Je suisSadie Harper, j’ai 23 ans et par conséquent je commence juste un tout petit peu à me faire vieille. Ca ne se voit pas, et tant mieux, mais je suis Rebelle, au District 8. Quelque chose que l’on ne clame pas sous tous les toits, c’est certain. On me prend pour une simple couturière, même pas la meilleure même si on se souvient de moi pour pas mal d’astuces que je donne concernant le linge en général. Mon caractère, j’aime pas en parler, me connaître ça n’apporte pas grand-chose, mais puisqu’il faut en passer par là… Je passe pour quelqu’un de discrète, aimable en général même s’il m’arrive de jurer comme un charretier. A vrai dire, on m’oublie vite, je suis pas du genre qui retient l’attention avec des remarques spirituelles ou autres. On me traite souvent de bourrique ou de tête de linotte, je parais idiote, je laisse dire. Jouer les femmes soumises, amadouer… en vérité je suis une teigne. Je joue la comédie, ça implique de ne faire confiance à personne, pas même à soi même. Je mime la fierté, l’orgueil aussi… Sauf que ouais, je me déteste. Cliché pas vrai ? Pourtant je suis incapable de bien me regarder dans un miroir et, d’une certaine façon, j’aime qu’on m’insulte. Je trouve cela mérité et finalement, la culpabilité, ça rassure… Un caractère complexe ? Non, juste éparpillé ente mes peurs et mes convictions, comme tout le monde. A quoi je ressemble, bah… je suis de petite taille, dépassant juste un peu le mètre soixante. Assez fluette, j’ai souvent l’air de me noyer dans mes vêtements, il arrive qu’on dise que je ressemble à une souris, avec juste mon nez dépassant de mon col, comme pour fouiner. Blonde, j’ai un visage plutôt rond, me faisant paraître moins âgée que je ne le suis réellement. J’ai pas grand-chose pour me distinguer d’autres femmes, je suis vraiment quelconque, peut-être même un peu terne. On dit que j’ai de grands yeux noirs et qu’ils sont beaux. De beaux yeux, c’est ce qu’on dit aux filles moches, pour les consoler…
Mes goûts ? Je ne les connais pas, je sais pas. Je sais ce que je déteste, pas ce que j’aime et dans le fond, je méprise bien trop de choses. Un jour cela me jouera des tours, en attendant pas la peine de chercher à me faire plaisir, vous n’y arriverez pas.
Le gouvernement ? Je suis contre , ce n’est pas bien compliqué. Le gouvernement, la société… Oui il faut faire quelque chose pour que cela change, mais sincèrement, quand ke vois les mentalités autour de moi, je ne sais pas. Est-ce que l’on mérite ça, le changement ? Il ne faut pas se leurrer : nous sommes aussi laids que le monde.

(choisissez au moins cinq questions qui sont les plus pertinentes pour la présentation de votre personnage, et supprimez les autres ainsi que le spoiler. répondez en un minimum de cinq lignes.)

➺ COMMENT VOIS-TU TA MORT ?

Ma mort ? Quelque chose de misérable et de solitaire. Vous savez ce que c’est la vérité : on est jamais plus seul que le jour de notre naissance et, de fait, jamais plus seul que le jour de notre mort également. Je peux m’arrêter d’un coup, parce que le monde est comme ça, parce que j’ai fait mes choix : je peux mourir d’un accident simple, idiot, ou bien pour mes idées qui n’ont plus grand sens ni raison. Je peux mourir jeune, je veux mourir jeune, en attendant, la vie, il faut la parcourir. Il n’y aura pas de noblesse dans ma mort, pas comme dans les histoires, non, et l’on m’oubliera vite, car mon nom est écrit sur l’encre de l’eau…

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Pour sauver quelque chose qui en vaille la peine. Je suis contre les sacrifices héroïques, à mes yeux ce ne sont que des actes de vanités. Accepter de mourir ou de se suicider pour éviter de dénoncer des camarades, je le comprends, j’espère en être capable… mais mourir pour la gloire et l’honneur ? On veut un monde meilleur, cela implique de miser notre vie, de nous mettre en danger, mais le combat a également besoin de nous vivants, il ne faut pas l’oublier ….

QUE PENSES-TU DE LA REVOLTE ET DES REBELLES ? CROIS-TU A LEUR EXISTENCE ?

J’y crois, j’y participe et l’on me reproche mon cynisme quant à cela. Soyons clair : les rebelles idéalistes sont tout aussi dangereux pour moi que les cinglés du Capitole : vouloir détruire un Gouvernement, une instituion, c’est bien, mais il ne faut pas oublier la reconstruction. En tant que Rebelle, mon but n’est pas l’anarchie, et je sais qu’il serait trop simple pour quelqu’un de se laisser aller au jeu du pouvoir sous couvert d’une cause noble et juste. Un tyran peut en cacher un autre, une révolte, une révolution, tout cela n’a pas à légitimer un groupe de personnes ou une seule, dans un pouvoir trop grand. Diriger les autres, il n’y a pas de solutions parfaites, il faut juste espérer tomber sur un peu moins pire et savoir se reconstruire. Les rebelles sont de jeunes chiots ayant envie de se brûler eu feu de leurs passions pour une cause meilleure, cela est noble, mais il ne faut pas oublier les vieux jardiniers essayant de passer des années à faire croître cette fleur appelée liberté de penser…

➺ QUEL EST TON OPINION SUR LES PACIFICATEURS, LEUR ROLE, LEUR COMPORTEMENT ?

Sincèrement ? On a les bourreaux que l’on mérite. Je n’aime pas les Pacificateurs, je n’approuve pas leur choix, mais d’une certaine façon ils sont l’une des multiples incarnations du monde dans lequel nous vivons. Est-ce que l’on peut se tromper de route, de voie, devenir Pacificateur dans le simple but d’un avenir meilleur, de survivre ? Je sais pas… Et est-ce que des choix comme cela se pardonnent ? Je sais pas non plus, ce ne sont pas mes affaires. C’est pas maintenant le temps du pardon, il viendra peut être un jour, mais on en est loin. Un Pacificateur est un ennemi, quelque chose qu’il est nécessaire de supprimer parfois. Il faut oublier qu’ils sont humains, lorsque la Résistance agit contre eux, qu’ils ont des pères, des mères, des femmes, des amants….

➺ CROIS-TU AU BONHEUR ?

Non, trop cynique pour ça encore une fois. La joie oui, un truc éphémère, qui faiT du bien, mais le bonheur, cette chose sensée durer, non. En fait, je trouve même cela un peu idiot, le concept m’effraie même si je ne veux pas l’admettre, je dois trop aimer me plaindre pour cela. Je ne crois pas au bonheur, je crois en l’amélioration. Croire au bonheur, c’est courir le risque de se faire manipuler, accepter un sentiment de félicité factice ou non, peu importe le prix, pour simplement se dire que oui, on nage dans le bonheur. J’en veux pas…

JE VIENS D'UN MILIEU défavorisé., AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE tient bien plus de la légende . DU COUP, MON NOM N’A plus de CHANCES/RISQUES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE couturière ET POUR TOUT VOUS DIRE, J' je n'aime pas. JE SUIS DANS LE 8ÈME DISTRICT. AYANT 23 ans JE ne peux plus PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET je ne fais rien quant à la prochaine Moisson. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

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tell us your story.

(Racontez ici votre histoire en une vingtaine de lignes minimum. Donnez-lui la forme que vous souhaitez, mais pas besoin de faire de longs pavés, présentez l'essentiel. Vous pouvez utiliser la forme de la biographie, du journal intime, ou alors nous vous conseillons une anecdote qui pourra faire transparaître le caractère de votre personnage. Bref, cette partie est assez libre.)