 |  Sujet: "Rendre service aux autres c’est se rendre service à soi-même.» Kathleen & Alicia  Dim 6 Jan - 18:29 | |
| 
"Rendre service aux autres c’est se rendre
service à soi-même.»
Proverbe chinois
†  Nous étions quelque chose comme mardi ou mercredi. Je me trouvais dans ma cave. Non, je ne buvais pas. Ma cave à moi est.. Spéciale. Entièrement aménagée pour produire toute sorte de mutation et d'abominations. Séparée en deux par un mur de verre, la première partie est un atelier et la seconde, derrière la vitre est un laboratoire avec incubateur, serre, couveuse et tout un tas d'autres machines que j'ai créées et qui serez pour vous de la plus grande inutilité.
Toujours est-il que ce jour là, on sonna. Je regardais sur le système de surveillance quel énergumène venait encore me faire chier. Si c'était un gosse pour des friandises ou toue autre sorte de truc. Un gosse. Il ne serait pas dessus du voyage. J'ai tout un tas de ressource pour faire fuir la vermine. Je levais donc la tête. Un coursier du Capitol. J'ouvris donc la grille du portail. Le temps qu'il arrive à la porte, je finis ma manipulation. Il frappa et j'ouvris. Je put lire sur son visage que ma tenue le surpris mais qu'elle lui plaisait. Il me remit une enveloppe noire et repartit sans dire un seul mot une fois que j'eu signé la remise en main propre.
Étrange personnage. Probablement un muet. Étrange enveloppe. J'en avais déjà reçu du Capitol, ce sont celles des Hunger Games. Je refermais derrière moi et alla dans le salon. L'intitulé de ce courrier était: "Convocation pour présentation de projet des Hunger Games." Tiens? Déjà? J'avais rendez-vous dans précisément un mois dans une salle tenue secrète. J'attrapais un ravier blanc sur la table basse et sortis une allumette je brûlais la lettre et l'enveloppe pour retourner dans ma cave.
Je n'avais pas besoin de beaucoup travailler pour le jour fatidique.. Ma tête est toujours pleine d'idée et je travaille tout au long de l'année. J'avais déjà trouvé un tas de pièges et de mutations. Il ne manquait plus qu’à les agencer sur des plans et à monter des maquettes. Je ferai ça la veille.
C'est drôle. J'ai attendu ce jour pendant un moi. Mais tout viens de retomber d'un seul coup. Ce qui est drôle, c'est de créer et de mettre en application les pièges, mais ses réunions interminables sont royalement ennuyeuses.. Certains monopolisent la parole et tout le monde les écoutes parler de tout et rien. La réunions durent une journée au lieu de durer quelques heures. Snow n'est pas présent à celle-ci, il n'est présent qu'à la seconde. Et encore, quand il vient.. J’avais fais tout mes plans cette nuit, et ma fois, faire les maquettes m’avait beaucoup amusé.
Enfin bref, la réunion est dans quelques heures maintenant. Je me maquillais et m’habillais. J’enfilais une robe prismatique courte des maisons Wolff et des chaussures assortis avec des talons très hauts que j’apprécie tout particulièrement. Ensuite, je décidais que mon maquillage serait original et très personnel, je fis en sorte, avec une patte couleur chair d’imiter des implants sous-cutanés au niveau de mes pommettes, de mon front et de mes épaules ; ces ornement ne passerez pas inaperçus auprès des paparazzis qui campent devant la grille du portail. Tous m’obligerai à emprunter les souterrains auxquels ils ne peuvent accéder et cela éviterai qu’ils ne découvrent le lieu de la réunion. Mon maquillage était entièrement noir, a l’exception de mes lèvres qui elles étaient rouge vif. Le couvre-chef assortit a la robe et le maquillage tel qu’il était me donnait un look.. Extraterrestrial.
Je sortis en les flashs crépitèrent. Je me dépêchais et empruntais rapidement un dédale de rues tortueuses afin de semer les journalistes. J’avais fais amener mes maquettes le matin même, que j’avais jugé trop volumineuse pour que je les transporte. J’entrais dans un sous terrain en utilisant le digicode et en faisant scanner ma rétine. Mon portrait s’afficha sur l’écran et j’entendis les loquets métalliques se rétracter. La lourde porte s’ouvrit sur un tunnel lugubre éclairé par de vieux néons faiblards qui pour la plupart clignotais. Le corridor était vide, seuls mes talons résonnaient. L’écho solitaire me revenais comme s’il n’avait jamais connu le monde d’au dessus.
Une énorme porte se tenais devant moi, j’avais déambulé quelques minutes dans le labyrinthe. J’adorai cet endroit et je le connaissais comme ma poche. Je venais souvent m’y promener malgré que ce ne soit pas très autorisé. Je me sentais bien ici, ce lieu m’inspirait. L’ouverture de cette porte était comme celle d’un coffre fort afin que si un intrus entre dans les tunnels, il n’en sorte plus. Elle était fermée par une roue à code qui ne pouvait être tournée que si vous aviez placé la clef au centre. On vous la fournissait avec votre première convocation et avec le plan. Mais peu de personnes les utilise.. Une fois sortie, j’entrais dans un bâtiment officiel.
J’allais vers la salle. J’entrais. Tous le monde était là. Le chef de séance se leva et tous se levèrent. Je m’assis à la place qu’il restait quand tous s’assirent ; la place en face de la haute juge, à l’autre bout de la table, c’est elle qui présidait ce genre d’assemblées. Elle commença à présenter chacun des membres et à les remercier de leur présence. Certains écarquillèrent les yeux pendant ma présentation. Puis elle ouvrit la réunion. Certains étaient là juste en spectateurs d’autre présentaient des projets et certains étaient là pour valider et prendre des notes.
Je trouve assez impressionnante la manière avec laquelle ceux qui sont poliment conviés pour assister se permettent de parler d’un bout à l’autre de la table et de rire. Très vite, j’en ai marre. Je lance un coup d’œil à Mademoiselle Flickerman. Elle semble en avoir marre aussi. Elle me regarde aussi. Quand nos regards se croisent, elle semble approuver le mélange d’exaspération et de malice dans mon regard. Je pose ma main droite sur la table, l’autre reste sur mon genou. Je fais claquer mes ongles noirs frais d’hier sur la table. Leur rigidité et leur grande longueur produisent une belle résonance sur le verre blanc opaque de la table. Cela ne suffit pas à faire taire les poules. Soudain, je m’arrête et tire ma main le long de la table. Au son du crissement, je vois les eux de ceux qui parlent s’ouvrir grand et je lis en eux un mélange de peur et d’horreur. Tout ceci est suivi d’un long silence, l’effet était parfait. La présidente d’assemblée semble plutôt amusée et contente.
La réunion se poursuit dans le calme et l’ordre. La parole de chacun est respectée. Je m’ennuis profondément, mais au moins je m’ennuis dans l’ordre et non dans le bruit. La jeune femme en face de moi semble s’ennuyer aussi. Certaines inventions semblent même ne pas avoir de rapport avec les Hunger Games. Elle à bien vu que tout ceci me lasse terriblement. Mais peu importe, elle aussi. Nous échangeons quelque fois des regards amusés et désabusés.
Viens mon tour. J’ai prévu trois Maquettes qui me sont apportées par un Stewart muet dès que je me lève. J’ai choisi de les présenter de la moins originale à la plus originale :
- La première est un désert dans lequel se trouve des oasis pour la survie des tributs, mais tout est prévu afin qu’il ai du mal ; Le calcul de déplacement entre les points d’eau et de nourriture.. Certains endroits présentent des mutations telles que des scorpions de la taille de petits chiens dispersés sur la carte et une tarentule de taille humaine au plus profond du désert. Pour que les tributs se rassemblent au centre à la fin des jeux, le sol se dérobe progressivement vers le milieu de l’arène afin de laisser au centre une base de 200 mètres de diamètre.
- La seconde est souterraine, les tributs évoluent dans un monde parmi les racines et les nappes phréatiques. Cette arène est entièrement éclairée à l’aide d’un liquide produit par les vers luisants et autre lucioles, j’ai réussis à le synthétiser et à le rendre plus lumineux. J’ai d’ailleurs amené une de ses lampes qui éclairent maintenant très fortement. Il y a un lac souterrain où nagent de gros vers aveugles que les ondes à la surface attirent ainsi que des insectes de la taille d’un chat voir un peu plus gros qui se baladent un peu partout. Pour ramener les tributs au centre, Les effondrements de la voûte feront l’affaire.
- La troisième et dernière arène n’a jamais été présentée ni inventée par quiconque. C’est une ville en ruine. Cette arène possède de grandes capacités, les tributs devront chercher leur nourriture et ne la trouverons pas sur les arbres. La viande sera rare. Comme mutations, on ne trouve qu’une seule sorte de créature. Elle est tirée d’un très vieux film nommé Alien. Des bruits seront propagés à travers toute la map grâce à des hauts parleurs. Pour le rassemblement final, un incendie est prévu.
Je suis assez fière de moi. Mes maquettes montrent tous ce que je dis à mesure. Elles sont juste miniaturisées. Et j’ai pris des vidéos des mutations afin des les montrer en vrai. Bien que j’en ai amené que j’ai miniaturisés dans des cubes transparents, c’est fou ce que la génétique permet de faire.. Tout le monde semble emballés par mes idées, la réunion se prolonge puis tous le monde est congédié. J’attends que tout le monde sorte pour pouvoir faire renvoyer mes maquettes chez moi. Mademoiselle Flickerman attends patiemment puis je la vois congédier ses gardes du corps d’un geste silencieux.
Elle se dirige vers moi, se plante devant moi et plonge son regards dans le mien, elle semble vouloir me parler.
|
|
Accueil
fermeture du forum 
