Sérafina Persée Corbin-Hartmann

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Mourir pour quelqu'un ? il faut voir qui et surtout pourquoi. Pour quelque chose ? une cause ? tant qu'elle finit par me rendre justice... oui ! Après tout, ma vie n'a plus aucun intérêt. Avant, je devais rester envie maintenant... non c'est bien ce que je dis : elle n'a plus aucun intérêt. Enfin, plus à mes yeux car aux yeux des tributs, je suis leur mentor, je peux trés bien étre celle qui va leur sauvé la vie !

➺ QUEL(S) PETIT(S) PLUS T'AIDE(NT) DANS LA VIE (OU LES JEUX) ?

(référez-vous à ce sujet) Le fait que je sache bien magner les armes telles que : les épées, les couteaux et les tridents m'ont aidée en partie à gagner les jeux ! Mais ma persuasion et ma connaissance de quelques plantes mortelles m'ont aussi aidé à survivre ! À notre époque, une personne qui ne sait pas mentir où se battre est vouée à l’échec voire à la mort. Snow, en est l'exemple même ; s'il ne mentait pas autant, ça ferait longtemps que les capitoliens se seraient révoltés !

➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ?

Vous êtes sérieux . Comme si j'aimais voir des jeunes gens s'entre tués . Vous aimer vous, voir une gamine de 12 ans se faire mutiler ? vous aimer voir un jeune homme de 16 ans, perdre tout espoir de revoir sa famille . Vous aimer, voir des carrières prendre du plaisir (pour certains) a tuées ? moi non et je ne comprend pas les gens qu'il aprécient ça !

QUE PENSES-TU DE LA REVOLTE ET DES REBELLES ? CROIS-TU A LEUR EXISTENCE ?

Je dirais bien que ça a l'air perdu d'avance mais... je crois qu'on fond, je trouve ça génial que des gens osent dire non ! Et qu'ils continuent ! Je suis totalement avec eux sur ce coup-là, car je ne pense pas que nous méritions ça. Ce que nous vivons. Cette angoisse qu'on vit de nos 12 à 18 ans pour les plus chanceux et cette mort que vivent 23 enfants par an !

➺ CROIS-TU AU BONHEUR ?

Sérieusement ? Non. Le bonheur est une chose perdue d'avance que personne, sauf les plus idiots d'entre nous peuvent penser se permettre de croire ! Dites-moi, c'est quand la dernière fois que vous avez été vraiment heureux ? Mais vraiment ? Que vous avez souri jusqu'aux oreilles, sans vous forcer du tout . Moi, c'était il y a plus de 10 ans....

JE VIENS D'UN MILIEU FAVORISE, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE EST ABONDANDE. J'EXERCE LE MÉTIER DE MENTOR ET POUR TOUT VOUS DIRE, JE N'AIME PAS VOIR CES GOSSES MOURRIR. JE SUIS DANS LE QUATRIEME ÈME DISTRICT. AYANT 19 ANS (PRESQUE 20 ANS) J'AI DEJA PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET J’APPRÉHENDE POUR CES PAUVRE GAMIN LA MOISSO.

tell us your story.

“ Sérafina Persée Corbin-Hartmann ”

Déja, quand t'a un nom comme ça, tu sais que tu vas pas étre comme les autres !


« Chéri ? Viens voir ! » Ma mère me tiens dans ses bras, je viens de naitre. Mon père entre dans la pièce accompagner, mon grand-frère (qui a 1 ans de plus que moi) qu’il tient dans ses bras. « Qu’elle est belle ! Elle a ton nez ! » Dit-il. Il penche mon grand frère Caleb vers moi et dit : « regarde c’est ta petite sœur. » Caleb remue la main vers moi, mais il est trop petit pour comprendre qui je suis. « Mais par contre, il nous faut trouver un nouveau prénom car celui que nous avions était bien pour un garçon mais comme tu as accouché d’une fille, hum… » dit mon père avant que ma mère le coupe : « Non. Persée lui va quand même. Regarde là ! Ce nom lui va comme un gant ! ».

15 years later.

« Pas comme ça ton trident Persée, tu vas te faire mal ! » mon père replace à l’endroit mon trident dans ma main. « Voilà et maintenant, tu le tiens ferment au-dessus de ta tête et tu vises le premier poisson qui passe. » On est tous les deux. Mon père et moi. J’ai 15 ans, Caleb et Maddy (qui est née il y a 3 ans) sont à l’école et maman à la maison. Mon père m’a amené pécher avec lui pour la première fois ce matin. D’habitude, quand il m’apprend quelque chose, c’est le maniement de couteau ou de l’épée, mais la pêche avec un trident… c’est la première fois ! « Persée ? C’est qui ce garçon avec qui tu nageais, hier ? » Dit-il. J’ai écarquillé grand les yeux : comment il sait ça ?! « C’est Maddy ? » dis-je. « Oui, mais répond moi. » Je ne réponds rien. Je lance mon trident dans l’eau et il embroche parfaitement un gros poisson à niveau de la tête. Je lève les yeux et mon père me regarde avec insistance. Il prend mon visage dans ses mains et dit : « Persée, tu es une jeune fille adorable ! Tu es belle, jeune, gentille, franche et douce ! Si quelqu’un pense pouvoir te mériter, je veux savoir qui c’est ! » Je sers mon trident plus fort et dis : « Logan. C’est Logan. » Mon père me lâche soudainement et me fusille du regard. « Le fils d’André ? Ce pacificateur de… » Cri-il mais je le coupe : « Oui et alors ?! Si je l’aime moi ? ». Soudain, sa main droite fuse en direction de ma joue et je me prends une baffe monumentale. Je me mets à pleurer mais ne dis rien. Mon père me prend alors dans ses bras et chuchote : « pardon… s'est venue tout seul. Mais tu sais, nous avons à peine assez d’argent pour nous nourrir alors autant que tu te marrie avec quelqu’un qui en as plus que toi… et ce n’est pas le cas de la famille de Logan.» Voilà une des seules préoccupation de ma famille : avoir plus d'argent.

3 years later.

« Le nom de la tribut du district 4 pour les 73th Hunger Games est… Persée Corbin-Hartmann ! » Annonce l’envoyée du capitole. Je reste figée sur place. C’est moi. Persée c’est mon nom. Je sers les points mais ne m’avance pas. Je tourne la tête vers la rangée où se trouve ma petite sœur et je la vois, en pleurs. « Persée ? Viens ma chérie, on ne va pas te manger ! Hihihi ! » Dit la présentatrice. Le maire du district me regarde droit dans les yeux ; il a pitié pour moi. Comme toutes les personnes présentes sur la place, qu’elles me connaissent ou non. Je prends une grande respiration et m’avance vers l’estrade d’un pas lourd. « Persée ! Non ! PERSEE ! NON ! » Je me tourne vers ma sœur qui court vers moi en pleurs. Un pacificateur se lance à sa poursuite mais elle arrive dans mes bras trop vite pour lui. « Chut Maddy…chut… doucement… ça va aller, t’inquiète pas. » Mon grand frère, Caleb, s’approche de nous et prend Maddy dans ses bras pour la ramener dans son rang. Cette dernière hurle alors que Caleb me lance des regards de peine. Mes parents quant à eux sont collés l’un à l’autre, ma mère a le visage enfoui dans la chemise de mon père. « Oh mais quel joli minois ! Dit moi tu as quel âge ? » Dit la présentatrice. Je monte sur l’estrade à côté de l’envoyée du capitole. Je déteste cette femme… c’est une de ces personnes du Capitole insupportables qui changent de couleur de peau et de cheveux tous les mois ! Pff… « J’ai 16 ans. » je dis ça comme je lui aurais dit d’aller se faire voir. « Bon bon, passons au garçon. »

À l'intérieur de l’hôtel de ville, ma famille m’attend. J’entre à peine dans la pièce que ma sœur et mon frère me sautent au cou. Tous les deux sont en larmes, tout comme moi. Je me demande vraiment pourquoi le destin s’acharne sur moi comme ça ! Déjà que je ne peux pas aimer qui j’ai envie juste parce qu’il est le fils d’un pacificateur pauvre et maintenant, je vais me retrouver confronter à 24 personnes qui vont vouloir me tuer pour rester en vie ! Super ! Ma mère vient à son tour pleurer dans mes bras mais mon père reste en retraite. Habituellement, j’ai du mal avec les réunions de famille mais là je ne dis rien. « Persée, promet moi que tu vas revenir ? » dit Maddy. Je regarde ma petite sœur et me demande comment je vais faire pour réaliser cette promesse mais je réponds quand même : « Promis, Maddy… Promis. » Un pacificateur entre dans la pièce et nous dit que les 5 minutes sont passées. Avant de partir, mon frère me glisse dans la main un petit collier où se trouve un pendentif argent en forme de trident : Symbole du district 4.

Et puis, je suis partie dans le train avec le tribut mâle de mon district. Nous avons fait la connaissance de notre mentor qui dès le train, à essayer de nous venir en aide. La première fois que j’ai vu le Capitole, je l’ai trouvé immense et magnifique et j’ai de suite compris une chose. Pour gagner je devais m’attirer les faveurs de ces gens riches et ignorants ; et c’est ce que j’ai fait ! L’équipe de préparation qu’on m’a attribuée, ma bien aidée pour réaliser cette tâche. Ils mon rendu… belle. Pendant le défiler, le tribut de mon district et moi étions le plus beau à supposer par les cris des spectateurs à notre passage. Pendant l’interview, aussi, mon physique était mis en valeur ainsi que mon soi-disant caractère « adorable » d’après les capitoliens. Je les ai séduits pour arriver à mes fins et avoir des sponsors. Pendant l’entrainement, je me suis vu attribuer un 4 préméditer ce qui a surpris les tributs dans l’arène quand ils ont vu que je ne loupais pas -voir jamais- mes cibles. Je les ai tout simplement tous manipulés.

A few weeks later...

5… 4… 3… 2… 1… GO ! Je cours plus vite que je n’ai jamais couru mais le bain de sang commence déjà. J’attrape le premier sac à dos que je vois et continue de courir. Avec le tribut du district 6, nous avons passé un accord comme quoi nous devions nous entraider jusqu’à la fin des jeux et que dans les pires des cas… nous nous entretuerions à la fin. (Et c’est malheureusement ce qui allait se passer si je n’avais rien fait.) Je passe donc le sac autour de mes épaules et attrape au vol une épée que je fais tournoyer dans mes mains pour éloigner quelques tributs volontaires de me tuer. J’attrape aussi un couteau alors qu’un jeune homme muni d’un trident (et il ne sait pas s’en servir) essaye de m’embrocher. Je lance mon couteau dans son crâne et réussis mon tir. Il vient se ficher dans la tête du pauvre jeune homme comme une fléchette et ce dernier tombe au sol. Sur le moment, j’ai du mal à réaliser que je viens de tuer quelqu’un, je récupère donc mon couteau et son trident. Au moins, je m’en servirais mieux que lui. Je lance un regard furtif à Tristan -le tribut du 6- et lui fais signe de me suivre, qu’on se mette à l’abri dans un arbre. Quand nous arrivons à nous mettre à l’abri, je lui étale mon plan : « rester cacher tout le long des jeux et ne sortir de préférence la nuit que pour tuer ou manger. » Et c’est ce plan que nous allions suivre tous le long des jeux.

Ten days later…

Il ne reste plus que Tristan, Moi et une fille du district 1. Nous avons établi notre repère dans la partie la plus sombre de la forêt près de l’eau de façon à pouvoir nous nourrir facilement. Tristan ne sait pas que nous ne sommes plus que trois, il pense que nous sommes encore quatre, c’est donc le moment pour moi de le trahir. Je lui dis donc de chercher où sont les éventuels tributs restants, pendant que je vais chercher à manger. Tristan est très habile de ses mains et très fort, c’est pourquoi je dois le tué avant que nous ne soyons plus que deux, sinon, je n’aurais plus aucune chances. Je ramasse alors, une poignée de baie où se trouve à coter un animal mort. Je connais ces baies : des belladones. Tristan m’a dit qu’il ne connaît rien aux plantes… autant le trahi en l’empoisonnant. Je ramasse d’autres baies semblables que je ne mets pas au même endroit et rentre au repère en disant que je n’ai presque rien trouvé. Je tends à Tristan une poignée des baies mortelles et comme pour lui donner l’exemple, mange celle qui ne le sont pas. Ignorant, il avale la poignée de baies et se met soudain à me fixer. J’entends les caméras sur les arbres faire du bruit comme pour zoomer. Tristan se met à avoir des rougeurs sur le visage, sa bouche devient toute sèche, Il tombe à genoux à cause des faiblesses musculaires causées par le poison. Et moi je reste là sans rien faire. Il est maintenant allongé par terre et il commence à avoir des hallucinations, à ce que je vois. Ses pupilles se dilatent, il délire et s’agite. Ses voies respiratoires se bloquent et le dernier mot qu’il dit avant de mourir est : « Persée aide moi... ». Je suis restée là pendant un quart d’heure, à le fixer. À fixer l’agonie qui me faisait face. Je m’en veux. Je tombe à genoux à côté de lui, en pleurs, la tête et les mains sur sa poitrine. « Pardon... ». J’entends à nouveau les caméras zoomer. Tout Panem m’a vu et tout Panem me voit. Soudain, un petit parachute argent tombe du ciel vers moi. Il contient un mot de mon mentor et le plus aiguisé des couteaux que je n’ai jamais vu ! Le mot dit : « Je suis triste pour toi, mais tu auras besoin de ça. Puisse le sort t’être favorable et maintenant gagne. » Je range le papier dans ma poche et je garde le couteau en main. Vu les cris que Tristan vient pousser, la jeune fille du district 1 ne peut qu’avoir entendu. Il est temps de sortir du noir. À la lisière de la forêt, je la vois. Elle m’attend, un couteau et une hache dans la main. Je suis à quelques mètres d’elle quand elle me lance : « si ce n’est pas mignon ça ! Tu pleures les morts ! Par contre, crois pas que je vais pleurer après t’avoir tué… ce n’est pas mon genre, tu m’en veux pas ? » Mes doigts se crispent sur mon trident. Son bras se lève et elle m’envoie en pleine face son couteau que j’évite de justesse. Le premier reflex que j’ai est de l’attraper pour la clouée et sol, mais elle est plus rapide que moi et je me retrouve avec 60 kilos de muscles sur le corps. Elle me dit : « je ne sais pas pourquoi mais… j’ai envie de te faire souffrir ! On va commencer par ton bras, qu’en penses-tu ? ». Elle me bloque de tous les côtés, je ne peux plus bouger. Elle passe la lame de son couteau sur mon avant-bras droit avant de l’enfoncer dans ma chair à niveau de l’articulation. J'hurle de douleur et tout mon corps se crispe. À travers la plaie à vif, on peut voir mes os. Entre douleur et rage, bien aidé par le travail des plaies restantes des premiers jours dans l’arène, elle parvient effectivement à broyer l’os de mon coude. Je hurle de douleur, l’insulte, peste. Je sais que je vais mourir dans d'horribles souffrances car il lui reste maintenant à trancher mes veines et mes ligaments. Pendant près d’une heure, avec son coutelas de fortune, la fille du district 1 s’attaque aux dernières attaches naturelles qui relient mon avant-bras à mon corps. Le dernier ligament cède et je hurle encore plus de douleur. Je souffre, je suis en sueur mais la rage et la peur sont deux sentiments bien plus fort de la douleur. J’ai beau me vider de mon sang, je me jette sur elle, la cloue au sol et l’embroche en plein cœur avec mon trident. Elle à hurler de douleur, mais c’était moins pire et moins long que moi. La dernière chose dont je me souviens de l’arène, c’est que j’ai vu mon avant-bras déchiqueter à quelques mètres de là, que j’ai entendu un hovercraft arriver et que je me suis évanouie sur le corps de ma victime.