| Sujet: REA ϑ stick and stones may break my bones. Mer 2 Jan - 0:54 | |
| morea "rea" meadowsweet❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞ « Morea, Morea Meadowsweet ? » Non merci, Rea suffira amplement. « Elle doit avoir la trentaine je pense... » Oui, trente-trois ans précisément. « Oui, elle voyage beaucoup puisqu'elle est opératrice sur les trains passagers, mais elle vient d'ici, du District Six. » Si ce n'était que ça ! Dire que tu es la pute du village remplirait aussi plutôt bien la liste de tes fonctions ! « On peut totalement compter sur elle, elle est très fiable, discrète et débrouillarde. Elle ne fait pas beaucoup parler d'elle. Mais elle est plutôt maligne, bien qu'un peu trop naïve. » Rémy n'aurait pas dit ça, pas plus qu'Oron. Eux, ils t'auraient décrite comme étant joyeuse, drôle, attentionnée, affectueuse, joueuse, rêveuse, enflammée. Oron aurait peut-être rajouté que tu es une fanfaronne insolente, curieuse, chapardeuse, une effrontée. Toi, tu aurais peut-être rajouté envieuse. Blessée. Désillusionnée, même. Rebelle. « Elle est très facile à reconnaître, c'est la grande blonde, mince et pulpeuse.. Ses yeux ? Bleus je crois, ou peut-être bien verts... » Blonde pulpeuse... Tu grinces des dents. Comme si tu n'étais qu'une chose ! Toi aussi tu es humaine, tu as des pensées, des envies, des hobbies ! Tu aimes l'odeur de l'herbe, faire de la poterie avec Rémy, danser surtout lorsque c'est avec Oron. Tu aimes ta famille, tu aimes courir des risques. Tu n'es pas juste Rea la blonde. Tu es aussi Rea la rebelle. about games and relative.
➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ? Ça, ça doit être la question la plus simple du monde. Ce qui est triste, en soit, puisqu'on pense déjà à la possibilité de notre mort... Ma famille. C'est chose sure. Mes quatre frères et sœurs, mon père. Mais surtout mes frères et sœurs. Ils sont... comment dit-on déjà ? La prunelle de mes yeux. Je ferais tout pour eux. J'ai déjà tout fait pour eux, ou presque. Il y a aussi Rémy, et Oron bien sûr. Je ne sais pas ce que je ferais sans eux. Sans n'importe lequel d'entre eux.
➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ? Voici maintenant la question la plus triste au monde. Triste, oui. C'est triste de devoir demander ce qu'on pense de dizaines de pauvres petits qu'on oblige d'une manière ou d'une autre à s'entre-tuer. C'est triste que certains apprécient ce spectacle. Juste triste. Alors non, je n'apprécie pas le visionnage des jeux. Comme une majorité de personnes dans mon district il me semble. Comme une majorité de personnes dans Panem, Capitole exclu.
➺ QUE PENSES-TU DE LA RÉVOLTE ET DES REBELLES ? CROIS-TU A LEUR EXISTENCE ? Je sais que les rebelles existent. Je crois en eux, j'ai foi en eux. Je sais qu'ils font tout ce qui est en leur pouvoir pour nous sortir de ce cauchemars que Snow appelle "vie", qu'ils font tout pour que les Jeux arrêtent définitivement, et qu'on soit tous en paix. Je le sais. Leur révolte était prévisible. Je m'y attendais. Mais je n'avais pas pensé qu'elle ferait autant d'innocentes victimes...
➺ QUEL EST TON OPINION SUR LES PACIFICATEURS, LEUR RÔLE, LEUR COMPORTEMENT ? Je hais les Pacificateurs. Je les hais du plus profond de mon être, tous, sans exceptions. Je les hais, oui, mais je suis obligée de faire avec, comme nous tous. Voire un peu plus que les autres. Je hais ces profiteurs, ces bêtes sauvages, ces toutous du Capitole. Je hais leur pouvoir sur nous, leur pouvoir sur moi, je hais le fait qu'ils puissent se servir de n'importe qui comme bon leur semble. Je les hais. Mais je me tais.
➺ CROIS-TU AU BONHEUR ? Je pense qu'il existe. Quelque part, sur cette Terre. Peut-être pas dans ce temps, ou dans ce lieu. Mais je suis sûre qu'il existe. Je veux pouvoir penser à des jours heureux, où le soleil brille, les oiseaux chantent, et où le peuple est libre. Des jours où n'importe qui pourra avoir des enfants, sans craindre une nouvelle Moisson, des jours où l'amour sera possible. Je pense que le bonheur existe. J'ai seulement besoin d'y croire.
JE VIENS D'UN MILIEU très modeste, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE existe, même si elle vient de moyens détournés. DU COUP, MON NOM N'A absolument aucune CHANCE/RISQUE D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER D' opératrice sur les trains passagers ET POUR TOUT VOUS DIRE, JE préfère ça à autre chose. JE SUIS DANS LE 6ÈME DISTRICT. AYANT 33 ans JE ne peux plus PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'en suis bien contente. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.
tell us your story. Le train grince lorsque les freins s’amorcent. Et toi, toi tu soupires de soulagement. Enfin. Enfin chez soi. Qu'on ne se méprenne surtout pas : tu aimes ton travail. Tu l'adores même. En particulier parce qu'il te permet de faire autre que de travailler dans une usine jusqu'à ta mort. Parce que tu peux voyager aussi, voir des choses que peu d'hommes ont vues. Parce qu'il te permet de te rendre au delà des limites de Panem, tout autant, sans que personne ne te soupçonne de rien. Oui, tu aimes ton métier. Mais tu aimes encore plus rentrer chez toi, avoir des jours de congés, et prétendre te prélasser dans ton district. Prétendre, oui. Parce que dans ton cas, congé rime souvent avec District 13. Avec rébellion. Avec Oron. Tu descends du train, ton vieux sac à dos rapiécé sur l'épaule. « T'es en congé Rea ? » Tu te retournes, et offre un large sourire plein de malice à ton collègue. « Eh ouais Hershel, va falloir t'y faire ! Quatre jours complets sans moi ! Tu penses pouvoir tenir le coup ? » L'homme ricane et se gratte la barbe, un faux air contrarié sur son visage un peu plus rempli de rides chaque jour. « Ça va être dur ma belle, ça va être dur ! » Il te fait un clin d’œil, et tu lui envoie un baiser de la main. Tu aimes bien Hershel. Tu aimes travailler avec lui. Il n'est pas compliqué comme homme, et franchement, il est l'un des plus adorables que tu ais jamais rencontré. Il t'a un jour raconté qu'il était conducteur de train depuis presque 40 ans, et qu'il ne s'était jamais ennuyé une fois. Tu comprends bien son point de vue. Même si votre travail est répétitif, il a un certain nombre de points positifs qui ne sont pas négligeables. Les paysages par exemple, ou bien les passagers, que tu as tout loisir d'observer lorsqu'ils ne te demandent pas. De tout tes sujets, les habitants du Capitole sont de ceux que tu préfères observer. Tu ne les aimes pas, bien sûr, mais tu les trouves extrêmement intéressants. Leur suffisance innocente, leur expansivité, leur accent, tout ça te fascine autant que te dérange. Néanmoins, ce qui te dérange le plus, c'est le départ post-Moisson, qui, s'il ne te brise pas le cœur, te conforte dans ta position de rebelle. Tu marches droit vers la maison de celle que tu pourrais considérer comme ta meilleure amie. Ta belle-sœur aussi, peut-être bien, un jour. Rémy Silveroak. Tu l'adores. La comprends aussi, d'une manière qui, aussi bizarre soit-elle, t'échappe. Tu envies l'amour que son supposé-mais-pas-mort de frère lui porte, inconditionnellement, alors que toi, étant pourtant la seule personne qui lui reste, reste dans l'ombre. Mais tu l'adores néanmoins. Tu l'adores, et lui, tu l'aimes. Ils sont comme ta famille, ou plutôt comme un ajout à ta famille déjà nombreuse. Tu marches, pleine de vie, heureuse de pouvoir enfin retrouver ton amie. Impatiente de partager des choses avec elle. De lui faire gouter ce nouveau thé que tu viens de rapporter du Capitole. De parler poterie avec elle, de découvrir ce qui c'est passé de nouveau depuis que tu l'as quittée, deux semaines plus tôt. Tu as hâtes de la revoir. De lui voler discrètement, comme toujours, un souvenir. D'habitude, tu subtilises une poterie. Une tasse, une théière, un bol. Oron s'en contente, s'en régale, s'en émeut, mais cette fois, tu veux faire plus gros. Tu vas tenter de lui apporter une lettre. Mouvement osé, certes, puisque Rémy ne doit rien en savoir, mais le regard d'Oron en découvrant l'écriture de sa jumelle en vaut largement la chandelle. Tu ne te presses pas, mais bon Dieu, que tu as hâte ! « Eh, Meadowsweet ! Viens voir un peu par ici ! » Tu te gèles sur place. Ton cœur loupe un battement. Ta respiration s'accélère. Tu fermes les yeux pour tenter de reprendre ton calme, essayant à tout prix de supprimer toute les images abominables qui te viennent en tête, tout ces souvenirs étroitement liés à cette voix. Cette voix. Tu te retournes lentement, affiche un sourire sur ton visage, et rejoint l'homme armé jusqu'aux dents à l'endroit qu'il t'indique. Une ruelle peu fréquentée. Comme c'est charmant. Tu passes devant lui, essayant d'ignorer son regard purement lubrique, son sourire d'animal, et sa main sur tes hanches. « Un problème Braddock ? » Tu sais déjà ce qui va se passer. Tu connais Braddock depuis un bon moment déjà. C'est grâce à lui que tu as pu échapper à l'usine. Grâce à lui que ta famille a pu survivre sans aucun tesserae -oubliant les tiens, bien sûr, mais ça remonte à une autre époque déjà. Tu devrais te sentir redevable envers lui, peut-être. Mais il ne t'inspire que dégout. Ses manières te donnent envie de vomir. Ces souvenirs, de sa peau rugueuse contre la tienne, dans le lit conjugal, te donnent la nausée, la pire nausée de ta vie. Une nausée si forte qu'elle te donne envie de t'ôter la vie. Mais tu la contiens. Tu laisses ton esprit dériver vers autre chose, autant que possible, et tu respires. Affiche un visage impassible. Souriant même. Si il y a une chose que tu détesterai, ce serait bien être trahie par ton visage. Alors tu fais tout que ça n'arrive pas. Pour que Braddock et toi puissiez continuer votre manège dégradant sans problème. Pour que Amy, Mick et Chester n'aient pas à prendre de tesserae. Pour que tu puisses les supporter, eux et votre père. « Tout va... parfaitement bien. » Tu fermes les yeux lorsque le Pacificateur passe une main sous ton tee-shirt, la posant sur ta poitrine et te pousse contre le mur le plus proche. Tu les reouvre machinalement lorsqu'il enfonce sa langue dans ta bouche, et tu le repousse, le plus doucement possible, compte tenu des circonstances. « Attends... Attends ! Laisse moi prendre une douche avant. » Un éclair de colère passe sur les yeux de Braddock lorsqu'il s'écarte un peu de toi, mais disparait lorsqu'il ferme les yeux en soupirant. Il les réouvre, une seconde plus tard, pour que jauger du regard. Tu te mords la lèvre, geste pouvant passer pour de l'innocence, mais réelle tentative de ta part de garder ton faible déjeuner en place. Tes rencontres avec l'homme te font toujours te sentir au plus mal, sale, vendue. Il te faut tout ton courage pour ne pas t'enfuir à toutes jambes. « D'accord. Dans trois heures. Chez moi. » Un instant, tu as envie de refuser. De lui cracher au visage. De mourir. D'arrêter tout ça. De voir Oron, qu'il te prenne dans ses bras. Que tout aille mieux. Mais rien qu'à cette pensée, les visages de tes frères et sœurs s'affichent dans ton esprit, et tu ne peux te résoudre à faire autre chose qu'accepter. Lorsque Braddock quitte la ruelle, tu es toute tremblante, et expulse rapidement tout ce que ton estomac pouvait bien contenir. Tu t'essuies la bouche sans ménagement, ramasse ton sac vivement, et fait un rapide détour vers le fleuve, pour te remettre d'aplomb. Tu as besoin d'une douche, certes, mais tu as aussi besoin de voir un visage familier. Un visage aimé. Instinctivement, tu penses à Oron, mais la distance qui vous sépare reste un problème. Tu te consoles en te disant que bientôt, tu serais en sa compagnie. Bientôt. Mais en attendant, prendre le thé avec sa jumelle te ferait peut-être du bien.
reality is here.
Saloute, moi c'est Morgane, mais généralement, on m'appelle Moe, c'est plus simple ! J'ai dix-neuf ans depuis peu, j'étudie la littérature, et, comme par hasard, j'adore lire ! J'ai lu les 3 HG il y un an ou deux, et j'ai adoré, sauf la fin que j'ai trouvée à chier J'adore le forum, j'avais pensé m'y inscrire depuis un moment, mais la fac m'a tuée alors j'avais pas eu le temps. C'est Arté choute d'amour de ma vie qui m'a fait redécouvrir, avec ce merveilleux scénar d'elle et de Fred de la vie que j'aime ! Sinon, bah, la belle Rea est jouée par Mme. Johansson pour ceux qui ne l'auraient pas remarqué, et je pense avoir une activité relativement bonne, sachant que je viendrais principalement le week-end, question de pas bacler ma session FEATURING scarlett johansson © COPYRIGHT frostingpeetaswounds.tumblr
Dernière édition par Morea Meadowsweet le Jeu 10 Jan - 19:36, édité 9 fois |
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