoute, je sais que j'ai été idiot... Tu n'es pas responsable de la mort de mon père et j'aurai du te parler après tout ce temps. J'ai vraiment envie de me faire pardonner. Je tiens à toi, je t'aime ! Ce ne sont pas des paroles en l'air. » Il lui prit les mains doucement, la fixant. Il ne comprenait pas. « Ce n'est pas ça, Noa... Même si je crois que le fait que mon père soit responsable de la mort du tien a cassé quelque chose dans notre relation, on ne peut pas ! » Noa resta silencieux un moment avant de hocher la tête. « Je t'ai perdu une fois, pas deux. J'ai été idiot, mais c'est du passé ! » Lyra hocha négativement la tête avant de laisser son petit-ami l'embrasser à nouveau. Elle répondit à ce baiser et déposa ses mains sur les joues de Noa. Non, c'était trop dur de lutter contre lui. Elle laissa sa langue jouer avec celle de Noa, le sentit lui soulever son haut et leva les bras pour aider le jeune homme à lui retirer. Noa le jeta plus loin et revint s'emparer de ses lèvres. L'un comme l'autre, ils ne réfléchissaient plus. Juste se retrouver, parce qu'ils le voulaient. Noa laissa Lyra lui ouvrir sa chemise, déboutonner chaque bouton rapidement, pour caresser son torse. L'envie était oppressante, le besoin enivrant. La porte claqua soudainement et la silhouette d'un homme apparue. Noa eu à peine le temps de se retourner qu'il sentit une main se poser sur son épaule pour le propulser en arrière. « Je vais te tuer, sale petite merde ! » « Papa non ! Lâche le ! » Noa trébucha au sol, mais le père de Lyra, à la poigne de fer, lui saisit les cheveux et le plaqua contre le mur en lui donnant un violent coup de poing sur le visage. Sous l'impact, le jeune homme sentit une vive douleur au coin des lèvres. Un fin filet de sang serpentait sur son menton. Un autre coup s'abattit dans l'estomac du garçon qui se sentit défaillir. C'est alors que l'esprit de Noa se perdit. Allait-il mourir comme son père ? Que restait-il de son père ? Si ce n'est... Un couteau que River lui avait donné, car il pensait que c'est ce que leur père aurait voulu. Que son fameux couteau de chasse aille à son fils cadet. « Papa, arrête ! » se mit à hurler Lyra en essayant de le pousser, en vain. Son père était une colonne de muscles, un colosse qui allait tuer Noa ? Celui-ci attrapa le couteau dans son dos, rangé dans son étui, rattaché à sa ceinture avant de le pointer sur le père de Lyra, posant la lame sur la joue. Une fine entaille se dessina et le sang se mit à ruisseler lentement. La scène s'arrêta soudainement, comme en suspension. « Hm. » il haussa un sourcil en reculant, lâchant Noa. « Sors de ma maison et ne reviens jamais. Ne revois pas ma fille, sinon, la prochaine fois, tu ne pourras plus pleurer dans mes jupes de ma pauvre mère, tu comprends ? Je vais passer outre ton arme et ma blessure, car là, ça serait bien cent coups de fouet, non ? » Noa hocha la tête et remit sa chemise avant de sortir par la porte d'entrée cette fois. Marchant à reculons, il regardait la maison de Lyra et pouvait entendre la voix rauque de son père s’élever. Une dispute certaine et une phrase qui résonnait dans l'esprit de Noa, qu'il avait entendu quand la porte s'était fermée. « Je l'aime papa ! Je l'aime ! » « Il n'est pas pour toi... Tu as d'autres priorités ! Tu es une carrière ! » Une carrière. Peut-être que Noa avait perdu plus qu'un père et une petite-amie, finalement. Peut-être qu'il allait devoir bouger les choses pour changer sa vie.
Dernière édition par Noa Sparrow le Dim 13 Jan - 15:08, édité 27 fois |
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| Sujet: Re: (+) et tu mens comme un enfant. Ven 11 Jan - 20:57 | |
| OMFG vazyhutcherson il est sexyjetaimeee ! Bienvenue ici ! |
| | | Silk Preston △ correspondances : 1057 △ points : 0 △ multicomptes : Fenugreek (✝) Auden (D2) △ à Panem depuis le : 01/04/2012 △ âge du personnage : 32 ans
| Sujet: Re: (+) et tu mens comme un enfant. Ven 11 Jan - 21:54 | |
| Bienvenue |
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| Sujet: Re: (+) et tu mens comme un enfant. Ven 11 Jan - 23:07 | |
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| Sujet: Re: (+) et tu mens comme un enfant. Ven 11 Jan - 23:45 | |
| Bienvenue |
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| Sujet: Re: (+) et tu mens comme un enfant. Sam 12 Jan - 0:36 | |
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| | | Swain Hawkins △ correspondances : 5710 △ points : 0 △ à Panem depuis le : 18/06/2012 △ humeur : I'm a fucking monster. △ âge du personnage : 38 y.o.
| Sujet: Re: (+) et tu mens comme un enfant. Sam 12 Jan - 5:02 | |
| Bienvenue sur MJ |
| | | Thybalt M. Homens △ correspondances : 8988 △ points : 29 △ multicomptes : raven, gwendal, eurydice (denahi) △ à Panem depuis le : 22/12/2011 △ humeur : désabusé △ âge du personnage : trente quatre ans △ occupation : médecin de campagne ~ bras droit du chef des rebelles
| Sujet: Re: (+) et tu mens comme un enfant. Sam 12 Jan - 13:33 | |
| Bienvenue sur MJ Bon courage pour la fin de ta fiche |
| | | Avalon R. Sweenage △ correspondances : 13212 △ points : 2 △ multicomptes : dely, ridley, dahlia △ à Panem depuis le : 23/04/2011 △ humeur : mélancolique △ âge du personnage : vingt-deux ans △ occupation : garde d'enfants
| Sujet: Re: (+) et tu mens comme un enfant. Sam 12 Jan - 14:37 | |
| Bienvenue sur MJ Je te réserve Josh pour une semaine |
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| Sujet: Re: (+) et tu mens comme un enfant. Sam 12 Jan - 14:43 | |
| Merci Je vais essayer de terminer ma fiche dans la soirée ou demain Noa vous aime déjà (a) |
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| Sujet: Re: (+) et tu mens comme un enfant. Sam 12 Jan - 14:45 | |
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| | | Gemma K. Mubstin △ correspondances : 4141 △ points : 0 △ multicomptes : Ø △ à Panem depuis le : 16/04/2012 △ humeur : Floue. △ âge du personnage : Vingt-et-un △ occupation : Danseuse.
| Sujet: Re: (+) et tu mens comme un enfant. Sam 12 Jan - 17:50 | |
| Bienvenue |
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| Sujet: Re: (+) et tu mens comme un enfant. Dim 13 Jan - 0:00 | |
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| Sujet: Re: (+) et tu mens comme un enfant. Dim 13 Jan - 11:15 | |
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| Sujet: Re: (+) et tu mens comme un enfant. | |
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| | | | (+) et tu mens comme un enfant. | |
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