Alicia Zelda Snow

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?

C'est une des rares choses que je sais assurée. Je ne vivrais pas ma mort. Il me semble souvent impossible qu'un jour ce coeur cesse de battre. Je vis au rythme de Panem. Je vis des larmes et des rires de ces habitants, et je fais tout pour qu'eux puissent connaitre un jour le bonheur que je connais. Mais pour cela il faut être fort, il faut être cruel, et il faut du temps. Beaucoup de temps. Je n'ai pas le temps de me préoccuper de ma mort, et je n'ai pas le droit d'y penser. C'est comme parler de la mort de notre cher Président ? Vous oseriez penser à sa mort ? Ce serait une calomnie. Ce serait une trahison. De la même manière vous n'avez pas le droit de penser à ma mort. Je pense que je serai là pour longtemps encore. Pour l'éternité sans doute, jusqu'à ce que Panem sombre. Je vis pour Panem, lorsqu'elle mourra je mourrais avec elle. La mort n'est qu'un mot, un simple mot que nous nous interdisons de prononcer dans notre maison. La mort et le temps sont des ennemis. Et nous sommes des gardiens du temps. Nous ne mourrons pas. Jamais. Nous resterons à jamais encrer dans l'histoire de notre pays, tatoué dans les coeurs et sur les lèvres des futurs enfants, des futurs élèves de ce pays. Nous sommes éternels.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Je suis la première femme de Panem, officiellement je donnerai ma vie pour mon pays et le bien de ses citoyens. Je mourrais alors honorablement. Mais avant d'être la première femme de Panem, je suis avant tout une mère et mes enfants font ma joie et ma fierté. Je ne leur montre peut être pas assez mais cela n'est que trop vrai. Je mourrais pour mes enfants, pour Nox et Alix. Je pense que seule une mère peut comprendre ce sentiment. Il n'y a rien de plus important dans une vie que de sauver et protéger ses enfants. Et pour ce faire, je n'ai aucune limite. Je tuerai pour eux, également. Car mourir et tuer sont bien deux actions infiniment liées et proches. Certaines personnes se laissent dépérir après avoir tué. La mort est partout autour de nous, dans ce monde où le danger règne. Quand on a le pouvoir comme moi, on a peut être moins à craindre, car avec le pouvoir vient la force et la conviction. L'argent peut tout acheter même la vie. Et il peut la reprendre. Je ne mourrais que pour mon pays mais je tuerais pour mes enfants. Ce qui revient sans doute au même.

➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE ?

Seulement le petit ? Vous êtes bien modeste en réalité, et je ne pourrais vous faire qu'une liste non-exhaustive de tout ce qui m'est utile dans cette vie. On peut tout d'abord dire que je suis une femme de Panem. Je suis née dans un district avant de devenir la première femme du pays. J'ai connu la misère des lieux, ou tout du moins en ais-je eu conscience. J'ai été parmi ces enfants qui se trouvaient sur les places tous les ans pour le tirages au sort. J'ai vu les miens se faire trancher la gorge dans les jeux. J'ai connu tout cela, et pourtant j'ai pu continué de vivre. Je pense que la force et la persévérance sont les deux qualités qui me décrivent le mieux. Je suis devenue une femme de pouvoir grâce à cela. Certes, l'amour que le porte à mon mari n'est pas feint, et le fait de tomber sous son charme il y a vingt ans a aidé à cette ascension vers le pouvoir. Le pouvoir, voila sans doute ce qui fait de moi quelqu'un de dangereux mais également de perfectionniste. Je peux faire ce que bon me sied, et contrairement à ce que je l'on pourrais croire, je détiens un pouvoir certain sur mon mari et ses décisions. Je suis une femme de l'ombre, non pas une femme du silence.

➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ?

Quand j'ai le temps de les visionner oui il est évident que c'est un des spectacles les plus appréciables que nous ayons. C'est du grand art, quelque chose de tout à fait impressionnant. Chaque année les concepteurs montrent toute l'étendue de leur talent et j'avouerai n'avoir jamais été déçu par l'évènement. Je ne peux - en outre - que l'apprécier car il s'agit là d'une invention de mon cher Capitole et qui tient au coeur de mon mari. Nous les regardons souvent en différé, en famille et c'est un des rares instants où nous sommes tous les quatre réunis. Nous nous mettons dans le Palais Présidentiel et nous jouissons de cet instant d'intimité familiale. C'est un divertissement comme un autre, et comme la majorité des habitants de Panem nous le vivons passionnément. Malheureusement, dans la période des jeux, mon mari et moi sommes très demandés par les journalistes et les juges. De ce fait, nous ne pouvons pas être aussi libres que nous le voudrions.

➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ?

Je ne peux pas même croire que vous osiez me poser la question. Imaginer un instant rejoindre les rebelles ... C'est une trahison pure et simple contre Panem et contre le Président Snow. Cela est passible de la peine capitale, de la mort simplement. De la torture, des souffrances les plus atroces. Je ne suis cependant pas retenue près de mon mari par la peur de me voir pendue, ou pire encore. Coin devrait se retrouver au bout d'une corde. Voila ce que je pense de son message et de sa stupide rébellion. C'est une étincelle qui ne pourra qu'être tari, car jamais cela ne sera un incendie.

tell us your story.

Little Miss Sunshine.
l'enfance est le premier pas vers la déchéance.
Cours, enfant, à travers ces champs et ces cultures. Cours tant que tu peux, alors que le soleil se lève à peine sur les plaines du district deux. Cours, car aujourd'hui est ton dernier jour sur terre. Est-ce que tu as peur ? Non. L'enfant est triste, car l'innocence la rend aveugle à tout ce qu'il perd. L'enfant n'a pas de mémoire, car il n'a pas conscience qu'un jour tout cela prendra fin, et ne sera que passé. L'enfant ne vie que dans le présent, il n'a pas conscience des dangers du futur, et de la mélancolie du passé. L'enfant cours. Son nom est tiré. L'enfant reçoit le coup. L'enfant est mort. Fin de l'histoire.
Elle se trouvait devant la caserne d'entrainement des Pacificateurs. Elle était habillée avec une belle robe bleue avec des fleurs brodées. Elle jouait avec une poupée en attendant qu'il vienne la chercher. Elle n'avait pas peur, elle jouait sur le trottoir sans réellement prendre conscience des gens qui l'entouraient. Elle connaissait les visages de ceux qui l'entouraient et eux la connaissaient mieux encore. La raison en était simple : elle était la fille du chef des pacificateurs. Cette histoire prend place à Panem, dans le district deux, il y a bientôt quarante ans. A cette époque, le Président n'était pas Coriolanus Snow, contrairement à ce que beaucoup pourrait croire, et pourtant le pays était déjà sous une dictature. Les Hunger Games commençaient ce matin-là, et l'enfant alors âgée de douze ans, devait se rendre sur la place pour la première fois de sa vie. Elle s'y rendit avec son père lorsque celui-ci sortie de la caserne accompagnée de ses troupes. Tous passèrent près de l'enfant sans la regarder, trouvant qu'il y avait quelque chose chez elle de troublant. Elle ne souriait pas, ou très rarement. Ou alors on lisait quelque chose de malsain dans son sourire. Elle n'était pas innocente. Elle comprenait très vite les choses, et elle n'avait pas peur de la mort, ou du sang. Elle était presque aussi cruelle que son père, et elle était très solitaire. Cependant, elle savait aussi très bien se tenir, et sa mère lui avait appris les règles de la bonne conduite à la manière du Capitole . Et elle se trouvait souvent avec ses poupées, les regardant, lissant sans arrêt leurs cheveux et leurs robes, comme obsédée par leur physique, par leur beauté. Ou alors obsédée à l'idée de les rendre le plus lisse possible pour cacher leur véritable identité. Elle ne laissait rien percevoir, et la majorité du temps les gens pensaient qu'elle était folle, muette, ou inhumaine. Beaucoup espérait qu'elle soit envoyée dans les jeux pour enfin ne plus avoir ce monstre sous le nez à longueur de temps. Mais il n'en fut rien, et durant les six ans où Alicia Clarke se rendit sur la place du district deux en attente du tirage au sort elle ne fut pas appelée. " As-tu peur Alicia ? " avait demandé sa mère la vieille du dernier tirage, alors que la jeune femme avait dix huit ans, et qu'elle regardait par la fenêtre de leur immense maison avec quelques idées mélancoliques en tête. Elle avait sourit, chose rare, et tourna le regard vers une étagère emplie de poupées de toute âge et de toute taille. " Non. Je me demande simplement parfois, où vont tous ces morts ? " Sa mère arrêta de cuisiner et la fixa, étonnée. Elle s'approcha d'elle et s'assit à ses côtés. " Il vont là où tout à commencer. Là d'où ils viennent... " L'adolescente trouva la réponse de sa mère peut satisfaisante, mais sans doute vrai. Elle ne pouvait pas simplement admettre qu'après la mort il n'y ait rien. Il devait y avoir quelque chose, car le rien, l'infini ou la perfection n'avaient aucune signification. Cela n'existait pas. Il devait toujours y avait quelque chose, rien n'était lisse, sans perfection, ou alors ce n'était que superficiel. " Je ne me souviens pas d'où je viens ... " répondit-elle d'une voix pensive, en regardant le vide. Sa mère tourna ses yeux vers la lune qui se levait dans le ciel. " Moi non plus ... ". La porte s'ouvrit alors brusquement les faisant toutes les deux sursauter, et le père de la belle adolescente entra, dans son uniforme blanc taché par le sang. Si la mère d'Alicia se leva pour l'aider à le ôter rapidement cette dernière sembla comme omnibulée par l'hémoglobine. Elle avait remarqué sa passion pour le sang depuis longtemps déjà, la capacité qu'elle avait à ne pas souffrir de voir les autres mourir. Elle se complaisait dans leur souffrance, et cela venait sans doute des histoires atroces que son père lui racontaient pour l'endormir. Elle avait une relation bien étrange avec son père. Ils étaient bien plus proches qu'ils n'auraient sans doute dû l'être mais Mickael avait depuis longtemps remarqué que sa fille pouvait devenir quelqu'un d'important. Il était à présent décidé à la faire vivre au Capitole, sans doute pour la faire entrer en politique. Elle avait appris les lois du Capitole, et leurs moeurs. Elle aimait les beaux vêtements, et avait une classe qui ne se voyait que dans la capitale. Elle était née pour vivre là-bas. Elle ne fut pas appelée cette année-là non plus. Durant deux ans elle resta dans le district deux, ne sachant ce qu'elle voulait faire de sa vie, elle étudia. Elle allait dans la caserne d'entrainement et elle observait les pacificateurs au travail. Elle avait des capacités étonnantes de manipulation, et les hommes tombaient facilement dans ses filets. Elle ne se donnait jamais entièrement à aucun d'entre eux, mais les jeunes habitants du capitole qui venaient séjourner dans le district deux quelques temps ou les vainqueurs qu'elle croisant dans leur village l'intéressaient. Elle jouait avec eux, les faisait tomber sous son charme et profitait de ce qu'ils avaient à lui offrir : argent, cadeau, ou relations. Son père ne fut que trop amusé par son chantage, et son jeu. Jusqu'à ses vingt ans il la laissa jouer de la sorte. Jusqu'à ce qu'il trouve un nouveau projet pour elle : un projet à la hauteur de ses espérances.

Virgin Suicide.
on dit que l'amour est l'expression la plus pure du chaos.

La première fois cela fait toujours mal. On a peur, tout d'abord, car c'est inconnu. Adolescente, tu te réveilleras femme. C'est cela qui te fait peur ... tu ne sais pas ce qu'il t'attend, pourtant tu sais que cela fait mal. Tu espère, quelque part, être une exception. Alors tu ferme les yeux et tu laisse la chaleur monter et envahir ton corps. Tu laisse ses caresses échauffer ton âme, et tu souris en espérant que cela soit aussi agréable qu'un vent frais un matin de printemps. Puis, soudainement, il enflamme ton corps, et la douleur si vivace que tu as l'impression de mourir. Tu ouvres les yeux et tu quitte le rêve. C'est bien de cela qu'il s'agit Alicia. Cette nuit tu quitte ton rêve d'enfant et tu deviens une femme. Ce n'est plus un rêve, c'est la réalité. Et cet homme n'est pas le prince charmant, c'est ton mari. Et c'est le Dictateur de Panem.
La politique est à la base de toute association d'hommes, lorsque le groupe n'est plus assez petit pour marcher sur les simples base de l'autorité patriarcale. Entrer en politique n'est jamais une mince affaire. Mais lorsqu'il s'agit d'entrer en politique pour une femme, manipulatrice, cruelle, vierge et hautement placée dans la hiérarchie grâce à sa naissance, cela n'a plus rien à voir. Alicia pouvait se targuer d'être une des femmes les plus cultivées de Panem. Lisant sans arrêt, elle connaissait tout de l'histoire, des langues anciennes, de la littérature, de la géographie, ou de la géopolitique. Alicia aimait savoir, apprendre, connaitre, et elle avait très vite appris que cela était très utile dans la vie. La vie n'est pas simple, elle est faite de coups durs, et de coups bas. Elle était douée à ce jeu-là. Elle savait mentir et elle le faisait à la perfection. Cependant, il y a un homme avec lequel elle n'a jamais pu mentir. Il était un homme déjà fortement présent sur la scène politique du pays, et comme la majorité des dictateurs, il était le conseillé du Président déjà en place. Tous les deux très proches, ils tenaient le pays d'une main de fer. Cet homme s'appelait Coriolanus Snow, mais aujourd'hui la majorité des habitants de Panem l'appelle Président Snow . Il avait déjà été marié une fois à l'époque, et pour cause : presque trente ans nous différencie. Mais cela n'a jamais été un problème pour moi en réalité. Car cet homme avait un charisme que personne d'autre ne possédait. Je ne sais pas quand est-ce que j'ai commencé à l'aimer, mais j'ai su très vite que nous ferions de grande chose ensemble. Le mariage fut célébré dans le plus grand secret, en présence de quelques proches. Quelques mois plus tard des élections eurent lui suite à la maladie - grave - de l'ancien chef de l'état, et c'est avec sucés que Coriolanus a eu accès à sa suite. Le Président de Panem... Aux yeux de tous, Alicia n'était qu'une jeune femme stupide qui avait épousé un homme de pouvoir. Très vite on oublia que leur mariage fut célébrer avant la victoire du Président Snow, et on dénigra la jeune femme. Ce qui ne fut pas pour lui déplaire. On oublia combien elle était intelligente et dangereuse. Mais les décisions importantes de son mari, ses colères, ou ses attaques contre les districts sont décidés dans le lit conjugale. Alicia est la première conseillère de son mari, cachée dans l'ombre du Palais présidentiel. Cinq ans après leur mariage, Alicia donna naissance à leur premier enfant ensemble. Le Président Snow fut plus de combler par l'arrivée de Nox dans le palais, et la raison en était simple : sa première femme étant stérile ils n'avaient pas eu d'enfants ensemble. Deux ans plus tard ce fut Alix qui arriva dans leur vie, et la famille devient la plus resplendissante de Panem. En dehors du Palais, souvent, on voyait la mère et ses deux enfants comme des êtres parfaits, d'une classe sans pareil et d'une politesse à toute épreuve. Elle faisait la fierté de son mari, et beaucoup la prenait comme exemple. Mais personne ne pouvait se douter de ce qu'il se passait dans le Palais, et comment se passait l'éducation des enfants, ou le rôle réel de la première femme de Panem dans la politique du pays. Un soir, le jeune Nox se trouvait dans le grand salon, et sa mère entra d'une journée de travail quelque peu fatiguante. Il était alors âgé de dix ans. " Nox. Que fais-tu ici aussi tard ?" demanda-t-elle d'une voix vide de toute émotion. " Je pensais à ce qu'il adviendra le jour où Père partira. " Elle n'était pas dupe, et son fils parlait de la possibilité de voir son père mourir pour la première fois dans une conversation. Ils avaient pris l'habitude de tout se dire. Alors la jeune femme vint s'assoir à côté de lui, et releva son menton. " Redresse toi. " Ordonna-t-elle. " Ton père vivra encore longtemps Nox. Assez longtemps pour que tu sois près à prendre sa place. Le peuple a besoin d'un homme fort à sa tête. Et un jour cet homme se sera toi." Répondit-elle simplement. Elle ne pouvait pas avouer à son fils que le jour où son mari mourra, sans doute, ils seront tous envoyer à l’échafaud.

MA MOTHEEEEEEUUUUUUR
Sincèrement, Phoenver, je ne pouvais espérer meilleur RPGiste pour prendre ce scénario. Tu vas être mirifique, si mirifique. J'ai tellement hâte de lire tes RPs et de voir la vieille prendre vie. Ça me fait tellement plaisir, si tu savaiiiiiiis! Merci mille fois, again. Bon courage pour ta fiche
(à propos, ton avatar est sublime, et je suis d'accord avec toi - ça ne se fait pas de demander l'âge d'une lady )
ON AURA ATTENDU LONGTEMPS, MAIS MRS SNOW IS IN DA PLACE